lundi 10 juin 2013

Juan Gabriel Vasquez : "Le bruit des choses qui tombent" (Colombie)


***** "El ruido de las cosas al caer" (2011) - Genre : Cronica de un hombre ordinario en Colombia con Accidente de avión con Narcoterrorism y frente a Él
Que sais-je de la Colombie ? D'un point de vue littéraire, tout commençait et tout s'arrêtait à Gabriel Garcia Marquez. Perdona-me...
Ce roman de Juan Gabriel Vasquez m'a soudain plongée au cœur des années 1970/80 de violence en Colombie, d’explosion du narcotrafic et du terrorisme des cartels.
L’auteur (né à Bogota en 1973) exprime la peur permanente de la population, les assassinats politiques et les tueries en pleine rue. Le point culminant du livre est l’attentat qui blesse grièvement le jeune prof de droit Antonio et tue son ami vieillissant Ricardo.
Nous découvrirons l’impact de ce drame sur la vie personnelle d’Antonio, jeune marié et jeune père, les brisures au sein de son couple au fur et à mesure qu’il se consacre à la quête du passé de Ricardo.
Le déclic, là encore, c’est un enregistrement de boite noire lors du crash de l’avion qui transportait l’épouse de Ricardo.
Cette cassette audio suffira à marquer ce roman dans mes réminiscences de lectures : son écoute - pardon sa transcription... - constitue un moment unique dans la littérature..
L’histoire nous transporte alors dans le passé, à la rencontre de la jeunesse de Ricardo et d’Elaine, sa jeune épouse américaine en mission pour les Peace Corps en Colombie. Et la chanson de Franck Zappa "What's there to live for - Who needs the Peace Corps ?" égrène le récit.

Nous suivons Antonio dans ses pérégrinations sur les traces presqu’effacées de Ricardo, sa valse-hésitation au sujet de sa vie personnelle, la façon dont il se distancie de sa femme  et les cours magistraux qu’il n’assure plus.
Mais au plus profond de lui-même n’essaie-t-il pas de protéger ses proches de ce danger qu’il sent partout dans la Colombie d’alors ?
Parallèlement, nous nous intéressons au destin de Ricardo Laverde, quand jeune pilote passionné d’aviation, il se maria avec Elaine l’américaine, puis quand il « fit le mauvais choix » qui lui coûtera 20 ans d’emprisonnement, le vol de sa jeunesse et l’interruption soudaine de la vie de famille qu’il entendait construire.
D'une écriture sensible et agréable, Juan Gabriel Vasquez nous place aux côtés d'Antonio et de Ricardo dans ce voyage aux sources du malheur. La description de la vie quotidienne de cette période à Bogota (2600 m d’altitude… semble-t-il toujours plongée dans la grisaille et le froid) et dans la campagne de La Dorada sont enrichissantes pour qui ne connaît pas ce pays.
Extraits choisis :
- "Pull up", dit la voix électronique...
Un cri entrecoupé ou quelque chose qui y ressemble s'élève, puis j'entends un bruit que je n'ai jamais su identifier : il n'est pas humain. C'est le bruit des vies qui s'éteignent, mais aussi celui d'objets qui se brisent. Le bruit des choses qui tombent, un bruit ininterrompu et par là même éternel, un bruit sans fin qui continue de retentir dans ma tête depuis ce soir-là et ne semble pas vouloir en partir. Ce bruit est la dernière chose qu'on entend dans la cabine de pilotage du vol 965." (p94)
- "Un appareil conçu pour être la mémoire électronique des avions a fini par se loger définitivement dans la mienne. Il est là et je n'y peux rien. Il m'est impossible de l'oublier." (p97)
- (...) Ricardo et Mike l'attendaient, le dîner presque prêt. Ensuite, ils observaient toujours la même routine : fenêtres grandes ouvertes, rhum, marijuana, Nixon et Rojas Pinilla, l'influence de l'atterrissage d'Apollo 11 dans la mer de la Tranquillité sur leur vie et celle de la mort de Hô Chi Minh sur la guerre." (p203)
- "La Magadalena. La pluie hérissait le fleuve, qui avait perdu son aspect lisse de peau d'hippopotame et ressemblait aux écailles d'un gigantesque lézard endormi." (p270)
4e de couverture :
À 40 ans, Antonio Yammara dresse le bilan de sa vie et revient sur sa relation, brève mais lourde de conséquences, avec Ricardo Laverde, un homme laconique et secret qu’il a autrefois fréquenté dans une salle de billard du centre de Bogota. Un soir alors qu’ils marchent dans la rue, deux hommes à moto abattent Laverde et blessent grièvement Antonio. Traumatisé, ce dernier voit son rapport au monde se détériorer chaque jour davantage malgré l’amour qu’il porte aux siens. Deux ans après l’attentat, il reçoit un appel téléphonique d’une femme qui dit s’appeler Maya et être la fille de Laverde. Comprenant alors que pour pouvoir se débarrasser de son angoisse il doit affronter l’énigme de Laverde et de sa mort, il va trouver Maya. Ensemble, ils remontent le fil du passé et de la mémoire, jusqu’aux années 1970 où l’un et l’autre ont grandi dans l’ombre du commerce mortifère de la drogue et la violence des cartels qui ont mené la Colombie au bord de l’abîme.
La prose lumineuse et sereine de Juan Gabriel Vásquez aborde le problème des traces laissées par l’Histoire dans la psyché d’une génération contrainte de payer pour les crimes de celle qui l’a précédée." (Editions du Seuil, Traduction I. Gugnon, 297 p.)
--> Voir ma page "Lectures d'Amérique latine"...

dimanche 9 juin 2013

Qui sont ces insectes dans mon jardin ?

De nouveaux habitants se manifestent au jardin.
Nouveaux ? Pas sûre. Ils ont peut-être leurs habitudes...
En tout cas, quelles belles couleurs ils arborent (souvent pour faire fuir les éventuels prédateurs)...

De haut en bas et de gauche à droite : [1-3] Insecte vert métallique sur fleur d'aubépine
4 Peut-être le grand charançon du pin - [5-6]  insecte volant jaune et noir avec carapace  - [7-8] Sorte de malachite sur fleur d'aubépine 
[9-10] diptère noir - 11 Sorte de papillon de nuit rose - 12 coléoptère rouge - 13 Mouche bleue ? - 14 Petite mouche rouge orange - 15 Petite mouche verte - 16 Syrphe ?
En tout cas, je ne les avais pas encore vraiment remarqués ou clairement identifiés !

Alors les voici pour une 1e introduction, de ce pas je m'en vais m'efforcer de leur mettre un nom... Heureusement que j'ai encore avec moi "Les petits animaux des bois et de forêts" des Ed. Delachaux & Nieslé : un si bon guide ! 
Si vous êtes plus rapide ou familier de ces hôtes du jardin, merci de me laisser un commentaire ! (Coucou Jardinette647 : aide-moi !)

--> Voir la page des "Habitants de mon jardin" ...

CocoRosie... ma dernière découverte musicale !

Affiche Cocorosie ds le Métro Paris
Je ne connaissais les Cocorosie que de nom.
C'est l'affiche de leur nouvel album et de leurs concerts parisiens qui a attiré mon regard dans le métro : je l'ai trouvée superbe.

Je viens de commencer mon parcours découverte, incidemment, par leur 2e album Noah's Ark (2005). Cela m'a fait penser à King Crimson et à Robert Wyatt (ah... Rock Bottom). On les dit proches du son de Björk, artiste que je connais peu.

Des sons étranges, bruits d'eau, de casseroles, sons de la nature, des voix fluettes et surprenantes, des textes intéressants, des concept albums intimistes. Une poésie attachante.
J'ai écouté Noah's Ark dans ma voiture, et j'ai trouvé que cela collait bien au trajet, aux feux rouges, aux embouteillages qui devenaient enchanteurs.

Depuis j'ai découvert quelques-unes des chansons de leur dernier album Tales of a Grasswidow sur Youtube. Et j'apprécie vraiment cet univers musical onirique. Les textes sont forts, comme l'histoire d'une enfant mariée à un adulte étranger (Child Bride).
Ce groupe très particulier, composé de deux soeurs américaines, a toute sa place dans la musique d'aujourd'hui. Je suis soulagée de les avoir enfin découvertes ! Pour une prochaine fois en concert ?

---> Allez zyeuter la chronique "musique" de ce blog !

Nelson Mandela, Mandela Day, Take care

Voyages à Joburg 2008/2009
Mandela Square, Airport, Apartheid Museum
Nelson Mandela
 à nouveau hospitalisé, à 94 ans.
Quel homme, quel combat pour la paix, quel modèle.
Mais Madiba n'est pas immortel, hélas. Le Joburg Sunday Times titrait hier :
"It's time to let him go. WE wish Madiba a speedy recovery, but I think what is important is that his family must release him." (son vieil ami Andrew Mlangeni) 

Quelques photos prises lors de 2 voyages en Afrique du sud, en 2008 et 2009, en particulier le Mandela square dans le centre (huppé) de Johannesburg.

La visite de l'Apartheid Museum, seule, fut émouvante et éprouvante. Une exposition consacrée à Steve Biko s'y déroulait en parallèle. Stupéfiante.

En novembre, j'irai voir Simple Minds en concert, tout d'abord pour leur chanson Mandela Day que je trouve sublime (puis pour le reste et peut-être Don't you... forget about me).
Mais Mandela Day suffira à combler ma soirée.

Cette chanson, le groupe écossais l'a composée pour le concert hommage des 70 ans de Nelson Mandela qui s'est tenu (pendant 11 h) au Wembley Stadium, London, UK, le 11 juin 1988.
Le concert était organisé pour demander la libération de Nelson Mandela et réunissait des artistes engagés du monde entier (Dire Straits, Eric Clapton, Pete Gab, Myriam Makeba, Eurithmics, Youssou N'Dour... ). Simple Minds fut le seul groupe à composer spécialement pour cette occasion une chanson en l'honneur de Nelson Mandela.
Le concert a été interdit par le gouvernement de l'apartheid en Afrique du Sud, et en partie censuré aux EU. Il a contribué selon l'ANC à amener le régime sud-africain à libérer Mandela plus tôt que prévu 1 an 1/2 plus tard, le 11 février 1990.
 
A song of Simple Minds dedicated to Nelson Mandela. Was the first band to sign up for Mandela Day, a concert held at Wembley Stadium, London, UK, as an expression of solidarity with the then-imprisoned Nelson Mandela. Bands involved were asked to produce a song especially for the event - Simple Minds was the only act which actually produced one.

Vidéo Simple Minds Mandela Day Mandela 70th Wembley 1988
http://youtu.be/ClNmSHEAEYw

Mandela Day Vidéo Simple Minds live 1990
http://youtu.be/a-vZgxJIpuc

Mandela Day Vidéo Simple Minds & Cali (Taratata, 26/09/2005)
http://youtu.be/yDzM16rBcoI

Mandela Day Vidéo Simple Minds live London June 27 2008 (The 46664 concert honouring Nelson Mandela at 90)
http://youtu.be/_1u5gSW68zU

Mandela Day Vidéo diaporama photos et citations de Mandela + chanson de Simple Minds
http://youtu.be/mnHvgujwks8

vendredi 7 juin 2013

"La page blanche" : une BD touchante sur notre "vrai" moi

***** "La page blanche" par Boulet et Pénélope Bagieu - Genre : BD enquête / en quête d’identité...

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée. Tant pour l'histoire (qui m'a fait penser au roman "Je ne suis pas celle que je suis" de l'iranienne C. Djavann lu - coïncidence - peu avant) que pour la mise en scène graphique, et le style ponctué de touches réalistes et humoristiques.

Une JF se réveille sur un banc près du métro Montgallet, face à une page blanche : plus aucun souvenir de qui elle est, ce qu’elle fait là sur ce banc…
Mais elle sait qui est Britney Spears, elle sait se repèrer dans le métro… Son amnésie est donc sélective puisqu’il semble que ne soit effacé de sa mémoire que ce qui la concerne : sa vie est devenue une page blanche. 
Tiens c’est quoi ce sac à côté d'elle ? Elle y trouve des affaires au nom d’Eloïse Pinson.
Rendue à l’adresse indiquée sur les papiers, rien ne lui parle… Dans l’appartement propret, elle est accueillie par un chat (c’est qui lui ?)… Pas de déclic non plus.
Eloïse fantasme sur sa véritable identité : mère de famille ? espionne ? enlevée par des extraterrestres ?
Cet appart’ lui paraît banal, les livres et DVD "des trucs que tout le monde lit ou a lus"; elle réalise que cet univers - qui était le sien avant - est uniformisé, que ceux qui constituaient sa bande d’amis collègues sont très superficiels, qu’elle était comme tous un pur produit de la société de consommation….
"Plus elle cherchait à se forger une identité, plus elle devenait… TOUT LE MONDE. Et puis un jour, elle est devenue PERSONNE."

Après les RV sans résultat chez différents médecins / psychiatres, son retour dans la" vraie vie" passe par la case boulot (dans une grande surface culturelle), une amitié nouvelle avec une collègue, l'enquête sur ses origines, sa famille... son chat... Cette crise d'existentialisme va lui jeter à la figure le véritable sens de l'amitié, la force de la simplicité...L'univers des librairies grandes surfaces, de la consommation de masse en prennent pour leur argent.
J'avoue avoir moins accroché aux passages de délires FBI / agents secrets / quasi extraterrestres… et survolé sans état d’âme lesdites pages.

Je ne lisais quasiment plus de BD... depuis mes derniers Tintin, Astérix, Iznogoud tous dévorés religieusement et lus et relus il y a (plus que) des lustres... J'ai en réserve Guy Delisle et Marjane Satrapi. Puis les prochains sur la liste seront probablement les 2 "Quai d'Orsay".
Donc rapport BD adulte ou roman graphique comme je viens de découvrir l'expression, je partais de zéro.

mercredi 5 juin 2013

Tatiana de Rosnay : "A l’encre russe" (sans plus)

***** Russian Ink (2013) Réf. Géogr : France / Italie / Russie – Genre : Trois jours au soleil ou les démêlés d'un écrivain vaniteux face à la page blanche

J’ai apprécié ce livre, je ne peux dire que je l’ai aimé… Pourtant je me réjouissais à l'avance de cette lecture.
Ce fut une lecture plaisante, l’intrigue est légère et le style de Tatiana de Rosnay toujours aussi enlevé au moins dans la version française (elle a écrit son roman en version anglaise car comme elle l’expliqué dans la presse "Because I am Franglaise. J'ai toujours écrit en anglais. J'ai appris les deux langues en même temps, père français, mère anglaise. Quand j'ai commencé à écrire des romans à l'âge de 11 ans, ils sont "venus " en anglais.").

L’histoire n’est pas compliquée et le roman se lit donc rapidement. Tout tourne autour de Nicolas Duhamel/Kolt, khâgneux qui ramait à ses débuts comme prof de philo auprès d’élèves peu perméables, et qui, en renouvelant son passeport, apprend qu’il lui faut prouver sa nationalité française puisque ses parents… sont d’origine étrangère. Il découvre ainsi les origines russes de son père, né à Saint-Pétersbourg. Cela va constituer le sujet de son 1er roman « L’enveloppe », dont le succès mondial va le propulser sur les volutes de la jetset, des cocktails, hôtels 5*, rencontres sans lendemain, et faire de lui une star et un addict des réseaux sociaux.
Le retour de boomerang de cette célébrité et vie toute superficielle, c’est le syndrome de la page blanche qui l’empêche de commencer ne serait-ce qu’une phrase de son prochain livre, 2e opus que toute la planète attend, à commencer par son éditrice.

Le récit accorde la part belle au microcosme d’un grand palace de bord de mer en Italie, à la description des people ou simples clients des plus fortunés : du lever au coucher, nous saurons tout de leurs activités, tenues, boissons etc. Un peu pesant à la longue pour qui n’en fait pas sa tasse de thé.
Et le lecteur devra suivre Nicolas jusque dans les recoins des toilettes où il peut à loisir surfer sur les réseaux à l’affut de son image ou échanger des mails érotiques avec une fan lectrice allemande. Idem : au bout d’un moment, ça devient longuet… A force de décrire la superficialité de ce microcosme, des personnages à commencer par l’écrivain, le roman en est devenu lui-même superficiel.
La fin qui met en scène le naufrage du Concordia sur la côte italienne fait figure de « pièce rapportée » : à croire que l’auteur était elle-même confrontée à une panne d’inspiration et qu’elle a fait feu de tout bois avec ce fait divers récent.

Au-delà de la vie intime de Nicolas Kolt, le roman aborde les thèmes de la quête identitaire, des secrets de famille, mais aussi du métier d’écrivain et de la célébrité. On ne peut dire que le suspense sur la quête de ses origines par Nicolas Kolt soit prenant, et la partie consacrée au voyage en Russie laisse quelque peu sur sa faim (j'ai cependant appris que Fiodor en russe correspond à Théodore en français). Et j'ai découvert la nouvelle législation et le fameux Pôle de la nationalité française.
Quelques références habilement distillées ici et là dans le livre m'ont tout de même rendue complice avec l'auteur : un chapitre intitulé "You're so vain, you probably think this song is about you (Carly Simon)", ce qui décrit si bien le personnage de Nicolas,  "Keyser Söze, l'énigmatique truand de son film préféré Usual Supects", "Ses parents, Emma et Théodore à 20 ans : "Un couple de rock stars, une version eighties de Patti Smith et Robert Mapplethorpe", "La Mrs Danvers de Rebecca"...

Mais j'ai cherché en vain à retrouver la patte de l’auteur du roman si prenant et émouvant "Elle s'appelait Sarah".

En conclusion, un roman qui se lit vite sans se dévorer, mais dont je ne devrais pas garder grand souvenir. Je tâcherai néanmoins de lire le roman "Rose" de T. de Rosnay, avant de décider si j'abandonne ou non cette veine littéraire.
(Ed. Héloïse d'Ormesson, 2013, trad. R. Clarinard, 350 p.)

mardi 4 juin 2013

Jardin : suite des éclosions en exclusivité !

Hier lundi 3 juin se terminait l'expo "L'art du jardin" dans la nef du Grand Palais à Paris.
Cela faisait 10 ans que cette expo n'avait pas été programmée; auparavant elle se tint à Saint-Cloud puis à Longchamp.
Finalement, je n'y suis pas allée après moult atermoiements. En effet, pour un tarif d'entrée vraiment élevé (18€ : je trouve cela choquant !), n'allais-je pas assister à une expo plutôt mercantiliste comme La fête des jardins aux Tuileries en 2012 (une expo intéressante notamment pour les nénuphars en plaques d'aluminium imaginés par l'artiste canadien Gordon Halloran, mais au final tellement mercantile que j'avais regretté d'en payer un droit d'entrée).
convolvulus (x 2 photos)- églantier - arbuste fleurs roses (x 2 photos)
bouton de rose - sauge jaune pâle et sauge rose
Alors hier, je décidai in fine de "sécher" cette expo au Grand Palais pour rentrer chez moi plus tôt et profiter de ma propre "expo jardin permanente". Super : quelques nouvelles fleurs m'avaient fait le bonheur d'éclore : 1e fleur de convolvulus, 1es fleurs d'églantier, 1er bouton de rose le 03/06, et premières éclosions de mes sauges rustiques (jaune pâle et rose).
Là je dois dire, malchance, à peine changée que je décidai de désherber mes géraniums vivaces que... "hiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhh!!!!!! " (soit : hurlement stridentissimesque).
Voui : c'est moi qui en écartant quelques feuilles pour arracher des mauvaises herbes... tombe sur le cadavre d'un bébé merle ou d'une merlette (pas eu l'envie d'enquêter, le plumage était marron beige comme celui de la merlette qui nidifie chaque année chez nous. sniff.)
Donc méga hurlement spontané de Bibi, immédiatement atténué du fait que Bibi réalise qu'elle n'a qu'effleuré le cadavre... Ensuite fuite effrénée loin de la scène de crime avec abandon des outils de jardin et tous travaux laissés en plan. Le coupable : le chat du voisinage qui fait parfois des incursions dans notre jardin, suite à quoi notre gentil teckel nous rapporte sur le paillasson en offrande des souris mortes qu'il n'ose à peine toucher.
Résumé de la soirée : Pourquoi avoir hésité à aller dépenser 18€ dans la nef du Grand Palais ?

Not the only gardener... Steven Tyler same as I

Ben oui, quand Steven Tyler (ouhouh les djeun's : Aerosmith, ça vous ring a bell j'espère ?) rentre de tournée, keskilfè ? Il se rue sur son jardin. Comme vous et moi, n'est-il pas ? 

(bon, nous c'est quand on rentre du boulot et non de tournée, et nous c'est surtout le week end car les jours de semaine : dur dur..., et pis, moi pour ma part je ne chausse pas mes super espadrilles multicolores classieuses pour aller désherber, mais je compte changer cette donne since Steven does it...).

Cela dit, MOI BIBI fan de jardinage et fan (en son temps s'entend) d'Aerosmith, j'ai du mal à imaginer Steven le quelque peu dépravé "cultiver son jardin" comme dirait l'ami Voltaire ! Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine... Si ça se trouve un jour je lui échangerai un mediator Aerosmith contre des graines. !
A propos d'Aerosmith, la jeune mais super informée Melouzaza nous dit que le 22/07/13, Aerosmith sortira son DVD Live du concert donné au Japon peu de temps après le tsunami. Rappel pour les non pros : aucun DVD Live d'Aerosmith digne de ce nom n'existe. Douche froide cependant, c'est que la setlist de ce DVD n'inclut pas (WTF !!!!!)  Dream On, ni Back In The Saddle et tant d'autres... Ils se fichent de nous ou koi ? bon y'a quand même du bon, mais c'aurait pu être du + que bon !
1. Draw the Line 2. Love in an Elevator 3. Livin' on the Edge 4. Hangman Jury 5. No More No More 6. Mama Kin
7. Monkey on My Back 8. Toys in the Attic 9. Sweet Emotion 10. Boogie Man 11. Rats in the Cellar 12. Movin' Out 13. Last Child 14. S.O.S. (Too Bad) 15. Walk This Way 16. Train Kept A Rollin' (credits)


--> voir la chronique "Ziquemu" de ce blog !


lundi 3 juin 2013

Cette semaine au jardin : 1er pavot, 1e centaurée, 1e marguerite, 1e scabieuse...Vite un voeu !

Week end rempli , or ce fut le 1er weekend véritablement printanier ! Soleil et douceur... et pas le temps de jardiner. Je me suis à peine donné le temps de faire un tour au jardin, et je ne l'ai pas regretté : 

Ma 1e centaurée 2013, et la 2e qui se prépare...

- une première fleur de centaurée, quelques autres aux boutons prometteurs pour cette semaine...
Nous sommes le 2 juin, et l'an dernier, dès le 9 mai j'avais des photos de centaurées en fleurs...
Soit un mois de retard au compteur de floraison pour 2013...

Ensuite,
- en zieutant le linge sur la corde, vlat'y pas que j'aperçois par-dessous mon premier pavot !


Mon 1er pavot 2013
Le chameau, je le surveillais depuis un bail avec ses boutons bien enflés... et voilà qu'il s'ouvre quasi derrière mon dos !
Il aurait suffi qu'aujourd'hui nous continuions sur notre temps pourri, pour que je n'en trouve que quelques pétales froissés et mouillés jonchant le sol...

Pour contempler mes pavots d'orient (ceux que je préfère), il me faudra encore attendre l'été...

Ma 1e marguerite 2013
Je poursuis mes déambulations au jardin et découvre ma première marguerite ouverte !








J'ai prêté une attention particulière à l'évolution des boutons de marguerite
...je trouve cette observation très poétique



Cela faisait aussi un moment que j'avais repéré les nombreux boutons.

Et notamment un gros bouton relié d'un fil de soie ... à une toile de mon amie l'araignée épeire diadème : là aussi, une des premières adultes que je vois de la saison...


Epeire diadème et ses fils de soie reliés aux marguerites
Puis je lance un œil vers ma baignoire ancienne transformée en jardin de rocaille :
Scabieuses
Pourpier et sa 1e fleur jaune
 Et voici que les scabieuses dressent déjà leurs fleurs violettes en couronne

tandis que les pourpiers aux feuilles dodues (qui ont bien supporté l'hiver) montrent leurs premières fleurs jaunes !

dimanche 2 juin 2013

Keith Haring guest artist au Metro Alma-Marceau/Paris

Quais du M° Alma-Marceau aux couleurs de Keith Haring
En bas à droite : boite aux lettres du Musée en herbe
Il y a 11 ans, en 1984, Keith Haring s'est arrêté à la station de métro Alma-Marceau (lieu cossu, près de la Tour Eiffel, quand même...) pour y peindre une de ses œuvres de rue.
En mai 2013, la station de métro Alma-Marceau dans son intégralité rendait hommage à l'artiste disparu en 1989, en tapissant les murs des deux quais de ses œuvres et de ses textes.
Coïncidence, 15 jours avant, nous sortions en famille voir l'expo Hundertwasser au Musée en herbe, et à l'accueil s'y trouvait justement une boite aux lettres recouverte de photos et de portraits de K. Haring, et le tout emballé dans du film plastique alimentaire... Il s'agirait d'un "restant" d'une précédente expo consacrée à l'artiste... mais cela surprend ! (cf. photo 1)
Le métro Alma-Marceau tapissé d'oeuvres et citations de Keith Haring

En tout cas, pure prémonition, car d'ici peu nous irons en famille (voui !) visiter les deux expos "teenagers friendly" Keith Haring au 104 et Dynamo au Grand Palais.
Une expo parallèle sur K. Haring se tient au MAM, mais je subodore que j'irai seule, car il semble que "trop d'expos tue l'ado" (c'est pas moi qui le dit !).
Dire que mes ados (13,5 et 18 ans) quémandent parallèlement une sortie... au Parc Astérix ! Ce sera avec le papounet...
--> rubrique "Expos" du blog... et la 'tite rubrique "enfants/ados" !

samedi 1 juin 2013

Geraniums vivaces roses : c'est l'éclate !

Des photos de mes géraniums vivaces roses qui datent d'une bonne semaine, c'est encore plus beau à présent, je vous laisse imaginer !
Les géraniums vivaces attirent les pollinisateurs...
J'en ai d'autres, d'un violet plus soutenu, ainsi qu'une variété à délicates fleurs bicolores rose pâle/blanc.
Ce que j'ai vite compris avec les géraniums vivaces, c'est qu'il ne faut pas hésiter à s'équiper de son mp3 et de ciseaux pour s'embarquer dans une mission 100% zen no prise de tête et couper nonchalamment les fleurs fanées en écoutant
A mes grands débuts, toute jeune propriétaire d'un jardin, j'avais acheté un très beau livre d'Anita Pereire sur le "jardinage du week-end", dont chaque page m'enchantait.
Je n'avais alors jamais entendu parler de géraniums vivaces, pour moi un géranium était "la fleur à sa mémé", avec ses grosses ombelles toujours roses ou rouges vifs, qu'on rachetait tous les étés pour remplir les jardinières. Pas trop ma tasse de thé.
Et ce livre, qui prônait un jardin à la fois joli et facile d'entretien, ne tarissait pas d'éloges sur les géraniums vivaces (notamment les sanguins...).
Je me souviens même que l'auteure, jardinière émérite, avouait qu'elle avait renoncé à déterrer chaque hiver ses dahlias pour les rentrer à l'abri.
J'ai suivi ses conseils pour les géraniums vivaces : aujourd'hui, j'en ai partout, je les tronçonne et les repique à droite et gauche, ne les arrose jamais, ils forment des touffes majestueuses d'année en année.
Quant aux dahlias, en suivant les conseils d'Anita, je me retrouve aujourd'hui sans plus aucun dahlia ayant survécu...

--> voir les autres chroniques "jardin"

vendredi 31 mai 2013

Victor del Arbol : "La tristesse du samouraï" (Espagne)

***** La tristeza del samurái (2011) - Genre : Roman policier sombre et magnifique
Voilà un roman qui m’a accompagnée partout, à la maison, en métro… L’histoire est captivante, émouvante, rebondissante, et teintée de noirceur.

Le livre refermé, il continue de nous habiter, pas tel ou tel personnage, le livre dans son ensemble. On revit l’histoire rétrospectivement, quand tout à la fin s’imbriquent les pièces du puzzle, et que l’on comprend enfin les liens qui relient les membres des trois familles ("Mola", "Alcala" et "Bengoechea") que l'on croise au fil des chapitres.

Et l’on n’oublie pas le destin de ces deux femmes, Isabel Mola qui s’apprêtait à monter dans un train pour le Portugal avec son jeune garçon Andrés en 1941… et Maria Bengoechea, la célèbre avocate de 35 ans ravagée par une tumeur au cerveau. La dernière page tournée, on se replonge dans le 1er chapitre pour relire de l’œil neuf de celui qui sait le début de ce roman complexe.

Ce roman de Victor del Arbol (et un de plus dans mes auteurs à suivre !) a le mérite de brosser, et sans dénaturer ou alourdir le récit - c’est une prouesse – l’histoire de l’Espagne sur 40 ans, depuis la guerre civile jusqu’à la tentative de coup d’Etat de 1981.
C’est passionnant d’un point de vue historique : une leçon de révision indispensable (la division Azul dans l’armée allemande par ex.) sur les affres qu’a connus le pays, incidemment distillée au fil du roman. Bravo. J’ai lu que l’auteur était historien de formation et membre de la police espagnole ; les chiens ne font pas des chats…

Pour qui cherche une lecture facile, passez votre chemin car ce roman débordant de suspense requiert concentration et implication tant foisonnent les personnages et les intrigues ! Pour les autres, foncez...mais gare au tournant, des scènes sont  très dures (Ed. Actes Sud, 352 p.)
  
Pour rester dans le contexte de l’Espagne des années franquistes et plus contemporaines, j’ai ensuite entamé la trilogie de Carlos Ruiz Zafon. Eh bien pour tout dire, au fur et à mesure de ma progression (c’est le terme, je faisais de gros efforts…) dans ces 3 livres, je ne pouvais que regretter de ne pas revivre La tristesse du Samouraï

4e de couverture : "Comme souvent au début des histoires il y a une femme sur un quai de gare au petit matin. Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train de 4 heures en direction de Lisbonne partira sans elle.
L’enfant rentrera seul chez son père, appâté par le sabre de samouraï de ses rêves qu’un homme vient de lui promettre. Isabel disparaît pour toujours. Quarante ans plus tard une autre femme a commis un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes.
Au cours d’un procès mémorable, quelque temps auparavant, elle a réussi à faire condamner un policier véreux, ouvrant sans le savoir la boîte de Pandore. Elle a été manipulée en raison d’une tragédie ancienne dont elle ignore tout. Les rejetons d’une famille maudite cherchent à lui faire payer quatre décennies de vengeance et de haine. Des premières années de l’après-guerre à la tentative de coup d’état de février 1981, après un détour par les steppes de Stalingrad, la saga familiale est lourde de complots, d’enlèvements, de trahisons.
Sous un léger vernis de démocrates, les ex-phalangistes continuent de tirer les ficelles. Les personnages et les situations se répondent, marquant trois générations au fer rouge. Les carences affectives ont transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel. La Tristesse du samouraï est un étonnant roman policier qui se joue à merveille de l’opacité d’un contexte historique et un intense thriller psychologique qui mène les personnages aux limites de leurs forces pour sauver l’honneur de la lignée." 
 

"Dos tramas se desarrollan de forma paralela; una en Extremadura en el año 1941; la otra en Barcelona en 1981.
Un crimen cometido durante la posguerra española produce consecuencias en tres generaciones de la familia Alcalá y en aquellos que se han cruzado en sus vidas durante cuarenta años. Complots, secuestros, asesinatos, torturas, violencia machista, son algunos ingredientes de esta fantástica novela. Con un estilo descriptivo pero no por ello lento, el autor narra los acontecimientos ocurridos y poco a poco va entrelazando los personajes de ambas tramas, entrando en la psicología de cada uno de ellos. El resultado es una magnífica novela de intriga e investigación, de sentimientos y rencores, de amor y odio, de ambición y dolor, de hipocresía y sobre todo de culpa, una lacra que se transmite de generación en generación, donde los hijos heredan los delitos de los padres y los nietos los de sus abuelos"
 

--> Voir la chronique "Polars" de ce blog... et du même auteur : "La maison des chagrins" et "Toutes les vagues de l'océan"

Arlette Cousture : "Tout là-bas" (Québec)


***** réf. géogr : Québec / Canada  
Genre : Dans l'intimité d'une bourgade au bout du bout du monde
(Ed. Albin Michel, 2003, 170 p.)

Un livre simple, rude et rocailleux comme ce bout de terre « tout là-bas » près du Labrador sur la Côte-Nord du Québec où se déroule l’action.
L’action ?... Ce n’est pas le mot juste : il s’agit plutôt du récit de la (sur)vie quotidienne des familles de ce bourg, qui n’a d’anglophone que le nom d’ailleurs (Harrington Harbour).

Les récits de vie souvent ordinaires, amusants, cocasses même, mais aussi les moments tragiques et les drames enfouis en chacun.

Ici, dans ce petit bout de bourg, doté d'une seule rue et de son fameux trottoir de bois, tout le monde se connaît depuis toujours, et finalement tout le monde forme en quelque sorte une grande famille même si des petits accrocs déchirent parfois le voile de brume…
D’emblée, le lecteur ressent de l’empathie pour cette poignée d’habitants, Luck, Lucy, Manny, Jim Emile… Le roman réserve quelques secrets qui éclateront au grand jour, les plaies se refermeront, le jour se lèvera de nouveau sur ce bout de pays balayé par les embruns et aux paysages si bien décrits par Arlette Cousture.

De cette auteure québecoise, j'avais déjà apprécié le style en lisant "Ces enfants d'ailleurs", et c'est avec un plaisir anticipé que je poursuivrai la découverte de ses autres ouvrages .

Je ne peux que conseiller cette lecture à qui aime le Québec et les récits de villages.

Et tous ceux qui auront vu avec bonheur le film québécois tiré de ce roman : « La Grande Séduction » (réalisé par Jean-François Pouliot) se régaleront encore plus de découvrir le vrai visage des différents personnages. Par « vrai », j’entends plus naturel et moins travaillé que dans le film.

Dans le film, le village d’Harrington Harbour (qui constitue vraiment le lieu du tournage) devient Sainte-Marie-la-Mauderne… 
La communauté villageoise vit essentiellement de l’activité de la pêche, et les temps sont bien difficiles. Le projet d’implantation d’une usine butte hélas sur un obstacle a priori saugrenu mais bien réel : l’absence de médecin sur l’île.
Le maire et ses troupes vont alors monter une opération de grande séduction pour attirer ici dans ce bout du monde un professionnel de santé montréalais passionné de jazz et de cricket ! A chaque visite du candidat pressenti, nous assistons à la conversion de la bourgade québécoise en terrain de cricket avec équipe officielle (quels moments d’hilarité que les passages où les habitants doivent s’échiner à comprendre les règles du cricket !!!).
Un film super drôle !!!

--> Voir mes "Lectures d'Amérique du Nord" ou les pages plus spécifiques "Québec"…

jeudi 30 mai 2013

Space invaders : les p'tits derniers... Et de 10 !

Space Invades Montgeron !
Tout d'abord, stupeur inouiiiiiiie... en découvrant deux space invaders faits maison sur les murs de la cité de La Forêt à Montgeron (banlieue 91).

Les jeunes - je doute que ce soit l'œuvre de papis ! - ont bien travaillé : ces Space sont à la fois élégants et discrets, un clin d'œil sympa en pleine banlieue aux happenings de la capitale !

A part ça, je suis loin de la pêche miraculeuse aux space invaders ces dernières semaines - il faut dire que je ne passe pas mon temps à arpenter les rues de Paris à cette seule fin.
Mais dès que j'ai l'occasion de sortir du quartier, je marche le nez en l'air, les yeux rivés aux murs (ce qui est fort dangereux, je le reconnais, surtout pour les têtes en l'air comme moi ;))).

Space invaders (de haut en bas et de gauche à droite) : métros Buzenval (20e) - Barbès face Cinéma Louxor (18e) - La Villette  (19e) - Pyrénées (19e/20e) - Barbès face Tati (18e) et ville de Montgeron (91)
Bless my latest concerts (Deep Purple @ Paris/Zenith, Jake Bugg and Eels à Paris/Le Trianon) qui m'ont permis de découvrir 3 nouveaux spaces... (1 Boulevard MacDonald à La Villette, et 2 au métro Barbès-Rochechouart).
Les 2 autres pris en photo viennent des métros Buzenval (chouette portrait de Dali sur la pic !) et Pyrénées (superbe station au demeurant).

Mon score est monté à 10 space invaders... Suis encore loin du millier répertorié... Me sens un peu comme Sisyphe... (mais il faut imaginer Sisyphe heureux... Bonne chance en passant à tous les candidats au bac !).

--> Voir la rubrique Street art...

mardi 28 mai 2013

Le grand bonheur du mois de mai... pour une bibliophile

Ce mois de mai 2013 est à marquer d'une pierre blanche : il s'est passé un événement qui me comble de bonheur...
J'ai intégré l'équipe des bénévoles de la bibliothèque du CE du siège où je travaille !!!
"Home" : Les livres envahissent un peu mon bureau...
('y en a aussi au salon, au grenier, à la cave...) 
Un rêve de petite fille qui se réalise...
Évoluer au milieu des livres, des étagères regorgeant de merveilles avec leur cote si affectueuse.
Le petit bonheur de replacer un livre égaré à sa bonne place 2 ou 3 volumes plus loin, avec le sentiment d'accomplir une œuvre noble.
Les joies du classement, du questionnement sur les nouveaux livres à commander, le budget à gérer, le logiciel des emprunts et retours à assimiler. Tout m'intéresse !
Faut-il privilégier un genre ? Peut-on tenter de nouvelles pistes de lecture ?
Mettre en place une liste de nos coups de cœur, écrire de petites chroniques de lecture, afficher les nouveautés...
Ouah, c'est le bonheur. Que de choses à faire autour du livre...
Notre vénérable Établissement Public compte au siège plus de 2000 lecteurs potentiels et notre stock avoisine les 8500 ouvrages (si je m'en tiens aux cotes comptabilisées...) ! Que de belles perspectives...

Et se faire de nouveaux amis bibliophiles au sein de l'équipe de bénévoles, comparer nos lectures, nos goûts, nos habitudes et s'abreuver de leurs préférences de lectures et de leurs coups de cœur, oh que oui, cela ajoute un sens des plus sympathiques aux relations de travail (vivement le prochain comité de pilotage de la bibli et le pot qui l'accompagne !).
Sans compter que la bibli possède un petit fond de CD de musique... pour lequel je sens que je vais vite me bénévoliser aussi ! (faudrait-y pas rock'n'rolliser un peu plus la fonction publique !
--> jetez un œil aux lectures déjà chroniquées sur ce blog

dimanche 26 mai 2013

Lavande papillon, ail ornemental, géraniums vivaces, heuchères : c'est rose et violet !

Ail ornemental
J'ai choisi les tons violets et roses pour illustrer cette semaine toujours tristounette... Mais le jardin ne semble n'en avoir cure et continue son petit bout de chemin, avec de nouvelles fleurs succédant aux précédentes.


Géranium sauvage
et luzerne arborescente
Les aulx se dressent majestueusement au-dessus des géraniums vivaces roses/violets. C'est du plus bel effet.

Quelques pieds de géranium sauvage (le géranium du pauvre, comme l'appelait ma grand-mère Cécile, qui l'appréciait beaucoup - et moi aussi) poussent au beau milieu du buisson de luzerne arborescente avec ses grappes de fleurs jaunes.


Lavande papillon et tuteur coquillage

Ma lavande papillon arbustive est déjà en fleurs en cette 3e semaine de mai (et pourtant vu le temps, je ne l'attendais pas avant l'été...). Sur la photo, un de mes tuteurs "coquillage de Guadeloupe" (que j'ai vernis, car il reste toute l'année dehors).

Heuchères roses

Je dois reconnaître qu'en ce dimanche 26 mai, nous avons eu...du soleil !
Quelle incongruité...
Cela a donc donné lieu à un bal incessant d'abeilles et bourdons, qui ne savaient plus où donner de la tête entre les fleurs des géraniums vivaces roses/violets et les délicates fleurs de mes heuchères roses.
Parfois dans leur précipitation certains s'approchaient des ombelles fleuries (violettes) de l'ail ornemental et rebroussaient vite chemin : l'ail ornemental sent tellement fort que personne ne vient le titiller !























Escargots en plein complot dans ma rocaille...
Allez je vous offre 2 instantanés d'abeilles amoureuses de mes belles heuchères : photos d'autant plus difficiles à prendre que l'heuchère est aussi connue sous le nom de "désespoir du peintre", et par extension, je vous confirme qu'elle constitue mon désespoir absolu de photographe !

Et pour finir cette semaine fleurie, au milieu de ces beautés, qu'aperçois-je : un conciliabule d'ennemis, des gastéropodes petits-gris (je pense voir un bourrelet blanc, donc cela écarte le gros-gris...).
Les chameaux  allaient se préparer une belle dégustation dans ma petite rocaille pleine de pousses de succulentes. Sans vergogne ! Ils sont vite allés voir ce qui se passe dans les taillis de l'autre côté du mur !

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