tag:blogger.com,1999:blog-54448762353464343722024-02-19T11:15:14.480+01:00...COQUELICOTS, COQUILLAGES...et BELLES PAGES !Des coquelicots parce que j'adore la nature, et observer tous les petits habitants qui visitent mon jardin...
Des coquillages parce que j'aime les voyages, partout dans le monde, au-delà des mers...
De belles pages parce que vivre sans lire ne serait pas bon vivre...
Et puis il y a la musique... Long Live Rock'n'Roll !papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.comBlogger712125tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-75159270483189499422022-01-19T23:02:00.002+01:002022-01-21T09:36:14.514+01:00Les cerisiers en fleurs de Damien Hirst<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG-CJtm0FcDgQOXSZUmtwLoqmhnUsBKDhbC_kpzwbnX9NeEudzLceDd8SohndvP1HQeM6VqXXIvwWnflhHHnYNDyQFzzpCN-jGLMtiSvUNhrCoEBOpPp2hROG0XD1pnbbQY_vvUja18xI/s2048/Damien-Hirst-Paris.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1670" data-original-width="2048" height="326" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG-CJtm0FcDgQOXSZUmtwLoqmhnUsBKDhbC_kpzwbnX9NeEudzLceDd8SohndvP1HQeM6VqXXIvwWnflhHHnYNDyQFzzpCN-jGLMtiSvUNhrCoEBOpPp2hROG0XD1pnbbQY_vvUja18xI/w400-h326/Damien-Hirst-Paris.jpg" width="400" /></a></div>Grand merci aux couloirs du métro à Nation...<p></p><p style="text-align: justify;">Luttant contre les tornades venteuses de ces tunnels la tête repliée dans le cou le nez au sol, mais bien obligée de temps en temps de lever la tête pour ne pas foncer dans les autres voyageurs... plaf je me prends un bain de couleur en pleine figure !<br />Les murs du "tunnel de tous les vents" sont tapissés des affiches de cerisiers en fleurs annonçant l'expo de Damien Hirst. [NB : c’était en novembre 2021...]<br /></p><p style="text-align: justify;">Qui ? J'avoue que je connaissais l'artiste de nom, un artiste contemporain, mais j'aurais bien été incapable de visualiser dans ma petite tête une de ses œuvres. </p><p style="text-align: justify;">Il m'a fallu près de 4 mois pour trouver l'occasion de visiter cette expo à la Fondation Cartier. </p><p style="text-align: justify;">Ce fut une drôle de découverte, à commencer par l'immense salle du sous-sol où étaient exposées 14 toiles grand format, dont les titres n'étaient indiqués que sur un petit pan de mur à l'entrée : Late Blossom, Mother's Blossom, Queen's Blossom, Wisdom's B, Emperor's B, God's B, Love's B, Colourful's B (!), Imperial B, Fantasia B, Morning B, Truth's B, Celebratory B... <br /></p><p style="text-align: justify;">Ayant d'abord pensé que le titre de la toile correspondait à l'époque de la floraison, ou à quelque subtile lien, l'envie d'associer le bon titre à chaque toile m'est vite passée, car d'une part c'était fastidieux de se souvenir du plan des titres, et d'autre part, j'ai rapidement séché sur une interprétation liée à la saison.<br /> Tous les cerisiers étaient en fleurs (ben voyons, vu le titre de l'exposition), les toiles m'ont fait l'effet d'oeuvres de pointillisme géant. Dans cette salle du sous-sol, l'impression de se promener sous une pluie de confettis plus ou moins denses, plus ou moins empâtés. Ici et là, des coulures, provenant de lancers de peinture à la Jackson Pollock. <br />Les toiles sont très chargées, remplies de tâches roses, rouges, blanches, avec ici et là quelques petites touches de bleu, d'orange, et de vert. Le visiteur a peu de recul, il n'aperçoit pas l'arbre dans son entièreté mais se trouve comme absorbé dans une débauche de fleurs.<br /></p><p style="text-align: justify;">C'était plaisant. mais ce ne fut pas vraiment l'effet que j'attendais. Certaines toiles ne m'inspiraient pas de sentiment d'éblouissement, mais plutôt la vision d'une répétition de points géants balancés sur la toile, ici avec une dominante de rose pâle, là un peu plus de rose soutenu, ici un peu de ciel bleu, là davantage de feuilles vertes (les feuilles sont peintes au tampon) : ce devaient donc être les repères de l’évolution de la floraison des cerisiers. Damien Hirst a volontairement souhaité que les titres ne soient pas indiqués sous les toiles pour amener le visiteur à s'immerger pleinement dans les cerisiers en fleurs.<br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEep72s-HdGa0KaFBRodUizMDNkZ1jbI5fVeQ4bfVHdk4x2TZ1j9W8G7a5PK_acpGpJBL_2DNmq_Dj5rXxrqa_R-ySC7yxV3h7_Hxgcb6BuNQ9PbTPUdS06qJRPLCDjD3zWwsFdFTuxfA/s2048/damien+hirst+winter+s+blossom.JPG" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1390" data-original-width="2048" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEep72s-HdGa0KaFBRodUizMDNkZ1jbI5fVeQ4bfVHdk4x2TZ1j9W8G7a5PK_acpGpJBL_2DNmq_Dj5rXxrqa_R-ySC7yxV3h7_Hxgcb6BuNQ9PbTPUdS06qJRPLCDjD3zWwsFdFTuxfA/w400-h271/damien+hirst+winter+s+blossom.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i><b>God's Blossom / Winter's Blossom</b></i></span><br /></td></tr></tbody></table>L'amie qui m'accompagnait a néanmoins su me sensibiliser aux subtilités de ces arbres se découpant sur des morceaux de ciel, croulant sous les fleurs, laissant deviner ici bas des miroitements dans l'eau d'un étang. <br />En particulier nous sous sommes extasiées devant (sauf erreur) le Winter's Blossom, qui nous a semblé représenter un personnage ondulant sous les lianes...<br /><p></p><p style="text-align: justify;">Au rez-de-chaussée, les toiles sont plus "travaillées", toutes laissent apparaître des entrelacs de branches, un bout de tronc, des coins de ciel... <br />Deux toiles (Fragility Blossom et Wondeful World Blossom) m'ont rappelé "L'amandier en fleurs" de Van Gogh.</p><p style="text-align: justify;">C'est vrai que j'ai été plus sensible à la poésie de ces toiles du rez-de-chaussée. On se prend à s'imaginer allongé sous le cerisier d'un parc japonais, la tête non pas dans les étoiles mais dans les ramures chargées de fleurs. Pas de bruit si ce n'est le doux bruissement des feuilles. Parfois un pétale vient chatouiller le visage. On rêve. On se perd dans cette explosion de couleurs et de fleurs.<br /></p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEoy4SC3uhH4SQZBJFAzLHaP7e9LmoS-hFA6BWxOu5VeVkB12DPsw2DNmHg1sR_NwjLrQNPk48MhyphenhyphenxNUUqNhFnhzo6uEZYbz2CSyOatentPC-s0ZB8Ggx1JocX5abC7ecA8TvjF9hqsw/s2048/Cherry-Blossom_Hirst-paris.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1448" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEoy4SC3uhH4SQZBJFAzLHaP7e9LmoS-hFA6BWxOu5VeVkB12DPsw2DNmHg1sR_NwjLrQNPk48MhyphenhyphenxNUUqNhFnhzo6uEZYbz2CSyOatentPC-s0ZB8Ggx1JocX5abC7ecA8TvjF9hqsw/w453-h640/Cherry-Blossom_Hirst-paris.jpg" width="453" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><b><i>Sakura Life Blossom<br />Wonderful World Blossom / Détail d'un cerisier<br />Greater Love Has No-One Than This Blossom / Precious Moment Blossom</i></b></span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;">J'avais pensé que Damien Hirst avait accompli une petite retraite au Japon pour trouver l'inspiration et peindre ses 130 toiles de cerisiers en fleurs. Mais il semble que non et qu'il ait choisi de faire du "second degré", en peignant d'après des reproductions. Cela a quelque peu fait retomber mon enthousiasme, mais bon, c'est une forme d'art comme une autre. Mais j'avoue, après coup, avoir plus de peine à m'imaginer somnoler sous un cerisier chargé de fleurs quelque part dans un jardin de Kyoto...<br /></p><p><i></i></p><blockquote><i>"Regarde les fleurs de cerisier ! <br />Leur couleur et leur parfum<br />tombent avec elles, <br />disparaissent à jamais,<br />mais inconscient<br />le printemps revient." (Ikkyû, XVe s.)</i></blockquote><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-16631648073016540852022-01-19T23:00:00.002+01:002022-01-21T09:33:37.159+01:00Bonne année <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjQcmrU-cxMcgHIph1GhG-_hDtm5P4zPbFQv-Tv5hZEas5mr-ss2eMzjW3gfN4p3YfwkHL7ADabW5UQTeFbMlp_DW89OvPufc9MSbUXTfcu3Xbpouvsl0ulXwoz6swZIDPft2wVm5clAaP8Z6x5JUWuTECTZhtafOOHI6IcjoUGoKSogXoA8gGBkUyd=s4032" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjQcmrU-cxMcgHIph1GhG-_hDtm5P4zPbFQv-Tv5hZEas5mr-ss2eMzjW3gfN4p3YfwkHL7ADabW5UQTeFbMlp_DW89OvPufc9MSbUXTfcu3Xbpouvsl0ulXwoz6swZIDPft2wVm5clAaP8Z6x5JUWuTECTZhtafOOHI6IcjoUGoKSogXoA8gGBkUyd=w480-h640" width="480" /></a></div><p><br />Que cette nouvelle année vous soit la plus sereine possible…</p><p>haute en couleurs comme les sublimes jardins de Giverny... <br /></p><p></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-18296324669131966652021-11-01T22:02:00.002+01:002021-11-01T22:02:20.989+01:00Pléthore de coccinelles asiatiques... et ça finit en Neil Young !<div>
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<i>Il n'est jamais trop tard... Voilà que je redécouvre un brouillon d'article datant de mai 2020... Qu'à cela ne tienne, le voici, juste un an 1/2 de retard !</i><span></span><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">25/05/2020 : Bon, je me suis aussi emballée un peu vite autour de larves et nymphes de coccinelles installées partout au jardin, en me disant "Chouette, mes amies les coccis reviennent en force cette année !"</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh0K0aek_XLuDKZFONJ2WxCWUjq5cHM9I-WG78qi2mRHkN0eVpTcBcKNaXCia8XrArH-V5fX__A5v-uup4B34fNJKKpIWHF9UxSrUYSrgpvcVIMOcjCM46BGrQ9NWnnXVcsyCgkL9tcZQ/s1600/larve-cocinelle-asiatique-0.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh0K0aek_XLuDKZFONJ2WxCWUjq5cHM9I-WG78qi2mRHkN0eVpTcBcKNaXCia8XrArH-V5fX__A5v-uup4B34fNJKKpIWHF9UxSrUYSrgpvcVIMOcjCM46BGrQ9NWnnXVcsyCgkL9tcZQ/s640/larve-cocinelle-asiatique-0.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><b>En haut à gauche : larve de coccinelle asiatique posée à côté d'un syrphe sur une feuille de mûrier<br />En haut à droite : gros plan de larve sur fleur d'achillée<br />En bas à droite : gros plan d'une nymphe de coccinelle asiatique<br />En bas à droite : la nymphe et une larve posées sur la même feuille de mûrier</b></span></i></td></tr>
</tbody></table>
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Mais hélas en y regardant de près, il s'agit de coccinelles asiatiques 😢, qui vont encore éclipser nos petites autochtones...</div>
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On reconnaît qu'il s'agit d'une coccinelle asiatique à ses appendices plumeux noirs et oranges. Pour moi, elle ressemble à un punk. C'est bien dommage pour les punks.</div>
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Petite transition cependant sympa, aujourd'hui je me suis aussi rajouté dans ma playlist jardin <b><span style="font-size: large;">"Hey Hey My My" de Neil Young</span></b>, la version acoustique "Out of the Blue" et la méga saturée "Into the Black" (yeah !), toujours les grands souvenirs de jeunesse...</div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: right; margin-bottom: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmnkXTpbDMjsc1H3eFrO3TYSgSEtxCBbd2rznoFGTRcYPk67hTP0syJd6RPMp1ijg0RFLgwDdLqk1ZL61pcM2zZsH_JkFlRl_lbfG622O-s_mHrqGVXRLJ8bk6hVHgRJChjU3shFzSfZo/s1600/larve-coccinelle-asiatique-.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmnkXTpbDMjsc1H3eFrO3TYSgSEtxCBbd2rznoFGTRcYPk67hTP0syJd6RPMp1ijg0RFLgwDdLqk1ZL61pcM2zZsH_JkFlRl_lbfG622O-s_mHrqGVXRLJ8bk6hVHgRJChjU3shFzSfZo/s640/larve-coccinelle-asiatique-.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><b><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">Larve de coccinelle asiatique sur fleur de valériane (05/2020)</span></b></i></td></tr>
</tbody></table>
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<i><b><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #7fb767; color: #6aa84f;">🎵 </span></b><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">The king is gone </span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">But he's not forgotten</span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">This is the story </span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">Of Johnny Rotten</span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">It's better to burn out </span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">Than it is to rust</span></i></div>
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<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">Hey hey, my my </span></i><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #7fb767; color: #6aa84f;">🎵 </span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;">Rock and roll can never die...</span></i></div>
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Alors le rapport avec les coccinelles asiatiques ? Ben la crête de punk 😇!</div>
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<div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-9700417048490649322021-08-29T20:08:00.002+02:002021-08-30T16:35:44.370+02:00Coucou jeune verdier d'Europe et petits rougequeues !<p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho5n5vVdI6dhmKirksPJjXXLGQlfhlTA-1i-9YEAZJLZmKS823xPEBqfp34THg-4N0nBZxj8OlvXSDaw4uL5w7MfCgTTTr8XYqPs1DpxsktJsfNMU8Wfa2VzxPYwLbdN-AWa0fqo0d4aQ/s1080/verdier+juvenile+160821.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="952" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEho5n5vVdI6dhmKirksPJjXXLGQlfhlTA-1i-9YEAZJLZmKS823xPEBqfp34THg-4N0nBZxj8OlvXSDaw4uL5w7MfCgTTTr8XYqPs1DpxsktJsfNMU8Wfa2VzxPYwLbdN-AWa0fqo0d4aQ/s320/verdier+juvenile+160821.jpg" width="282" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i>Verdier d'Europe juvénile (16/08/2021)</i></span><br /></td></tr></tbody></table>Le 16 août, mon regard est attiré par un joli oiseau venu se poser sur le mirabellier en face de ma fenêtre de bureau. <br />J'ai tout de suite flashé sur le jaune qui se dégageait de sa couleur d'ensemble... Heureusement que l'appareil photo habite pratiquement à côté de ma souris de PC ! J'ai vite pu saisir ce moment.<br /> <p></p><p style="text-align: justify;">Confirmation : il s'agit d'un <b>verdier d'Europe juvénile</b> (<i>chloris chloris, European Greenfinch</i>), très craquant avec ses petites plumes ébouriffées. Il n'est à ce stade pas aussi jaune que l'adulte, et son plumage est strié sur le ventre et le dos.<br /></p><p style="text-align: justify;">C'est un oiseau commun mais hélas dont l'espèce est en déclin en France, comme le chardonneret. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI1T1c12QhqDjC4PEO3ht7umsGtzBtpPMYn_47M227dVEJHG216tNplh7EsLuzm9SAzvCWR1dj9WChbm9maPNcUjGyk1Ivni3-SvypsU7CycB4yhuQL_SO4cuOMvmgqecClL06Y9S1vqQ/s1819/rougequeue-noir_190821.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1332" data-original-width="1819" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI1T1c12QhqDjC4PEO3ht7umsGtzBtpPMYn_47M227dVEJHG216tNplh7EsLuzm9SAzvCWR1dj9WChbm9maPNcUjGyk1Ivni3-SvypsU7CycB4yhuQL_SO4cuOMvmgqecClL06Y9S1vqQ/s320/rougequeue-noir_190821.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i>Rougequeue noir juvénile (19/08/2021)</i></span><br /></td></tr></tbody></table> </p><p style="text-align: justify;">Parmi mes autres petits visiteurs de télétravail, je dois signaler depuis trois semaines une famille de <b>rougequeue noir</b>, maman, papa et leurs oisillons, qui viennent picorer les petites baies des arbustes. Il s'agit sûrement de la même famille qui fréquente assidûment le jardin depuis le mois de juin. <br /><span><br />Je reconnais aisément </span><span>les rougequeues <i>(Phoenicurus ochruros) </i></span><span>dès qu'ils se posent sur mon mirabellier, pas seulement grâce à la couleur orangée de leur queue (rectrices externes) mais aussi parce qu'ils remuent fréquemment la queue</span> de manière verticale, ce qui leur est caractéristique.<br /></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><i>--> <span style="color: #2b00fe;"><b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2020/05/jeunes-mesanges-et-autres-oiseaux-du.html">les autres oiseaux de mon jardin</a></b></span></i> <br /></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-36187827037050115952021-08-17T20:53:00.004+02:002021-08-19T11:08:04.312+02:00Caroline Deyns : "Trencadis", une pépite sur Niki de Saint-Phalle<p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0S1s0TYGrFm_M6wJLeb76f93YBfN8M_4H8V_ysK8ESxvCjKipabv2oDFuSYcWenTCfiM0Tda9J88RXsSB6gj2CBXihlt3pQG0STc0ykNqgnbvMXl_5zXknjYupVWQDfNneWIVo8IAd2c/s734/autoportrait+zoom.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="551" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0S1s0TYGrFm_M6wJLeb76f93YBfN8M_4H8V_ysK8ESxvCjKipabv2oDFuSYcWenTCfiM0Tda9J88RXsSB6gj2CBXihlt3pQG0STc0ykNqgnbvMXl_5zXknjYupVWQDfNneWIVo8IAd2c/w150-h200/autoportrait+zoom.jpg" width="150" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="color: #274e13;"><i>Autoportrait (zoom)</i></span></b><br /></td></tr></tbody></table>Caroline Deyns a écrit une <b><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv6dVPBI7S7Syzs22Gs7ClVMz9O10MuTRepoM8mOBpIw9RfuyMs7NXWXKn64Apn_hApMNAAvITpOdj5N0epLKyWGAcfLyRhrhN7IdLNf2t9XLuFQr8yPEMKDAPg2mLypfQhAfUFL2od0c/s816/Pink+Nude+in+landscape+1959+zoom.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="816" data-original-width="612" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv6dVPBI7S7Syzs22Gs7ClVMz9O10MuTRepoM8mOBpIw9RfuyMs7NXWXKn64Apn_hApMNAAvITpOdj5N0epLKyWGAcfLyRhrhN7IdLNf2t9XLuFQr8yPEMKDAPg2mLypfQhAfUFL2od0c/s320/Pink+Nude+in+landscape+1959+zoom.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i>Pink Nude in Landscape 1959 (zoom)</i></span></td></tr></tbody></table>biographie romancée</b> de l'artiste Niki de Saint Phalle. Et le résultat est aussi passionnant qu'impressionnant. <span style="font-size: x-small;"><i>(Ed. Quidam Editeur, 2020, 354 p.)</i></span><p></p><p style="text-align: justify;">Pour quelqu'un qui comme moi adore Niki de Saint Phalle et a eu l'occasion de savourer goulûment ses œuvres lors de la <span style="color: #2b00fe;"><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2019/08/niki-de-saint-phalle.html" target="_blank"><b>magnifique expo au Grand Palais</b></a></span> en 2015 (cf. photos), ce roman est une pépite.</p><p style="text-align: justify;">Car si l'on connaît l'histoire de Niki :<br />... sa jeunesse de bonne famille à New-York, l'enfance pétrifiée par l'inceste commis par son père, ses accès de mélancolie, ses débuts de mannequin, son premier mariage, le "renoncement" à ses enfants, ses internements en clinique psychiatrique et son apaisement par le dessin ou la peinture, puis sa découverte de l'univers de Gaudi au Parc Güell, les "trencadis" (mosaïques en catalan), la rencontre avec Jean Tinguely, les "tirs" à la carabine, cathartiques, la vie à deux, les sculptures, les mosaïques, les douleurs physiques liées à son art, les infidélités de Jean, la souffrance psychique, le deuxième mariage (avec Jean), le Jardin des Tarots, la Californie...</p><p style="text-align: justify;">Donc, si l'on connaît déjà les grandes lignes de la vie de Niki de Saint Phalle, on ne saurait imaginer son quotidien. </p><p style="text-align: justify;"><i></i></p><blockquote><i>" <b>J'ai eu la chance de rencontrer l'art parce que j'avais, sur le plan psychologique, tout ce qu'il faut pour devenir une terroriste</b>."</i></blockquote><p></p><p style="text-align: justify;">Et c'est ce que comble Caroline Deyns, avec un talent de conteuse exceptionnel, qui passe par un souci du détail inouï : </p><ul style="text-align: justify;"><li><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU03zXz8gRzOJuZuluGcRMs_Pb0Avu0zuFHx2-4kt5reiqqelSoSm_-xV_C0P56YVayq8MPZvqN7EnPpgrpPHC1P3IsyMewx141GdgBcNdqrEEjlaFs7rWVDFL5Mhm0GpsiukVInXsewM/s2048/Nanas-Saint-Phalle.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1448" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU03zXz8gRzOJuZuluGcRMs_Pb0Avu0zuFHx2-4kt5reiqqelSoSm_-xV_C0P56YVayq8MPZvqN7EnPpgrpPHC1P3IsyMewx141GdgBcNdqrEEjlaFs7rWVDFL5Mhm0GpsiukVInXsewM/w283-h400/Nanas-Saint-Phalle.jpg" width="283" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i><b>Le ballet des Nanas (scénographie envoûtante de l'expo)</b></i></span><br /></td></tr></tbody></table>la façon dont Niki enfant ou ado est contrainte d'accompagner sa mère en visite auprès de ses amies de la bonne société new-yorkaise, s'ennuyant à mourir sur sa chaise... ou le regard soudain hypnotisé par la collection d’<b>œufs de Fabergé</b> de la mondaine insipide qui sert d'amie à sa mère... <br /></li></ul><ul style="text-align: left;"><li>Comment jeune mère, elle <b>pèle </b>à n'en plus finir une <b>pomme</b>... </li></ul><ul style="text-align: left;"><li>Quand elle commence à collecter les <b>instruments tranchants sous son lit</b>... </li></ul><ul style="text-align: left;"><li>Quand elle invite l'artisan forain à utiliser sa carabine pour une séance de ses bientôt fameux "<b>tirs</b>" : </li></ul><p style="text-align: justify;"><i></i></p><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>"(...) j'ai tiré. Du sang vert a jailli en gerbes molles. Ébahi, je l'ai interrogée du regard. Elle a éclaté de rire. Ce rire... Je m'en souviendrai toute ma vie, parce qu'il avait beau être aussi juvénile que sa silhouette, on le sentait quelque part creusé de sécheresses, comme des écailles de serpent. (...) Derrière le plâtre, Andréas, il y a des poches dissimulées, des poches avec de la peinture, et puis plein d'autres choses, des tomates, du café, du shampoing, des œufs, des spaghettis. voilà vous savez, maintenant tires encore, Go on ! J'ai obéi et du pus bleu a coulé de l’abcès blanc. C'était magnifique, c'était horrible (...)."</i></blockquote></div><p></p><ul style="text-align: left;"><li>Ou que, femme mûre, elle attend désespérément Jean au restaurant le soir d'un de ses vernissages, et il arrive au bras de sa maîtresse...</li></ul><ul style="text-align: left;"><li>Quand elle sombre dans la <b>dépression</b>... </li></ul><p style="text-align: justify;"><i></i></p><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>"Mais là aussi la vie a repris. Elle entent, elle voit : les piailleries des oiseaux et le jour qui force les stores. Le monde voudrait la lever à grands coups de pieds au cul qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Se lever ? Elle referme les yeux pour dessiner mentalement les couleurs du corps posé sur le matelas, du corps à mouvoir. Son corps. (...) Se lever. La belle affaire."</i> <br /></blockquote></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd0AAMEADYlRa3YxvS_-GLY6mvUQgMfCtgA_zfuFslzxRob4PCUYQqTnTsngL2p3BPJsy8xEVMrNNal9I52avNusqfGqNraoM245N47vLw8od6cCBnAuJI5F8e-HNQaLH_mR6sesHoMKw/s2048/N-Saint-Phalle-sketches.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd0AAMEADYlRa3YxvS_-GLY6mvUQgMfCtgA_zfuFslzxRob4PCUYQqTnTsngL2p3BPJsy8xEVMrNNal9I52avNusqfGqNraoM245N47vLw8od6cCBnAuJI5F8e-HNQaLH_mR6sesHoMKw/w400-h400/N-Saint-Phalle-sketches.jpg" width="400" /></a></div><p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsshHAj7R6l7HzOH9KPql3UKV-rX5j4luXUUHoB41U1rOgtv6A405zK8gNPbedtayf6IR4W8Owcb8jid6jnOpbqIdeVDsaRPmPxax7ffDUrYV74N3gGa3nhyVHjOYiCwZWf1b3VBp73dk/s2048/fontaine-Beaubourg_Saint-ph.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsshHAj7R6l7HzOH9KPql3UKV-rX5j4luXUUHoB41U1rOgtv6A405zK8gNPbedtayf6IR4W8Owcb8jid6jnOpbqIdeVDsaRPmPxax7ffDUrYV74N3gGa3nhyVHjOYiCwZWf1b3VBp73dk/w240-h320/fontaine-Beaubourg_Saint-ph.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="color: #274e13;"><i>La fontaine Stravinsky (Tinguely / Saint-Phalle, 1983) <br />à Paris/Beaubourg, avec en arrière-plan <br />la fresque "</i></span></b><b><span style="color: #274e13;"><i><span>Chuuuttt !!!</span>" peinte par Jef Aerosol en 2011</i></span></b><br /></td></tr></tbody></table> <p></p><p style="text-align: justify;">Caroline Deyns imagine ainsi chaque pan de la vie de Niki, déroule ses crises de mélancolie ou ses accès de créativité, ses pensées, ses douleurs (<i>"Oui j,ai mal, affreusement à me faire hurler toutes les nuits (...)</i>", ses cataplasmes, le souvenir d'abord refoulé puis devenu béant des actes que son père commet sur l'enfant de onze ans qu'elle était, son amour pour un homme volage... Le lecteur vit en miroir la vie de cette femme libre, douée, artiste, blessée, résiliente, indépendante et aimante - ou amante.</p><p style="text-align: justify;">Comme elle l'écrit dans les remerciements à la fin de son livre, l'auteure évoque son "double romanesque". Comme le dit Libé : "<b>Blessée mais toujours debout</b>". <br />Un roman vraiment incontournable pour qui admire cette incroyable artiste, la mère des Nanas. Mais attention, l'écriture de Caroline Deyns est extrêmement foisonnante, voire fourmillante, il m'a fallu un petit temps d’adaptation pour accepter de me laisser submerger et savourer.<br /></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-70283421627589115772021-08-17T20:44:00.005+02:002021-08-17T20:50:48.062+02:00Male Gaze : Des femmes remarquables cernées de zizis en pâte de verre<p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2kg3jLb892YcZru1TQgikCvxHkWm2vvI7g2GUeMgKyGPtZrfCKMSYgdZzluaEsjraCazEJA2M4A3-4i-ji1Kmg9ultXz9T61hB7bos1zbzx0avgLPhD3xa6UjQAh6cjEkU3Oy5-0Rp8Y/s1024/Bravura_Venus_Chartres.JPG" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="736" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2kg3jLb892YcZru1TQgikCvxHkWm2vvI7g2GUeMgKyGPtZrfCKMSYgdZzluaEsjraCazEJA2M4A3-4i-ji1Kmg9ultXz9T61hB7bos1zbzx0avgLPhD3xa6UjQAh6cjEkU3Oy5-0Rp8Y/s320/Bravura_Venus_Chartres.JPG" width="230" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><i>Non ce n'est pas un Muppet 😁</i></span><br /></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;">Tout à fait par hasard (oui oui ;-)), à l'occasion d'un petit daytrip à Chartres pour enfin découvrir la cathédrale et la Maison Picassiette, je suis passée devant une petite expo sise dans une chapelle, la chapelle Saint-Éman.</div><div style="text-align: justify;">Ni une ni deux, par l'art alléchée je me rue à l'intérieur (moins vite qu'à mon habitude, pass sanit' oblige) <i>sans même </i>regarder l'objet de l'expo, et la première chose que j'aperçois, c'est une magnifique sculpture en verre, dans les couleurs que je vénère, violet, pourpre, vert anis... </div><div style="text-align: justify;">On dirait un bonhomme tout en longueur qui accueille sympathiquement les visiteurs, je ne sais pas pourquoi cela m'a (de loin) fait penser à une marionnette du Muppets Show. J'admets avoir parfois beaucoup d'imagination.<br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Puis avec un léger recul, ouah ! je réalise que cette sculpture si délicate et onirique représente un zizi et ses deux acolytes 😄 !<br /></div><div><p></p><p></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDqBQzgVWUIWhW2fGKTiU9Ptmq4rxArcJY3RPgX_gVHdBbR5D72HcPD5eE66ufteDMGAHey2O2ltsFb-JTUjFws0u_uIwG45HTM6E6EfZmUlSxnbkll2CmwZkoW4szNO9TsFohh8azeLs/s1024/Bravura_Venus.JPG" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="535" data-original-width="1024" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDqBQzgVWUIWhW2fGKTiU9Ptmq4rxArcJY3RPgX_gVHdBbR5D72HcPD5eE66ufteDMGAHey2O2ltsFb-JTUjFws0u_uIwG45HTM6E6EfZmUlSxnbkll2CmwZkoW4szNO9TsFohh8azeLs/w400-h209/Bravura_Venus.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;">Renseignements, très succincts, pris à l'accueil, il s'agit d'une expo de la mosaïste italienne <a href="https://www.duscianabravura.com/en" target="_blank">Dusciana BRAVURA</a> née à Venise en 1969, qui vit et travaille entre Ravenne et Venise...<br /></div></div><div><p></p><div style="text-align: justify;">Pas de petite plaquette explicative de l'expo, sinon un extrait du programme culturel de la ville de Chartres qui présente en quelques lignes cette exposition intitulée « Prénom Vénus », montrant "un bestiaire digne d'une fable médiévale qui prend vie en tatous, tortues, caméléons et lézards émeraude (...) semblant tout droit sortis d'un conte de Perrault."</div><div style="text-align: justify;">Euh... mais ouf, je suis tout de même rassurée d'avoir identifié un Muppet Show dans ce bestiaire, mais pour dire vrai, à part des zizis raffinés, je n'ai pas aperçu ou su identifier tatous, tortues ou autres animaux. Je me demande si le programme culturel officiel n'aurait pas pêché par excès de pruderie. Ou bien erreur de thème !<br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Sur Internet, un peu plus de précisions :</div><blockquote><div style="text-align: justify;"><i>Dusciana Bravura interroge l’influence
de la société patriarcale sur la vision que les femmes ont d’elles-mêmes
et que la société a des femmes. « Le regard dominant n’est pas
seulement masculin dans les médias, mais conditionne les actions, les
relations, les modes de vie ». Et si on changeait d’approche !
Comment se positionner sur une vision de grands personnages de la
société du point de vue d’un regard féminin ? Par ses sculptures «
Male gaze » (vision masculine dominante) Dusciana nous interpelle sur
la représentation contemporaine des standards masculins.</i><br /></div></blockquote></div><div style="text-align: justify;">Ainsi, le <b><i>Male Gaze</i></b> <b>est illustré par les (magnifiques) sculptures de zizis en verre et murine de Murano qui trônent sur des piédestals au milieu de l'espace, dardant leur "regard" vers des portraits de femmes</b>. <br /></div><div style="text-align: justify;">D. Bravura a réalisé ces portraits via une technique d’impression numérique
sur toile velours. Chaque portrait est accompagné de quelques lignes mettant en exergue le<b> caractère remarquable de ces femmes "que l’histoire a souvent
oubliées"</b>. </div><div style="text-align: justify;">Parmi celles-ci :<br /></div><div><ul style="text-align: left;"><li>Ada Lovelace (premier programmeur informatique)<br /></li><li>Greta Thunberg et son intervention à la COP24 sur l'urgence climatique</li><li>Heddy Lammarr (actrice et co-inventrice d'un système de guidage à distance des torpilles)</li><li>Marylin Monroe qui a permis à Ella Fitzgerald de se produire sur la scène d'un club qui la discriminait</li><li>Emmeline Pankhurst, leader du mouvement des suffragettes au Royaume-Uni <br /></li><li>Stéphanie Frappart, 1e femme arbitre internationale de foot en 2021</li><li>Gerda Lenner, écrivaine et historienne</li><li>Andrée Geulen Herscovici, enseignante belge, Juste parmi les Nations</li><li>Zitkala-Sa, Oiseau Rouge, première compositrice d'un opéra amérindien (sioux)</li><li>Creole Katherine Johnson, scientifique qui a calculé la trajectoire du 1er Américain dans l’espace et d'Apollon II vers la Lune en 1969</li><li>Rosalind Franklin, chimiste ayant contribué à la structure moléculaire de l'ADN</li><li>Lise Meitner, scientifique, travaux sur la fission nucléaire</li></ul>et d'autres portraits encore, que je n'ai malheureusement pu tous relever... car le mari trépignait pour aller voir la cathédrale !<br /></div><div> <p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6T72GT94S9Dki4wkBnxraz_gHfnut6V0N_h1veXTZV3OnAnckD2Jj7adIb8Be9l_EGJ5uV6UaHqIkso9yR2w3oy2BYAKlv8td1WRPpRjCfoJA4Y5XVEpzTsMP8U_3TnUyR1u5qtX_9ys/s1737/venus_Bravura.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1582" data-original-width="1737" height="582" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6T72GT94S9Dki4wkBnxraz_gHfnut6V0N_h1veXTZV3OnAnckD2Jj7adIb8Be9l_EGJ5uV6UaHqIkso9yR2w3oy2BYAKlv8td1WRPpRjCfoJA4Y5XVEpzTsMP8U_3TnUyR1u5qtX_9ys/w640-h582/venus_Bravura.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Male Gaze à la chapelle Saint-Eman, comme un parc d'ogives nucléaires</i><br /></td></tr></tbody></table></div><div> </div><div>A noter que cette expo fort intéressante est présentée dans une chapelle. 😉<br /><p></p></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-15884840034738769572021-08-14T23:39:00.006+02:002021-08-17T20:47:09.632+02:00Mirion Malle : « C’est comme ça que je disparais », une BD sensible sur la dépression<p><!--[if gte mso 9]><xml>
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<p class="MsoNormal"></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">C'est une petite BD d'une dessinatrice française vivant à Montréal, née en 1992. La très belle couverture m'a tout de suite happée, ainsi que le titre, si surprenant "C'est comme ça que je disparais".<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mirion Malle a connu la dépression. Elle indique dans une interview que le déclic pour écrire sur le sujet lui est venu en voyant une émission où un chanteur québécois (Hubert Lenoir), avouant que parfois il
n’avait <b>pas le goût de vivre</b>, a créé la stupeur sur le plateau et le sujet fut vite clos. On ne doit pas évoquer ces choses-là, non mais... </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors Mirion Malle a mis en dessin l'histoire de Clara, jeune attachée de presse loin de s’épanouir dans son job, et qui a récemment rompu avec son amie, tout en étant hantée par une relation traumatique vécue plusieurs années auparavant avec un garçon. </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Petit à petit, on voit Clara se refermer comme une huître dans son petit appartement, après avoir en vain tenté de se faire aider par une psychiatre elle-même on ne peut plus fermée... Clara se ferme à ses amis, ses collègues, et ne finit plus que par "dialoguer" avec son téléphone et scruter les réseaux sociaux, s'enfonçant davantage chaque jour dans la dépression.<br /></p><p class="MsoNormal"><i>"<b>Je suis vide, je ne ressens rien, juste du vide</b>."<br />"Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je suis toute seule ! Personne sait ! J'en peux plus. J'y arrive plus."</i></p><p class="MsoNormal"><i> </i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEieKIsDBBDZPqOFDPnLaezrOYTjWCnkCtKt-mlBvdKVauZ05OhDryV4YLFJRNCfhyphenhypheniaZbFSCTNMkGAuDWpgWaeU_NKgoo88Xxprhx6bmRSpUELc_iXCc_GbVMOj0oIDh7X47Iff0ilwY/s968/IMG_20210515_155605.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="968" height="509" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEieKIsDBBDZPqOFDPnLaezrOYTjWCnkCtKt-mlBvdKVauZ05OhDryV4YLFJRNCfhyphenhypheniaZbFSCTNMkGAuDWpgWaeU_NKgoo88Xxprhx6bmRSpUELc_iXCc_GbVMOj0oIDh7X47Iff0ilwY/w640-h509/IMG_20210515_155605.jpg" width="640" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> <i>"Au secours."</i><br />La planche suivante est d'une force inouïe. <br />Dans le refuge qu'est devenu son lit, Clara navigue sur son téléphone et retombe sur une note qu'elle avait préparée pour ses proches au cas où elle disparaîtrait. Puis elle se prend la tête dans les mains, et l'on perçoit <span style="color: #2b00fe;"><b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/05/le-cri-de-munch-vente-record-aux.html">Le cri d’Edgard Munch</a></b></span> qui la submerge. <br />Elle n'a plus que son lit pour refuge ultime, elle s'enfouit sous sa couette et susurre, seule, <i>"Au secours"</i>.</p><p class="MsoNormal"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYFh7QUddObtPwuKJkGtxojRGgQXsKB7bNF7d5rSMB0H_mPY-9gyg_w1i5HNfqT83Tudlzy03caWJtJrXq2Rm45AIBsgkt78fj_d2e9YZ5YRs3nulEVzzFNnRbxSZUiHbGJ3fMb7byCwE/s1024/IMG_20210515_155652.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="766" data-original-width="1024" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYFh7QUddObtPwuKJkGtxojRGgQXsKB7bNF7d5rSMB0H_mPY-9gyg_w1i5HNfqT83Tudlzy03caWJtJrXq2Rm45AIBsgkt78fj_d2e9YZ5YRs3nulEVzzFNnRbxSZUiHbGJ3fMb7byCwE/w640-h478/IMG_20210515_155652.jpg" width="640" /></a></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGbvCR5RBUVcpXGQIgYQFOUk2Nwde2rhqEqI26g0jbQeJPFIq5cNYBgOYY9Fp-bvcVRu_2sIzDzmmQmprj56x50ECngPPMTrT6juHTiIQSqGpDElOsfw-BtA4Eh4Uk1CSGgtUvXA29y3g/s1024/IMG_20210515_155757.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="682" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGbvCR5RBUVcpXGQIgYQFOUk2Nwde2rhqEqI26g0jbQeJPFIq5cNYBgOYY9Fp-bvcVRu_2sIzDzmmQmprj56x50ECngPPMTrT6juHTiIQSqGpDElOsfw-BtA4Eh4Uk1CSGgtUvXA29y3g/w266-h400/IMG_20210515_155757.jpg" width="266" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal"></p><p class="MsoNormal">Le salut finira par venir de la sororité. <br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sortie karaoké, virée au chalet, recherche d'un nouveau thérapeute (témoignage effarant sur le parcours du combattant et les coûts de prise en charge...)... Mirion Malle déroule la chute libre de la jeune fille qui a perdu le goût de vivre, et sa lente reprise. </p><p style="text-align: justify;">La dernière planche est magnifique.<br /><br />Le graphisme est sobre, en noir et blanc, tout en étant très expressif. <br />D'aucuns ont regretté la simplicité des dessins, mais cela ne m'a pas gênée. <i>(Ed. La ville brûle, 2020)</i></p><p style="text-align: justify;"><i> </i></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800180;"><span style="font-size: medium;"><span><b>APARTÉ SUR LE MAL DE VIVRE DU CHANTEUR DE BOSTON...</b></span></span></span><br /></p><p style="text-align: justify;">Je ne sais plus trop comment de fil en aiguille je suis tombée il y a peu sur les quelques mots d'adieu écrits par le chanteur de <b>BOSTON, Brad Delp,</b> qui s'est suicidé le 9 mars 2007 à 55 ans. Il explique, dans ces mots qu'il avait éparpillés dans la maison, avoir perdu son désir de vivre (la première phrase est écrite en français) : <br /></p><p></p><p><i>"J’ai une ame solitaire. I am a lonely soul."<br />“To whoever finds this I have hopefully committed suicide. Plan B was to asphyxiate myself in my car.”<br />“I take complete and sole responsibility for my present situation. <b>I have lost my desire to live</b>.”</i><br /></p>Cette fin m'a très touchée. Fabuleux <i>More than a feeling</i> qui a habité ma jeunesse...<br /><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-13758181166441213022021-06-02T23:49:00.012+02:002021-06-21T21:21:47.019+02:00Barbizon et les rochers de la forêt de Fontainebleau<div><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3IjvAyo96wIgfMZ6kSgxAh4TsNvqZBkNfCcLLLbFLc1jl-Y-nOID6KyczisWVgcQtAPJh6-epVit_4EURL4RZ_hMzBKwuhdlgZmouh70YSnHojlxy2JZg5bsVGlpYaE6h0iFDLQ_ruIw/s2048/elephant-tete-Barbizon.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3IjvAyo96wIgfMZ6kSgxAh4TsNvqZBkNfCcLLLbFLc1jl-Y-nOID6KyczisWVgcQtAPJh6-epVit_4EURL4RZ_hMzBKwuhdlgZmouh70YSnHojlxy2JZg5bsVGlpYaE6h0iFDLQ_ruIw/s320/elephant-tete-Barbizon.jpg" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Re-découverte des rochers de la forêt de Fontainebleau, depuis le joli village de Barbizon dans ma Seine-et-Marne natale...</p><p style="text-align: justify;"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipe6zSIvhhawKpy7N2hWmrAvajKa7tgph28VNApZRJhAE4AZihqiGUIxKzG2oI5SbgWy0t3pVK6sa5JT_KLa5-kihRBudw_rdx1kTZZ_bj860Dsjpc7Mfcxpcw06YbC3h6sNoLDKH_-fw/s2048/P1001313.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipe6zSIvhhawKpy7N2hWmrAvajKa7tgph28VNApZRJhAE4AZihqiGUIxKzG2oI5SbgWy0t3pVK6sa5JT_KLa5-kihRBudw_rdx1kTZZ_bj860Dsjpc7Mfcxpcw06YbC3h6sNoLDKH_-fw/w240-h320/P1001313.jpg" width="240" /></a>La forêt compte 4000 hectares de rochers, imposants blocs de <b>grès</b> éparpillés en groupes ou isolés, formés à partir du sable consolidé, déposé par la mer qui recouvrait la forêt il y a 33 millions d'années. <br />Un très beau <b>sable blanc</b>, très pur et prisé de l'industrie (Pyrex, Corning, Murano, porcelaine de Sèvres, de Giens, Saint-Gobain/ qui a réalisé le vitrage de la pyramide du Louvre à partir du sable de Fontainebleau) ; de nos jours le sable est utilisé comme composant pour la fibre optique). <br />La ressource ne doit pas être inépuisable... mais, tout de même, les eaux marines il y a 33 millions d'années ont déposé une couche de <b>sable épaisse de 50 à 70 mètres</b>...<br /></p><p style="text-align: justify;">Enfants, nous allions avec l'école en sortie dans la forêt de Fontainebleau pour étudier le profil géologique de la région, récolter sables, roches, fossiles de coquillages, j'en ai encore toute une collection... Mes arrières-grands parents possédaient aussi un tout petit bout de sablière en pleine forêt à Dormelles.<br /></p><p style="text-align: justify;">Quand même, la nature est incroyable : ce si bel <b>éléphant </b>est un rocher de grès, façonné par l'érosion. On le découvre en empruntant le sentier de randonnée dit de la boucle de l'éléphant, depuis le bout de la Grande rue de Barbizon (aucune difficulté d'accès).<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNDlbf0MvTWVBO21F8juh17cbUrKv28c9_ceppxmkFXcP3kvTwmqucodXhAX2RS7zUmmrxDLa7_7zlIbYkrMQKjI3wxSwir0Qvkb4NCqJd3FrwlWN0qlrX7UhDZ36Oq9iTvYjEqPKAT1s/s2048/elephant_rock_barbizon.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1691" data-original-width="2048" height="528" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNDlbf0MvTWVBO21F8juh17cbUrKv28c9_ceppxmkFXcP3kvTwmqucodXhAX2RS7zUmmrxDLa7_7zlIbYkrMQKjI3wxSwir0Qvkb4NCqJd3FrwlWN0qlrX7UhDZ36Oq9iTvYjEqPKAT1s/w640-h528/elephant_rock_barbizon.jpg" width="640" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Après cela, nous avons tenté de distinguer les animaux derrière les rochers, et choisi d'imaginer un <b>buffle </b>et une <b>tortue </b>: </p><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHrdfzwIxaWibhn-1q9p54TGBn5Ghtzl_iFDatcHi8bR2yzr3OSwrBTGsYJAhf8HiOPBaDuI3khQJ8E4cxp7ec-xmDYL7p8j3nBaQ0lFfjMvY_9lW1DS1SqMA_K5ws-6ffx03DeyyuEPQ/s2045/buffle-rocher-Barbizon.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1579" data-original-width="2045" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHrdfzwIxaWibhn-1q9p54TGBn5Ghtzl_iFDatcHi8bR2yzr3OSwrBTGsYJAhf8HiOPBaDuI3khQJ8E4cxp7ec-xmDYL7p8j3nBaQ0lFfjMvY_9lW1DS1SqMA_K5ws-6ffx03DeyyuEPQ/w400-h308/buffle-rocher-Barbizon.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i>Une silhouette de buffle pour qui a l'esprit ouvert</i></span></td></tr></tbody></table><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizPemvLlUCyb95GCkVQxKsb-AAsjCPKKCuyhPVe2buhlPYZOzStK_Y20KLEYwU__7JkB5ada22EsXh3fqdOI9CugfQI0DiIanM9Y5nVT1EvBXheUroYwGdOyWP2p1AvOKQjorrSBmDsyY/s1996/tortue-rocher-Barbizon.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1560" data-original-width="1996" height="313" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizPemvLlUCyb95GCkVQxKsb-AAsjCPKKCuyhPVe2buhlPYZOzStK_Y20KLEYwU__7JkB5ada22EsXh3fqdOI9CugfQI0DiIanM9Y5nVT1EvBXheUroYwGdOyWP2p1AvOKQjorrSBmDsyY/w400-h313/tortue-rocher-Barbizon.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i>La tortue lève sa tête pour une petite caress</i></span></i></span><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i>e dans le cou...</i></span></i></span></i></span><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i> <br /></i></span></i></span></td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i><br /></i></span></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #c9c5be; color: #274e13;"><i> </i></span></div></i></span></div><div style="text-align: justify;">Mais la forêt de Fontainebleau, c'est aussi les arbres d'une beauté époustouflante. Chênes, hêtres, pins sylvestres, pins maritimes...<br />Quand on parle de bain de nature... Ici c'est le paradis vert. Marcher sur des tapis de pommes de pin et respirer le parfum léger des résineux.<br />A présent, j'habite en lisière de forêt de Sénart, et j'avoue qu'il y
manque la petite touche particulière de sa consœur bellifontaine, qui
est une vraie forêt d'exception...</div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHCEp0Lnp_LTtleuDiSudBrlqEjetxvQMApaCVKMNFaJdESAc_Ls28Aon4k7SoRXAG49m0a_UQLLDZzIk8vLh6VAYFjGiy7Q20AP4Q1mcjBckMdp0MUKAyF5JW8neD4w7lFXuGuOBNNL4/s2048/P1001307.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHCEp0Lnp_LTtleuDiSudBrlqEjetxvQMApaCVKMNFaJdESAc_Ls28Aon4k7SoRXAG49m0a_UQLLDZzIk8vLh6VAYFjGiy7Q20AP4Q1mcjBckMdp0MUKAyF5JW8neD4w7lFXuGuOBNNL4/w300-h400/P1001307.jpg" width="300" /></a></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTbOawCcUzo329rQly0PAwtC8nBDx5UbMmtF_iYxLBCI4PAAnHmV-aeLcFbyGd7fwL8o6S-FZ5UEMHtXJdRyJAyuzMsYughLWv_0AWaWhc5HUXQG7-nrmsKb44sZYeSSy_r_6E8Lmgd7s/s2048/P1001386.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTbOawCcUzo329rQly0PAwtC8nBDx5UbMmtF_iYxLBCI4PAAnHmV-aeLcFbyGd7fwL8o6S-FZ5UEMHtXJdRyJAyuzMsYughLWv_0AWaWhc5HUXQG7-nrmsKb44sZYeSSy_r_6E8Lmgd7s/w480-h640/P1001386.jpg" width="480" /></a><p></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p></p><p> </p><p>Bien entendu, cette balade fut aussi l'occasion de déambuler dans la Grande Rue de Barbizon, le village des peintres (Millet, Rousseau, Corot...). </p><p>Des reproductions en mosaïques de tableaux ayant pour cadre la forêt ou les environs jalonnent le village. <br />La petite église comporte quatre <b>vitraux </b>d'une belle originalité, installés en 1969 pour apporter lumière et gaieté dans la chapelle. Ils évoquent les quatre saisons (<a href="https://cercledesamisdebarbizon.com/2018/09/15/fete-du-patrimoine-decouvrez-lhistoire-de-leglise-de-barbizon/" target="_blank">+ d'infos</a>).</p><p>Le <b>monument aux morts </b>situés devant la chapelle et la maison atelier de Théodore Rousseau, vaut le coup d’œil : on dirait la tête d'Astérix !<br />Cela faisait longtemps que je n'avais pas prêté attention à un monument aux morts, mais inévitablement, depuis que j'ai lu (non, dévoré) "<span style="color: #2b00fe;"><span data-darkreader-inline-color="" style="--darkreader-inline-color: #411aff;"><b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/12/au-revoir-la-haut-adapte-en-bd.html" target="_blank">Au revoir là-haut</a></b></span></span>" de Pierre Lemaître, quand j'en aperçois un, je pense à l'histoire de ce roman.<br /></p><p></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-63846765663228436592021-04-23T16:31:00.001+02:002021-04-23T16:31:07.695+02:00La panoplie du chien fugueur (conseils pour les maîtres inquiets)<p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0jX_yFfjcn4pNGWmIAOuwx-JDCNFWkN2KzcYrQMgH4BcrV7G5CeuxO2GgBw8u2X5g7kLzXdnOZDfLy8lH72qOYzZNamXJ39rOQZZMrAEnBYQqWl3e_4lDkluzpC7EzyGBy60X3mpuRc/s1110/olga_Normandie.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1110" data-original-width="737" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL0jX_yFfjcn4pNGWmIAOuwx-JDCNFWkN2KzcYrQMgH4BcrV7G5CeuxO2GgBw8u2X5g7kLzXdnOZDfLy8lH72qOYzZNamXJ39rOQZZMrAEnBYQqWl3e_4lDkluzpC7EzyGBy60X3mpuRc/s320/olga_Normandie.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i>🎵 <b>I want to break free</b> 🎵</i></span><br /></td></tr></tbody></table><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn3YGImfcG6dk_hyphenhyphenI0LAGfAH8jPLMtpRKoqEtCsnqUrFkNE74WEj7GKkhkDFM1j0LeRDRIx0pLF5hdj0Uo_BqwMwZScGvRL4dkAjQD7u23AOS3ZcISpspWgbX9j8iGzCU_CvqM7e8HFzQ/s1627/Olga_GPS_harnais.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1627" data-original-width="990" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn3YGImfcG6dk_hyphenhyphenI0LAGfAH8jPLMtpRKoqEtCsnqUrFkNE74WEj7GKkhkDFM1j0LeRDRIx0pLF5hdj0Uo_BqwMwZScGvRL4dkAjQD7u23AOS3ZcISpspWgbX9j8iGzCU_CvqM7e8HFzQ/w390-h640/Olga_GPS_harnais.jpg" width="390" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #274e13;"><i>Prête pour aller au combat ? <br />Non juste en promenade !</i></span><br /></td></tr></tbody></table><br /> </div><div style="text-align: justify;">Un samedi de mars, notre chienne s'est enfuie au cours d'une promenade en forêt, à l'orée d'une zone résidentielle. <i>Pour ceux que ce véritable film d'horreur (selon moi) intéresse, voir les détails en deuxième partie d'article 😉</i>🐾🐾...</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">Alors,
pour limiter les risques de perdre à nouveau Olguita, j'ai éclusé les
sites et forums et entrepris d'investir dans du "lourd" (mais léger et
abordable 😉) : </p><p style="text-align: justify;">un équipement spécial pour la retrouver facilement en
cas de fugue. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> Cela donne :<br /></p><ul style="text-align: left;"><li><b>un harnais jaune fluo</b> (au diable son si élégant harnais noir) : <br /><div style="text-align: justify;">La marque : TRUE LOVE (quels pros du marketing, n'est-ce pas 💚🐾) harnais réfléchissant jaune (26 € taille M sur le site de la nana à cheval) - il est un peu rigide, surtout pour un chien de petite taille, ce qui ne facilite pas l'enfilage par la tête (on s'y fait) mais très solide ;<br /></div></li><li style="text-align: justify;"><b>un grelot jaune fluo </b>: à l'origine, c'est pour repérer les chiens de chasse dans les bois... <br />J'ai eu du mal à trouver un modèle à la fois petit et jaune fluo, et finalement retenu le grelot CANIHUNT taille 2,4 cm (c'est tout de même bien gros...), 11 €. Petit inconvénient : il est fait pour être enfilé sur le collier, et n'a pas d'anneau pour être fixé sur un harnais. Donc il faut rajouter un anneau (récupéré d'un porte-clé par exemple). A part cela, il fait son job et on l'entend bien.<br /><br /><b></b></li><li>et le meilleur pour la fin : un <b>GPS pour chien</b>
! <br />Alors ça, c'est ma grande découverte, cela marche du feu de dieu et
apporte une tranquillité d'esprit indispensable quand on a un chien
fugueur.<br /><div style="text-align: justify;">J'ai comparé longuement les différents modèles et pris en
compte les commentaires des utilisateurs, pour finalement retenir le
modèle <b>WEENECT DOGS 2</b>, acheté 45 € neuf sur le site marchand très
connu. <br />Il a l'avantage d'être très petit et léger et de fonctionner par
abonnement à un tarif que je trouve personnellement avantageux (89 €
pour 2 ans, soit 45 €/an). <br />Le logiciel GPS peut s'installer sur TOUS les
smartphones de la maisonnée, ce qui permet à chacun de suivre le chien
lorsqu'elle part en promenade ou si jamais elle se sauvait. Le GPS nous
montre le trajet pour rejoindre au plus vite l'animal en fugue via les
différents modes de transport disponibles (auto, à pied...). L'autonomie de la batterie est assez longue, plusieurs jours dans notre cas avec une utilisation quotidienne pour 1 à 2 promenades par jour, et cerise sur le gâteau, chaque téléphone connecté reçoit un mail d'alerte quand la batterie tombe à 30% puis 15% de charge.</div><div style="text-align: justify;">Le petit boitier GPS s'insère dans une coque en silicone que l'on fixe au collier ou au harnais. J'ai trouvé plus pratique de commander en plus une coque supplémentaire pour conserver la principale en permanence sur le harnais, sinon c'est un peu pénible de la retirer et de la remettre sans arrêt. Les coques peuvent se racheter sur le site WEENECT (20 € par lot de 2 coques). Et, bon à savoir : la coque en silicone passe à la machine à laver, ce qui est fort utile quand nous avons la chance d'avoir non seulement un chien fugueur mais aussi qui adore se rouler dans de bonnes odeurs... Je mets le harnais avec la coque toujours fixée dessus dans la machine (attention : retirer le GPS avant ! celui-ci se rince sans pb à l'eau et au savon, il est en effet étanche, pour les chiens qui aiment se baigner).<br />Nous sommes
très très satisfaits de cette acquisition et tellement plus tranquilles
depuis qu'elle est ainsi équipée.<br /></div><div style="text-align: justify;">Ce
weekend, mon mari l'a testé en conditions très particulières : Olguita
s'est enfuie pour poursuivre CINQ SANGLIERS (la laie et 4 ados),
heureusement elle est revenue après quelques (longues !) minutes, toute
guillerette d'avoir pu jouer à la chasse au sanglier, mais mon mari
pouvait suivre son parcours grâce au GPS. Quelle frayeur
rétroactivement, elle aurait pu être transformée en saucisse. Je n'ose
pas imaginer dans quel état je me serais trouvée si j'avais assisté à
cette scène.<br /><br /></div></li><li style="text-align: justify;">tant
qu'à faire, j'ai aussi investi dans ce qui est ma 5e laisse en un an (y en a qui achète compulsivement des fringues, moi c'est des laisses pour chien),
car la bourrique mordille sa laisse dès qu'elle s'impatiente, au point que le cordon ne tient plus qu'à un fil. J'ai déniché grâce à un
forum une <b>laisse à enrouleur <i>réparable</i></b><i> </i>(système dit
"anti-morsure") : si le chien mord la laisse, il suffit de couper et de
renfiler le restant de la laisse dans le système de fermeture. De surcroît la laisse a une légère bande
réfléchissante (sinon, en plein jour la laisse est grise, et la poignée
bleue). La marque : PETTAC (20 à 30 € selon les sites)<br />La dernière laisse en date que j'avais achetée avant de finir mordillée était pourtant si
pratique : laisse à enrouleur jaune fluo (pour que les cyclistes et
joggeurs la voient bien) qui avait le mérite de disposer d'un petit
compartiment à croquettes ou à sacs pour déjections - vraiment utile. Je recommande vivement cette laisse aux propriétaires de chiens qui ne mordilleraient pas leur laisse (un rêve...) : marque FLEXI CLASSIC NEON à 15 € environ + 6 € le compartiment friandises ou sacs amovible. Elle est vraiment bien visible de tous, en plein jour comme le soir.<br /></li></ul>Malgré tout ce bazar (collier, harnais, grelot, GPS, laisse...), le temps de préparation de l'animal n'est pas trop long car nous laissons le GPS et le grelot en permanence sur le harnais. Ainsi harnachée, inutile de dire que notre bestiole intrigue beaucoup les promeneurs, et que nous ne cessons de vanter les mérites du petit système GPS.<br /></div><div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #274e13;"><b>Récit très très synthétique et édulcoré de ce fameux samedi de mars :</b></span></span><br /></p><p style="text-align: justify;">C'est le fiston qui a téléphoné à la maison après que la bestiole se soit enfuie de la forêt vers une zone pavillonnaire, d'abord pour aller causer avec un chien derrière sa grille, puis inspecter les dessous des voitures garées en quête d'un éventuel minet. Et il a perdu sa trace dans cette rue.<br />Branle-bas de combat. Course poursuite en auto, à pied, mari, fils, bibi, amis réquisitionnés pour chacun s'époumoner à appeler le chien qui dans les rues qui dans un coin de forêt. Quel stress.. je ne vous dis pas. Et voilà que la nuit commençait à tomber (sans parler du couvre-feu). Le problème c'est que notre chienne est grise, avec un collier gris et un harnais noir : donc encore moins de chances de la repérer à distance dans les bois quand le jour faiblit. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSxOony3Ds-bgPA_ZBsIbKP0mkwDlFteLexhXuIZ_eqpKRHT0YCqLscklHSQyNWx88dk1mL7DEI6C544EZlivLOgY2KQPM7JoSwQslSAfhDAONzPiPj-104KnUBXrB3NPe4KK_DrGe4eA/s735/IMG_20200629_093800.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="735" data-original-width="649" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSxOony3Ds-bgPA_ZBsIbKP0mkwDlFteLexhXuIZ_eqpKRHT0YCqLscklHSQyNWx88dk1mL7DEI6C544EZlivLOgY2KQPM7JoSwQslSAfhDAONzPiPj-104KnUBXrB3NPe4KK_DrGe4eA/w283-h320/IMG_20200629_093800.jpg" width="283" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Bon je passe les détails de la course-poursuite. <br />C'est le mari qui a soudain vu le toutou cheminer tranquillement, reniflant de ci-de là, sur son trajet habituel de promenade, le long de la grande avenue. Absolument pas perturbée, au contraire très en joie de se promener seule comme une grande. L’émancipation canine. Elle avait tout de même parcouru une sacrée distance et traversé au moins deux routes.<br /></p><p style="text-align: justify;">Donc fin heureuse du trauma. Mais j'avoue avoir été submergée de pensées horribles durant mes recherches : perdue, écrasée par des voitures, enlevée... un vrai film d'horreur en live dans ma tête. D'autant plus qu'il y a quelques années, notre précédente chienne Cookie s'était enfuie à plusieurs reprises, dont une fois loin dans une ville qu'elle ne connaissait pas. La traque avait été longue, à plusieurs voitures, vélos, pieds... Heureusement un passant l'avait attrapée, on l'avait récupérée tremblotante et dégageant l'odeur nauséabonde liée à la peur, on suppose qu'elle avait connu de grosses frayeurs sur les routes. Et moi j'étais à ramasser à la petite cuiller. <br />Heureusement maintenant nous avons ce petit GPS canin 👍🐶🐾</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><i><b>--> la p'tite chronique "<span style="color: #2b00fe;"><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/Chiens">chiens</a></span>"...</b></i><br /></p><p style="text-align: justify;"></p></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-16887123348638769542021-03-08T12:24:00.012+01:002021-04-23T14:57:01.108+02:00Lectures canines de par le monde<p style="text-align: justify;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLwnm23m3bhWmgYreDMRnkFMmt2N8m1nlCgNeqd3rCslC2_SdHyhS7qKo2kgqKiLwYZAtrTaujaj9J7PPKNyCa2S4gBL7SBWIdatA0hj1bnqjtUXqGinnM2sxn1yNApkUruugeGCQ5-a8/s1600/2011-11-24+10.59.49.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLwnm23m3bhWmgYreDMRnkFMmt2N8m1nlCgNeqd3rCslC2_SdHyhS7qKo2kgqKiLwYZAtrTaujaj9J7PPKNyCa2S4gBL7SBWIdatA0hj1bnqjtUXqGinnM2sxn1yNApkUruugeGCQ5-a8/s200/2011-11-24+10.59.49.jpg" width="150" /></a>Une
vie de chien... : la vie de notre toutou est des plus sympathiques,
entourée d'amour, sa gamelle pleine, son jardin pour creuser, sa rue
pour aboyer sur les passants, ou sur le facteur des fois qu'il ose
embarquer "sa" boite aux lettres, ou japper après les éboueurs qui
touchent à "sa" poubelle...</p>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
Eh oui, une famille ordinaire gaga de son animal de compagnie. Voyez <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/search/label/Chiens" target="_blank"><span style="color: blue;"><b>la rubrique CHIENS</b></span></a> de ce blog pour admirer nos canailles ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Et de fil en aiguille... quel pourrait être le lien entre une grande
lectrice et une inconditionnelle de son toutou : eh bien, une revue des <b>romans dont le chien est un héros</b> ou un "personnage" important !!!</div>
<div style="text-align: justify;">
Comment présenter cette "dog books review" ??? En suivant le fil
conducteur géographique de ce blog... chaque contrée a ses grands
écrivains fous de leur toutou !</div>
<br />
<div>
</div>
<span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"><span><b><span>Allemagne </span>:</b></span></span></span><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41AF17YJGSL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Les Années de chien par Grass" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41AF17YJGSL._SL160_.jpg" style="cursor: move;" title="Les Années de chien par Günter Grass" unselectable="on" /></a><br />
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<b>Les Années de chien</b> / <span style="color: #073763;">Günter Grass </span><span style="color: black;"><i>(Seuil 1997)</i> </span><br />
"Il était une fois... un chien. Il s'appelait Perkun et appartenait à un
compagnon meunier de Lituanie qui avait trouvé du travail à
l'embouchure de la Vistule. Perkun survécut et engendra Senta. Senta
engendra Harras. Harras couvrit la chienne Thekla qui engendra Prinz. Et
Prinz, offert pour son anniversaire au Führer et Chancelier du Reich,
parut aux actualités." </div>
</li></ul>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"><b><span><span>Autriche </span>:</span></b></span></span></div>
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51eSOR9dtvL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Idylle avec chien qui se noie par Köhlmeier" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51eSOR9dtvL._SL160_.jpg" title="Idylle avec chien qui se noie par Michael Köhlmeier" /></a><b>Idylle avec chien qui se noie</b> / <span style="color: #073763;">Michael Köhlmeier </span><span style="color: black;"><i>(Actes sud 2011)</i></span><br />
"Deux hommes se promènent le long du Rhin, plongés dans une discussion
sur la littérature.(...). De loin, les promeneurs aperçoivent soudain un
grand chien noir qui court à leur rencontre sur la glace, mais elle
cède sous son poids et il tombe à l'eau. Pendant que son ami part
chercher du secours, l'écrivain rampe jusqu'au chien qui s'agrippe à sa
manche. Très vite, il comprend qu'il risque de sombrer avec lui.
Pourquoi ne renonce-t-il pas, pourquoi refuse-t-il, au mépris de sa vie,
de laisser le dernier mot à la mort. <br />
Michael Köhlmeier a perdu sa fille aînée après une chute mortelle en
montagne. Comment la retrouver par l'écriture sans que sa mort devienne
un objet littéraire, c'est tout l'enjeu de ce livre admirable." </div>
</li></ul><p><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #e06666;"><span style="color: #274e13;">Cameroun :</span></span></b></span><br />
</p><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51PT5KBWV0L._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Temps de chien, numéro 172 par Nganang" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51PT5KBWV0L._SL160_.jpg" title="Temps de chien, numéro 172 par Patrice Nganang" /></a>
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/patrice-nganang-temps-de-chien.html"><span style="color: blue;"><b>Temps de chien / Patrice Nganang</b></span></a> <i>(Le Serpent à Plumes 2001) </i><i> </i><b><span style="color: #2b00fe; font-size: large;">***</span><span style="color: #666666; font-size: medium;"><span style="font-size: large;">*</span></span></b><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #666666;">*</span></b></span><br />
"A Yaoundé, depuis le bar de son maître, le chien cano-humaniste
Mboudjak porte un regard loufoque sur le monde". Ce chien nous raconte
sa relation avec la famille, la rue, les clients du bistro, ses
escapades pour voir ailleurs du côté des chiens errants (autant rentrer
chez son maître !) et, en même temps, le chien nous livre ses réflexions
sur la méchanceté des hommes entre eux, les petitesses, la corruption,
la misère aussi; les fonctionnaires qui ne sont plus payés, les grèves,
la protestation qui commence... et finalement, ce chien penseur nous
déroule la critique politique du gouvernement en place.<span style="color: blue;"> <b><u><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/patrice-nganang-temps-de-chien.html"><span style="color: blue;"><i>Lire la suite...</i></span></a></u></b></span></div>
</li></ul>
<br />
<div>
</div>
<span style="color: #274e13; font-size: large;"><b><span>Canada</span></b> </span><span style="font-size: large;">:</span><br />
<ul><li><b>L'école des chiens </b>/ <span style="color: #073763;">Daniel</span> <span style="color: #073763;">Guénette </span><i>(Québec, Ed Triptyque 2015)</i> <div>
Un homme apprivoise doucement le deuil de son chien.</div>
</li><li><b>Fauna</b> / <span style="color: #073763;">Alissa York</span> <i>(Ed J. Lasfeld 2011)<br /></i>Un homme recueille les animaux dans son refuge, et accueille une jeune fille mal en point, avec son gros chien</li></ul>
<br />
<div>
</div><p>
<span style="color: #274e13; font-size: large;"><b><span>Etats</span><span>-Unis :</span></b></span><br />
<img alt="Croc-Blanc par London" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51D2ZBGCK3L._SL160_.jpg" title="Croc-Blanc par Jack London" /> <img alt="" height="180" src="http://medias.psychologies.com/storage/images/moi/se-connaitre/livres/l-art-de-courir-sous-la-pluie/39302-1-fre-FR/L-Art-de-courir-sous-la-pluie_imageHeight180.gif" title="" width="116" /> <img alt="Le chien boomerang par Cueco" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/514LjP-biAL._SL160_.jpg" title="Le chien boomerang par Henri Cueco" /> <img alt="Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chien du monde par Grogan" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41v7JkLRAtL._SL160_.jpg" title="Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chien du monde par John Grogan" /> <img alt="Mon chien stupide par Fante" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51NEZSPEXEL._SL160_.jpg" title="Mon chien stupide par John Fante" /> <img alt="Va chercher ! par Quinn" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51lhq-2x-JL._SL160_.jpg" title="Va chercher ! par Spencer Quinn" /> <img alt="Wendy & Lucy par Raymond" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41joRKj0szL._SL160_.jpg" title="Wendy & Lucy par Jon Raymond" /><img alt="Histoires sans issue par Boyle" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/510zv%2BlDLvL._SL160_.jpg" title="Histoires sans issue par T.C. Boyle" /></p><p><br />
</p><ul style="text-align: left;"><li><span style="color: blue;"><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.ca/2014/08/g-stein-art-of-racing-in-rain-eu.html" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;"><b>L'art de courir sous la pluie / Garth Stein</b></span></a> </span><span style="color: #073763;">(2008) <span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><br /></span><div style="text-align: justify;">
Le chien Enzo : "Donc, ce documentaire m'a ouvert les yeux : quand un
chien a fini de vivre sa vie de chien, il se réincarne en homme. Je me
suis toujours senti presque humain. J'ai toujours su qu'il y avait
quelque chose en moi de différent des autres chiens. Bien sûr, je suis
coincé dans le corps d'un chien, mais ce n'est que l'enveloppe
extérieure. C'est ce qu'il y a à l'intérieur qui compte : l'esprit. Et
mon esprit est tout ce qu'il y a de plus humain."</div>
</li><li><b>Marley et moi</b> / <span style="color: #073763;">John Grogan</span> <div style="text-align: justify;">
Ames sensibles : ne pas lire !!! Le livre est une ode à Marley le
labrador avec qui l'on grandit, dont on sourit de l'apprentissage
difficile de la propreté, des bêtises en folie... mais quelle descente
aux enfers que la fin du livre où l'on accompagne Marley dans la
maladie. Mouchoirs, une boite n'est pas assez... Mon frère, "papa" d'un
épagneul breton, m'en veut encore de lui avoir offert ce livre. Chez
nous, le livre est remisé à la cave...</div>
</li><li><u><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/john-fante-mon-chien-stupide.html"><b><span style="color: blue;">Mon chien stupide / John Fante</span></b></a></u> <i>(10/18, 2002) </i><i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span> <div style="text-align: justify;">
L'existence tumultueuse de la famille est bouleversée lorsqu'un
gigantesque chien décide de s'installer dans la maison, pour le plus
grand bonheur du narrateur, écrivain raté, mais au grand dam du reste de
sa tribu. <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/john-fante-mon-chien-stupide.html"><span style="color: blue;"><b><i>Lire ma critique détaillée</i></b></span></a> ... </div>
</li><li><b><span style="color: #2b00fe;"><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2020/11/sigrid-nunez-lami-e-u.html" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">L'ami</span> / <span style="color: #2b00fe;">Sigrid Nunez</span></a> </span></b>(2018) <i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><div style="text-align: justify;"> J'ai été touchée par cet apprentissage d'une relation très particulière entre un
gros chien arthritique et dépressif et une femme d'un certain âge
abonnée à la solitude, une "invisible" comme disait l'écrivain. Un livre intéressant, aussi pour New York...<b> </b></div></li><li><b> Zelda, reine de Paris </b>(Zelda, the queen of Paris) / <span style="color: #073763;">Paul Chutkow</span><b><br /></b></li><li><b>Va chercher</b> (Dog done it !) et <b>Chienne d'enquête</b> / <span style="color: #073763;">Spencer Quinn <span style="color: black;"><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">**</span><span style="color: #666666;">***</span></b></span></span></span> <div>
"Moi, c'est Chet, chien-détective." Gentillet...<br /></div>
</li><li><b>Croc Blanc - </b><b>L'appel de la forêt </b><b><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*****</span></b></span>- Jerry chien des îles</b> / <span style="color: #073763;">Jack London</span></li><li><b>Histoires sans issue</b> / <span style="color: #073763;">T.C. Boyle</span> <i>(Grasset 2012) -</i>
Un couple de vieux millionnaires ont fait cloner leur lévrier et
embauchent une étudiante pour éduquer le toutou à l'identique de
l'original..</li><li><b>Le chien boomerang</b> / <span style="color: #073763;">Henri Cueco</span> <i>(JBZ 2010)</i></li><li><b>Wendy et Lucy</b> / <span style="color: #073763;">Jon Raymond</span> </li></ul><p> <span style="font-size: large;"> <span style="color: #274e13;"><b><span>France </span></b></span>:</span><br />
<img alt="Au bonheur des chiens par Forlani" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/5107910K3BL._SL160_.jpg" title="Au bonheur des chiens par Remo Forlani" /><img alt="Chien blanc par Gary" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41MRQTJSZ9L._SL160_.jpg" title="Chien blanc par Romain Gary" /> <img alt="Chiens par Colette" class="couv3" src="http://www.babelio.com/couv/9947_540044.jpeg" title="Chiens par Sidonie-Gabrielle Colette" /> <img alt="Chiens de comptoir par Gourio" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/417WB2V4BGL._SL160_.jpg" title="Chiens de comptoir par Jean-Marie Gourio" /> <img alt="Le cas Sneijder par Dubois" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51HiXJtPrTL._SL160_.jpg" title="Le cas Sneijder par Jean-Paul Dubois" /> <img alt="L'os d'aurochs par Fleutiaux" class="couv3" height="200" src="http://www.babelio.com/couv/cvt_Los-daurochs_212.jpeg" title="L'os d'aurochs par Pierrette Fleutiaux" width="117" /><img alt="Métaphysique du chien - Prix Renaudot des Lycéens 2002 par Ségur" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Y2WN4SZ9L._SL160_.jpg" title="Métaphysique du chien - Prix Renaudot des Lycéens 2002 par Philippe Ségur" /> <img alt="Nous deux mon chien par Caradec" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41B3WHVNRCL._SL160_.jpg" title="Nous deux mon chien par François Caradec" /> <img alt="Un chien de saison par Denuzière" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SM08TBX2L._SL160_.jpg" title="Un chien de saison par Maurice Denuzière" /> <img alt="Dernière caresse par Guillebaud" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41Z0O6finGL._SL160_.jpg" title="Dernière caresse par Catherine Guillebaud" /><img alt="Un chien mort après lui par Rolin" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/31pkKg0qGuL._SL160_.jpg" title="Un chien mort après lui par Jean Rolin" /><img alt="Les merveilles par Castillon" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41wKNVHTJ-L._SL160_.jpg" title="Les merveilles par Claire Castillon" /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij0spqrfWZn621ZN6ZXnCxNPyAciIjYuU5BA0ejL3Vc0_VCteD3WPxV_ubnCGcz_O-uEi9XEZ5u8wf4q2DXv1Q4fgrxgeZlqmQbcEVCcva7O9WCI6dKHK6vxeMcXt8RyxdIOt6iPx29vU/s1600/2070558703.08.00ZZZZZZ%255B1%255D.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij0spqrfWZn621ZN6ZXnCxNPyAciIjYuU5BA0ejL3Vc0_VCteD3WPxV_ubnCGcz_O-uEi9XEZ5u8wf4q2DXv1Q4fgrxgeZlqmQbcEVCcva7O9WCI6dKHK6vxeMcXt8RyxdIOt6iPx29vU/s1600/2070558703.08.00ZZZZZZ%255B1%255D.jpg" /></a><img alt="Nom d'un chien par Davrichewy" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/411WJXFFAAL._SL160_.jpg" title="Nom d'un chien par Kéthévane Davrichewy" /><br /></p><ul style="text-align: left;"><li><b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/06/jean-paul-dubois-le-cas-sneijder.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Le cas Sneijder</span></a></b> / <span style="color: #073763;">Jean-Paul Dubois</span> <i>(L'Olivier 2011)</i> - 💚💙 <i> </i><b><span style="color: #2b00fe; font-size: large;">*****</span></b> <br />Excellent roman. <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/06/jean-paul-dubois-le-cas-sneijder.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><b>Voir mon avis plus détaillé</b></span></a>.
A Montréal, un homme marqué par le sort devient promeneur de chiens
pour l'agence DogDogWalk : rescapé d'un ascenseur, bouffé par sa
famille, sauvé par les chiens...Aussi vu au théâtre, une merveille !<br /></li><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/04/kdavrichewy-nom-dun-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><b>L'été où j'ai perdu mon chien</b> / François David</span></a><i> (Folio Junior, 2004)</i>
<i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;"><span style="color: #2b00fe;">*</span></span></b><b><span style="color: #666666;">*</span></b></span><br /> Le chien comme meilleur ami d'une ado dont les parents se disputent, et se séparent et se détestent...</div>
</li><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/04/kdavrichewy-nom-dun-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><b>Nom d'un chien</b> / Kéthévane Davrichewy</span></a><i> (Ecole des loisirs 2001) </i><i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span></b><span style="color: #666666;"><b>**</b></span></span><i><span style="color: #666666;"> <br /></span></i>"Contrairement
à son cousin Arthur, Lou n’aime pas les animaux. Elle en a peur. Alors
pourquoi est-ce à elle que ses parents et sa grand-mère ont offert un
bébé labrador ? Lou ne veut pas de cette boule de poils qui la suit
partout, qui fait pipi et caca dans toute la maison et qui mâchouille
tout ce qu’elle trouve. Il faut que ce chien quitte la maison. D’abord,
l’amour, ça ne se commande pas. Lou a raison, l’amour ne se commande
pas... C’est pour ça qu’il réserve des surprises. " <i><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/04/kdavrichewy-nom-dun-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Lire la suite</span></a></i></div>
</li><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/jean-rolin-un-chien-mort-apres-lui.html"><span style="color: blue;"><b>Un chien mort après lui / Jean Rolin</b></span></a> <i>(P.O.L 2009) </i><i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">**<span style="color: #666666;">*</span></span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><br />
"Au début de 'Moby Dick', Ismahel, sur le point d'embarquer observe que
le capitaine du Péquod porte le nom d'un roi biblique qui était
'fameusement impie', et dont le corps fut livré aux chiens. Nombreux
sont les héros de la guerre de Troie qui n'échappèrent que de justesse
au sort. Ainsi les rapports entre l'homme et le chien ne se bornent-ils
pas à cette gentille histoire, aux circonstances controversées, de la
domestication de l'un par l'autre : autant que la littérature
universelle, les <i>chiens errants</i> sont là pour nous le prouver. Et
c'est sur les traces de ces derniers que l'auteur d''Un chien mort après
lui' parcourt le monde depuis les banlieues de Moscou jusqu'aux confins
des déserts australiens." <span style="color: blue;"> <b><u><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/03/jean-rolin-un-chien-mort-apres-lui.html"><span style="color: blue;"><i>Lire la suite</i></span></a></u></b></span></div>
</li><li><b>Chien blanc</b> / <span style="color: #073763;">Romain Gary </span> <i>(Gallimard 1972)</i> <div style="text-align: justify;">
"Romain Gary et Jean Seberg adoptent aux EU un berger allemand, Batka,
qui se révèle être un Chien Blanc c'est-à-dire un chien élevé dans un
des Etats du Sud et dressé férocement contre les Noirs. Ne pouvant se
résoudre à l'abattre et refusant l'irrémédiable, Romain Gary décide avec
l'aide d'un Noir, Keys, de ré-éduquer le chien." </div>
</li><li><b><span style="color: #2b00fe;"><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2018/08/didier-van-cauwelaert-jules-et-son.html" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;"> Jules - Le retour de Jules</span> / <span style="color: #2b00fe;">Didier Van Cauwelaert</span></a></span> </b><i>(2015 </i><span style="font-size: large;"><b> <span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><i><i><span style="color: #666666;"> </span></i>et 2017 </i><i><i> </i></i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">**<span style="color: #666666;">*</span></span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><i>) <br /></i><div style="text-align: justify;">Des scènes drôles, un mix de Jacques Tati / Beethoven / Marley / Pierre Richard... et un peu de suspense tout de même. Alors oui, point de style académique ou poétique, mais de la bonne et
belle histoire avec un chien (ça me suffit !), sur fond de bluette, ben
oui... Sauf que Didier van Cauwelaert maîtrise de bout en bout le sujet des
chiens guides et j'ai appris énormément de choses en lisant ces deux
livres. RESPECT. NB : Hâte de voir une adaptation ciné...</div></li><li><b>Le collier rouge </b>/ <span style="color: #073763;">Jean-Christophe Rufin</span> (2014) <i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;"><span style="color: #2b00fe;">*</span>*</span></b></span><br /><b></b></li><li><b>Chiens de comptoir</b> /<span style="color: #073763;"> Jean-Marie Gourio</span> <i>(J'ai Lu 1999)</i></li><li><b>Métaphysique du chien</b> / <span style="color: #073763;">Philippe Ségur</span> <i>(Seuil 2003) </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*</span><span style="color: #666666;">****</span></b></span> <div>
Bof bof...la couverture est alléchante (même toutou à lunettes d'intello que le John Fante !) mais lecture difficile, j'aurais bien pu m'en passer... <br /></div>
</li><li><b> </b><b>Les merveilles</b> / <span style="color: #073763;">Claire Castillon</span> <i>(Grasset, 2012)</i><br />
Je ne lirai pas ce livre où le résumé met en avant l'amour de la
fillette pour son chien et la violence effroyable du père qui, un jour
d'énervement parmi tant d'autres, maltraite et mutile le chien qui
jappait au mauvais moment.. Et la gamine plus tard d'adopter
elle-aussi un comportement violent et sadique...</li><li><b>L'os d'aurochs</b> / <span style="color: #073763;">Pierrette Fleutiaux</span> <i>(Ed. Chemin de fer 2007)</i></li><li><b>Chiens</b> / Colette <div style="text-align: justify;">
Recueil d'extraits de romans dans lesquels Colette, connue pour son
amour des chats, évoque aussi avec affection la gente canine.</div>
</li><li style="text-align: justify;"><b>Au bonheur des chiens</b> / <span style="color: #073763;">Remo Forlani - <span style="color: black;">Gentillet, offert à mon père, pas un souvenir impérissable ...</span> <span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*</span><span style="color: #666666;">****</span></b></span><br /></span></li><li><b>Un chien de saison</b> / <span style="color: #073763;">Maurice Denuzière</span> <i>(Le Livre de poche 2004)</i></li><li><b>Nous deux mon chien</b> / <span style="color: #073763;">François Caradec</span></li><li><b>Dernière caresse</b> / <span style="color: #073763;">Catherine Guillebaud</span> <i>(Gallimard 2009)</i> <div>
Mastic le setter anglais raconte sa propre vie, jusqu'à la fin</div><br />
</li></ul>
<div>
</div>
<span style="color: #274e13;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/416KG8MSZEL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Un chien de caractère par Márai" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/416KG8MSZEL._SL160_.jpg" title="Un chien de caractère par Sándor Márai" /></a><span style="font-size: large;"><b><span>Hongrie</span></b> </span></span><span style="font-size: large;">:</span><br />
<ul><li><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: inherit;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/03/chiens-lectures-canines-et-actualites.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Un chien de caractère</span></a></b> / <span style="color: #073763;">Sandor Marai </span><span style="color: black;">(<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Albin Michel, 2003)</i></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: small;">L'acquisition
d'un chien joyeux mais rebelle, nommé Tchoutora lors du noël 1928,
bouleverse la vie d'une famille de la bourgeoisie hongroise du milieu du
XXe siècle. En fait, le héros de ce conte moral, un charmant
quadrupède, semble totalement rétif aux règles dictées par la bonne
société aux êtres inférieurs. </span></span></span></div>
</li><li><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<img alt="Niki, l'histoire d'un chien par Déry" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41GMpPN8TkL._SL160_.jpg" title="Niki, l'histoire d'un chien par Tibor Déry" /><i>)</i></div>
<b>Niki, l'histoire d'un chien</b> / <span style="color: #073763;">Tibor Déry</span> <i>(Circé, 2010) </i><br />"Pour
autant qu'on pouvait le distinguer dans le crépuscule où baignait le
jardin, c'était un fox-terrier, sans doute un croisement de fox à poil
dur et de fox à poil ras. Son corps svelte était recouvert d'un poil
blanc court et lisse, sans tache ni éclaboussure. Seules les oreilles
étaient noisette, avec un trait noir à la naissance. Par une de ces
coquetteries dont la nature est prodigue, le dessin et la couleur, à
l'attache de chacune des oreilles, n'étaient pas symétriques. De
l'oreille gauche, une raie noisette descendait jusqu'aux cils en passant
par le dessus de la tête. Au-dessous de l'oreille droite, la gueule
était d'une blancheur immaculée, mais derrière l'oreille le trait noir,
comme pour faire un contraste amusant avec la blancheur de la gueule,
descendait profondément sur la nuque, dépassant la ligne où, d'habitude,
les chiens portent le collier. Là, il s'élargissait en une sorte de
carré noir, pour autant que la nature consente à former des carrés et
autres figures géométriques régulières. Ajoutons deux grands yeux
luisants à la base d'une tête allongée en triangle, à la pointe duquel
brillait un petit nez noir comme astiqué au cirage, et nous aurons
dessiné à grands traits la gracieuse silhouette qui venait de
s'installer aux pieds d'Ancsa. " L'histoire de Niki, une chienne
ordinaire, et des Ancsa, un couple non moins ordinaire, est une parabole
extraordinairement émouvante, sans jamais donner dans la sensiblerie,
sur l'attention, la gentillesse et la résistance de l'amour."<br />
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41RRJKKWE0L._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Trois gouttes de sang par Hedayat" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41RRJKKWE0L._SL160_.jpg" title="Trois gouttes de sang par Sadegh Hedayat" /></a></div>
</li></ul>
<div>
</div>
<span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"><b><span><span>Iran </span>:</span></b></span></span><br />
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<span style="color: black;"><b>Trois gouttes de sang</b> / <span style="color: #073763;">Saddeq Heddayat </span></span><span style="color: black;"><i>(Phébus 1991) </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*****</span></b></span><br />L'une
des nouvelles de ce grand écrivain iranien est consacrée à la mort d'un
chien errant, dans un fossé, et c'est d'une profonde tristesse. Poignant.<br /></span></div>
</li></ul>
<span style="color: #274e13; font-size: large;"><b><span>Japon</span></b> </span><span style="font-size: large;">:</span><br />
<ul><li><b>Journal d'un chien</b> / <span style="color: #073763;">Yukuo Murakami</span> <i>(Circonflexe 1996)</i> <div>
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61x8AmaQXaL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Le chien gardien d'étoiles par Murakami (II)" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/61x8AmaQXaL._SL160_.jpg" title="Le chien gardien d'étoiles par Takashi Murakami (II)" /></a><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Tva%2Bom8FL._SL160_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Journal d'un chien par Murakami" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51Tva%2Bom8FL._SL160_.jpg" title="Journal d'un chien par Yukuo Murakami" /></a>"Je
m'appelle Woody. Aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps,
mon maître a voulu lire le journal et il m'a envoyé à la ville pour le
chercher... Illustré par l'un des plus grands peintres japonais
contemporains, ce journal relate les pensées fantasques et poétiques
d'un petit chien espiègle." </div>
</li><li><div style="text-align: justify;">
<b>Le chien gardien d'étoiles</b> / <span style="color: #073763;">Takashi Murakami</span> <i>(Ed. Sarbacane 2011)</i></div>
</li></ul>
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/4176YBH1XFL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Ciel bleu : Une enfance dans le Haut Altaï par Tschinag" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/4176YBH1XFL._SL160_.jpg" title="Ciel bleu : Une enfance dans le Haut Altaï par Galsan Tschinag" /></a><br />
<span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"><b><span><span>Mongolie </span>:</span></b></span></span><br />
<ul><li><b>Ciel bleu : Une enfance dans le Haut Altaï</b> / <span style="color: #073763;">Galsan Tschinag</span> <div style="text-align: justify;">
L'auteur raconte son enfance dans une famille d'éleveurs de moutons,
dans la steppe aux confins du désert de Gobi. Il y découvre le monde à
travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent
et ferment le livre. (AM Métaillé, 2004)</div>
</li></ul>
<br />
<div>
</div>
<span style="color: #274e13; font-size: large;"><b><span>Royaume-Uni :</span></b></span><br />
<br />
<div>
</div>
<img alt="n56450" border="0" height="200" src="http://storage.canalblog.com/23/31/186162/54178478_p.jpg" style="float: right; margin: 0px 0px 5px 5px;" width="122" /><br />
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/513RDM6GTSL._SL160_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="La femme sur la plage avec un chien par Boyd" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/513RDM6GTSL._SL160_.jpg" title="La femme sur la plage avec un chien par William Boyd" /></a> <img alt="Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit par Haddon" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41YD23G9K2L._SL160_.jpg" title="Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit par Mark Haddon" /> <img alt="Le chien des Baskerville par Conan Doyle" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51X69F9XWGL._SL160_.jpg" title="Le chien des Baskerville par Arthur Conan Doyle" /><img alt="Timoléon, chien fidèle par Rhodes" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51K8QRK6Z9L._SL160_.jpg" title="Timoléon, chien fidèle par Dan Rhodes" /> <img alt="Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe par O’Hagan" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41mh6lLvBJL._SL160_.jpg" title="Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe par Andrew O’Hagan" /><img alt="Fluke par Herbert" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/517BC76QMRL._SL160_.jpg" title="Fluke par James Herbert" /><img alt="Paroles de chien par Kipling" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51qZFrFsCJL._SL160_.jpg" title="Paroles de chien par Rudyard Kipling" /><img alt="Doglands par Willocks" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51RCWD5A1KL._SL160_.jpg" title="Doglands par Tim Willocks" /><br />
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<b>Fluke</b> / <span style="color: #073763;">James Herbert</span> (science fiction...)<i> (Presses Pocket 1999)</i><br />
"Fluke n'est pas un chien comme les autres. Quelque part en lui, il y
avait ce souvenir obsédant d'avoir autrefois été un homme. Et d'être
mort de mort violente. Maintenant, il erre dans les rues de la ville,
poussé par une faim féroce et à la recherche d'une proie qu'il ne
parvient pas bien à définir. Bientôt, il retrouve la trace de ceux qui,
dans une autre vie, furent sa femme et ses enfants. Il en est sûr :
c'est à eux désormais que son assassin risque de s'en prendre."</div>
</li><li><div style="text-align: justify;">
<b>Flush, a biography</b> / <span style="color: #073763;">Virginia Woolf</span><br />
Récit de la vie ("biographie") de Flush, le cocker d'Elizabeth Barrett
Browning, qui fut kidnappé, retrouvé, et puis qui vieillit et meurt tout
simplement. Le livre a été publié pour la première fois en 1933,
Virginia Woolf s'est suicidée en 1941.</div>
</li><li><div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: blue;"><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2013/09/tim-willocks-doglands.html"><span style="color: blue;">Doglands</span></a> </span></b>/ <span style="color: #073763;">Tim Willocks</span> <i>(Syros, 2012) </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><i><br /></i><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif"></span><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span face="Arial, Helvetica, sans-serif">Un </span><span face="Arial, Helvetica, sans-serif">road-trip canin, </span><span face="Arial, Helvetica, sans-serif">un roman d’aventures dont un chien « maraudeur »
est le héros, conte initiatique… Découverte du monde des
lévriers et de l’enfer des courses de lévriers en Angleterre. Réflexion sur
notre rapport à l’animal, son bien-être, la domestication… C’est un roman riche
et passionnant qui se lit d‘une traite, pas seulement pour le public jeunesse,
pour les adultes aussi !</span></div></div><i>"Ses
muscles se lancèrent dans un double galop. Ses coussinets martelaient
la roche. Son sang de lévrier lui donnait vitesse et puissance. Son sang
de chien-loup, endurance et courage. Au lieu de se sentir plus faible,
il se sentait plus fort. Et alors il comprit quelque chose
d'extraordinaire. Même si le tunnel était noir comme une nuit sans
étoiles, et alors même qu'il courait à toute vitesse, il ne se heurtait
pas aux parois qui n'étaient qu'à quelques centimètres de lui. Furgul ne
savait pas pourquoi. Il ne faisait que courir. Puis un vent étrange
souffla, venu du tunnel derrière lui. Et - comme si un fantôme avait
chuchoté à son âme - Furgul entendit l'appel des Doglands."</i></div>
</li><li><b>La femme sur la plage avec un chien</b> / <span style="color: #073763;">William Boyd</span></li><li><b>Le bizarre incident du chien pendant la nuit</b> / <span style="color: #073763;">Mark Haddon 💚💙 <span style="font-size: large;"><span style="color: #2b00fe;"><b>*****</b></span></span></span> <div style="text-align: justify;">
Le caniche de la voisine a été tué. Autour ce cet "incident", un jeune
adolescent autiste décide de mener son enquête, à sa façon, dans son
monde et avec ses repères.</div>
</li><li><b>Le chien des Baskerville</b> / <span style="color: #073763;">Arthur Conan Doyle</span> <div>
Clin d'oeil ! (je ne pouvais pas passer à côté ;))</div>
</li><li><div align="justify">
<b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/04/rudyard-kipling-paroles-de-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Paroles de chien</span></a></b> /<span style="color: #073763;"> </span><span style="color: #351c75;">"<i><span style="color: black;">Thy servant told by Boots" </span></i></span><span style="color: #073763;">Rudyard Kipling</span><span style="color: #351c75;"> <i><span style="color: black;"> (Rivages Payot, 2010) </span></i></span><span style="color: #351c75;"><span style="color: black; font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*<span style="color: #666666;">**</span></span></b><span style="color: #666666;"><b>**</b></span></span><i><span style="color: black;"><i><span style="color: #666666;"><br /></span></i></span></i><span style="color: black;">Avec
une pointe d’ironie innocente, Kipling nous permet de voir le monde à
travers les yeux de notre plus fidèle compagnon, et nous révèle une fois
encore, avec ce livre qui devrait ravir plus d’un lecteur, toute la
verve surprenante de son talent de narrateur. On dit souvent de son
animal domestique qu’il ne lui manque que la parole. Avec Paroles de
chien, Kipling a enfin réparé cette injustice ! <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/04/rudyard-kipling-paroles-de-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><i>Lire la suite</i></span></a></span></span></div>
</li><li><b>Timoléon chien fidèle</b> / <span style="color: #073763;">Dan Rhodes 😱 <b><span style="color: black;">Livre à fuir !!!</span></b></span> <div style="text-align: justify;">
J'ai acheté ce livre pour son titre et la face sympathique du toutou sur
la couverture... Je ne peux même pas m'attarder sur l'histoire
inintéressante de ce vieux dandy pris au piège du jeune gigolo sans
états d'âme. J'ai détesté ce livre et fus extrêmement choquée par la
fin...où ce mécréant violente à n'en plus finir le malheureux animal. Il
m'en est resté un sentiment de nausée face à tant de violence gratuite.
Et une détestation de cet auteur, qui au demeurant ne m'avait pas
marquée pour son style littéraire : rien de particulier, pas de magie
des mots.. Je déconseille ce livre aux amis des bêtes et à ceux qui
n'ont pas de temps à perdre en lectures inutiles.</div>
</li><li><b>Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marylin Monroe</b> / <span style="color: #073763;">Andrew O'Hagan</span></li></ul>
<br />
<div>
<span style="color: #274e13; font-size: large;"><span><b>Royaume-Uni/Ukraine :</b></span></span></div>
<ul><li><div style="text-align: left;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41eqbJUlP8L._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Deux caravanes par Lewycka" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41eqbJUlP8L._SL160_.jpg" title="Deux caravanes par Marina Lewycka" /></a><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/02/marina-lewycka-deux-caravanes.html"><b><span style="color: blue;">Deux caravanes / Marina Lewycka</span></b></a><span style="color: black;"> <i><span style="color: #444444;">(Editions des Deux Terres, 2010) </span></i><span style="color: #444444;">💙💚</span></span><i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*****</span></b></span><br />
<span style="color: black;"><span style="color: black;">Un
bon roman sur le parcours de quelques immigrés clandestins d'Europe de
l'Est (entre autres) venus tenter leur chance en Angleterre, avec un
zoom sur les filières mafieuses qui les exploitent, la précarité, la
solitude... </span></span><span style="color: black;"><span style="color: black;">Mais pas pour nos personnages principaux qui découvrent la solidarité, l'aventure et l'amour... </span><span style="color: black;">La pointe d'originalité du roman (ou l'une d'elles) tient aux <b>interventions du "Chien" dans la construction du récit</b>, et dans l'histoire !</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
Le Chien : Il a fait irruption au campement des cueilleurs de
fraises et s'est retrouvé "adopté" et appelé"Le Chien". Il avait de même
fait irruption dans le récit : l'auteur a inséré des paragraphes en
retrait par rapport au reste du récit, écrits en majuscules et sans
aucune ponctuation. De sorte qu'à la lecture du premier paragraphe (ils
commencent tous par : "JE SUIS UN CHIEN JE COURS JE COURS"), on se pose
des questions sur cette irruption dans le récit. C'est une vraie
surprise, et je me suis amusée à relire plusieurs fois les paragraphes
"Chien" pour bien comprendre le sens (sans ponctuation et avec un
langage parlé retranscrivant les pensées du chien !).</div>
<div style="text-align: justify;">
Finalement, le Chien devient un "personnage" incontournable dans
l'histoire, il était en fuite lui aussi et se retrouve arrimé à ce
groupe hétéroclite, tout en élisant l'un d'entre eux (Andrei) comme
étant "son homme", tandis qu'il se réfère (gentiment) à Irina comme à
"la femelle plus bête qu'un mouton" ou à Tomasz le Polonais comme à
"l'homme à la bonne odeur de pieds" (tout le contraire...). </div>
<div style="text-align: justify;">
<b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/02/marina-lewycka-deux-caravanes.html" target=""><i><span style="color: blue;">Lire la suite et voir mon photomontage de la couverture (cliquez)</span></i></a></b></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
</li></ul>
<div style="text-align: left;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41FM7BYJ0GL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Coeur de chien par Boulgakov" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41FM7BYJ0GL._SL160_.jpg" title="Coeur de chien par Mikhaïl Boulgakov" /></a>
<span style="font-size: large;"><b><span style="color: #e06666;"><span style="color: #274e13;">Russie </span><span style="color: #274e13;">:</span></span></b></span></div>
<ul style="text-align: left;"><li> <b>Coeur de chien</b> / <span style="color: #073763;">Mikhaïl Boulgakov</span> <i>(Livre de Poche 1999)</i>
<br />Brrr... pas un livre pour la maîtresse à son chienchien ! Une histoire
noire et loufoque d'expérience sur un chien qui, greffé des organes d'un
ancien dépravé, devient un humain alcoolique</li><li><b>Le Fidèle Rouslan </b>/ <span style="color: #073763;">Gueorgui Vladimov</span> <i>(Belfond)<br />Chien gardien de goulag, c'est sa vie, il n'en veut pas d'autre. Alors quand le goulag ferme...<br /></i><div> <br /></div></li></ul><ul><li><div style="text-align: justify;">
<a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41K4DC34TAL._SL160_.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="La Dame au petit chien et autres nouvelles par Tchekhov" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/41K4DC34TAL._SL160_.jpg" title="La Dame au petit chien et autres nouvelles par Anton Pavlovitch Tchekhov" /></a><b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/02/anton-tchekhov-la-dame-au-petit-chien.html"><span style="color: blue;">La dame au petit chien</span></a></b> / <span style="color: #073763;">Anton Tchekhov </span><i> </i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></b></span><br />
Ah ce Tchekhov ! <br />
<div style="text-align: justify;">
Le petit chien n'a pratiquement pas de rôle ou de place dans le récit...
il n'est aperçu que quelques rares fois par le lecteur, et uniquement
pour qualifier la dame qui le promène ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Anna, jeune mariée qui semble délaissée par son mari, est venue prendre l'air de la côte à Yalta, seule avec "son" chien :</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"On disait qu'un nouveau personnage était apparu sur la côte : une
dame avec un petit chien. (...) Elle se promenait seule, portant
toujours le même béret, et avec son loulou blanc. Personne ne savait qui
elle était, et on l'appelait simplement "la dame au petit chien."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
Le narrateur, Dmitry Gourov, est un père de famille moscovite de 40 ans,
marié à une femme revêche qu'il ne se gêne pas de tromper. Lui et sa
famille sont aussi en vacances sur la côte de la Mer noire. Quand il
aperçoit Anna et son petit chien, il tient là une nouvelle conquête. </div>
<div style="text-align: justify;">
Anna n'est pas belle ou extraordinaire, elle s'écoute, hésite, geint
souvent, je la traiterais facilement de "pleurnicheuse"... Et Dmitry
prend cette liaison plutôt légèrement, histoire de passer du bon temps
pendant des vacances sinon ennuyeuses avec femme et enfants. <br />
Cependant, les vacances terminées et chacun rentré chez soi, Dmitry,
premier surpris, finira par se languir de cette femme. Il cédera
finalement à la passion et se rendra jusqu'au village d'Anna : "<i>Soudain
la porte principale s'ouvrit, une vieille femme sortit, suivie du
loulou blanc. Gourov voulut appeler le chien, mais son coeur se mit
soudain à battre et d'émotion, il ne put se rappeler du nom du loulou."</i>
Anna, tout aussi émue, acceptera de continuer une liaison adultère
dépendante d'allers retours entre Moscou et la région de
Saint-Petersbourg...<br />
"La dame au petit chien" est présenté comme un des chefs-d'oeuvre de Tchekhov. <b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/02/anton-tchekhov-la-dame-au-petit-chien.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><i>Lire la suite</i></span></a></b></div>
<i><span style="color: #666666;">["Nouvelles"/Edition Livre de poche, 1993, traduit et préfacé par Vladimir Volkoff]</span></i></div>
</li></ul>
<span style="color: #274e13;"><a href="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51jxN8OjZtL._SL160_.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Les chaussures italiennes par Mankell" border="0" class="couv3" src="http://ecx.images-amazon.com/images/I/51jxN8OjZtL._SL160_.jpg" title="Les chaussures italiennes par Henning Mankell" /></a></span><span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"><b><span><span>Suède </span>:</span></b></span></span><br />
<ul><li><div style="text-align: justify;">
<b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/03/henning-mankell-les-ch.html" target="_blank"><span style="color: blue;">Les chaussures italiennes</span></a></b> / <span style="color: #073763;">Henning Mankell </span><span style="color: black;"><i>(Points 2011) </i></span><span style="color: black;"><i><i>💙💚 </i></i><span style="font-size: large;"><b><span style="color: #2b00fe;">*****</span></b></span> </span><br />
À 66 ans, Fredrick Welin vit reclus depuis 12 ans sur une île de la
Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien, et pour seules
visites celles du facteur de l’archipel. <br />
Un livre merveilleux, inoubliable : <b><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/03/henning-mankell-les-ch.html" target="_blank"><span style="color: blue;"><i>Lire l'avis détaillé</i></span></a></b></div>
</li></ul>
<div>
</div>
<div>
</div>
<div>
</div>
<br />
<div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span>NB
: Puis-je avouer que dans ma jeunesse, ma meilleure amie anglaise
Maxine m'avait offert un livre incroyable de drôlerie : "The official I
hate cats book"... On le trouve à prix d'or sur les sites de livres
d'occasion anglophones...Mais promis je ne le rachèterai pas !</span></i></div>
<div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-5008338233856710362021-02-24T21:07:00.018+01:002021-04-20T15:51:13.279+02:00Arachnophile je suis devenue...<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Jamais mes parents n'auraient imaginé que, plus tard, je deviendrais copine avec les araignées. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Enfant j'en avais une <b>sacrée frousse</b>, comme de toutes les bestioles du reste, à l'exception des chiens. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Cette frousse de toutes ces petites créatures ne s'est pas tarie à l'adolescence... </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Je dois même confesser, shame on me !, que dans ma campagne dormelloise (Sud Seine-et-Marne), il m'arrivait parfois de découvrir un énooorme mille-pattes (oui je sais, pas une araignée !) sur le rideau de ma fenêtre, qui me tétanisait : ma seule ressource était de foncer chercher des pinces à linge pour les accrocher tout autour du bestiau sur le rideau, puis de m'enfuir à toutes jambes de la pièce jusqu'à ce que ma mère vienne me débarrasser de l'impitoyable intrus. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Je vous épargne l'abominable cri de Munch qui accompagnait cette scène si dramatique... </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Non je n'avais pas quatre ans, j'étais ado 😱 et le ciel me tombait sur la tête !<br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">J'ai un peu honte aujourd'hui de ces <b>réactions démesurées</b>, mais quand je vois comment mes propres fils ont ensuite crié au loup en apercevant une banale araignée, je me dis que c'est dans l'ordre des choses... </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">
Alors, le nouveau moi qui a développé une surprenante empathie avec les araignées doit admettre que ma métamorphose (coucou Grégoire <span style="font-stretch: normal; line-height: normal;"><span>😉</span></span>) s'est tout de même déroulée sur un certain nombre d'années. <span> </span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span>Un déclic important fut la visite en famille de la super <b>exposition </b></span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span><b>"Au fil des araignées"</b> </span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span>au Muséum d'histoires naturelles du Jardin des plantes (oct. 2011).</span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Heureusement, grâce à cette métamorphose et grâce à ce blog, mes enfants ont fini par respecter ma connivence avec les araignées, et venir me solliciter avant de commettre l'irréparable.</span></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;">Depuis je me targue d'être devenue <b>sauveteur secouriste d'araignées</b>.<br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"></span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: medium;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif"> <br /></span></span></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;">Étonnamment</span></span><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;"> donc</span></span><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;">, ce sont ensuite mes deux garçons qui ont développé une franche aversion pour les araignées. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;">A tel point que pour éviter les drames, surtout en hiver quand les pauvres bêtes se réfugient à l'intérieur, j'ai investi dans un <b>super outil</b> acheté une douzaine d'euros sur le net : un pistolet à long manche capturant l'araignée dans une sorte de panier à franges rigides qui se referme sur elle, sans lui faire aucun mal, le temps de se diriger tranquillement vers le jardin pour appuyer sur la gâchette, ce qui ouvre le panier et libère la visiteuse. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;">J'ai même acheté deux de ces pistolets : un pour chaque étage... il est vrai que ces petites bêtes semblent apprécier notre intérieur. </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;">C'est un achat malin que je recommande à tous les foyers pour éviter les attaques de panique et crimes lèse-araignée (taper sur le web 😉 "<b>pince attrape-araignée</b>" ou "spider catcher").</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="font-size: medium;"><span style="font-family: inherit;">Bon assez papoté sur ma métamorphose de anti à pro-spider, place à quelques illustrations de mes nouvelles et très chères amies :</span><br /></span></div><span style="font-size: medium;">
</span><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><span style="font-size: medium;">
</span><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: right;">
</div>
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFnFM0IwXX3ZnfHrTGRrDMiIW-wEYBOGGLKGA8lyUH7e8tivXW453y3nCM3oSskh8-1wCNS4r9ObyR1PCk7eJUhsdM-kZ72Vxxt-zDhwYnYDYG5n7Fg2DxWLiDD7OweVyoUsKL92wcr1E/s1600/araign%25C3%25A9e+affaiss%25C3%25A9e1140207.JPG"><img border="0" height="369" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFnFM0IwXX3ZnfHrTGRrDMiIW-wEYBOGGLKGA8lyUH7e8tivXW453y3nCM3oSskh8-1wCNS4r9ObyR1PCk7eJUhsdM-kZ72Vxxt-zDhwYnYDYG5n7Fg2DxWLiDD7OweVyoUsKL92wcr1E/s640/araign%25C3%25A9e+affaiss%25C3%25A9e1140207.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i> Sauf erreur, un ami faucheux, tranquille dans son pot en terre cuite</i><br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMUjA1UO1yNp7K6fwV3p1_D9LosCrWNa20PVrwgREhJ_scO3280DsYpgNPgO9u_17qrEqQVNm6pYPcK9gbb2glKnkFPmYHmeGfPhFRz23XuF04ceYObvohsgtRQnYjhjNTCXJdVFqTDCY/s1600/araign%25C3%25A9e+gros+planr_entrevaux.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="460" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMUjA1UO1yNp7K6fwV3p1_D9LosCrWNa20PVrwgREhJ_scO3280DsYpgNPgO9u_17qrEqQVNm6pYPcK9gbb2glKnkFPmYHmeGfPhFRz23XuF04ceYObvohsgtRQnYjhjNTCXJdVFqTDCY/s640/araign%25C3%25A9e+gros+planr_entrevaux.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><i><b><span style="color: #274e13;"><span style="color: #741b47;">Vous voulez ma photo peut-être ?! </span><span style="color: #444444;">(</span></span><span style="color: #444444;">araignée crabe)</span></b></i></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7E1wOzopHkHJcWzdMwHHtshWnr3SU4Mz8RD5g1sI6MZSuvORdTp2vpF6YLS8OSEokddAD_Hset3aepSZnxOcd6nNE6FFiF6owGbovfdMCtjbg9C-Iiwpo2pNx8cgujE9rExHSwzsWpaQ/s1600/P1150632_cadre.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="483" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7E1wOzopHkHJcWzdMwHHtshWnr3SU4Mz8RD5g1sI6MZSuvORdTp2vpF6YLS8OSEokddAD_Hset3aepSZnxOcd6nNE6FFiF6owGbovfdMCtjbg9C-Iiwpo2pNx8cgujE9rExHSwzsWpaQ/s640/P1150632_cadre.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><i><span style="color: #741b47;"><b>Araignée sauteuse - <span style="color: blue;"><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/03/le-zarbi-du-27-mars-jacinthe-carnaval.html" target="_blank">Lire l'article associé</a></span></b></span></i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBF7cVYHh3IwNe_eAFT-7Op8a9LBwIGNOeIHaME7a0pgAm0nhUg5jasRO5t90DtcWf1kvK4N82DFUc0Yz2cdoXr2LqBTG5nYL0eN14PvnUtrMeAz7MXskXnRpvQ1ibEQ25uwoTPo6H_Io/s1600/araign%25C3%25A9e+pot1180771.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="393" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBF7cVYHh3IwNe_eAFT-7Op8a9LBwIGNOeIHaME7a0pgAm0nhUg5jasRO5t90DtcWf1kvK4N82DFUc0Yz2cdoXr2LqBTG5nYL0eN14PvnUtrMeAz7MXskXnRpvQ1ibEQ25uwoTPo6H_Io/s640/araign%25C3%25A9e+pot1180771.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVNKxP4lGeCVVwe2g97FLBynHd9MTN7lNSrZLtDz2SHEuiE58ZhXzOZguFqgtMJjqZ_rkhAqUsP8QY3M8QdS0Kh3vmCmAt6gX1Wu3kBic6SqJY1IiYARF44q9VbXkZGTaEJuaO52DL8iM/s1600/araignee+crabe+sur+sil%25C3%25A8ne.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVNKxP4lGeCVVwe2g97FLBynHd9MTN7lNSrZLtDz2SHEuiE58ZhXzOZguFqgtMJjqZ_rkhAqUsP8QY3M8QdS0Kh3vmCmAt6gX1Wu3kBic6SqJY1IiYARF44q9VbXkZGTaEJuaO52DL8iM/s640/araignee+crabe+sur+sil%25C3%25A8ne.gif" width="451" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="color: #741b47;"><b><i>Blanc sur blanc : l'araignée crabe guette incognito </i></b></span><span style="color: #4c1130;"><i><span style="color: #741b47;"><b>sa proie</b></span> <span style="color: blue;">(</span></i></span><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/05/le-silene-fleur-des-champs-sepanouit-au.html" target="_blank"><b><i><span style="color: blue;">Lire l'article associé</span></i></b></a><i><span style="color: blue;">)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbf-wg2uwcpcn6cFH-ieseUEBSyj0_kRP9BRC5HY5ZIvMY8y0OucMpzEkiMT5xNDBKi6mpMHx8kW2TbPPmXMqfVfyV8Blwnkd23ZMUwEMPSin6FELanjmBdrQszLc981jsYFQwNRJX_18/s1600/araignee_macao.jpg" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbf-wg2uwcpcn6cFH-ieseUEBSyj0_kRP9BRC5HY5ZIvMY8y0OucMpzEkiMT5xNDBKi6mpMHx8kW2TbPPmXMqfVfyV8Blwnkd23ZMUwEMPSin6FELanjmBdrQszLc981jsYFQwNRJX_18/s400/araignee_macao.jpg" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><i><span style="color: #741b47;"><b>une cousine de Macao</b></span></i><br />
<i><span style="color: #741b47;">(heureusement qu'on ne l'a</span></i><br />
<i><span style="color: #741b47;">pas ramenée dans une valise!)</span></i></td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimvohIESl-2c-2MSEmedzaWyYTzbFjHzM-RdMCfBcplBsCBBHzCzdJENxc-rqywMlIcTIkdsZyoHrl0YXvhDjPQUBf6XSJJ0i42iWpE2u3V1p3tUHPLpwpUcE2Jfo3H4BSfT66YognW-Y/s1600/coloane+araignee+Corel.JPG" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="231" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimvohIESl-2c-2MSEmedzaWyYTzbFjHzM-RdMCfBcplBsCBBHzCzdJENxc-rqywMlIcTIkdsZyoHrl0YXvhDjPQUBf6XSJJ0i42iWpE2u3V1p3tUHPLpwpUcE2Jfo3H4BSfT66YognW-Y/s400/coloane+araignee+Corel.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><i><b><span style="color: #741b47;">A Macao, en famille, impressionnante !<br /></span></b></i></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: left;">
</div>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_emCf-Q-Ys2t7h9Rk2kdMDrA2tLWRZ_ynN5VR5JoRkQMJF96hG7CJHiQ-TvHF8dln1Agmfw-Eq-Ys41c7Fu1L9Ff4Pv6f0ICxYIEEmIcHqarDCpxoBNPyIPq5H9BTowVpPKRV9ApoPbk/s1600/cuisine_P1140499.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="199" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_emCf-Q-Ys2t7h9Rk2kdMDrA2tLWRZ_ynN5VR5JoRkQMJF96hG7CJHiQ-TvHF8dln1Agmfw-Eq-Ys41c7Fu1L9Ff4Pv6f0ICxYIEEmIcHqarDCpxoBNPyIPq5H9BTowVpPKRV9ApoPbk/s320/cuisine_P1140499.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><b><i><span style="color: #741b47;">Cette toute petiote s'est invitée sur le mur de la cuisine que j'étais en train de peindre !</span></i></b></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibLk_OmCObJBhzboP2CpfeKFSZ7xZ9im1lWAdcb2lE3phYU6GbjF7JuqAeN9e7FxgysonGJuwaZ3SfV-GvQzHZqBsIJAUePkP05W8QNTog8CrT01qai1h1IU3MfGG_8gXWy2E0EK-Vx-k/s1600/araig+sauge+de+jerus_P1120176.JPG" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibLk_OmCObJBhzboP2CpfeKFSZ7xZ9im1lWAdcb2lE3phYU6GbjF7JuqAeN9e7FxgysonGJuwaZ3SfV-GvQzHZqBsIJAUePkP05W8QNTog8CrT01qai1h1IU3MfGG_8gXWy2E0EK-Vx-k/s320/araig+sauge+de+jerus_P1120176.JPG" width="248" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><b><i><span style="color: #741b47;">A l'ombre de ma sauge de Jerusalem</span></i></b></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKjZ4oIEqsmPMJQDDfpaiQ_rVgH6O1qiuRN0jZykcqrK_f9YHid3l2AiO2MezX74ScQIszpYKut3Dc1Bf7RisNx_3UCFejcTsdOBL1DdQf82EXdlnbqL6DDhWmLiXaMzfgM-B_Q866HBY/s1600/araignee-blanche.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKjZ4oIEqsmPMJQDDfpaiQ_rVgH6O1qiuRN0jZykcqrK_f9YHid3l2AiO2MezX74ScQIszpYKut3Dc1Bf7RisNx_3UCFejcTsdOBL1DdQf82EXdlnbqL6DDhWmLiXaMzfgM-B_Q866HBY/s320/araignee-blanche.gif" width="313" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><i><span style="color: #4c1130;"><b><span style="color: #444444;">araignée crabe</span></b></span></i></td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpK1WS8leL7_a8nKtsTKlHKyxQov7fwTluyhwXji9huRXjASb1q5xcsTMBIYUBXrYo-Tt-6c0muGQmplUGFgegyxyDuf_pA7_IlWjIln0JX-wkIoBiPt1MDVjCGfpyA6-EeYCDZTItiAo/s1600/petite-chambre.gif" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpK1WS8leL7_a8nKtsTKlHKyxQov7fwTluyhwXji9huRXjASb1q5xcsTMBIYUBXrYo-Tt-6c0muGQmplUGFgegyxyDuf_pA7_IlWjIln0JX-wkIoBiPt1MDVjCGfpyA6-EeYCDZTItiAo/s400/petite-chambre.gif" width="303" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #741b47;"><b>Une araignée au plafond<br />(dans ma chambre au-dessus du lit : même pas peur)<br /></b></span></i></td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfIq6eFv25cYoeT0sTsf4TFr8MRS4ju_vjHTbsfvoKQWU6wSOvN_D4rrLiN9clBUm7os8jUqgv7a1B3q-DkWQaIv4wlrMGMtKEbRtQ8ddEQiVzMKOjVTNux4x23hLm9XhmZAYcbK_UwqE/s1600/araignee-bizarre-pin.gif" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfIq6eFv25cYoeT0sTsf4TFr8MRS4ju_vjHTbsfvoKQWU6wSOvN_D4rrLiN9clBUm7os8jUqgv7a1B3q-DkWQaIv4wlrMGMtKEbRtQ8ddEQiVzMKOjVTNux4x23hLm9XhmZAYcbK_UwqE/s400/araignee-bizarre-pin.gif" width="332" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><i><span style="color: #741b47;"><b>Ce spécimen est très bizarre, grosse tête ?</b></span></i></td></tr>
</tbody></table><p>
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<span style="color: #741b47; font-family: "arial";"><br /></span>
<span style="font-family: "arial";"> </span></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: "arial";">A ceux qui aiment à la fois observer les araignées et lire de chouettes livres, je conseille vivement l'excellent roman policier "<b>Quand sort la recluse" de Fred Vargas</b> <span style="font-size: x-large;">🕷🕸💚<span style="font-family: inherit;"></span></span></span></div><p>
<b><i><span style="font-family: "arial";">Retrouvez tous mes billets/photos sur les</span><span style="color: #741b47; font-family: "arial";"> <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/araign%C3%A9es"><span style="color: blue;">araignées en cliquant ICI...</span></a></span></i></b><br />
<br />Un moment particulièrement magique : la découverte d'une "nichée" de <span style="color: #2b00fe;"><a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/08/un-nid-de-bebes-araginees-epeires-chez.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">centaine de bébés araignées épeires</span> </b></a></span>sur l'abri de jardin...<br />Un spectacle merveilleux. Que du bonheur, de voir toutes ces minuscules créatures jaunes et noires agglutinées ou se mouvoir sur la toile.<br />Par la suite, elles se sont éparpillées partout dans le jardin, et j'en croisais des dizaines où que je jardine. C'était fin mai 2012. Pas eu la chance de revoir de nouvelles portées de bébés épeires. Mais, le 16 juin 2020, mon coeur s'est mis à battre en découvrant une "nichée" de <b>bébés tégénaires</b> sur un plant de coquelourde.<br /></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-75152454548871371552021-02-15T21:06:00.029+01:002021-04-20T15:51:13.297+02:00An Evening with Bruce Dickinson (Iron Maiden)<div style="text-align: justify;">Il y a tout juste un an, le 14 février 2020, nous avons assisté à ce qui serait (sans le savoir) notre dernière sortie musicale "ante-covid". </div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBPXUquFMMdDh-qe0pG8U9pAjb26WVB43y5imvtrSuW_Ay-Bcth3_dqz8ly0wxU3LzjhS15UgPSOtdGmlAyz1P3TVTk_TWyedDzxw-Nwz8tNHLqYw-EcuDRQ2cPeLx8uY4cT2H7yFltdw/s926/bruce-dickinson-paris-14022.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="926" data-original-width="655" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBPXUquFMMdDh-qe0pG8U9pAjb26WVB43y5imvtrSuW_Ay-Bcth3_dqz8ly0wxU3LzjhS15UgPSOtdGmlAyz1P3TVTk_TWyedDzxw-Nwz8tNHLqYw-EcuDRQ2cPeLx8uY4cT2H7yFltdw/w284-h400/bruce-dickinson-paris-14022.jpg" width="284" /></a>Une soirée passée au Trianon avec Bruce Dickinson, le chanteur (mais pas que !) d'Iron Maiden . </div><div style="text-align: justify;">Ce fut un moment fort sympathique, où l'ami Bruce, 61 ans (6 de plus que nous), nous a raconté sa vie, ses passions, le groupe (un tout petit peu)... seul sur scène, délaissant l'espace d'un soir l'ambiance démente des concerts d'Iron Maiden pour un show intimiste façon stand-up, seul debout devant un grand écran où il fait défiler et commente des photos choisies. </div><div style="text-align: justify;">Le show s'inspire de sa récente autobiographie <i>"What Does This Button Do ?"</i></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce n'est pas un homme-orchestre mais un homme à tout faire : </div><div style="text-align: justify;"><b>Pilote </b>de ligne, <b>Capitaine </b>honoraire de la Royal Air Force, <b>escrimeur </b>hors-pair, <b>chef d'entreprise</b> (accessoires d'escrime, bière), remarquable <b>chanteur </b>tout de même, écrivain...</div><div style="text-align: justify;">Et <b>habitant de Paris</b> ! (ça en fait quelques-uns, qu'on rêverait de croiser dans la rue : Marianne Faithfull, Elliott Murphy, Bono (l'Oise n'est pas loin)... </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Bon, Bruce a 6 ans de plus que nous, mais tout de même, je me sens un peu hors circuit face à un tel parcours, quand je fais mon propre petit bilan personnel : Piloter un Boeing ? sais pas, saurai absolument jamais / Chanter ? j'adore, je chante tout le temps (pour moi) mais suis pire que nulle / Composer de la musique ? cf. précédent commentaire / Escrimer ? euh, quelle idée... / Cheffe d'entreprise ? euh, pas encore 😕 / Ecrivain ? A part ce blogounet, que nenni / Habiter Paris ? Ah, je me rapproche ! Je l'eus fait au doux âge de la vingtaine et quelques, et puis patatras, la trilogie famille-chien-jardin oblige, migration vers la banlieue ! Être millionnaire ? Ah, ben pas assez travaillé les précédentes options, pour sûr. </div><div style="text-align: justify;">Bon, dans une deuxième vie, je tâcherai de mieux m'y prendre 😇 !<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pendant deux heures, Bruce a déroulé sa vie et sa carrière, avec beaucoup d'humour. </div><div style="text-align: justify;">Depuis son enfance, son renvoi de l'école (pour avoir fait pipi dans l'assiette de son prof : euh ça moi jamais fait !!!), l'adolescence, à la recherche de l'instrument de musique idéal, les premiers groupes... </div><div style="text-align: justify;">En particulier, il a bien fait rire le public en racontant les anecdotes de son premier groupe, <b>SAMSON</b>, et un voyage mémorable vers l'Ecosse dans une voiture volée avec une statue d'oie achetée en route attachée sur le toit, les passagers tous en état second (alcool, marijuana...). [Cette scène me fait penser à l'excellent roman de Peter May "Les fugueurs de Glasgow".]</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Et puis un arrêt sur images décomplexé au sujet de ses <b>pantalons </b>dits "moule-machin" qu'il arborait en tournée, pas du meilleur goût... il est le premier à en rigoler aujourd'hui. Nous avec.</div><div style="text-align: justify;">Des images de <b>Sarajevo</b>, dont il a été fait citoyen d'honneur, après avoir donné un concert live pendant le siège de la ville en 1994. [Ici me vient une aparté, un roman absolument extraordinaire de Tea Obrecht sur l'ex-Yougoslavie : "<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/04/tea-obrecht-la-femme-du-tigre-ex.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">La femme du tigre</span></b></a>"...]</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Enfin, il nous parle du <b>cancer de la langue</b> et de la gorge diagnostiqué à un stade précoce, juste avant Noël 2015, dont il a été déclaré "all-clear" en mai 2016 après sept semaines de chimio et radiothérapie. </div><div style="text-align: justify;">Depuis lors, il considère que "<b>Vivre, c'est vivre maintenant, chaque minute, chaque seconde, sans attendre</b>".</div><div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Ensuite, après un échange questions-réponses avec le public, Bruce entame quelques vocalises a capella, de <i>Wasting Love</i> et de <i>The Book of Revelations</i>. C'est bluffant... Quelle pêche 🎵</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">--> <b>Mon unique former encounter avec Iron Maiden =</b> le <a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2020/06/souvenirs-souvenirs-en-musique.html"><b><span style="color: #2b00fe;">concert du World Slavery Tour</span></b></a> à l'Espace Balard le 29/10/<b>1984</b>, où j'étais persuadée que le hardos assez stoned derrière moi s'amusait à me cracher dessus alors que le chapiteau avait un énorme pb de condensation, et j'ai passé une partie du concert à faire les gros yeux à ce pauvre hardos innocent !</div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-577473881825115332021-02-07T17:06:00.002+01:002021-04-20T15:51:13.278+02:00Déco-coquillage<p style="text-align: justify;"><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif">Tant qu'à rester enfermée, de surcroît un jour de mauvais temps, il me prend l'envie de ranger un peu le blog. A commencer par une rubrique que j'avais dû créer au tout début, et qui s'est plutôt fossilisée... (ce qui tombe bien puisqu'elle a trait aux coquillages et pierres fossilisées glanées ici et là). <br />Je vais donc de ce pas transformer cette rubrique fossile (sous forme de "page") en simple article, que voici 😉.</span></p><p style="text-align: justify;"><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;">Coquillages, sable, </span></b><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;">bois flotté, </span></b><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;">verre poli... m</span></b><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;">ais aussi graines, </span></b><b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;">fleurs séchées, </span></b><span face=""arial" , "helvetica" , sans-serif" style="color: #741b47;"><b>objets insolites et hétéroclites... Souvenirs de vacances (merci la Guadeloupe 💚) ou trouvailles rapportées de voyages, ou tout simplement conquises pour une piécette symbolique dans les vide-greniers.</b></span><b><span style="color: #741b47; font-family: "arial";"><br />Ils peuplent le jardin, la maison, et fleurent si bon le rêve, l'exotisme et le dépaysement en pleine banlieue parisienne !</span></b></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk3DsBN4S3hKlbf0qUAsMg7TFVlJotx5Wx9awIQkwup1ky6z6RWUS9mJ2f-Z4WjUsrtn3fN0LOSh6BYbjPgfI4RT2ntjFWuhv3iwgNKxOIdISXtXBQ_1LCQNGagqdVSWYDcqEs6Bd7WJw/s1600/bougie_P1190425.JPG" style="clear: right; cssfloat: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk3DsBN4S3hKlbf0qUAsMg7TFVlJotx5Wx9awIQkwup1ky6z6RWUS9mJ2f-Z4WjUsrtn3fN0LOSh6BYbjPgfI4RT2ntjFWuhv3iwgNKxOIdISXtXBQ_1LCQNGagqdVSWYDcqEs6Bd7WJw/s320/bougie_P1190425.JPG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #741b47; font-family: inherit; font-size: x-small;"><i>...sur le rebord de la fenêtre de la cuisine</i></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYe7_DDhOfzYG0NUeTizIlRX_7vuoiYs-EdKy2gNGox3iiwTxu51jydHRXPVgQMbiD7Xpw83GcgAq_cmWsJvF2obMEdS7x1afe1PD1S_sszMB7eE_sAqO-D44b6Y1JTLAr9ddpidvVIF4/s1600/BG_P1050826.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="208" nfa="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYe7_DDhOfzYG0NUeTizIlRX_7vuoiYs-EdKy2gNGox3iiwTxu51jydHRXPVgQMbiD7Xpw83GcgAq_cmWsJvF2obMEdS7x1afe1PD1S_sszMB7eE_sAqO-D44b6Y1JTLAr9ddpidvVIF4/s320/BG_P1050826.JPG" width="320" /></a></td></tr></tbody></table><div style="border: medium none;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVSXgeH2SGipSX9Eu4vgKK4EuaDNyM486I4LXzor7rEj_RdEc1zvP6O1gIuGL5_9fvlsX5By8hWLMqSgagcu6VqOcOzPGZOMcQoIrYihOIvzaJRRr2VyjTn_7UAdQcyUbMk8Y7-Z5S6Rs/s1600/BG_P1050782.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="299" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVSXgeH2SGipSX9Eu4vgKK4EuaDNyM486I4LXzor7rEj_RdEc1zvP6O1gIuGL5_9fvlsX5By8hWLMqSgagcu6VqOcOzPGZOMcQoIrYihOIvzaJRRr2VyjTn_7UAdQcyUbMk8Y7-Z5S6Rs/w400-h299/BG_P1050782.JPG" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #660000;">Composition délicate pour la commode de la chambre<br />Pendentif boite à pilule en argent et coquillage acheté à Dar-es-Salam<br />Bout d'ornement de porte en fonte trouvé par terre à Zanzibar</span></td></tr></tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="240" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWbMc99mPl7E9KibfAl1obyDsj2P0BzGht4tZrpAtPruDwpVE51x-zNTCRBZhxxAuJ2bMlm5E4Xuux4Vh2_IttDtnixl6FtPNMoPOM-qo1gbeiJdnx7o55kOV6oF86OeQAWOGQ-_UMOiQ/s320/BG_P1000183.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #660000;">Panier garni d'éponges sur la terrasse</span></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeePFiXvuLDkPKe6KIJ0PPq_zysJEimYE1-jR-K0hhq5DIobF2z2hRV1dSh3nWXR1r9c9NUYqt2C1qh-tF0flZCsFhG6gDiUC_6KdPsvjrMd-PrMXFkW1RQ9ki-qqIyLo0oNvgFpYuqmM/s1600/BG_P1050758.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="208" kba="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeePFiXvuLDkPKe6KIJ0PPq_zysJEimYE1-jR-K0hhq5DIobF2z2hRV1dSh3nWXR1r9c9NUYqt2C1qh-tF0flZCsFhG6gDiUC_6KdPsvjrMd-PrMXFkW1RQ9ki-qqIyLo0oNvgFpYuqmM/s320/BG_P1050758.JPG" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><div style="text-align: center;"><br /><br /></div><br /><br /><br /><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><br /><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="text-align: left;"><span style="color: #741b47; font-size: x-small;"></span></i></td></tr></tbody></table><b style="color: #741b47; text-align: left;"><i></i></b><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><br /><br /><br /><br /><div style="border: medium none;"><span style="color: #741b47;"><b><i> </i></b></span></div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><div style="border: medium none;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><div style="border: medium none;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwC9ZXmHb8pM26c8JK1m4ejoEav_ilJhfp_8aA2qgLOedQSoc-bGEh6C0abErWL1mnToz5DCrRx1WHXeJVThemFnW45miBkoyJE8RfSctW2TIC1Udlbuxk-bff-bkdD5kzaP9h0Ix_xnE/s553/P1050743.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="415" data-original-width="553" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwC9ZXmHb8pM26c8JK1m4ejoEav_ilJhfp_8aA2qgLOedQSoc-bGEh6C0abErWL1mnToz5DCrRx1WHXeJVThemFnW45miBkoyJE8RfSctW2TIC1Udlbuxk-bff-bkdD5kzaP9h0Ix_xnE/s320/P1050743.JPG" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBWmyzLXJB9IzDnuzgutBuJHmYIZB3rZkIVUKJ5LzYJ5yI4WvPnLmudxi4U7kDQEMEYoy9umM98eoGbd8zezbR3ODXE-X5uMwtuPHu-UKkSha26mrFutDRbBfQyChY1cRzQPJsNSRsCCA/s805/lambis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="805" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBWmyzLXJB9IzDnuzgutBuJHmYIZB3rZkIVUKJ5LzYJ5yI4WvPnLmudxi4U7kDQEMEYoy9umM98eoGbd8zezbR3ODXE-X5uMwtuPHu-UKkSha26mrFutDRbBfQyChY1cRzQPJsNSRsCCA/w640-h480/lambis.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKg4NCCBDj8dwCyd2pvEh_7yRzMq_7lniroTPSmHg2Vyl8tYJbn9nsmv9IfQUV1HZRMnK9Z_HbTxGGzxslnO9PjWjiS_RPytGPw_ymM1WgPp-iX9SF8ePm7a90IEPE8iopMKpDxgMBEZY/s640/P1340724.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKg4NCCBDj8dwCyd2pvEh_7yRzMq_7lniroTPSmHg2Vyl8tYJbn9nsmv9IfQUV1HZRMnK9Z_HbTxGGzxslnO9PjWjiS_RPytGPw_ymM1WgPp-iX9SF8ePm7a90IEPE8iopMKpDxgMBEZY/s320/P1340724.JPG" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">La plupart des lambis qui "habitent" chez nous ont été récupérés avec moult dévotion : par hasard, en se promenant le long de la marina à Saint-François, en Guadeloupe, nous avions remarqué à travers l'eau verdâtre et glauque du port un endroit où semblaient reposer des lambis jetés là certainement après avoir été vidés par les pêcheurs (ou les restaurateurs du port). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Un cimetière de lambis</b> !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est vrai qu'à l'époque, on pouvait encore trouver facilement des fricassées de lambis dans les restos, et que les coquillages évidés se trouvaient facilement ou bien, tout beaux et brillants, s'achetaient dans les boutiques de souvenirs.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja07qcrk0LJN0dRKDkoiGsq-dHoc43dI7IrPm3L2FRMXiOslyusrumUZlo-Fj0jzr3p9c3Yea9F5Fln0VzxKW_7fSzE6WxaRMrpOONXn3Qfv75TWUBAoccWHpnvuH2vwszKzHgRT-E5IE/s461/P1050788.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="346" data-original-width="461" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja07qcrk0LJN0dRKDkoiGsq-dHoc43dI7IrPm3L2FRMXiOslyusrumUZlo-Fj0jzr3p9c3Yea9F5Fln0VzxKW_7fSzE6WxaRMrpOONXn3Qfv75TWUBAoccWHpnvuH2vwszKzHgRT-E5IE/w320-h240/P1050788.JPG" width="320" /></a></div>Ceux qu'on a trouvés dans le port, eh bien il a fallu que F. se jette à l'eau... une eau bien sale, et les ramasse un à un. Pouah.</div><div style="text-align: justify;">Puis méga lavage des coquillages tout collants de mousse verdâtre et de mazout, désinfection à l'eau de javel, brossage... Et même vernissage. Et enfin, rapatriement en banlieue parisienne pour leur donner une deuxième vie où ils se pavanent comme des rois.</div><div style="text-align: justify;">Ainsi, chez nous, les lambis sont partout : dans les arbres, sur les murets, dans les compositions de plantes grasses, et à l'intérieur, ils font aussi ce qu'ils veulent.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Aujourd'hui, mes parents me disent qu'il n'y a plus de coquillages ou de petite faune aquatique sur la plupart des plages de Guadeloupe, après de nombreuses années d'invasion par les sargasses. Ces algues brunes nauséabondes colonisent le littoral depuis 2011.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>--> <a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/coquillages" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">Plus de coquillages</span></a>...</i></b></div><div class="separator" style="border: medium none; clear: both; text-align: center;"></div><div style="border: medium none; clear: both; text-align: center;"></div><div style="border: medium none; clear: both; text-align: center;"></div><img height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHKDzKuF65Cyr6K6EDQg-xF-QxwpasfP75-In9dqO4dlT6g7SA4rycxwq2sheG-N1P9TK5dETMw8ziVd7DqADP37BkarXyMWCUJjXabRWNqQbEK4xwEQbu9GkLiv39ol5M2ihSrwrZ1LY/s200/BG_P1050790.JPG" style="filter: alpha(opacity=30); left: 98px; mozopacity: 0.3; opacity: 0.3; position: absolute; top: 1670px; visibility: hidden;" width="72" /><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-28799474857401689362021-02-06T12:55:00.001+01:002021-04-20T15:51:13.285+02:00Emil Ferris : "Moi ce que j'aime c'est les monstres" (BD)<p> <span style="color: red; font-size: x-large; font-weight: bold;">*****</span><b><span style="font-size: large;"> (</span></b><span style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13;"><span style="font-size: large;">My Favorite Thing Is Monsters)</span></span></b>, d'Emil Ferris<span style="white-space: pre;"> (Ed. </span></span><span style="text-align: justify;">Monsieur Toussaint Louverture, 2018) <span style="font-size: x-large;">💙💚💛💜</span></span></p><div style="text-align: justify;">La claque. </div><div style="text-align: justify;">Cet album est absolument <b>extraordinaire</b>. </div><div style="text-align: justify;">Que ce soit du point de vue de <b>l'histoire</b> que du <b>graphisme, incroyabl</b>e. </div><div style="text-align: justify;">L'auteur est une femme (oui, Emil...) née à Chicago où elle était illustratrice quand à 40 ans elle contracta le virus du Nil occidental à la suite d'une piqure de moustique, qui la laissa paralysée durant des années. En fauteuil roulant elle décide de suivre un cours de creative writing, peinant au début à tenir un stylo qu'elle devait faire tenir avec un bout de scotch.</div><div style="text-align: justify;"><blockquote><i>"Quand un événement aussi étrange s’abat sur vous, tout devient clair : le monde vous lance un défi, il vous rend spéciale. J’étais la seconde personne en Illinois à être infectée par ce virus. Statistiquement… Le jour de mon anniversaire en plus. C’est un message de l’univers. Du coup, il faut répondre. Il faut devenir sérieusement badass." </i>(Extrait d'une intéressante interview intime parue dans <a href="https://next.liberation.fr/culture/2019/01/26/emil-ferris-j-ai-l-impression-d-avoir-vecu-toute-ma-vie-dans-un-orphelinat-et-qu-un-jour-des-gens-so_1705627" target="_blank">Libération</a>)</blockquote></div><div style="text-align: justify;">De sa persévérance est né au bout de six ans cet album de 400 pages, un ovni dans la production de romans graphiques. Les <b>dessins sont réalisés au stylo bic quatre couleurs</b>. C'est sidérant, d'une beauté à tomber. Chaque nouvelle page est uppercut pour les yeux, j'ai été scotchée tout du long.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLTKzVBidnPMZAa2eOQe1YOy42lZ7f6IjOZhox3X3qjJGbNRhlAB50AfkdacIKjliFE-uZ49zoWaro43obu1vZpkuyT67T6VGkIu2ERiy4O1gF-ZzuuwYUNwsj6ECEoSHpdw-QBnz1G5M/s1920/emil+ferris+monstres+fleurs.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1219" data-original-width="1920" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLTKzVBidnPMZAa2eOQe1YOy42lZ7f6IjOZhox3X3qjJGbNRhlAB50AfkdacIKjliFE-uZ49zoWaro43obu1vZpkuyT67T6VGkIu2ERiy4O1gF-ZzuuwYUNwsj6ECEoSHpdw-QBnz1G5M/w400-h254/emil+ferris+monstres+fleurs.jpg" width="400" /></a></div>L'histoire m'a happée également. </div><div style="text-align: justify;">Le livre se présente comme le journal d'une petite fille de dix ans, Karen, qui habite dans une banlieue de Chicago dans les années '60, avec son frère Deeze, ultra gominé et dissimulant une part ténébreuse, et sa mère, malade.</div><div style="text-align: justify;">Complexée par son physique et bousculée à l'école pour ça, Karen se réfugie auprès des monstres qui peuplent son imagination, et dévore les magazines d'horreur de son frère. </div><div style="text-align: justify;">Elle rêve de se faire mordre par un loup-garou pour enfin devenir elle-même un monstre. </div><div style="text-align: justify;">Un jour, la jolie voisine du dessus, Anka, est retrouvée morte : suicide disent tous, sauf Karen qui décide de mener sa propre enquête. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La deuxième partie de l'album évoque la vie d'Anka, jeune juive dans l'Allemagne des années '30, qui échappe à la déportation pour atterrir dans un bordel. Deux époques en miroir avec leur lot de violences, de racisme, de pauvreté, d'antisémitisme.</div><div style="text-align: justify;">Le tome deux vient de paraître en anglais... Trop hâte de me jeter dessus.</div><div style="text-align: justify;">C'est ma <b>découverte BD de l'année 2020, peut-être de la décennie </b>cela mérite que j'y réfléchisse.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><i>--> la chronique "<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/BD"><span style="color: #2b00fe;">BD</span></a>"...</i></b></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-91818047043838154512021-01-31T20:53:00.001+01:002021-04-20T15:51:13.299+02:00Eric Plamondon : "Oyana" (Québec)<p> <b><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #cc0000;">***</span><span style="color: #666666;">**</span></span> </b>(Ed. Quidam, 2019) - <i style="font-size: small;">« Pour toi Xavier, je te dois un tas d’explications. »</i></p><p style="text-align: justify;"><span>Allez zou, je poursuis dans la veine de mes lectures québécoises et la découverte d'un auteur très intéressant, Eric Plamondon (mince c'est dur d'écrire Eric et pas Luc, je sais, commentaire niaiseux mais c'est comme ça 😜). <br />Après "Taqawan" (<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2021/01/eric-plamondon-taqawan-quebec.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">chroniqué hier</span></b></a>) qui comportait un <b>saumon </b>stylisé en couverture, voici dans le désordre, car lu cet été, "Oyana", avec cette fois-ci une <b>baleine </b>stylisée.<br /></span>D'abord je n'ai pas lu ce livre, je l'ai avalé. Parce qu'il est certes très court (150 pages) mais aussi parce que j'avais envie de connaître l'issue de cette drôle d'histoire pas piquée des hannetons. Et puis, l'intérêt était décuplé parce que je lisais ce roman en vacances sur la côte basque, marchant presque dans les pas des protagonistes entre San Sebastian, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, la Rhune... (mais aussi Montréal...).</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes en <b>2018 à Montréal</b>. Nahua, d'origine mexicaine, mène sa petite vie, traductrice mariée depuis une vingtaine d'années à un médecin qui court les congrès. Pas d'enfant. Pas d'autre famille. Un quotidien où l'amour a perdu son grand A. <br />Quand tombe une info qui lui fait l'effet d'une bombe : l'annonce de la dissolution de l'ETA (!). <br />Patatras, Nahua s'efface pour faire place à Oyana, cette française née au pays basque en décembre 1973, jour de l'attentat contre le bras droit de Franco, et contrainte à l'exil et à la clandestinité depuis justement une vingtaine d'années.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5dyKzn36AMOgxnu7yZlJPMOSdVia4L2q6N_nnwTXBz1YlYCz2E2l3ycB7LV6r7LLRDqeMpLlDn6RGjxabTI_GIy-qP_fc4ZyAgMuRwyVsMmw3vTO8hRmvtvYoNPlb_WOB21W0s_nevkA/s979/la-rhune.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="979" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5dyKzn36AMOgxnu7yZlJPMOSdVia4L2q6N_nnwTXBz1YlYCz2E2l3ycB7LV6r7LLRDqeMpLlDn6RGjxabTI_GIy-qP_fc4ZyAgMuRwyVsMmw3vTO8hRmvtvYoNPlb_WOB21W0s_nevkA/w400-h300/la-rhune.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><i><span style="color: #274e13;">Le petit train de la Rhune (08/2020) </span></i><i><span style="color: #274e13;">avec une vue saisissante des nuages<br />et ces parterres fascinants de mousses et lichens</span></i></span></td></tr></tbody></table>Pour Oyana, ce communiqué annonçant la fin de l'organisation terroriste basque sonne la fin de l'exil et le retour à la liberté. Ayant pris la décision de rentrer chez elle au pays basque...</p></blockquote><p style="text-align: justify;"><i></i></p><blockquote></blockquote><p><i></i></p><blockquote><i> </i><i><span style="color: #274e13;">"Etrange d'imaginer que <b>j'allais revoir la plage de Saint-Jean-de-Luz,</b> le fort de Socoa, la digue de l'Artha, la colline de Sainte-Barbe et les surfeurs qui profitent des vagues du golfe de Gascogne. Tout comme <b>le sommet de la Rhune</b>, les Deux jumeaux à Hendaye, la route de la corniche."</span></i></blockquote><i></i><p></p><p></p><p></p><blockquote><div style="text-align: justify;">... elle entreprend d'écrire une lettre à son mari dans laquelle elle lève le voile sur sa vie de mensonges, l'identité qu'elle a usurpé, la culpabilité qui la ronge depuis tout ce temps et qui explique aussi l'absence d'enfant.</div></blockquote><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixskixVj14OHZwx-JLWjdRprTegxa3eYrBrOqSLY6aUN-k06MDn0n-n7W6fmi7v8AmXxrWwvBJ3NttzAYONdUVEla4XUShaaehjOSDh99IuV6kn1FNetsv_kClKhgqhyAi-FvZnwyvOes/s1819/pays-basque_2020.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1819" data-original-width="1819" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixskixVj14OHZwx-JLWjdRprTegxa3eYrBrOqSLY6aUN-k06MDn0n-n7W6fmi7v8AmXxrWwvBJ3NttzAYONdUVEla4XUShaaehjOSDh99IuV6kn1FNetsv_kClKhgqhyAi-FvZnwyvOes/w400-h400/pays-basque_2020.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #660000;">Pays basque (07/2020)</span></i></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Eric Plamondon articule son récit autour de fragments de la lettre d'adieu d'Oyana à son époux, et d'indications <b>historiques sur le nationalisme basque et la lutte armée menée par l'ETA </b>des deux côtés de la frontière franco-espagnole. </div><div style="text-align: justify;">On découvre que, jeune fille, Oyana n'embrassait pas particulièrement la cause indépendantiste, bien au contraire. Le hasard, un garçon, l'ont placée sur la route de la terreur, dont une mère et sa petite fille furent les victimes collatérales.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggQh8Fc7G6hi1ePF5KeHD0n-kcAk3gAytqU5Q5yyYuH22wZrsMsnscWNIABBnOChxvHCfXNwcas-7EJRQuucMJGEvTfogXlanJT-PHF1Gdnxuc3lrScRJiFA1xO9HDY2BvThx8UANlKZo/s979/rayon-vert-st-jean-de-luz.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="979" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggQh8Fc7G6hi1ePF5KeHD0n-kcAk3gAytqU5Q5yyYuH22wZrsMsnscWNIABBnOChxvHCfXNwcas-7EJRQuucMJGEvTfogXlanJT-PHF1Gdnxuc3lrScRJiFA1xO9HDY2BvThx8UANlKZo/w200-h150/rayon-vert-st-jean-de-luz.jpg" width="200" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #4c1130; font-size: x-small;"><i>Nos vacances :<br />Des soirées à guetter le rayon vert !</i></span></td></tr></tbody></table></div><div><i><span style="color: #274e13;">"J'ai acheté un ciré jaune, repris la route jusqu'à la colline de Sainte-Barbe et gravi le petit chemin du parc pour arriver à a chapelle en surplomb.(...)<b>C'est d'ici que dans le film d'Eric Rohmer, Marie Rivière voit le rayon vert</b>. Mais là, le ciel était bas, l'océan de plus en plus déchainé. Les nuages m'empêchaient de voir la corniche en direction d'Hendaye, l'Espagne au sud et <b>la Rhune</b> là-bas à gauche derrière la ville." (p.114)</span></i></div><div><br /></div><div>Les rappels historiques sont entrecoupés d'extraits de documents, coupures de presse, communiqués, qui apportent un é<b>clairage précieux sur cette période</b>. J'ai personnellement appris énormément sur ce chapitre violent de notre histoire.</div><div><p>Plamondon ayant également le mérite d'être québécois (comme Luc !), il évoque les <b>liens historiques entre les Basques et le Québec</b>, et c'est là que nous retrouvons les baleines... avec cette tradition de la <b>chasse à la baleine </b>qui amena les marins basques jusqu'à Saint-Pierre-et-Miquelon. <br />Un passage du roman est vraiment marquant, quand Oyana se rappelle enfant l'échouage aux côtés de son père d'un cachalot sur la plage, son œil ouvert, le regard attendant la mort.<br />Au-delà des liens de pêcherie à la baleine, l'auteur évoque les liens de fraternité voire carrément de complicité entre certains Basques et Québécois habités d'une même fibre nationaliste.</p></div></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6swshLdZvoaYRQMcwFxJe0dL7IXyXA7p0-wSvs6IrxyPc8Qp70Jpem8hnRlU7lkcOgO14crX0zV3_hDKZLYsP55LpWfqs2ieGquolypZV2uFEMPZdxN870l-8JR90ilBNjnK-eyKgKQ/s1819/SanSebastian-by-night.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1819" data-original-width="1819" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif6swshLdZvoaYRQMcwFxJe0dL7IXyXA7p0-wSvs6IrxyPc8Qp70Jpem8hnRlU7lkcOgO14crX0zV3_hDKZLYsP55LpWfqs2ieGquolypZV2uFEMPZdxN870l-8JR90ilBNjnK-eyKgKQ/w400-h400/SanSebastian-by-night.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #0c343d;">San Sebastian by night (08/2020)</span></i></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtzgomqTUjs5-M5DGv8SWXh7iBWBZs50Op2OAMQtzBA_BaznG-SUzMIIfQSd2KbFWNRSayDBCCqHtgsPXVlZp1-iRFQROCPTvs2ccRjtiY56lcAAqzIItYnQTIdwr9I-TDCMeHov6PiCQ/s1800/SanSebastian_baie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="767" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtzgomqTUjs5-M5DGv8SWXh7iBWBZs50Op2OAMQtzBA_BaznG-SUzMIIfQSd2KbFWNRSayDBCCqHtgsPXVlZp1-iRFQROCPTvs2ccRjtiY56lcAAqzIItYnQTIdwr9I-TDCMeHov6PiCQ/w272-h640/SanSebastian_baie.jpg" width="272" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #0c343d;">Baie de San Sebastian</span></i></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;">Alors, finalement, j'ai dévoré ce livre, mais les scènes d'avant-fin m'ont fait l'effet d'un film de Quentin Tarantino voire, pire selon moi, m'ont fait penser aux scènes hyper violentes qui m'avaient tant choquée dans le roman "<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2014/05/dona-tartt-le-chardonneret.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">Le chardonneret</span></b></a>" de Donna Tartt. J'admets que je ne m'y attendais pas, et que, probablement trop naïve, je pensais que l'eau de l'ETA avait définitivement coulé sous les ponts, d'où ma stupeur.</div><div style="text-align: justify;">Mais, cher lecteur, il te faut aller au-delà de ces scènes pour avoir le fin mot de l'histoire, complètement inattendu. Bravo tout de même monsieur Plamondon pour ce twist.</div><div style="text-align: justify;">En ce qui concerne le style, je me permets un petit bémol par rapport à l'engouement que j'avais éprouvé à la lecture de "Taqawan", "Oyana" m'ayant paru plus sec et désincarné.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><b>--> Voir la p'tite chronique "<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/Qu%C3%A9bec"><span style="color: #2b00fe;">Québec</span></a>" de ce blog, la page "<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/p/voyages.html"><span style="color: #2b00fe;">voyages voyages</span></a>"...</b><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-23138702544367634712021-01-30T23:51:00.006+01:002021-04-20T15:51:13.284+02:00Eric Plamondon : "Taqawan" (Québec)<p><b><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #cc0000;">****</span><span style="color: #666666;">*</span></span></b> (Ed. Quidam, 2017) - <i style="font-size: small;">"Elle monte dans le bus et s'assoit, colle son front contre la vitre fraîche." (Incipit)</i></p><p><span style="text-align: justify;">J'ai découvert ce auteur québécois grâce à ma participation, quelque peu laborieuse certaines années, au <b>Prix littéraire France-Québec</b> (2015 <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/11/les-trois-finalistes-du-prix-france.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">ICI</span></b></a>, 2016 <b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2017/01/fanny-britt-les-maisons.html" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">LA</span></a></b>). Eric Plamondon en est le lauréat 2018 avec son beau roman "Taqawan".</span></p><p style="text-align: justify;">Ce roman s'inspire d'un fait réel, <b>l'intervention brutale de la gendarmerie québécoise le 11 juin 1981 sur la réserve de Restigouche en Gaspésie</b>, dans le but de confisquer les filets de pêche des <b>Indiens Mi’gmaq</b>. Depuis la nuit des temps, ces Indiens pêchent le <b>saumon</b>.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><i>"Dans l'Ouest, l'homme blanc a réussi à éliminer les Indiens en éliminant les bisons. Dans l'Est, il y avait des saumons. On les a pêchés à coup de barrages, de nasses et de filets jusqu'à l'épuisement des stocks. Les Indiens aussi sont épuisés."</i></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Droits ancestraux, pêche de subsistance, chevauchement de juridictions (Québec gérant la pêche sur le territoire de la province, Ottawa gérant les réserves indiennes...), misère sociale des réserves, discrimination, clubs privés de chasse et pêche spoliant les terrains publics... </p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><i>"L’autobus approche du pont Van Horne, qui relie la province de Québec à celle du Nouveau-Brunswick au-dessus de ce qui n’est déjà plus la rivière Ristigouche, mais pas encore la baie des Chaleurs. <b>Ce pont marque une frontière à l’intérieur d’un même pays, davantage juridique que géographique</b>. Le transport scolaire vient chercher les enfants de la réserve indienne le matin pour les amener à l’école anglaise et les reconduit chez eux en fin d’après-midi. <b>Il y a le Québec et le reste du Canada, la réserve et le reste du monde.</b> Dix générations plus tôt, ils s’étaient installés ici, à la fin des terres, Gespeg. Ce sont les Mi’gmaq. Les premiers Français les appelaient les Souriquois. Puis on a écrit leur nom de différentes manières : Miquemaques, Mi’kmaqs, Micmacs."</i></blockquote><p></p><p style="text-align: justify;">Le roman plonge le lecteur dans l'histoire du pays à partir de ce violent épisode de la <b>bataille du saumon</b>, et questionne sur les revendications d'une province en faveur d'une autonomie la plus large possible et les réticences à appliquer les mêmes principes aux communautés autochtones.</p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><i>"Ostie, quand on a vendu la moitié de la province à des Américains pour le bois, l’électricité, les mines et les réserves de pêche, ça dérangeait personne. Si c’est des Indiens qui réclament, là c’est un problème, là c’est des profiteurs pis juste une gang de soûlons. Il faudrait punir toute la communauté sous prétexte que certains pêchent sans permis ? Quand on pogne des braconniers québécois pure laine, y’a personne qui dit qu’il faut punir toute la province de Québec à cause d’eux autres !" (p. 144)</i></blockquote><p></p><p style="text-align: justify;">Les repères historiques jalonnent utilement le récit, et pour qui s'intéresse peu ou prou à la belle province, c'est passionnant. Les récits contemporains et historiques s'entremêlent sans à-coups et ne cassent jamais l'évolution de l'intrigue.</p><p style="text-align: justify;"></p><blockquote><i>"Tu sais qu’avec l’Acte des pêcheries de 1858, la Couronne impose les permis de pêche. A partir de là, les Indiens, il faut qu’ils demandent la permission de continuer à faire ce qu’ils font depuis des millénaires. Pour eux, demander des permis pour pêcher, c’est comme demander des permis pour vivre." (p.100)</i></blockquote><p style="text-align: justify;"><b>Une intrigue en effet prenante</b>. Le roman met en scène quatre personnages principaux : Yves, ancien garde-forestier sur le départ, Océane, jeune adolescente amérindienne de la réserve, violée lors de la répression policière, William, un vieil Indien solitaire, et Caroline, enseignante française tout juste débarquée au Canada. <br />Le roman est passionnant aussi bien pour l'histoire, la grande et la petite, que pour tous les à-côtés que se permet l'auteur au gré des chapitres, comme l'explication de l'expression "le droit fil", la recette de la soupe aux huîtres, l'art de la pêche à la mouche ("<i>Quand un saumon gobe une mouche, c'est sa manière de dire : fous-moi la paix ! Crisse-moé patience ! Get out !</i>" p.139), l'arrivée de Jacques Cartier à la proue de son navire, la chasse ancestrale de l'orignal, et un précis de sciences de la nature sur le saumon... "<i>Taqawan : [le saumon] qui pour la première fois revient de la mer pour remonter la chute</i>." (p. 154)</p><span style="text-align: justify;">L'écriture d'Eric Plamondon est enlevée, mais toujours sobre, et je la trouve belle. </span><i style="text-align: justify;">"C'était un soir de mouches à feu. L'éclat jaune-vert des insectes se mêlait à l'orange des étincelles." </i><span style="text-align: justify;">(p. 105) - </span><i style="text-align: justify;">"Le vent soufflait et s'engouffrait dans la baie pour remonter la rivière jusqu'à eux. Cette année, à coup sûr, Noël serait blanc."</i><span style="text-align: justify;"> (p.106)</span><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En bref, c'est un beau roman, qui se déroule dans ce pays où je me suis mariée, 7 ans après la prise d'assaut de Restigouche. A l'époque, j'étais jeune française débarquée dans la belle province en pleine "<b>guerre de la morue</b>" (voui voui !) entre nos deux pays... Certes je n'ai pas connu de discrimination, je fus accueillie à bras ouverts par les Québécois, seulement sujette à de petites taquineries administratives de la part du gouvernement qui voulait affirmer sa fermeté face à la France et aux flottilles de Saint-Pierre-et-Miquelon, en renforçant le contrôle des titres de séjour. Dire que je n'avais à ce jour quasiment jamais mangé de morue dans ma vie.</div><div style="text-align: justify;">Un souvenir plus marquant de l'actualité d'alors, c'est surtout l'application de la loi 178 de Bourassa contrainte de modifier la loi 101 (charte de la langue française) en instaurant l'obligation d'affichage en français à l'extérieur et la possibilité d'un affichage multilingue à l'intérieur. Ouah c'était chaud dans les rues de Montréal. <br />Ca avait donné lieu à un super morceau du groupe French B (pour French Bastards) en 1989, avec en intro le "Vive le Québec libre" du Général de Gaulle, peut-être le premier morceau de rap québécois : "<a href="https://youtu.be/2FZXQZJxZRk" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">J'me souviens</span></a>" :</div><div style="text-align: justify;"><div><i></i></div><blockquote><div><i>"Bill 101… Je m’en souviens de la langue, de la langue de Lepage, pis celle de Tremblay</i></div><div><i>Et je parle la langue de Ferron, Gauvreau et de PDG</i></div><div><i>J’me souviens à mort, du Vent du Mont Schärr !</i><i> </i>[bien sûr que je comprenais "vendu mon char" ! ]</div><div><i>Mais on est encore pris pour tapiner Paris parce que la chicane est pognée dans la cabane...</i></div><div><i>J’m’en souviens d’la langue, d’la langue des doux french kiss...</i></div><div><i>Je m’en souviens encore mais pour combien de temps, je m’en souviens tellement</i></div><div><i>Je la mettrais dans le vinaigre pour qu’elle dure plus longtemps</i></div><div><i>T’en souviens-tu de la langue ? Do you remember when we were French ?"<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjICo9VeOJEXJzAsuF7jbEzBqRhdsZ_sSUvjJNHmU3Sm2CZ1ces2pz3X_oDpFpUjnDQ01yKfgI6eNSu3kv3lvnQjpr4r1K-InTYSmJKN3a0rxIoXJdiSfO182syLxG41joJkL8use3EDKg/s2048/quebec_lac-082019.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjICo9VeOJEXJzAsuF7jbEzBqRhdsZ_sSUvjJNHmU3Sm2CZ1ces2pz3X_oDpFpUjnDQ01yKfgI6eNSu3kv3lvnQjpr4r1K-InTYSmJKN3a0rxIoXJdiSfO182syLxG41joJkL8use3EDKg/s320/quebec_lac-082019.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #274e13;">Au lac, 08/2019</span></i></td></tr></tbody></table><br /><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJA-sg0AQ-Z-jmi5oq4y28UqyosTw9ATVofzEnJ4DE8s5NMIos7tw-4vCfpvFlQkhfvpmelmqvAy6agiX7YUmtYCUUSLW5UoKzf0N2NE_-EJ6Yp9ZdCu_Y6_6fbrSoe_CdskkLkvQL3FU/s960/montreal-082019.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJA-sg0AQ-Z-jmi5oq4y28UqyosTw9ATVofzEnJ4DE8s5NMIos7tw-4vCfpvFlQkhfvpmelmqvAy6agiX7YUmtYCUUSLW5UoKzf0N2NE_-EJ6Yp9ZdCu_Y6_6fbrSoe_CdskkLkvQL3FU/s320/montreal-082019.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #274e13;">Montréal, 08/2019</span></i></td></tr></tbody></table><br /></i></div></blockquote><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p>-<b><i>-> Voir la p'tite <a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/Qu%C3%A9bec" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">chronique Québec</span></a> de ce blog..., la page "<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/p/voyages.html"><span style="color: #2b00fe;">voyages voyages</span></a>"...</i></b></p></div></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-48210476132339674312021-01-24T19:01:00.002+01:002021-04-20T15:51:13.291+02:00Bonne année !<p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEichkTtcI13J5IjEtxpgNjWi2_nGenswo9hviwM1RBB2dv_7X34fd4M6lGxb_8T_sgkwxXYHtVmaQzetWJ0UiLa5OQ926HgPqeeCoA76z5S8QOblLYjQlBxFKHjHpKFrN1KF7hF9xXKKx0/s1179/voeux-2021.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1179" data-original-width="895" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEichkTtcI13J5IjEtxpgNjWi2_nGenswo9hviwM1RBB2dv_7X34fd4M6lGxb_8T_sgkwxXYHtVmaQzetWJ0UiLa5OQ926HgPqeeCoA76z5S8QOblLYjQlBxFKHjHpKFrN1KF7hF9xXKKx0/w304-h400/voeux-2021.jpg" width="304" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><p> </p><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>Tiens, je remarque que l'an dernier, exceptionnellement je n'avais pas posté de voeux... <div>Voilà donc pourquoi cette année 2020 fut si pathétique 😉.</div><div><br /></div><div>Donc je me reprends pour 2021 et je charge mon petit rouge-gorge, devenu mon fidèle compagnon de télétravail, de transmettre à tous douceur et sérénité.<p></p></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-80496088899792901042020-12-30T19:55:00.002+01:002021-04-20T15:51:13.298+02:00Les films au compteur de 2020 : "Les invisibles", "Corniche Kennedy", "A star is born", "Incendies"<div style="text-align: justify;"><span>Une petite chronique des principaux films regardés en 2020 mais pas forcément "estampillés </span>2020".</div><div style="text-align: justify;">Si je devais choisir LE film de cette année, pour moi, ce serait "Corniche Kennedy"... mais suivi de très près par "A star is born" (ben oui, musique et romance, je craque).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"></span><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😍 </span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">Corniche Kennedy</span></span></b> de Dominique Cabrera (Fr., 2017) avec Lola Creton, Aïssa Maïga, Moussa Maaskri, Alain Demaria, Kamel Kadri, Cyril Brunet</div>
<div style="text-align: justify;"><b>
Absolument génial, intense, inoubliable.</b>.. Tourné avec des acteurs non professionnels (sauf Lola Creton et Aïssa Maïga, actrices professionnelles), de jeunes ados Marseillais qui plongent depuis la corniche au risque de leur vie. Voilà leur fureur de vivre. Un film vraiment génial, d'après le roman de <b>Maylis de Kérangal</b> (une écrivaine que j'apprécie énormément), </div>
<div style="text-align: justify;">
Je recommande vivement ce film qui a énormément marqué mon année ; les bonus sont passionnants, qui racontent le parcours de ces jeunes retenus pour jouer dans le film, le tournage, leur participation à la présentation du film dans les festivals...</div><div style="text-align: justify;">Un film d'une exceptionnelle intensité, prenant de bout en bout.</div><div style="text-align: justify;">Rien qu'en y repensant, j'entends sous un soleil de plomb le clapotis de l'eau, le bruit des scooters, le rap de la bande son composée par l'un des jeunes acteurs, le "1 2 3 " avant de sauter...</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😍 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Les invisibles</span></b> de Louis-Julien Petit (Fr. 2019) avec Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky, Deborah Lukumuena</div><div style="text-align: justify;">
Quel film... Une pépite d'<b>humanité</b>. Interprétation magistrale, des comédiens professionnels et des femmes qui connaissent la rue, qui elles aussi, se sont retrouvées, un jour, "invisibles". Propos tellement fort. Touchant, mais aussi drôle... Un film vraiment formidable.</div><div style="text-align: justify;"><span>Les tribulations d'un </span><span>foyer d'accueil </span>de jour pour femmes SDF, et la ténacité des responsables du foyer pour aider ces femmes à se remettre sur la voie du travail. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😁</span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Les roseaux sauvages</span></b> d'André Téchiné (Fr. 1994) avec Elodie bouchez, Gaël Morel, Stéphane Rideau, Michèle Moretti, Jacques Nolot, Eric Kreikenmayer</div><div style="text-align: justify;"><b>Très beau film... </b>Remarquablement filmé et interprété. Une œuvre forte, en partie autobiographique. </div><div style="text-align: justify;"><b>France, 1962, la guerre d'Algérie </b>déchire le pays. Des <b>adolescents </b>qui préparent le baccalauréat s'éveillent à la politique et aux sentiments. L'un découvre son homosexualité. </div><div style="text-align: justify;">Le jeu des acteurs est intense.</div><div style="text-align: justify;"><br /><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😀 <span style="background-color: #d9ead3;">Everybody knows</span></span></b> de Pedro Almodovar (Espagne, 2019) avec Penélope Cruz, Javier Bardem </div><div>Vraiment excellent. </div><div>Secrets de famille en Espagne. une gamine kidnappée en fait par la parenté qui veut extorquer une rançon à Penélope Cruz exilée en Argentine mais, ce que la famille ignore, ruinée. </div><div><b>Almodovar grandissime.</b></div><div><b>Pénélope Cruz merveilleuse</b>.</div><div><br /></div><div><span style="font-size: large;">😏</span><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">J'accuse</span></b> de Roman Polanski (Fr. 2019) avec Jean Dujardin, Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois, Mathieu Amalric, Melvil Poupaud, Vincent Perez...</div><div>Alors, un film intéressant pour les détails de l'enquête conduite autour du "bordereau" trafiqué par Esterházy, qui conduisit le capitaine Dreyfus au bagne, dégradé. Mais le scénario tourne entièrement autour de l'homme qui mène cette enquête, le lieutenant-colonel Picquart, et le film se déroule quasi exclusivement dans le milieu militaire, avec très <b>peu d'aperçus de l'impact de "l'affaire" sur la société française et la vie politique, déchirées entre dreyfusards et antidreyfusards.</b> Jean Dujardin est de tous les plans et incarne impeccablement le colonel, mais je ne pouvais m'empêcher de traquer les tics d'OSS 117 derrière le personnage. Le film est <b>fort bien documenté</b>, à tel point qu'il vaut mieux rester concentré pour ne pas parfois perdre pied. Un point fort : les reproductions filmées de scènes célèbres de l'époque, le déjeuner sur l'herbe de Manet, les folies bergères de Toulouse-Lautrec, les reproductions des journaux... Le film représente finalement un documentaire intéressant sur l'enquête qui a mené à la réhabilitation du capitaine Dreyfus, détaché de toute considération sur les violents clivages qui ont agité la société durant ces douze ans. </div><div><br /></div>
<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😍 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">A star is born</span></b> de Bradley Cooper (EU, 2019) avec Lady Gaga, Bradley Cooper<br />Je sais, mon côté fleur bleue puissance 1 million. Tellement adoré que j'ai fini par acheter le DVD afin de le revoir au moins 5 fois d'affilée... La B.O. est dans mes écouteurs, je suis fan, je redeviens fleur bleue en regardant ce film. <b>Bluffée </b>par Lady Gaga que je ne connaissais quasi que par son tube Bad Romance (excellent du reste) et ses tenues extravagantes dans ses clips... Gaga, je vous aurais donné l'Oscar sans hésiter. Et bluffée par Bradley Cooper, qui a appris la guitare et le chant pour ce film et s'en sort avec tous les honneurs, coaché par Lukas Nelson, le fils du grand bluesman Willie Nelson. Et puis Bradley... dont c'est le PREMIER film en tant que réalisateur : moi je dis chapeau bas !</div><div style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: large;">
😞</span> <b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">A star is born /1976</span> </span></b>de F. Pierson, (EU, 1976) avec Barbra Streisand et Kris Kristofferson</div><div style="text-align: justify;">Pas pu m'empêcher de revoir cette version dans la foulée : eh bien vraiment pas le coup de foudre, trouvée <b>insipide</b>, sauf pour les tenues seventies sympas des acteurs <span style="font-size: x-small;">😉</span><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😀 </span></b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b style="background-color: #d9ead3;">Une valse dans les allées / In den Gängen</b></span> de Thomas Stuber (All, 2018) avec Sandra Hüller (l'actrice de "Toni Erdmann"), Peter Kurth, Franz Rogowski</span></div><div style="text-align: justify;"><span>Beaucoup de <b>poésie </b>se dégage de ce beau film qui a pour décor... un hypermarché hard discount quelque part en Allemagne. Je n'ai jamais vu de magasin aussi gigantesque, sorte d'entrepôt libre service, où l'on aperçoit de très rares clients dans les allées désertes. Le personnel va et vient pour rapprovisionner les rayons. Bruno se charge de former </span>Christian à la conduite du chariot élévateur au rayon b<span>oissons, </span>Marion s'occupe du rayon confiserie. Petit à petit, devant la machine à café, Christian le taiseux et Marion la mélancolique brisent la glace. En filigrane, la vie souvent triste ou banale des employés, comme Bruno, qui se réchauffent la journée au contact de leurs collègues avant d'affronter leur solitude le soir.</div><div style="text-align: justify;">La bande son est superbe, et l'image de grande qualité, qu'il s'agisse de filmer le parking du magasin la nuit ou les cohortes de camions routiers sur l'autoroute au petit jour. </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span><div><b style="font-size: medium;"><span style="color: #274e13; font-size: large;">😁 <span style="background-color: #d9ead3;">Un amour impossible</span></span></b> de Catherine Corsini (Fr. 2018) avec Virginie Efira, Niels Schneider, Iliana Zabeth </div><div>C'est une excellente adaptation du roman de <b>Christine Angot</b>. Virginie Efira déploie un talent fou. J'apprécie de plus en plus cette actrice, qui m'avait déjà impressionnée dans Victoria. </div><div style="font-size: small;"><br /></div></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😍</span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"> </span></b><b style="text-align: left;"><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Coco</span></b><span style="text-align: left;"> de Lee Unkrich & Adrian Molina (EU, 2017)</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Formidable dessin animé </span><span style="text-align: left;">des studios Pixar/Disney</span><span style="text-align: left;">, <b>une pépite !!! un petit chef d'œuvre </b>d'animation ! 💚💀Festival de couleurs, de musique, d'humour, de tendresse et de poésie, sublime restitution de la <a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2020/11/dia-de-los-muertos-en-mexico.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">fête des morts au Mexique</span></b></a>. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😂 </span></b><b style="text-align: left;"><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Aya de Yopougon</span></b><span style="text-align: left;"> d</span>e Marguerite Abouet & Clément Oubrerie (France 2013) avec les voix d'Aïssa Maïga, Tatiana Rojo, Tella Kpomahou</div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Un dessin animé aussi bon que les BD qui l'ont inspiré, qui dépeint la vie dans les années '70 d'un </span><span style="text-align: left;"><b>quartier d'Abidjan</b>, Yopougon, autour du personnage d'Aya, jeune fille de 19 ans le nez dans les études pour devenir médecin, tandis que ses copines </span><span style="text-align: left;">Adjoua et Bintou ne jurent que par </span><span style="text-align: left;">les soirées au maquis et la chasse au mari.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">C'est absolument <b>délicieux, et tellement drôle </b>! Un petit bonheur ce dessin animé...</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😃</span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"> <span style="background-color: #d9ead3;">Green Book</span></span></b><span style="background-color: #d9ead3; font-size: large;"> /<b><span style="color: #274e13;"> <span>Sur les routes du Sud</span></span></b></span> de Peter Farrelly (EU, 2019) avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali, Linda Cardellini </div>
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Très bien. Un italo-américain <i>raciste</i>, Tony Vallelonga, devient le chauffeur et garde du corps du pianiste de jazz noir Don Shirley lors de sa tournée dans le Midwest et le Sud des EU, dans les années '60. Ils doivent, dans cette Amérique ségrégationniste, respecter les recommandations de voyage du "<b>Negro Motorist Green Book</b>" et ne fréquenter que les lieux autorisant les personnes de couleur. Attention aux sundown towns... Tout d'abord distants et méfiants l'un de l'autre, les deux hommes se rapprochent, échangent sur leurs familles respectives : un frère oublié pour l'un et une femme adorée pour l'autre. Tandis que le musicien dicte à son chauffeur les belles lettres destinées à sa femme restée à NY, l'ancien videur raciste prend conscience du talent de Don et de la discrimination honteuse qu'il subit, en tant que Noir (et homosexuel).</div><div style="text-align: justify;">Evidemment, que j'ai versé ma petite larme à la fin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😂 <span style="background-color: #d9ead3;">Les crevettes pailletées</span></span></b> de Cédric Le Gallo & Maxime Govare (Fr., 2019) avec Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul</div>
<div style="text-align: justify;">
Drôle ! De la même veine que "Le grand bain". D'après l'histoire vraie d'une <b>équipe de water-polo gay </b>participant aux Gay Games en Croatie. Bonne rigolade en famille, mais j'admets être très bon public dès qu'il s'agit de rire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
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<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😊 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Tel Aviv on fire</span></b> de Sameh Zoabi (palestinien, 2019) avec Kais Nashif, Lubna Azabal, Yaniv Biton<br />Le conflit israélo-palestinien abordé de façon incongrue avec beaucoup d'<b>ironie et d'humour.</b> Et c'est une belle leçon de cinéma "au-dessus de la mêlée". L'histoire est celle d'un Palestinien embauché comme petite main sur la réalisation d'un soap arabe, qui, en se rendant au tournage, est arrêté au check-point israélien. Le quidam ose alors, face à l'officier juif dont l'épouse est folle de cette série palestinienne, se faire passer pour le scénariste... C'est l'engrenage, à chacun de ses contrôles au checkpoint, l'officier l'attend pour l'amener à faire évoluer le scénario en fonction des attentes de son épouse. </div><div style="text-align: justify;">Franchement, un film très bien très drôle !</div><div style="text-align: justify;">Et le houmous occupe une place clé dans le film...<br /><div><br /></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😊 </span></b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b style="background-color: #d9ead3;">Exodus</b> </span>d'Otto Preminger (EU, 1961) avec Paul Newman, Eva Marie Saint, Ralph Richardson</div><div><div>Pas revu depuis des lustres. <b>Culte</b>. Waouh Paul Newman, oublié qu'il était si beau...<br />La fondation de l'Etat d'Israël, l'opposition entre deux mouvements juifs, l'un pacifiste (la Hagana), l'autre terroriste (l'Irgoun), certes avec certaines libertés par rapport à l'Histoire, mais un beau grand moment de cinéma, habité par une bande son exceptionnelle (composée par Ernest Gold).<br /></div><div><br /></div></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😊 </span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">Amanda</span> </span></b>de Mikhael Hers (Fr. 2018) avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophélia Kolb, Marianne Basler, Greta Scacchi</div><div>Un jeune adulte, le parfait exemple de l'adulescent, contraint de devenir le tuteur de sa nièce de 7 ans dont la mère, sa soeur, est décédée dans un attentat. </div><div>Superbement joué, Vincent Lacoste est vraiment un sacré acteur... La gamine est également très attachante. Un film fort <b>touchant</b>.</div><div>(clin d'oeil à la phrase « <b>Elvis has left the building</b> » annoncée à la fin des concerts du King pour calmer les fans et signifier que tout était terminé et qu'ils devaient partir...)</div><div><br /><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😊 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Première année</span></b> de Thomas Lilti (Fr. 2018) avec Vincent Lacoste, William Lebghil, Alexandre Blazy</div><div>Très très bien. </div><div>La vie d'un étudiant en 1re année de médecine : ,j'ai trouvé cela <b><i>édifiant</i> </b>et pensé à tous les professionnels de santé passés par ce parcours du combattant, dont un certain nombre de mes amies. Le réalisateur, lui-même diplômé de médecine, pointe l'une des causes probables des déserts médicaux actuels.</div><div>Bon, je me répète, mais <b>Vincent Lacoste</b> prouve qu'il peut tout jouer, il est incroyable. Mais comment fait-il pour enchainer tous ces tournages (cf. Amanda ci-dessous, aussi sortie en 2018) ?<br /></div><div><br /></div><div><span style="text-align: start;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😊 <span style="background-color: #d9ead3;">Qui a tué Lady Wesley ?</span></span></b> de </span><span style="text-align: start;">Hiner Saleem (Turquie/FR./Belg., 2018) a</span><span style="text-align: left;">vec Mehmet Kurtulus, Ezgi Mola, Ahmet Uz </span></div><div><div><span style="text-align: start;">Film turc filmé dans une <b>ambiance désuète à la Agatha Christie</b>. </span></div><div><span style="text-align: start;">Sorte de huis-clos sur une île au large du Bosphore, face à Istanbul, où tout le monde (turc) est cousin et hostile aux étrangers à l'île. Une romancière (américaine) y est assassinée... Un inspecteur </span><span style="text-align: left;">(<b>kurde</b>)</span><span style="text-align: left;"> dépêché sur les lieux. Il s'installe dans l'hôtel du village, tenu par une belle femme (<b>turque</b>)...</span></div><div><span style="text-align: start;">On a l'impression que l'action se passe dans un autre temps, aussi, quand soudain l'inspecteur consulte son portable, j'ai pensé à un anachronisme tant on aurait dit que le temps s'était arrêté sur cette île. </span></div><div><span style="text-align: start;">Seul bémol : une telle kyrielle de personnages que l'on s'y perd un peu...</span></div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😃 <span style="background-color: #d9ead3;">S</span><span style="background-color: #d9ead3;">tates of Grace</span></span> d</b>e Destin Daniel Cretton (EU, 2013) avec Brie Larson, John Gallagher Jr., Stephanie Beatriz</div><div>Dans un foyer d'accueil pour ados, Grace, enceinte de son chum, se démène pour venir en aide à des ados paumés, dont l'une la renvoie à sa propre histoire quand, adolescente, elle fut violée par son père et contrainte d'avorter. Un petit film indépendant d'une grande <b>sensibilité</b> et portée par des interprètes formidables, à commencer par Brie Larson, extraordinaire.</div></div><div><br /></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😃 <span style="background-color: #d9ead3;">L</span></span></b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b style="background-color: #d9ead3;">a chute de l'empire américain</b></span> de Denys Arcand (Canada, 2019) avec Alexandre Landry, Marie-Pier Morin, Rémy Girard, Louis Morissette</div><div>Troisième et dernier volet de la trilogie initiée avec Le déclin de l'empire américain (1986, la claque !) et Les invasions barbares (2003), on retrouve deux des compères : Rémy Girard et Louis Morissette.</div><div>A partir d'une histoire un peu tirée par les cheveux (on pourrait se croire dans un film des frères Coen), le film est une <b>satire (sympa) sur l'empire de l'argent</b>. D'entrée de jeu, l'intelligence est décrite comme un handicap et l'argent comme l'unique clé du bonheur. Alors Pierre-Paul, thèse de philo mais chauffeur-livreur, va s'emparer sans plus réfléchir du butin d'un hold-up sanglant auquel il a assisté. Gloups, c'est là que ça se complique, que faire de ces millions, un patachon comme lui ??? Il s'amourache d'une escort girl, fait appel à un ancien taulard reconverti dans "l'optimisation fiscale", et la cavale commence. Des moments drôles, mais pas un film culte comme l'est "Le déclin..." qu'on se plait toujours autant à voir et revoir. Quand même très sympa de revoir <b>Montréal en film</b>. NB : j'ai été plutôt surprise de l'allusion à des quartiers de no go pour la police... </div><div><div><b><span style="font-size: large;"><br class="Apple-interchange-newline" />😅 </span><span style="font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">Incendies</span> </span></b>de Denis Villeneuve (Canada,<b> </b>2010) avec Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin</div><div>Film inspiré de la pièce de théâtre de Wajdi Mouawad, elle-même inspirée de la vie de Souha Bechara.</div><div><div>Plongée en apnée dans ce drame de la <b>guerre du Liban</b> qui place le spectateur au coeur des terribles <b>affrontements entre chrétiens et musulmans</b>. La réalisation et le scénario sont tels que l'on ne connaît aucun répit durant les deux heures de cette <b>âpre mais captivante tragédie</b>.</div><div>Le film débute la quête identitaire de deux jeunes québécois à la suite du décès de leur mère, Nawal, et déroule l'histoire dans une contrée en proie aux tensions religieuses, de cette femme, chrétienne, amoureuse et enceinte d'un jeune musulman que ses frères tuent devant ses yeux au nom de l'honneur de la famille. Nawal est bannie car devenue la honte de la famille, et son bébé confié à un orphelinat. Honneur bafoué, haine... le film nous montre le cheminement de Nawal d'abord mère en quête de son fils abandonné, puis terroriste, et prisonnière. Le calvaire enduré dans sa minuscule geôle, violée et battue par un tortionnaire redoutable, Abou Tarek, la pousse à chanter pour résister. "La femme qui chante" tombe enceinte de son tortionnaire et accouche de deux jumeaux qui lui sont retirés. </div><div>A sa sortie de prison quinze ans plus tard, elle récupère ses deux enfants et s'exile au Québec. </div><div>Impossible de raconter la fin sans gâcher le mystère, qui met KO...</div><div>Un film d'une rare densité porté par des acteurs au jeu parfait.</div></div></div><div><br /></div><div><span style="font-size: large;">😏 <b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">Le chant du loup</span></b></span><span style="font-size: small;"> d'Antonin Baudry (Fr. 2019) avec François Civil, Omar Sy, Mathieu Kassovitz, Reda Kateb</span></div><div><span style="font-size: small;">Pas seulement un film d'action dans le monde du silence, à l'écoute du moindre petit son de sous-marin, mais aussi une démonstration sur <b>la dissuasion à la française</b>, du faible au fort, qui repose sur ses <b>sous-marins </b></span><b>nucléaires</b><b> lanceurs d'engins</b>. J'ai été bluffée et même secouée par les détails révélés par le scénario, écrit par cet ancien diplomate qui avait déjà officié sur l'excellent (mais beaucoup plus léger) Quai d'Orsay.</div><div><span style="font-size: small;">La fin, euh, que dire sinon qu'on est franchement sonné. Mr President, please think twice before pushing the button...</span></div><div><br /></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😀 <span style="background-color: #d9ead3;">Sous surveillance / The company we keep</span></span></b> (EU, 2012) de et avec Robert Redford, Susan Sarandon, Shia Labouf et Julie Christie.</div><div><div>Avant, dans les années soixante-dix, ils appartenaient au mouvement radical d'<b>extrême gauche</b> US Weather Underground et fomentaient des attentats pour protester contre la guerre du Vietnam. </div><div>A présent, ils ont refait leur vie sous une nouvelle identité de bons pères de famille. </div><div>Jusqu'à ce que le FBI et un journaliste persévérant ne commencent leur traque. On ne peut enterrer ses anciens idéaux si facilement et se forger une nouvelle vie toute clean.</div><div>Bon film. </div><div><br /></div><div><div><span style="font-size: large;">😅 <b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">Deepwater</span></b></span> de Peter Berg (EU, 2016) avec Mark Wahlberg, Kurt Russell, Gina Rodriguez, John Malkovich, Dylan O'Brien, Kate Hudson</div><div>L'explosion de la plate-forme pétrolière BP Deepwater Horizon en Louisiane en 2010, immense <b>catastrophe écologique</b>. Le film souligne la bêtise de la compagnie pétrolière uniquement concentrée sur l'aspect financier et la résistance d'une poignée d'ouvriers. C'est édifiant. Une reconstitution minutieuse parait-il de la plateforme, un gros travail documentaire, et des effets spéciaux phénoménaux. Oups, ça fait froid dans le dos.</div><div><br /></div></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😐 </span></b><b style="text-align: left;"><span style="color: #274e13; font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">Arctic</span> </span></b><span>de Joe Penna (Islande, 2018) </span><span style="text-align: left;">Avec Mads Mikkelsen, Maria Thelma Smáradóttir,</span><div>Peu de dialogue, paysage impressionnant. Seulement deux acteurs dans un huis-clos into the Arctic wild world. Un film de survie <b>glaçant </b>bien sûr, mais qui tient <b>en haleine</b>.</div><div>Réalisé par un jeune vidéaste brésilien !</div><div><br /></div><div><span style="font-size: large;">😅</span> <b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">The Shallows / Instinct de survie</span></b> de Jaume Collet-Serra (EU, 2016) avec Blake Lively</div><div><div>Autre film de survie, cette fois-ci dans l'eau et l'ours féroce est remplacé par un vilain requin blanc. Une touriste américaine, seule, dans une crique perdue au Mexique, décide de... se faire une petite sortie de surf ! Je ne connaissais pas Blake Lively hormis qu'elle était mariée à je ne sais plus qui. Eh bien, j'ai <b>tremblé tout le long</b> avec elle dans son combat de dents de la mer. Pas ennuyée un instant, pas eu le temps tant je tremblais de me faire bouffer un bras. Bref, un moment intense ! Mais un one shot pour moi, pas le type de film que je prendrai grand plaisir à revoir.</div><div><br /></div></div><div><b style="color: #274e13;"><span style="font-size: large;">😏 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Un divan à Tunis</span></b> de Manele Labidi (Tunisie, 2019) avec Golshifteh Farahani, Majd Mastoura</div><div>Alors que la jeunesse tunisienne rêve de partir à l'étranger, Selma laisse Paris pour retourner à Tunis au lendemain de la Révolution et installer au débotté son petit cabinet de psychanalyse, sur un toit terrasse. Elle mise sur le besoin de s'épancher d'une population qui émerge de tant d'années bâillonnée. Un <b>petit film plein de fraîcheur</b> qui donne lieu à des situations parfois cocasses et a le mérite de nous plonger dans la Tunisie d'aujourd'hui, les jeunes, les vieux, les femmes, les jeunes femmes, la coiffeuse, l'administration, la corruption, les forces de l'ordre... Et des clins d'oeil à la relation particulière qui lie le pays à la France.</div><div><br /></div><div><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b>😏</b><b> <span style="background-color: #d9ead3;">Black Panther</span></b></span> de Ryan Coogler (EU 2018) avec Chadwick Boseman, Lupita Nyong'o, Danai Gurira, Martin Freeman, Michael B. Jordan<br />Tout d'abord, je ne suis absolument pas familière de l'univers de Marvel. Black Panther, je n'en avais jamais entendu parler. J'ai d'emblée été <b>captivée </b>par ce film, d'abord par sa qualité visuelle, images, effets spéciaux déments, couleurs, costumes. D'ordinaire plutôt peu réceptive aux films de science fiction ou d'anticipation, là j'ai plongé dans l'environnement du Wakanda, et me suis laissée emporter par le fil rouge de l'histoire, l'opposition entre un roi wakandais du cru et un challenger exilé des Etats-Unis, sur fond de mainmise sur la richesse unique de ce pays, le vibranium, qui l'a rendu autosuffisant en tout et technologiquement en avance sur le reste du monde. A tel point que pour se protéger des prédateurs, le Wakanda se dissimule du mieux qu'il peut aux yeux du monde. Cet aspect m'a scotchée.</div><div>Voilà, un bon moment de divertissement, que j'aurais aimé voir au cinéma tant les effets sont fantastiques.</div><div><br /></div><div><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b>😐 <span style="background-color: #d9ead3;">Victoria</span></b></span> de Justine Triet (Fr. 2016) avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud</div><div>Ok... Une comédie <b>sympathique</b>, ce n'est pas un chef-d'œuvre mais un bon divertissement.</div><div>Virginie Efira joue bien ! </div></div><div><br /></div></div></div></div>
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<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😑 <span style="background-color: #d9ead3;">Mes vies de chien</span></span></b> de Lasse Hallström (EU, 2017) Avec Britt Robertson, K.J. Apa, John Ortiz, Dennis Quaid</div>
<div style="text-align: justify;">
Bon j'aime les chiens mais ce film n'est vraiment <b>pas inoubliable</b>... Suis du reste la seule de notre dogfriendly family à avoir daigné le regarder. L'histoire d'un toutou réincarné tour à tour en berger allemand, golden retriever ou labrador... auprès de différents maîtres. </div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😐 <span style="background-color: #d9ead3;">Mr. Holmes</span></span></b> de Bill Condon (GB, 2016) avec Ian McKellen, Laura Linney, Milo Parker</div><div>ok...</div><div>En 1947, Sherlock Holmes est à la retraite dans sa propriété de campagne, où il veille avec passion sur ses ruches. Néanmoins, il se fait vieux, perd un peu la mémoire, et s'obnubile autour d'une vieille affaire qu'il n'a jamais pu résoudre. Il trouve un appui dans cette enquête en le jeune fils de sa gouvernante, un petit détective en herbe. Si l'histoire est un brin tirée par les cheveux, l'amitié entre le vieil enquêteur, so British, et le garçonnet, ainsi que la très belle réalisation, avec des <b>images sublimes</b> de la campagne anglaise, peuvent mériter le détour. </div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😀 </span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Sing street</span></b> de John Carney (Irlande 2016) avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor</div><div>Très bien ! Plongée dans le <b>Dublin des années '80</b>, plein de grisaille, sur fond de crise économique et d'un carcan social et culturel très prégnant (divorce interdit, méthodes éducatives archaïques, furtive évocation de pédophilie...).</div><div>C'est l'histoire de Conor, quinze ans, dont les parents ne peuvent plus payer la scolarité privée et qui se trouve contraint d'intégrer l'école publique Christian Brothers School dirigée par le tyrannique frère Baxter. Pour faire l'intéressant auprès d'une fille, Raphina, Conor prétend être chanteur et doit monter en toute catastrophe un groupe de rock. Une bande de collégiens disparates fera l'affaire, mais finalement leur motivation s'avère réelle et à force de travail et répétitions, et d'organisation sous la houlette d'un apprenti manager de 14 ans, les gamins écrivent plusieurs chansons et bricolent le tournage de clips dans lesquels Raphina fait office de "model". Outre l'éducation sentimentale des deux jeunes, tendrement filmée, le film met en lumière l'éclatement de la cellule familiale de Conor, dont les parents se déchirent, et l'appel du large que représente l'eldorado anglais pour la jeunesse irlandaise.</div><div>Et puis enfin, Sing Street offre une <b>bande son géniale</b> qui ne peut que ravir les nostalgiques des années '80 : Duran Duran, Hall and Oats (<i>Maneater</i>), The Cure, Joe Jackson, "Pop Musik"... ainsi que de très bonnes compositions originales.</div><div><br /></div></div></div><div style="text-align: justify;"><div><span style="color: #274e13; font-size: large;"><b>😐 </b><b style="background-color: #d9ead3;">Cézanne et moi</b></span> de Danièle Thompson (Fr. 2016) avec Guillaume Gallienne, Guillaume Canet, Alice Pol </div><div>Intéressant du point de vue de l'amitié entre <b>Cézanne </b>et Émile <b>Zola</b>, le chemin vers le succès de l'écrivain alors que le peintre ne rencontre que déception, chemine vers l'amertume, devient acariâtre... Cézanne était-il vraiment aussi antipathique que dépeint dans ce film ? Probablement. Je l’ignorais. Cézanne et ses pommes... Seul le dernier tableau qu'il peignait dans le film m'a plu, dois-je admettre.</div><div><br /></div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😐</span></b><b style="text-align: left;"><span style="color: #274e13; font-size: large;"> <span style="background-color: #d9ead3;">Entre ses mains</span></span></b><span style="text-align: left;"> d'Anne Fontaine (Fr., 2005) avec Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde, Jonathan Zaccaï, Valérie Donzelli</span><br style="text-align: left;" /><div>Thriller. Un vétérinaire tueur en série et une agent d'assurance. <b>Prenant</b></div><div><br /></div></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😞 <span style="background-color: #d9ead3;">Douleur et gloire</span></span></b> de Pedro Almodovar (Espagne, 2019) avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Leonardo Sbaraglia<br />Euh, d'abord c'est longuet, ensuite... c'est vraiment très très <b>longuet</b>. </div><div>Point fort : le décor très années seventies de l’appartement, kitschissime ! </div><div>Un film peut-être à réserver aux inconditionnels du cinéaste, qui découvriront ainsi des pans de sa vie inattendus (en ce qui me concerne) : accablé de moult douleurs physiques (migraines, dos, etc.), sujet à des accès de profonde mélancolie, rongé par le regret et le souvenir d'amours passées.<br /><div><br /></div><div><div><div><b><span style="font-size: large;">😌</span> <span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">La historia oficial</span></b> de Luis Puenzo (Argentine, 1985), avec Norma Aleandro, Héctor Alterio, Hugo Arana</div><div>Alicia, professeur d'histoire dans un lycée de Buenos Aires, en 1983, s'évertue ou s'entête à enseigner l'histoire officielle qui sied parfaitement à sa condition de femme de la bourgeoisie mariée à un homme d'affaires et mère d'une petite fille, aveugle aux critiques contre la dictature de Videla. Certains de ses élèves questionnent la véracité de l'histoire officielle véhiculée dans les manuels. Alicia nie fermement puis le doute s'insinue, renforcé par les confidences d'une amie torturée par la junte. Elle ne peut plus ignorer les Grands-mères de la Place de Mai qui croisent sa route pancarte au bras, et commence à enquêter sur l'adoption de sa petite fille, subodorant qu'il s'agisse d'une enfant volée à un couple de desaparecidos.</div><div>Un <b>film politique </b>dont on ne peut être indifférent au propos, mais à la réalisation souffreteuse.</div></div><div>Oscar du meilleur film étranger</div><div><br /></div><div><span style="font-size: large;">😔 </span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;"><b>Neruda</b></span> de Pablo Larraín (Chili, 2016) avec Luis Gnecco, Gael García Bernal, Alfredo Castro, Mercedes Morán</div><div><div>En 1948 au Chili, le jeu du chat et de la souris entre Neruda, sénateur très critique envers le gouvernement, accompagné de son épouse la peintre Delia del Carril, et l'inspecteur Óscar Peluchonneau chargé de l'arrêter.</div><div>Le scénario : franchement <b>bof, </b>je me suis vite perdue dans ce film qu'on a décrit comme onirique, borgésien, flamboyant etc.. Je reconnais au film des images soignées et une grande poésie qui se dégage de la réalisation, et confesse mon étonnement de découvrir le portrait inattendu pour moi du futur prix Nobel de littérature en poète décadent et lubrique (voyons donc, je ne le voyais pas ainsi), Néanmoins le film m'a paru globalement <b>foutraque</b>.</div></div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😐 </span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">I feel Good</span></span></b> de Benoît Delépine & Gustave Kervernxx (Fr. 2018) avec Jean Dujardin, Yolande Moreau, Joseph Dahan</div><div>Comédie sympathique portée par le duo attachant J. Dujardin/Y. Moreau. Disons que Yolande est attachante en directrice d'une communauté Emmaüs, tandis que son frère, campé par Jean, est un minable opportuniste prêt à tout pour créer sa start-up et décocher le jackpot. Il monte ex nihilo une entreprise de "relifiting" promettant aux collègues naïfs et cabossés de la communauté un miracle esthétique dans une clinique de Bulgarie qui les transformera en créatures de rêve, moyennant leurs économies. La fin est très inattendue. Tel est pris qui croyait prendre, Dujardin, victime d'un accident en Bulgarie, subit une reconstruction faciale réalisée à partir d'une photo de l'Abbé Pierre. </div><div>A son retour au sein de la communauté Emmaüs, il réalise que la beauté était chez les gens et que l'apparence est vanité... </div></div><div><br /></div><div><span style="font-size: large;"><b style="color: #274e13;">😏 <span style="background-color: #d9ead3;">Woman in Gold / </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">La femme au tableau</span></b></span> de Simon Curtis (GB, 2015) avec Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl, Katie Holmes</div><div>Trouvé ce film divertissant mais surtout très intéressant car inspiré de l'histoire de Maria Altmann, juive rescapée de la shoah, qui défie l'Autriche de lui rendre des tableaux de <b>Klimt </b>dont sa famille a été spoliée, en particulier le portrait de sa tante <b>Adèle Bloch-Bauer </b>(tableau renommé <i>La femme en or</i> par le Musée du Belvédère à Vienne pour dissimuler l'origine juive). Elle est soutenue par l'avocat Randol Schönberg, petit-fils du compositeur Schönberg.</div><div>Certes, je suis tombée amoureuse des <span>tableaux de Klimt à l'aube de mes vingt ans, donc mon appréciation est probablement biaisée.</span></div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😐 </span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Une séparation</span></b> de Asghar Farhadi (Iran, 2011) avec Leila Hatami, Payman Maadi, Shahab Hosseini</div></div><div><b>Thriller </b>psychologique à <b>Téhéran</b>... L'épouse veut s'exiler pour offrir un avenir à leur fille tandis que le mari entend rester pour soutenir son père atteint d'Alzheimer et malade. Alors ils se séparent, s'opposent et la garde de leur fille entre en jeu. Lui engage une aide ménagère pour s'occuper de son père, ignorant que cette femme pauvre et sous l'emprise d'un mari violent qui s'épuise à venir de l'autre bout de la ville est enceinte. Bousculade dans l'appartement, il la fait tomber. Fausse couche. Procès.</div><div>A la séparation entre le couple se superpose au cours du procès une séparation entre deux classes sociales. Interprétation remarquable. Oscar et ours d'or 2011.</div></div></div></div></div><div style="text-align: justify;"><div><br /></div><div><div><div><b><span style="font-size: large;">😏 <span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">A propos d'Elly</span></span></b> de Asghar Farhadi (Iran, 2009) avec Taraneh Alidoosti, Golshifteh Farahani, Shahab Hosseini</div></div><div>D'abord j'ai pensé au "Déclin de l'empire américain", pour cette ambiance de couples et amis en weekend. Le début est léger et joyeux : les couples dont certains avec enfants ont prévu <b>un weekend dans une villa au bord de la mer caspienne</b>. Tous rient, échangent des souvenirs, nettoient de bon cœur la villa poussiéreuse. Fin de la 1ere partie. La suite est angoissante : qu'est devenue Elly, l'amie institutrice célibataire (finalement pas tant que ça), dernièrement aperçue surveillant les gamins au bord d'une mer très agitée ? J'avoue que le suspense est total, et que durant toute cette 2e partie, on se demande si Elly a vraiment pu se noyer ou si elle n'est pas retournée en catimini à Téhéran.</div><div>Donc un film au <b>suspense maîtrisé</b>, aux dialogues enlevés qui révèlent les failles de la vie de couple, que ce soit dans l'Iran contemporain ou ailleurs, avec des acteurs parfaits, mention spéciale à <b>Golshifteh Farahani</b> qui est plus que parfaite (honnêtement, quelle formidable actrice...), et les paysages impressionnants de la région autour d'une mer caspienne déchainée. </div><div>Pour ceux qui s'attendent à une peinture plus approfondie de la société iranienne, seules des bribes disséminées ici et là apporteront quelques indices.</div><div><br /></div><div><b><span style="font-size: large;">😪 <span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13;">Les sept jours / </span></span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Shiv'ah</span></b> de Shlomi Elkabetz & Ronit Elkabetz (Israël 2008) avec Ronit Elkabetz, Albert Illouz, Yaël Abecassis, Simon Abkarian, Hanna Laslo, Moshe Ivgy, Keren Mor, Alon Aboutboul, Evelyne Hagoel, Rafi Amzaleg, Hanna Azoulay Hasfari...</div></div><div>Sur fond de guerre du Golfe (1991) et d'alertes aux bombardements de Saddam Hussein, une (grande) famille israélienne se réunit pour observer le <b>deuil traditionnel de sept jours</b> dans la maison du défunt. Au fil des jours, les uns prennent certaines libertés avec les coutumes pourtant très strictes du deuil, rabroués par les autres, puis franchement c'est la cata dans cette famille où tous finissent par cracher leur haine, leurs jalousies refoulées, leurs secrets de famille. Le <b>grand déballage</b> bien cruel et bien cru.</div><div>Euh, comment dire, déjà tant de personnages que j'en confondais beaucoup, ensuite, mazette, les coutumes du deuil juif, pour qui n'en est pas familier, c'est une découverte qui impressionne... et le film les met en exergue tout du long mais en montrant en parallèle les travers des uns et des autres, l'hypocrisie, les ressentiments, les convoitises, les règlements de comptes très amers... Alors au bout du compte on regarde ce film empreint d'un <b>malaise </b>croissant, que la fin ne soulage pas. Mais on est soulagé que l'épreuve soit finie.</div><div><br /></div></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😉 <span style="background-color: #d9ead3;">Operation Petticoat</span></span> </b>de Blake Edwards (EU, 1959) avec Cary Grant, Tony Curtis, Joan O'Brien</div>
<div style="text-align: justify;">Pendant la deuxième GM, des machos de l'US Navy aux prises avec des femmes soldates qu'ils ont sauvées d'une île dans le Pacifique. Chacune d'entre elles prend ses quartiers sur le sous-marin, perturbant l'ordre masculin établi. Et le sous-marin finira même repeint en rose ! Pink submarine.</div><div style="text-align: justify;">Pas du meilleur Blake Edwards, qui signe un petit film drôle-<b>désuet</b>-charmant mais avec tout de même un bon coup de vieux. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😠 </span><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Chambre 212</span></b> de Christophe Honoré (Fr. 2019) avec Chiara Mastroianni, Benjamin Biolay, Vincent Lacoste, Camille Cottin</div></div><div>Absolument <b>pas accroché </b>à cette histoire de couple qui bat de l'aile entre Chiara Mastroianni (qui passe une partie du film à poil, surprenant) et Benjamin Biolay. Je me suis rarement autant ennuyée au cinéma, à tel point que j'ai réellement piqué du nez et ma voisine aussi !</div><div><br /></div><div><div><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😕 </span></b><span style="color: #274e13;"><b><span style="font-size: large;"><span style="background-color: #d9ead3;">Parasite</span> </span></b>d</span>e Bong Joon Ho (Corée du Sud, 2019) avec Song Kang-Ho, Woo-sik Choi, Park So-Dam</div><div><span>Euh, suis gênée de dire que je n'ai pas apprécié ce film auréolé de prix.</span></div><div><span>Je ne critique pas la satire de la société coréenne au travers de l'opposition de classe entre les deux familles, les maîtres de maison et les servants. Non, j'ai juste été déroutée par la <b>violence débridée </b>du film dans un crescendo hallucinant, jusqu'à une fin digne d'<i>Orange mécanique</i>, qui m'a causé autant de hauts le cœur. </span></div><div><span>Interprétation néanmoins excellente. Mais pour moi un film qui fait trop froid dans le dos.</span></div></div><div><span><br /></span></div></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😕</span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Happy Together</span></b> de Wong Kar-Wai (Hong Kong, 1997 reprise 2017) avec Tony Leung Chiu Wai, Leslie Cheung, Chen Chang - Prix de la mise en scène Cannes 1997</div>
<div style="text-align: justify;">
Deux homosexuels hongkongais en exil en Argentine, qui se déchirent. </div><div style="text-align: justify;">L'histoire me semblait intéressante mais les deux protagonistes ont passé tout le film à <b>se HURLER dessus </b>à tel point que, pour échapper au stress de ces cris et disputes incessants, j'ai choisi d'abandonner le visionnage. </div><div style="text-align: justify;">Franchement, c'est rare qu'un film finisse par <b>m'épuiser </b>à ce point.</div>
<div style="text-align: justify;"><div><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😠</span></b><b><span style="color: #274e13; font-size: large;"> <span style="background-color: #d9ead3;">Youth</span></span> de </b>Paolo Sorrentino (It., 2015) avec Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz</div>
<div style="text-align: justify;">
Oh la la, tellement <b>ennuyeux</b>, pour ne pas dire "chiant"... </div><div style="text-align: justify;">Trop de blabla égocentrique. Pas tenu jusqu'à la fin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😠 <span style="background-color: #d9ead3;">Le daim</span></span></b> de Quentin Duprieu (Fr., 2019) avec Jean Dujardin, Adèle Haenel.</div>
<div style="text-align: justify;">
Vraiment pas réussi à m'intéresser à ce film concentré sur un personnage, joué par Jean Dujardin, et sa veste en daim à franges. <b>Abandon </b>à un tiers du film.</div>
<div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="color: #274e13; font-size: large;">😠 </span></b><b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">Mamma Mia 2 : Here I go again</span></b> d'Oliver Parker (EU, 2018) avec Lily James, Amanda Seyfried, Meryl Streep, Colin Firth, Pierce Brosnan, Cher, Andy Garcia</div>
<div style="text-align: justify;">Mince, j'avais bien aimé le premier opus - qui n'aime pas les tubes d'Abba ni Meryl Streep ? </div><div style="text-align: justify;">Mais cette suite (disons le début de cette suite) m'a paru si <b>désastreuse </b>que je me suis résolue à interrompre après 15 minutes.</div><div style="text-align: justify;"><p class="MsoNormal"><span style="color: #1f497d; mso-themecolor: dark2;"><o:p></o:p></span></p></div><div>
</div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-27523784009505985692020-12-12T16:46:00.001+01:002021-04-20T15:51:13.285+02:00A la chasse au blob<p></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh8gqOM9LGui6SRXVrsXmNZd8MAlHTODrkM1EX3mgOy5JL158c9ytfkxRMSLPXv66DKcJaJoXWaGtedUEVcILf-PAjgZfg5DU15x7QwSagEF9NSWznDOZK0iVlon38QvH4RihxAnOE_zw/s960/foret-senart-06122020.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh8gqOM9LGui6SRXVrsXmNZd8MAlHTODrkM1EX3mgOy5JL158c9ytfkxRMSLPXv66DKcJaJoXWaGtedUEVcILf-PAjgZfg5DU15x7QwSagEF9NSWznDOZK0iVlon38QvH4RihxAnOE_zw/w200-h150/foret-senart-06122020.jpg" width="200" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #0c343d;">Les bouleaux en forêt de Sénart</span></i></td></tr></tbody></table>Ce dimanche après-midi, j'ai décidé de partir à la chasse au blob.<br /><i>Chien </i>: "ok "<br /><i>Mari </i>: "Ah bon, c'est quoi ça ? "<br /><p></p><div style="text-align: justify;">Explication très très succincte : le blob est une créature fascinante et mystérieuse. Unicellulaire, sans cerveau, sans yeux, sans oreilles, sans neurones, sans système nerveux... il est intelligent, il se déplace (1 cm/heure) en optimisant ses parcours, il a de la mémoire... Il est jaune, ressemble à du petit vomis de chien ou à un champignon colonisant une souche vermoulue. </div><div style="text-align: justify;">Son petit nom : <b>Physarum polycephalum</b>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je pense en avoir vu un UNE FOIS dans mon jardin il y a plusieurs mois, sans savoir ce que c'était alors que cette chose bizarre, qui m'avait fait penser à un petit vomis gélatineux. Ca m'avait vraiment interpelée.<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvNl39jgIMvlCLsPUnPDqlfGaq1qnEpWD-OHORByGUrQIYDV4neSDwjRRjizW1OMwEOslx48uJB04l-hg0nIrhVzyTQIgNGa6c0hoxyJI8A6CoKcj7EFKd0cgPWboJHbFY8GY7cbyxVv8/s1200/champignon-ou-blob-061220.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvNl39jgIMvlCLsPUnPDqlfGaq1qnEpWD-OHORByGUrQIYDV4neSDwjRRjizW1OMwEOslx48uJB04l-hg0nIrhVzyTQIgNGa6c0hoxyJI8A6CoKcj7EFKd0cgPWboJHbFY8GY7cbyxVv8/s320/champignon-ou-blob-061220.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #783f04;">Pas de blob ? Ceci ressemble plutôt à un champignon <br />en forme de petit cervelet </span></i><i><span style="color: #783f04;">jaune d'or</span></i><i><span style="color: #783f04;">...</span></i><i><span style="color: #783f04;"><br />(En tout cas, truc très intéressant qu'il faudra que j'analyse)</span></i></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;">En temps normal, j'aurais passé la journée avec lui, à le photographier, lui causer et lui faire des papouilles. Mais hélas je devais être prise par d'autres impératifs ce jour-là. Si j'avais su... Si au moins je l'avais pris en photo...</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><br /></div>Donc aujourd'hui, promenade en forêt de Sénart, mission Blob.</div><div style="text-align: justify;">Rencontré beaucoup beaucoup de chiens, Olga et sa copine Nouchka étaient aux anges. Ont toutes deux boulotté du crottin de cheval, les chipies, et se sont roulées dedans, tant qu'à faire profitons des plaisirs de la nature.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPuP50SFL75mrciVw7uH1ITFNHpMepp672GJ1cfHt7a0eeR1CrMW7C9PO58A67v3dU9HIPZP9XsWytqBnHaRP1NOpcYYPOJL-UDaE5ArRc4ziAK8WPMINaop5x9GLFlROD2OZ-c02ZmdQ/s2048/champignons-mousse-Senart.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPuP50SFL75mrciVw7uH1ITFNHpMepp672GJ1cfHt7a0eeR1CrMW7C9PO58A67v3dU9HIPZP9XsWytqBnHaRP1NOpcYYPOJL-UDaE5ArRc4ziAK8WPMINaop5x9GLFlROD2OZ-c02ZmdQ/s320/champignons-mousse-Senart.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #783f04;">Là encore, fausse alerte (sauf erreur !) : <br />sortes de petits champignons orangés<br />sur litière de mousse</span></i></td></tr></tbody></table>Le temps était idéal pour chasser le blob : la forêt était bien humide. Je me suis donc mise en quête de souches, branches cassées, tas de feuilles mortes et champignons (car blobby est amateur de champignons)...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai repéré à plusieurs reprises (une petite dizaine de fois tout de même) des sortes de petits champignons sur des souches pourries, en groupe, et de couleur tendant plus vers l'orangé que vers le jaune.<br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Hélas je n'ai pas encore reçu mon auto-cadeau de Noël, un nouvel appareil photo, et j'ai dû me contenter de mon téléphone dont la caméra est plus que décevante.<br />Mais il est clair que ces choses sont des champignons.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6gas7tunfxWd1ACWLPGUAV_oCybOM6QroRWt1lKdIujY7W1Q5JlYUJ1sGSNol33sCsZIM7qzf_xcuybeQC_UKA3f-iFrzSefSop9csZqkE0WqutZJPs_QcQAYGkjPtSew-L-HdDw_AEY/s2048/blob-senart-05062020.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6gas7tunfxWd1ACWLPGUAV_oCybOM6QroRWt1lKdIujY7W1Q5JlYUJ1sGSNol33sCsZIM7qzf_xcuybeQC_UKA3f-iFrzSefSop9csZqkE0WqutZJPs_QcQAYGkjPtSew-L-HdDw_AEY/w300-h400/blob-senart-05062020.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="color: #783f04;"><i>Amas gélatineux jaunes avec nervures...</i></span></b></td></tr></tbody></table>En revanche, à un endroit où s'entassaient les feuilles de chêne, sur une vieille souche en partie recouverte de mousse, des choses jaune orange ont retenu toute mon attention : d'aspect plutôt gélatineux ici et là, un peu moins ailleurs, colonisant le pourtour des feuilles de chêne, ce qui m'a semblé assez insolite et peut-être significatif, et sur la partie en bas à gauche de la photo (il faut cliquer pour agrandir), une de ces choses à la forme en éventail semble avoir des <b>nervures </b>constituant comme un <b>réseau </b>typique des blobs.</div><div style="text-align: justify;">Alors bingo ??? Cela mérite analyse. Mais j'ai un bon pressentiment 💛</div><p style="text-align: justify;">J'aurais pu prélever le morceau de bois et le ramener chez moi, car les blobs se plaisent aussi dans les jardins. Il y a même des tutoriels pour apprivoiser un blob dans son salon (on le nourrit avec des flocons d'avoine), mais ce sera pour une prochaine fois. Là, j'étais en mission découverte. </p><p style="text-align: justify;">Je ne résiste pas à la tentation de poster un gros plan de ces amas gélatineux en éventail sur les feuilles de chêne et un peu plus bas sur la souche. Je m'en veux, j'aurais dû prélever une des feuilles et peut-être adopter mon premier blob 😢... J'ai déjà les flocons d'avoine à la maison.<br /><br />Donc un bilan très positif de cette chasse au blob : pas vraiment sûre d'en avoir repéré, mais petit espoir quand même avec la dernière photo. Vivement le weekend prochain pour repartir sur les traces de blobby, mon nouveau hobby 😉.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsIhLUEsv-dA5Uyw9ZNVC0ejuuVqP4va73kUh0qlgaUCT-c7C1VSJCZYynhY7pAzQHnPF_A4_Y0WuyArDHzUMgyhLQuQZnxc1fUtV0Y4gw4_XSCxko02zCdKFTNpuuD4AucwQ7T9MWAZw/s1572/blob-montgeron-06122020.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1572" data-original-width="1554" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsIhLUEsv-dA5Uyw9ZNVC0ejuuVqP4va73kUh0qlgaUCT-c7C1VSJCZYynhY7pAzQHnPF_A4_Y0WuyArDHzUMgyhLQuQZnxc1fUtV0Y4gw4_XSCxko02zCdKFTNpuuD4AucwQ7T9MWAZw/w632-h640/blob-montgeron-06122020.jpg" width="632" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #783f04;"><b>Serait-ce un blob ??? (Forêt de Sénart, 06/12/2020)</b></span></i></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><b><i>--> </i></b><b><i>Voir d'autres "zarbis / insolites" sur ce blog : <span style="color: #2b00fe;"><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/search/label/Zarbi%20Insolite">ICI</a> </span></i></b><b><i>(dont le <a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/03/quelle-est-cette-chose-un-sarcoscypha.html"><span style="color: #2b00fe;">pezize écarlate</span></a> qui se conjugue assez bien avec cet article)</i></b></p><p></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-40270595023186116582020-12-08T14:25:00.004+01:002021-04-20T15:51:13.289+02:00Fabrice Midal : "Méditer, le bonheur d'être présent" (BD)<p> <b style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: red;">**</span>***</span></b><span style="text-align: justify;"> </span><span style="text-align: justify;">de Fabrice Midal, Emmanuel Despujol, Eric Corbeyran (Ed. Rey, 2019)</span></p><p style="text-align: justify;">Le dessin est très simple, ce qui n'est pas gênant au vu du thème. <br />Bien sûr, la médiation est tendance. Même à mon travail, on propose aux salariés de participer à un atelier de méditation le mercredi en fin d'après-midi sur zoom (confinement oblige, en temps normal la séance a lieu dans une salle sur place...).<br />J'ai déjà une première, et unique, expérience de la méditation, qui ne m'avait pas paru très concluante. C'était à l'occasion d'un stage de tai-chi, nous étions tous assis sur un coussin en cercle dans une petite clairière entourée d'arbres. <br />J'ai eu beaucoup de mal à échapper aux bruits de la nature, captivants dans ce silence un peu lourd des autres méditants, et surtout mon esprit était assailli de pensées pas des plus poétiques ou relaxantes : trucs à faire, boulot, famille ("il faut que j'écrive à Dominique"... "Et pourquoi j'ai pas fait ça ?"..."Mince j'ai un an de plus"... "Est-ce qu'ils ont pensé à nourrir les tortues ?"..."Pourvu qu'il trouve une alternance"..."Il faut tuber la cheminée"..."Faire attention aux tiques"..."RV dentiste"... "Je m'ennuie un peu"...). L'impression de perdre mon temps assise sur ce coussin à ne rien faire, je suis gênée de l'avouer. Cela tient probablement au fait que je n'ai pas trop l'habitude de me poser au calme, ce qui est dommage. </p><p style="text-align: justify;">Alors j'ai pensé qu'il serait plaisant d'en savoir plus sur la méditation en lisant une BD !<br />Le dessin ci-dessous me semble par exemple une bonne illustration de ce que j'ai vécu et de comment persévérer :</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi4sEGgn8jfWl7hvwFp_7iZAcwuism7l1sHLugdlEBKjYDCNFcajRtCOGk6YD5sa14kjkb-qtNeusS08fjPMJk4vCq6nNqhovLt-0DVJDU0EQ7OZUaOk6_lulbIkmaPkhwVxGi4L87M8I/s1024/FMidal+meditation.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="734" data-original-width="1024" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi4sEGgn8jfWl7hvwFp_7iZAcwuism7l1sHLugdlEBKjYDCNFcajRtCOGk6YD5sa14kjkb-qtNeusS08fjPMJk4vCq6nNqhovLt-0DVJDU0EQ7OZUaOk6_lulbIkmaPkhwVxGi4L87M8I/w640-h458/FMidal+meditation.jpg" width="640" /></a></p><div style="text-align: justify;">Ainsi, le sens de la méditation n'est pas de générer du calme ni de faire le vide dans sa tête, mais de chercher à s'ancrer dans sa respiration et dans le moment présent et devenir ami avec soi.</div>Fabrice Midal livre un aperçu de son expérience personnelle et des conseils vraiment simples, le tout sur un ton fort sympathique. <br />Voilà, "y a plus qu'à" ! Affaire à suivre...<p></p><div style="text-align: justify;">Toujours à propos de méditation, j'avais hâte de lire le dernier roman d'<b>Emmanuel Carrère</b> ("<a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2012/06/emmanuel-carrere-limonov.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">Limonov</span></b></a>" est un de mes livres cultes), "<b>Yoga</b>", dans lequel il raconte son expérience de la méditation, sa dépression, et la découverte de sa bipolarité. </div><div style="text-align: justify;">Que d'éloges autour de la sortie de ce livre devenu l'incontournable de la rentrée littéraire.<br /><br /></div><div style="text-align: justify;">Cependant j'ai été assez refroidie par le droit de réponse publié par son ex-femme, qui contredit pas mal des propos de Carrère et souligne ses nombreux arrangements avec l'honnêteté et la vérité. Hum, ça m'a coupée dans mon élan... J'ai tout de même fait l'effort de prendre le livre en main et de le feuilleter jusqu'à la page 13, où là, le livre m'est tombé des mains à la lecture d'une phrase : "Le car est très vite sorti de la ville et s'est mis à rouler sur de toutes petites routes, traversant des hameaux où rien ne semblait ouvert, pas même les volets".<br /><i>"pas même les volets". "Rien ne semblait ouvert, pas même les volets"</i>... Alors là, je me suis dit qu'un tas de bons livres m'attendent ailleurs, ma vie est trop courte pour apprendre que rien ne semblait ouvert, pas même les volets. <br />Il aura suffi d'une phrase, la messe est dite (tiens, ça me fait penser à mé-di-ter... la boucle serait-elle bouclée ?!, non je plaisante, je promets d'essayer, la méditation, pas "Yoga").</div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-71648027901250432542020-12-07T01:18:00.007+01:002021-04-20T15:51:13.296+02:00Des romans en BD : "Nymphéas noirs", "Les Indes fourbes", "Karoo"<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsPPAFtDfwlrx55gWeHfzRPk0hlT1A7hIWdo5KyJhsWaJWr7N68TkS3LsK3IGIHi37b5Tgh0sKSVAAfKVTrhjrFQji49OYHHGX88H7HUuUroH5IS_ZXAfMX4sj6aIAmtJL_4LrUetJYlc/s1050/Bussi+nympheas+noirs+BD.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1050" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsPPAFtDfwlrx55gWeHfzRPk0hlT1A7hIWdo5KyJhsWaJWr7N68TkS3LsK3IGIHi37b5Tgh0sKSVAAfKVTrhjrFQji49OYHHGX88H7HUuUroH5IS_ZXAfMX4sj6aIAmtJL_4LrUetJYlc/w245-h320/Bussi+nympheas+noirs+BD.jpg" width="245" /></a></div><span style="text-align: justify;">La tendance de ces dernières années est d'adapter en bande dessinée ou roman graphique des livres à succès. S'il s'agit d'un roman que j'ai particulièrement apprécié, la curiosité m'incite à découvrir l'adaptation dessinée, et cela permet de raviver le plaisir de lecture.<br />Parfois, il m'arrive de succomber à la solution de facilité qui consiste à lire l'adaptation graphique <i>plutôt </i>ou <i>avant </i>la version écrite (par exemple pour le roman de Steve Kesich "Karoo").</span><p></p><p></p><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: red; font-size: x-large;">*****</span></b> <b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">"Nymphéas noirs"</span></b> <b>de Fred Duval et Didier Cassegrain, d'après Michel Bussi</b> (Dupuis/Aire Libre, 2019)</div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Très bonne adaptation du <a href="http://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/05/michel-bussi-nympheas-noirs.html" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">polar de Michel Bussi</span></b></a>, à l'histoire si alambiquée, qui se déroule dans le beau village de Giverny pris d'assaut par les hordes de touristes affamés de Monet money. </span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">La BD se lit fort bien et sait restituer l'atmosphère du roman.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Même en ayant lu le roman, on reste toujours tourneboulé par cette fin inattendue. </span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;">Sacré manipulateur ce Bussi, pour notre grand plaisir.<br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><p></p><p></p><b style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: red;">***</span>**</span><span style="font-size: large;"> <span style="color: #274e13;"><span style="background-color: #d9ead3;">"Les Indes fourbes"</span> </span></span></b><span style="text-align: justify;"><b>d'Alain Ayroles et Juanjo Guarnido</b> (Ed. Delcourt, 2019)<br /></span><span style="text-align: justify;"><br /></span><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoXgPy61GR73hBCMfdAb-Ltztj0zJoAuR3S3uPESeEty3v7ugWi4_911O8D3kyUlu7T8lZKoiWND-uk-4oZhoYH9CeBqx_GqqBkurRuMXmKi8mHy30Y4wEz_DEO1xSFBCgJN-jRWAqPwU/s1023/Indes+Fourbes.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1023" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoXgPy61GR73hBCMfdAb-Ltztj0zJoAuR3S3uPESeEty3v7ugWi4_911O8D3kyUlu7T8lZKoiWND-uk-4oZhoYH9CeBqx_GqqBkurRuMXmKi8mHy30Y4wEz_DEO1xSFBCgJN-jRWAqPwU/w400-h300/Indes+Fourbes.jpg" width="400" /></a></div><span style="text-align: justify;">Suite imaginaire du roman picaresque du XVIIe siècle "El Buscón" / "Vie de l’aventurier Don Pablos de Ségovie", de Francisco de Quevedo (1580-1645)<span>Des dessins </span><b>somptueux</b><span>, des couleurs magnifiques, un livre au format hors normes qui en fait un fort bel objet. Tout cela traduit un travail certes titanesque pour adapter ce roman </span><b>foisonnant</b><span>. Mais au bout du compte, j'ai trouvé cet ouvrage un peu trop très dense, voire </span><b>touffu</b><span>, émaillé de tant de sauts dans le temps que je perdais parfois mes repères. </span></span></div><div><span style="text-align: justify;">Le personnage de Pablos est haut en couleurs, un gredin, né "gueux" et converti dès son enfance à la paresse et à la roublardise, on ne peut plus opportuniste, qui se met en quête de l'eldorado. L'album est découpé en trois parties, dont la dernière amène une fin surprenante et comme on dit plutôt "capillotractée". </span></div><div><span style="text-align: justify;"><br /></span></div><div><span style="text-align: justify;">Si l'on peine à s'attacher à cette fripouille, en revanche le graphisme magnifique de l'album ferait se tourner toutes seules les pages (160 !). Un travail d'orfèvre couronné de très nombreux prix qui ferait un joli cadeau, mais pas à moi, soulagée de l'avoir seulement emprunté.</span></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><p></p><p></p><p></p><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: x-large;"><span style="color: red;">*</span>****</span></b> <b><span style="background-color: #d9ead3; color: #274e13; font-size: large;">"Karoo"</span></b><b><span style="font-size: large;"><span style="color: #274e13;"> </span></span>de Bézian, d'après Steve Tesich</b> (Ed. Delcourt, 2019)</div><div style="text-align: justify;"><div><br /></div><div>Saul Karoo est un script doctor appelé à la rescousse pour extraire de plus ou moins banales ou plus ou moins singulières productions hollywoodiennes la substantifique moelle qui les transformera en pépites commerciales. Il triture les films pour en faire des blockbusters. Personnage imposant, fumeur, alcoolique, cynique, divorcé, père sans le savoir, il traîne sa lourde carcasse comme une épave au milieu des cocktails branchés du tout-hollywood, s'écharpe avec son ex-femme, néglige son fils adoptif, s'interroge sur le sens de sa vie... La fin est un vrai choc. Peu de zones de lumière dans cette sombre histoire. <br />Malheureusement, j'ai été handicapée dans cette lecture par ma difficulté à distinguer les personnages les uns des autres ; certes dans la vraie vie, je ne suis pas du tout physionomiste, mais de là à ce que cela m'arrive à ce point dans une BD... Et je n'ai pas du tout aimé le graphisme, aux <b>traits </b>si <b>acérés</b> ou pointus. </div><div><b>Déçue donc </b>de cette adaptation d'un roman que je n'ai pas lu et que malheureusement la BD a défloré sans allumer de petit flamme d'intérêt. Je doute de jamais lire le livre qui fut pourtant auréolé de critiques à sa sortie en 2012.</div><div><br /></div><div><i>C'est pour bientôt : hâte de découvrir les adaptations de "Vernon Subutex", "Voyage au bout de la nuit" et "Des souris et des hommes"</i></div><div><br /></div><div><b><i>--> D'autres adaptations BD de romans, sur ce blog :</i></b></div><div><ul><li>"<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/12/au-revoir-la-haut-adapte-en-bd.html"><b><span style="color: #2b00fe;">Au-revoir là-haut</span></b></a>" (Pierre Lemaître)</li><li>"<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/01/t-murat-le-vieil-homme-et-la-mer-bd.html"><span style="color: #2b00fe;"><b>Le vieil homme et la mer</b></span></a>" (Hemingway)</li><li>"<b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2014/11/c-de-metterd-kennedy-piege-nuptial.html"><span style="color: #2b00fe;">Piège nuptial/The Dead Heart</span></a></b>" (Douglas Kennedy)</li><li>"<a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2015/07/t-murat-les-larmes-de-lassassin-bd-chili.html"><b><span style="color: #2b00fe;">Les larmes de l'assassin</span></b></a>" (Anne-Laure Bondoux)</li><li>"<b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2013/12/jacques-fernandez-letranger-bd.html"><span style="color: #2b00fe;">L'étranger</span></a></b>" (Camus)</li></ul></div></div></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-69965570526964378262020-12-07T00:49:00.003+01:002021-04-20T15:51:13.296+02:00AJ Dungo : "In Waves" (BD)<p><b style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: x-large;"><span style="color: red;">***</span>** </span></span></b><span style="text-align: justify;">(Casterman, 2019, 400 p.)</span></p><div style="text-align: justify;">L'auteur relate cette douloureuse histoire de sa petite amie atteinte en pleine jeunesse d'un cancer des os et de leur amour naissant puis condamné. <b>Elle adorait surfer</b>, et s'efforcera dans le temps qui lui est accordé d'insuffler cette passion à son amoureux. </div><div style="text-align: justify;">L'océan est au coeur de l'album, qui s'étale sur des aplats couleur turquoise, et le surf encore davantage, avec des parenthèses (en planches couleur sépia), à cent ans d'intervalle, sur l'histoire de ce sport autour de <b>deux de ses pionniers, l'hawaïen Duke Kahanamoku et Tom Blake l'inventeur de la hollow board</b>, une planche légère et transportable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est une histoire bien sûr triste et émouvante. </div><div style="text-align: justify;">AJ Dungo distille par petites touches éparses, entrecoupées des pages sur l'histoire des dieux du surf, sa première rencontre avec Kristen, ses premières déceptions de garçon éconduit, puis l'intérêt timide que lui manifeste Kristen quand il skate avec son frère. Enfin, le moment précis où leur histoire a commencé, quand Kristen apprend qu'elle a un cancer et doit se faire amputer de la jambe. </div><div style="text-align: justify;">Il tombe amoureux, elle tombe malade. L'un surfe, l'autre regarde assise depuis la plage ou la maison. Kristen fait preuve de sérénité et de courage face à la maladie. Puis son état de santé empire, le temps est compté et les jeunes décident de faire une liste des choses à faire "avant que". Ils ne pourront que réaliser le voyage vers Portland, Oregon. </div><div style="text-align: justify;">Kristen décède en 2016, à 25 ans. Leur histoire d'amour aura duré huit ans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">AJ Dungo dépeint cette tragédie avec beaucoup de retenue et de délicatesse. Il a su composer un récit à double niveau, <b>son histoire avec Kristen et un précis d'histoire du surf</b>, les deux s'imbriquant harmonieusement sans jamais de rupture de rythme.</div><div style="text-align: justify;">Ce roman graphique a remporté de nombreux prix. Néanmoins, si je l'ai apprécié, ma lecture n'a pas été aussi enthousiaste que les critiques dithyrambiques. Les dialogues sont très concis et les dessins (simples mais expressifs) très étirés, ce qui m'a peut-être amenée à tourner trop rapidement les pages et à ne pas savourer à leur juste valeur les planches et le récit. Il y a peut-être aussi les attentes trop fortes à l'égard d'un ouvrage couronné par des prix prestigieux, faisant que quelque part la marche est apparue trop haute.</div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-69089520762060966002020-12-07T00:41:00.002+01:002021-04-20T15:51:13.295+02:00"La fille de Vercingétorix" (BD) : Ah ces ados !<p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOEuMDWOft2pGaXi3khCzc-6T0_eRtqyVdBWWqjFFP6nAF7af02u6Amvo9qL7ycGTbXWvrCjUd3Am8wJzmGH0o0fWnnts0vrfn_nxxqIjrq2XXOTJ6dz9iOBdfmKEWJu67jDPWl3CLOaE/s1024/asterix-fille+de+vercingetorix.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="665" data-original-width="1024" height="260" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOEuMDWOft2pGaXi3khCzc-6T0_eRtqyVdBWWqjFFP6nAF7af02u6Amvo9qL7ycGTbXWvrCjUd3Am8wJzmGH0o0fWnnts0vrfn_nxxqIjrq2XXOTJ6dz9iOBdfmKEWJu67jDPWl3CLOaE/w400-h260/asterix-fille+de+vercingetorix.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table> <b style="text-align: justify;"><span style="color: red; font-size: x-large;">***</span><span style="font-size: large;">** </span></b><span style="text-align: justify;">de Ferri et Conrad (Ed. Albert René, 2019)</span></p><div style="text-align: justify;">Okay, ça ne casse pas des briques, opus numéro 38 d'Astérix, mais <b>moi je ris</b> ! Cette ado gothique, Adrénaline, elle est quand même marrante et elle fait bien tourner en bourrique le village, les romains, les pirates, ses parents... </div><div style="text-align: justify;">Les anachronismes sont rigolos, les jeux de mot sont là, le dessin est fidèle à la série. Voilà, on ne va pas bouder ce petit moment de détente.<br />Y a même un certain personnage, Letitbix, qui clame "Vous pouvez dire que je suis un rêveur mais, comme vous, je crois qu'un jour la paix reviendra... Il n'y aura plus de frontières, romains et gaulois échangeront leurs armes contre des fleurs et sèmeront ensemble des graines à tous les vents..." <span style="font-size: x-small;">🎵</span></div><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-87038417020413101112020-11-28T20:05:00.004+01:002021-04-20T15:51:13.299+02:00David Hockney en Normandie<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfcknmDMkqoIuotsKKidA66bSyAau0scjaKg4eNXmCS6U90-zo0Yo7_J_juG5L0GgZXiAxq2QNhrg0uPBb8xLZ5OSfjpYpn-w27ZnGbSL0ZQ-MmCZcs9rnxTmZguhB7C645wtjeFc_JIc/s1001/Hockney-lelong+lovelife.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="501" data-original-width="1001" height="100" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfcknmDMkqoIuotsKKidA66bSyAau0scjaKg4eNXmCS6U90-zo0Yo7_J_juG5L0GgZXiAxq2QNhrg0uPBb8xLZ5OSfjpYpn-w27ZnGbSL0ZQ-MmCZcs9rnxTmZguhB7C645wtjeFc_JIc/w200-h100/Hockney-lelong+lovelife.JPG" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUkdiKG4xKYy97X71uwchFNUumvONzsYhl_qtTJrsjG4mezrRbtxm4zwfawPB90BWMVf5X_e2OKlGGyLvXkq_7QnfEqXQM-fOg8Nxko3ORcwXMW-wV78j2CbNMxPhrOPd2r6HYy_WVnfk/s949/Hockney-maison-normandie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="949" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUkdiKG4xKYy97X71uwchFNUumvONzsYhl_qtTJrsjG4mezrRbtxm4zwfawPB90BWMVf5X_e2OKlGGyLvXkq_7QnfEqXQM-fOg8Nxko3ORcwXMW-wV78j2CbNMxPhrOPd2r6HYy_WVnfk/s320/Hockney-maison-normandie.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="color: #0c343d;">D. Hockney peignant devant sa maison de Beuvron-sur-Auge <br />(photo figurant sur la carte-cadeau reçue à l'expo)</span></i></td></tr></tbody></table>Je crois bien qu'il s'agissait de ma première sortie "expo" depuis le premier confinement, à part la virée sur l'expo Web de <b><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2020/06/josh-smith-high-as-f-open-air-covid.html" target="_blank"><span style="color: #2b00fe;">Josh Smith</span></a> </b>à New York, et la dernière avant le deuxième confinement. Décidément, il faut être rapide, et affuté quant aux bons plans.</div><p></p><p style="text-align: justify;">Cette petite exposition d'une dizaine d'œuvres de David Hockney à la galerie Lelong est prolongée jusqu'au 27/02/2021, elle est gratuite, il faut y courir dès que ce sera possible ! Elle met en joie. Même à travers le masque, on a l'impression de respirer à pleins poumons l'air de la campagne normande. Il faut dire que les tableaux sont de bonne taille, les couleurs bien vives, le trait alerte. Sacré bol d'air qui fait tant de bien en ce moment.</p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;"><br />Et de surcroît, la galerie offre aux visiteurs une très jolie carte présentant le tableau du pommier "Apple tree" et une photographie de David Hockney peignant depuis la cour, la maison de son coeur... Un petit souvenir de fort belle facture.</div><p></p><p style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0QQbf9LgYb9WfSVpzPQB8pUab7ig0Vhr8HVm0OSz8wWGvFCii31qh0RnKuizQl7ohKcWh4z-7O4cM7mK1jhab7GPoU6_vaji5vjRBL_KfzbDlOaOnrKtGfWsLoYLnvpgGopaDe4gz4F0/s650/Hockney-TreesMist.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="485" data-original-width="650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0QQbf9LgYb9WfSVpzPQB8pUab7ig0Vhr8HVm0OSz8wWGvFCii31qh0RnKuizQl7ohKcWh4z-7O4cM7mK1jhab7GPoU6_vaji5vjRBL_KfzbDlOaOnrKtGfWsLoYLnvpgGopaDe4gz4F0/s320/Hockney-TreesMist.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Trees Mist</i><br /></td></tr></tbody></table>De fait, David Hockney, qui était revenu en Europe dans le cadre des grandes expositions qui lui ont été consacrées, à Londres, Paris, Amsterdam, avait décidé de passer un peu de temps en France avant de refaire le fatigant voyage transatlantique qui le ramènerait dans sa Californie adoptive. <br />Il tenait en particulier à revoir la tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux.</p><p style="text-align: justify;">C'est en compagnie d'amis dont le directeur de la galerie Lelong, admirant depuis Honfleur la vue sur le pont de Normandie et Le Havre, que l'idée lui vient de faire une pause ici, dans le pays d'Auge, pour prendre le temps de peindre le paysage au gré des saisons. Alors il s'installe dans une vieille maison traditionnelle à colombages du XVIIe siècle près du village de Beuvron-sur-Auge. Comme l'indique le texte introductif de la galerie Lelong, Hockney observe "que les impressionnistes, à l’affût de la modernité, ont dédaigné ces maisons typiques de la région. [Lui] y voit par contre un écho des chaumières du paysage hollandais que représentèrent Rembrandt et le jeune Van Gogh, les deux grands maîtres qu'il aime à regarder en ce moment".</p><p style="text-align: justify;"></p><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1QKQIe4SwhtHBCnHlOWcHyJ1kcoXSwfPYK7kwdXUkred1GPbeT0gq0xvuXhBjSNYC52D-BxRCAOSfLuL8p1C-acjpVcW5rdFXtxuwgsX-VEJwkExeAGvjcK-cTxIJG7TavkbYI2qoBu0/s650/HOCKNEY+112020.jpg" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="650" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1QKQIe4SwhtHBCnHlOWcHyJ1kcoXSwfPYK7kwdXUkred1GPbeT0gq0xvuXhBjSNYC52D-BxRCAOSfLuL8p1C-acjpVcW5rdFXtxuwgsX-VEJwkExeAGvjcK-cTxIJG7TavkbYI2qoBu0/s320/HOCKNEY+112020.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Dessin sur iPad</i></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;">Il installe donc son atelier dans la grange, et peint accompagné de son Jack Russell Ruby, qui figure sur plusieurs dessins. La maison est entourée d'un vaste terrain, d'une mare et d'arbres, pommiers, poiriers, cognassiers ("quince tree"), peupliers que David Hockney reproduit en peinture au fil des saisons, dans la pleine lumière de l'été et dans les premières brumes de l'hiver : "Trees mist", "Trees with less mist"...</div><div style="text-align: justify;">David Hockney entend <b>capturer "le passage du temps" </b>depuis sa nouvelle demeure, et "se rend compte que l<b>a plupart des gens ne regardent pas vraiment ce qu'ils ont sous les yeux, ils ont sans doute autre chose à faire</b>."</div><p></p><p style="text-align: justify;">La galerie expose des acryliques sur toile et quelques dessins réalisés sur iPad.</p><p style="text-align: justify;">Pour découvrir les pans intimes de la vie de David Hockney, son histoire, les ressorts de son talent, ses amours, ses amis, rien de plus sympathique et passionnant que le roman de <b>Catherine Cusset "Vie de David Hockney"</b> paru en poche.<br />Le Monsieur est né en 1937, il a aujourd'hui 83 printemps...</p><p><a href="https://www.galerie-lelong.com/fr/exposition/99/david-hockney-ma-normandie"><b><span style="color: #2b00fe;">https://www.galerie-lelong.com/fr/exposition/99/david-hockney-ma-normandie</span></b></a> </p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5444876235346434372.post-4554597761106306002020-11-18T13:27:00.001+01:002021-04-20T15:51:13.279+02:00Claire Léost : "Le monde à nos pieds"<p><b><span style="color: red; font-size: x-large;">*****</span></b> (JC Lattès, 2019, 300 p.) <span style="font-size: x-large;">💚<br /></span><b style="text-align: justify;">Dévoré</b><span style="text-align: justify;"> ce roman !<br /></span><span style="text-align: justify;">Le devenir d'un petit groupe d'amis depuis leur première rentrée à Sciences-Po en 1994, à la fin des années Mitterrand, jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017. <br /></span><span style="text-align: justify;">Trois garçons et trois filles d'horizons variés, Louise, Katel, Delphine, Lucas, Max, Stan... <br /></span><span style="text-align: justify;">A peine vingt ans. Jeunes, beaux, pleins de rêves et d'idéaux. Militants, engagés, ils se passionnent pour la chose politique. Confiants qu'un jour le monde sera à leurs pieds. Amitié et histoires de coeur aussi...<br /></span><span style="text-align: justify;">Puis la compétition, les ambitions divergentes, les aléas de la vie, fragmentent l'amitié et construisent les adultes qui tenteront de s'épanouir qui en politicien, qui en femme de presse, qui en écrivain... Chacun son chemin. </span><span style="text-align: justify;">Jusqu'aux retrouvailles. </span><span style="text-align: justify;">Une fin aussi qui n'a pas manqué de toucher mon petit côté fleur bleue.</span></p><div style="text-align: justify;">Un livre très bien écrit et des personnages tous attachants à leur manière, que l'on prend plaisir à suivre.<br />Une chronique passionnante de la vie politique de ces deux décennies et des débats estudiantins. Cela n'a pas manqué de me rappeler des souvenirs. <br /><span style="text-align: left;">Je m'y suis retrouvée, dans ces années '90.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;">Quant à la décennie précédente, aux nostalgiques des années '80, je conseille <b>un roman graphique absolument exceptionnel,</b> à lire, et à offrir : </span><span style="text-align: left;">"</span><a href="https://coquelicoquillages.blogspot.com/2014/02/la-vie-sans-mode-demploi-putain-dannees.html" style="text-align: left;" target="_blank"><b><span style="color: #2b00fe;">La vie sans mode d'emploi, putain d'années '80</span></b></a><span style="text-align: left;">" de Désirée et Alain Frappier 💛</span></div><p></p><div class="blogger-post-footer">Flux RSS</div>papillote88http://www.blogger.com/profile/04051526253345437838noreply@blogger.com0