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lundi 15 février 2021

An Evening with Bruce Dickinson (Iron Maiden)

Il y a tout juste un an, le 14 février 2020, nous avons assisté à ce qui serait (sans le savoir) notre dernière sortie musicale "ante-covid". 
Une soirée passée au Trianon avec Bruce Dickinson, le chanteur (mais pas que !) d'Iron Maiden . 
Ce fut un moment fort sympathique, où l'ami Bruce, 61 ans (6 de plus que nous), nous a raconté sa vie, ses passions, le groupe (un tout petit peu)... seul sur scène, délaissant l'espace d'un soir l'ambiance démente des concerts d'Iron Maiden pour un show intimiste façon stand-up, seul debout devant un grand écran où il fait défiler et commente des photos choisies. 
Le show s'inspire de sa récente autobiographie "What Does This Button Do ?"

Ce n'est pas un homme-orchestre mais un homme à tout faire : 
Pilote de ligne, Capitaine honoraire de la Royal Air Force, escrimeur hors-pair, chef d'entreprise (accessoires d'escrime, bière), remarquable chanteur tout de même, écrivain...
Et habitant de Paris ! (ça en fait quelques-uns, qu'on rêverait de croiser dans la rue : Marianne Faithfull, Elliott Murphy, Bono (l'Oise n'est pas loin)... 
 
Bon, Bruce a 6 ans de plus que nous, mais tout de même, je me sens un peu hors circuit face à un tel parcours, quand je fais mon propre petit bilan personnel : Piloter un Boeing ? sais pas, saurai absolument jamais / Chanter ? j'adore, je chante tout le temps (pour moi) mais suis pire que nulle / Composer de la musique ? cf. précédent commentaire  / Escrimer ? euh, quelle idée... / Cheffe d'entreprise ? euh, pas encore 😕 / Ecrivain ? A part ce blogounet, que nenni / Habiter Paris ? Ah, je me rapproche ! Je l'eus fait au doux âge de la vingtaine et quelques, et puis patatras, la trilogie famille-chien-jardin oblige, migration vers la banlieue ! Être millionnaire ? Ah, ben pas assez travaillé les précédentes options, pour sûr. 
Bon, dans une deuxième vie, je tâcherai de mieux m'y prendre 😇 !

Pendant deux heures, Bruce a déroulé sa vie et sa carrière, avec beaucoup d'humour. 
Depuis son enfance, son renvoi de l'école (pour avoir fait pipi dans l'assiette de son prof : euh ça moi jamais fait !!!), l'adolescence, à la recherche de l'instrument de musique idéal, les premiers groupes... 
En particulier, il a bien fait rire le public en racontant les anecdotes de son premier groupe, SAMSON, et un voyage mémorable vers l'Ecosse dans une voiture volée avec une statue d'oie achetée en route attachée sur le toit, les passagers tous en état second (alcool, marijuana...). [Cette scène me fait penser à l'excellent roman de Peter May "Les fugueurs de Glasgow".]
 
Et puis un arrêt sur images décomplexé au sujet de ses pantalons dits "moule-machin" qu'il arborait en tournée, pas du meilleur goût... il est le premier à en rigoler aujourd'hui. Nous avec.
Des images de Sarajevo, dont il a été fait citoyen d'honneur, après avoir donné un concert live pendant le siège de la ville en 1994. [Ici me vient une aparté, un roman absolument extraordinaire de Tea Obrecht sur l'ex-Yougoslavie : "La femme du tigre"...]
 
Enfin, il nous parle du cancer de la langue et de la gorge diagnostiqué à un stade précoce, juste avant Noël 2015, dont il a été déclaré "all-clear" en mai 2016 après sept semaines de chimio et radiothérapie. 
Depuis lors, il considère que "Vivre, c'est vivre maintenant, chaque minute, chaque seconde, sans attendre".
 
Ensuite, après un échange questions-réponses avec le public, Bruce entame quelques vocalises a capella, de Wasting Love et de The Book of Revelations. C'est bluffant... Quelle pêche 🎵

--> Mon unique former encounter avec Iron Maiden = le concert du World Slavery Tour à l'Espace Balard le 29/10/1984, où j'étais persuadée que le hardos assez stoned derrière moi s'amusait à me cracher dessus alors que le chapiteau avait un énorme pb de condensation, et j'ai passé une partie du concert à faire les gros yeux à ce pauvre hardos innocent !

dimanche 15 novembre 2020

Du bonheur d'écouter Fleetwood Mac sur un skate

Tout récemment, une petite vidéo a fait le buzz et permis de faire découvrir aux jeunes générations un morceau culte du groupe Fleetwood Mac.
Sur cette vidéo, un homme roule sur son skate, heureux, tout bonnement heureux, en écoutant cette chanson de 1977, Dreams, et en chantant les paroles en playback. Par moments, il avale quelques gorgées de la bouteille de jus de canneberge qu'il tient la main. Cet homme affiche une telle nonchalance, il respire le bonheur. He IS feeling good.
La vidéo (Nathan Apodaca sur son skate ) est devenue virale, elle a été vue des dizaines de millions de fois et a relancé les ventes de l'album Rumours (1977) duquel est extrait la chanson (un album culte culte culte, non, cultissime !). Mick Fleetwood lui-même a commenté la vidéo et s'est filmé pareillement 😉.
Nathan Apodaca a expliqué que son auto étant tombée en panne, il est allé en skate à son travail dans un entrepôt de pommes de terre de Idaho Falls, en longeant l'autoroute, muni de sa bouteille de jus OceanSpray et de son téléphone. La société OceanSpray lui a offert un pickup, en remerciement de ce coup de pub incroyable et non prémédité...

Fleetwood Mac est un de mes groupes "de chevet", et Rumours un de mes plus précieux albums. 

Très beau concert le 11 octobre 2013 à Paris/Bercy, hélas juste avant que Christine McVie ne se décide à sortir de sa retraite d'ermite pour remonter sur scène. Nous avons donc eu droit au quatuor Stevie Nicks au chant, Mick Fleetwood à la batterie, Lindsey Buckingham à la guitare et chant et John McVie à la basse.
Stevie Nicks, toujours magnétique et magnifique
Fleetwood Mac, POPB, 11/10/2013



















Ce fut un très bon concert. Où l'on constate l'ascendant que prend le guitariste (Lindsey) sur les autres musiciens : solos de guitare nombreux, back vocals en sus de Stevie Nicks, chant en solo sur Big Love, speech d'intro du dernier morceau en rappel...).

Depuis, les inimitiés anciennes et récentes entre les membres ont fini par ronger la cohésion retrouvée sur le tard. 
Il faut dire que les relations houleuses trouvent leur origine dans les histoires d'amour et de sexe des membres : à l'origine, deux couples, Lindsey Buckingham (né en 1949) + Stevie Nicks (1948) d'une part, John McVie (1945) + Christine McVie (1943) d'autre part, et Mick Fleetwood  (1947) "dans l'entre-deux". Puis les couples se sont déchirés, les uns frayant avec les autres... Cela me fait vraiment penser à "Monday morning you sure look fine / Friday I got travelin' on my mind / First you love me, and then you fade away / I can't go on believin' this way"...
Le grand n'importe quoi, départs du groupe, carrières solos... 
Jusqu'à cette reformation autour de 2010 et à nouveau des concerts juteux. Encore plus juteux une fois que Christine McVie  a accepté de revenir, et que le groupe renoue avec sa formation initiale culte. 
Cependant, les blessures n'ont jamais cicatrisé et à la moindre étincelle, l'explosion couve. 
En 2018, le groupe reproche à Lindsey Buckingham de se prendre "pour le roi" et le congédie purement et simplement de la tournée à venir. Dans la presse, on lit ici et là que Stevie Nicks avait posé un ultimatum : soit elle, soit Lindsey... 
Contre-attaque judiciaire de ce dernier, affaire de gros sous, dédommagement à l'amiable qui sonne la fin définitive de la formation culte. Triste épilogue... Le Fleetwood Mac continue ses tournées, il a fallu deux guitaristes pour remplacer le prodigieux Lindsey.

I can still hear you saying you would never break the chain...
Fleetwood Mac : The Chain (Paris, 11/10/2013)
La setlist et les vidéos tirées de ce concert : 
  1. Second Hand News
  2. The Chain
  3. Dreams
  4. Sad Angel
  5. Rhiannon 
    Lindsey Buckingham, John John McVie et Mick Fleetwod
  6. Not that Funny
  7. Tusk
  8. Sisters of the Moon
  9. Sara 
  10. Big Love (Performed by Lindsey Buckingham)
  11. Landslide 
  12. Never Going Back Again
  13. Without you (une chanson de Fleetwood Mac qui avait été "perdue" : Stevie Nicks raconte en intro l'histoire de cette "lost song"...)
  14. Gypsy 
  15. Eyes of the World
  16. Gold Dust Woman
  17. I'm So Afraid
  18. Stand Back (Stevie Nicks song)
  19. Go your own Way
    Rappels :
  20. World turning
  21. Don't Stop
  22. Silver Springs
  23. Say Goodbye (23e et dernière chanson du concert, précédée d'une intro de Lindsey Buckingham)
Stevie Nicks continue de faire l'actualité, grâce à une reprise de son tube solo "Edge of Seventeen" en mash-up avec le morceau "Midnight Sky" de Miley Cyrus (duo à l'initiative de cette dernière), et le résultat est très appréciable - il faut dire que la chanson Edge of Seventeen (1981) est à l'origine une pépite exceptionnelle. 
Le résultat de ce duo inattendu s'intitule Edge of midnight (version mixée). 
Stevie Nicks a annoncé qu'elle avait accepté cette demande de Miley Cyrus car, n'ayant jamais eu d'enfant, cela lui faisait plaisir de rendre service aux jeunes.

--> chronique "music" du blog

samedi 13 juin 2020

Souvenirs, souvenirs... en musique


Comme je disais, ce printemps très particulier fut l'occasion de ranger de la cave au grenier (non, là j'exagère, on ne s'est pas encore attaqués au grenier, c'est du lourd 😩 !, un grenier rangé, c'est encore dans mes rêves - mais pas dans mes priorités - il faut dire que le circuit de train électrique, qui était la passion de Seb enfant, en occupe une bonne partie et complique la circulation).
Voilà, cet article traite donc du grenier, ah non pardon, des trésors exhumés lors du rangement de la cave.
Parmi ces trésors, d'anciens tickets de concert, du bon vieux temps où c'étaient de vrais tickets imprimés sur papier, en couleur, de futurs collectors...
J'ai retrouvé ceux des années '80, quand j'ai commencé à aller voir des concerts.

- Francis LALANNE, le 6 octobre 1984 au Palais des Congrès...
Alors là, je ne sais pas ce qui se passe, c'est le blackout total : je n'ai aucun souvenir de ce concert... Rien. Comment est-ce possible ? Pourtant j'adorais Lalanne, qu'une copine de lycée, Sophie D., m'avait fait découvrir avec "La plus belle fois qu'on m'a dit je t'aime" 💚du 2e album, qu'elle m'avait copié en cassette. Ainsi que "Rentre Chez toi", avec cette si belle Maison du Bonheur 💚. Puis, quand on a eu 20 ans, on vénérait "J'ai vingt ans" 💚, cette fois-ci avec les copines de Sc. Po.
Alors il est certain que je suis allée voir Lalanne ce fameux soir de 1984 avec l'une des Valérie de l'école. Laquelle des deux : ? Que portais-je ce jour-là 😉: ? Comment fut le concert : ? L'absence totale de souvenirs pourrait faire penser que j'avais fumé de la moquette, mais je ne fumais pas, ou bien que des années plus tard j'aie acquis dans une crise de nostalgie aiguë ce billet de concert sur Ebay ? Aucun souvenir non plus d'un acte aussi désespéré.
En revanche, 15 jours plus tard, j'étais au concert d'Iron Maiden et là j'ai du souvenir, du lourd ! (A part ça, ne pas chercher de lien particulier entre ces deux concerts, juste mes goûts... très éclectiques).

Rectification majeure : après discussion avec mon frère, celui-ci m'a rappelé que je lui avais raconté à l'époque que Francis Lalanne avait fait ce concert a capella en raison d'une panne de micro. Et maintenant ça me revient ! Forcément il devait porter des cuissardes, forcément il avait ses longs cheveux lâchés et forcément il devait chanter super bien... c'est Lalanne tout de même. 
Bon chanteur et poète. Compagnon de mes années d'études dans ma petite chambre de bonne là-haut sous les toits du 17e. 
Des chansons intemporelles que j'apprécie toujours autant : Elle est toute seule, La plage, Fais-moi l'amour pas la guerre, Rentre chez toi, T'es marron, La fille qui s'appelle Rock'n'roll, Marteau piqueur, Celle qui m'a fait si mal, J'veux pas qu'on prenne mon fils... Et toutes les autres.

- IRON MAIDEN, le 29/10/1984 à l'Espace Balard, avec mon frère Arnaud - le concert de ce World Slavery Tour se déroulait sous un chapiteau tellement bondé qu'il faisait sacrément chaud et la condensation nous dégoulinait dessus... à tel point que je croyais que le hardos derrière moi me crachait dessus ! Du coup, je lui ai fait les gros yeux tout du long 😂! Mais comme m'a dit mon frérot, les gars derrière devant partout étaient bien occupés à fumer leur pétard à qui mieux mieux et se headbanguer plutôt que de crachouiller sur la donzelle devant ! 
L'ambiance était dingue, le groupe lancé à fond la caisse, la musique super, les effets spéciaux énoooooormes, on connaissait toutes les paroles. Un concert absolument mémorable. 
Le premier concert de hard-rock de ma vie, le 2e pour mon frérot qui avait vu Scorpions en février, le chanceux. Aces High ! je trouve qu'on avait fait fort avec ce concert.
La setlist : Intro - Churchill's Speech / Aces High 💚/ 2 Minutes to Midnight 💚/ The Trooper 💚/ Revelations / Flight of Icarus 💚/ Rime of the Ancient Mariner / Losfer Words (Big 'Orra) / Powerslave / Guitar Solo / The Number of the Beast 💚/ Hallowed Be Thy Name / 22 Acacia Avenue / Iron Maiden / 1er rappel : Run to the Hills / 2e rappel : Running Free / 3e rappel : Sanctuary
Pour bien peser l'ambiance survoltée du concert, lisez le récit de Phil93, dont j'adore le commentaire suivant : "Le combo s'embarque dans une interprétation hallucinante de "2 minutes to midnight". C'est à  se demander si le groupe sera en mesure de tenir ce rythme infernal pendant près de 2 heures. Eh bien oui. Bruce annonce "The Trooper" interprété dans une ambiance de délire indescriptible. Le refrain contenant les célèbres AAHH , AHHH, AHHH se verra renforcé par un rôt biérisé du plus bel effet chez mon voisin de droite, laissant diffuser des effluves pour le moins odorantes. Y a des choses qui marquent."
Ah ah, ce commentaire m'a beaucoup fait rire, car moi ce sont les crachats virtuels de mon voisin de derrière qui m'ont marquée 😆: sacré concert !

C'était donc en 1984... 36 ans plus tard, nous sommes allés voir le one-man show de Bruce Dickinson, fort sympathique, qui nous a raconté les grandes et petites anecdotes de sa vie... bien remplie (non seulement chanteur et leader d'Iron Maiden, mais aussi pilote de ligne et pilote de la RAF, escrimeur chevronné, rescapé d'un cancer de la gorge...)

- MÖTLEY CREW, le 29/10/1984 en 1ere partie d'Iron Maiden
Perso je n'étais pas très fan, plutôt mon frère, qui avait le 33 tours. Bien sûr, j'ai dû chanter comme lui à tue-tête sur Shout at the Devil... C'était obligé ! et puis, Mötley Crew était quand même très écouté en France à cette époque. 
Sur scène, look très spécial : visages maquillés, habillés en cuir moulant... 
Je ne connaissais alors pas les frasques de ses membres (le bassiste Nikki Sixx, le batteur Tommy Lee (futur mari de Pamela Anderson, qu'il a tabassée et qui a demandé le divorce), le guitariste Mick Mars et le chanteur Vince Neil) mais récemment on a vu le film inspiré de leur carrière : "The Dirt "sur netflix... Eh bien, sacrée bande de chauds lapins et fêtards. Le film porte bien son nom, vraiment dirty les gars, que d'orgies 😝...

A la même époque, j'étais plus à l'écoute de Quiet Riot (encore un disque de mon frérot ! ) et de leurs reprises de Slade "Come on feel the noise" et "Mama we're all crazy now", ça j'aimais vachement !!! (mais leurs propres compos en dehors de ces reprises, euh, je cale...)
La setlist Mötley Crew : Bastard / Knock 'em Dead, Kid / Shout at the Devil 💚/ Ten Seconds to Love / Piece of Your Action / Red Hot / Looks That Kill / Live Wire / Encore : Helter Skelter

- DEEP PURPLE, le 8 juillet 1985 (Tournée "Perfect Strangers") avec mon frère toujours : le groupe dans sa reformation de légende après huit ans de séparation : Ian Gillan, Ian Paice, Roger Glover, Ritchie Blackmore et Jon Lord 🙏
Un concert fabuleux. Au début bien sagement assis sur nos bancs, pour finir dans la fosse immense.
Sûr, une première fois à voir Deep Purple, ça marque une vie ; encore plus quand le concert est génial, on en prend pour deux vies ! Ce qui compensera l'amertume laissée par leur show de 1987...
La setlist : Highway Star 💚/ Nobody's Home / Strange Kind of Woman 💚/ Guitar Solo / A Gypsy's Kiss / Perfect Strangers 💚 / Under the Gun / Lazy (Drum Solo de Ian Paice) 💚/ Knocking at Your Back Door / Difficult to Cure (Rainbow  (solo clavier de Jon Lord) / Rappels : Space Truckin' / Woman From Tokyo 💚/ Black Night et... Smoke on the Water 💚 !

- En 1ere partie ce 08/07/1985, le groupe MOUNTAIN, autour de Leslie West (guitare, chant), Corky Laing à la batterie et Mark Clarke à la basse. 
Je ne crois pas que je connaissais ce groupe avant ce concert. Je me souviens de loin que le morceau en rappel était Mississipi Queen, et que, pardonnez-moi pour ce commentaire neuneu, Leslie West avait un gabarit impressionnant qui m'avait fait penser à Meat Loaf. 
En revanche, de visionner précisément le film de ce concert Mountain du 8 juillet 1985 sur Tutube m'a permis de redécouvrir et de savourer davantage, à leur juste mesure, leur prestation (et de constater que L. West n'est pas aussi corpulent que Meat Loaf, mea culpa). Car ce soir-là, c'est clair, mon frère et moi nous n'avions que le Purple en tête. Et Mountain est peut-être passé à la trappe.
Setlist :  Why Dontcha 💚 / Never In My Life / Theme From An Imaginary Western 💚 / Spark / Nantucket Sleighride / Mississippi Queen

- BLUE ÖYSTER CULT, le 27 janvier 1986 à l'Espace Balard
Le récit de ce concert ICI
La chance d'écouter une très très belle setlist... Le médiator de Joe Bouchard...
34 ans plus tard, je devais remettre le couvert, avec le Covid, le concert est reporté à mai 2021.

DEEP PURPLE, le 20 février 1987, sous la neige, à Bercy (The House of Blue Light Tour) - On pourrait dire... same players shoot again : la même formation (de légende toujours - avec la même incompatibilité d'humeur entre Blackmore et Gillan) et quasiment la même setlist A L'EXCEPTION de Child in Time joué cette fois-ci 🙏 💖. Entendre une fois Child in time 💚💗💚💙💜 en live dans sa vie, c'est incroyable, surnaturel, quatrième dimension.
Néanmoins, un concert qui a laissé un goût très amer, avec une fin si désastreuse que cela éclipse un peu le reste (sauf Child...) : une tension certainement trop forte entre les membres du groupe qui quittèrent la scène avant d'entamer le rappel tant attendu (Smoke...), et nous public survolté, on attend on attend. 
Ah tiens Ritchie s'en revient tout seul sur scène et entame ses fameux premiers accords de Smoke... Bon, on attend que les autres se ramènent, et vlan Ritchie s'arrête subitement de jouer, pose sa guitare par terre (!) et s'en va. 😕 Personne ne comprend ce qui se passe 😖 Les lumières se rallument, les roadies arrivent pour débarrasser la scène, le public n'y croit pas et reste là hébété... avant de se faire virer à la va comme je te pousse pas le service d'ordre ! Et pop, nous voilà tous dans le froid dehors, dans la neige, très très consternés par cette fin de concert.
La setlist : Highway Star 💚/ Strange Kind of Woman 💚/ The Unwritten Law / Dead or Alive / Perfect Strangers 💚/ Hard Lovin' Woman 💚/ Child in Time 💗💚💙💜/ Difficult to Cure (Rainbow cover) / Knocking at Your Back Door / Lazy 💚/ Space Truckin'... et le rappel en jus de boudin : trois accords de Smoke on the Water !

- BAD COMPANY, Bad Co pour les intimes, le 20/02/1987 1ere partie de Deep Purple, pour le groupe reformé depuis 1986 avec Brian Howe l'ex-chanteur de Ted Nugent pour remplacer Paul Rodgers, et Mick Ralphs , Steve Price, Simon Kirke, Gregg Dechert
Honnêtement, je n'ai pas grand souvenir du concert, probablement parce que j'étais encore embolysée par l'attente de DP. 
Mais Bad Company, c'était de l'excellent rock et vraiment autrement plus classe que les Mötley Crew de la 1ere partie du concert de 1985.
Setlist majoritairement composée de morceaux de leur nouvel album Fame and Fortune qui fut un échec commercial : Burning Up (Fame And Fortune - 1986) / Movin' On 💚 (Bad Company - 1974) / Fame And Fortune / If I'm Sleeping (Fame And Fortune - 1986) / Feel Like Makin' Love 💚 (Straight Shooter - 1975) / Valerie 💚 (Fame And Fortune - 1986) / Can't Get Enough 💚 (Bad Company - 1974)  / Tell It Like It Is (Fame And Fortune - 1986). Durée : 0H44

- Cette même année 1987, la chance de voir deux dieux du blues rock : Rory Gallagher et Alvin Lee, le 2 mai 1987 à la Stadtfest (festival de plein air) de Vienne en Autriche. Aujourd'hui ces deux géants sont au paradis, partis bien trop jeunes : Rory à 47 ans en 1995 et Alvin à 68 ans en 2013.

- RORY GALLAGHER : le concert de Vienne du 02/05/1987 en entier ICI et à exactement 1:01:05 la très belle version de A Million Miles Away
La setist : Double Vision / I Wonder Who/ Nadine/ Bad Penny / I Ain't No Saint / Continental Op / Drinking Down The Bourbon/ A Million Miles Away 💗💚💙💜 / Out On The Western Plain / Walkin' Blues/ Bankers Blues / Loanshark Blues/ When My Baby She Left Me/ Shin Kicker/ Dizzy Miss Lizzy
En 2014, lors d'un weekend à Dublin, nous avons rendu un petit hommage à Rory devant le Rory Gallagher Corner dans le quartier de Temple Bar, où est accrochée une sculpture en bronze de sa stratoscaster 1961.

- ALVIN LEE : l'ancien leader de Ten Years After et prodigieux guitariste. 
Le son des seventies toujours palpitant, autour de ce morceau culte que j'ai tant écouté et que j'aime toujours autant : "I'd love to change the World"... 💗💚💙💜
Le + beau camion-poubelle jamais
vu dans ma vie ! (Dublin, 2014)
Rien que le premier morceau du concert est une tuerie qui nous propulse justement dans les '70s : One of these days 💗💚💙💜. Quelle merveille... je l'écoutais sur mon 33 tours à n'en plus finir et j'étais là-bas moi aussi, en pleines seventies, mais sans red dress... Le flower power c'était moi en rêve, née une décennie trop tard. Je suis persuadée que le jour de ce concert, je portais ma jupe en patchwork de jeans tellement hippie style, sûrement assortie d'un haut ou d'un foulard violet car c'est ma favorite colour. A tel point que F., ma moitié, m'a dit un jour que s'il peignait une crotte de chien en violet, je trouverais ça encore beau ... (once de sarcasme ?)
Pour en revenir au concert, ce même F. trouvait la production du groupe TYA un peu simplette sauf, à ses yeux, "I'm going Home" et" Love like a man"... Les goûts et les couleurs...
Cela ne m'a pas empêchée d'adorer le concert d'Alvin Lee à Vienne en 1987 et d'obtenir le graal, c'est-à-dire son médiator, et d'en faire cadeau à cette même moitié... qui malgré tout joue régulièrement de sa guitare AVEC le médiator d'Alvin Lee (à présent usé, quelle hérésie !) et quand je m'offusque de ce sacrilège, me répond nonchalamment "Bah pour moi, c'est comme ça".
La setlist (récupérée tant d'années après grâce à la liste des titres d'une cassette bootleg...) : One of these days 💗💚💙💜 / Detroit Diesel / Good Morning Little School Girl / Slow Blues in C 💚/ Rock'n'roll guitar picker/ I don't want to be a soldier (with Alan Young Drum solo) / Love like a man 💚/ She's so cute (Alvin dedicates ths song to Jasmine birthday May 2nd) / Scat Thing and Hey Joe / Help me / I'm going home, with audience💚 / Choo Choo Mama / Sweet little sixteen 
Pour ceux qui ont oublié ce bon vieux groupe, un autre de leurs morceaux d'anthologie : Let the Sky Fall...

- Aussi : SIOUXIES AND THE BANSHEES, à Londres (Hammersmith Odeon) avec Maxine, je ne sais plus si c'était en 1982 ou 1984... 
Je dois admettre que je n'étais pas une grande connaisseuse de Siouxies, star punk rock new wave, et qu'à cette époque dans ce genre je connaissais plus Red Red Wine de UB40 avec Chrissie Hynde.  Maxine quant à elle était une vraie fan de Siouxsie.
Sur le tard, très récemment, j'ai appris qu'entre 1982 et 1984, c'est ROBERT SMITH (THE CURE - Boys don't Cry...) qui avait remplacé le guitariste habituel des Banshees : c'est donc forcément lui que nous avons vu sur scène lors de ce concert à Londres.
Sur le tard également, j'ai redécouvert la grande artiste que fut Siouxsie, sa voix, ses textes, ses compositions. Merci Tutube de pouvoir revoir des extraits de concerts, car sur le moment je n'en avais pas savouré à sa juste valeur cette pépite de la pop rock new wave britannique.

Parmi mes autres trouvailles de l'opération vide-tiroirs/CovidTime, le programme de jazz de l'automne 1987 à Edimbourg, où j'habitais à cette époque. Profité pour voir les groupes de DON CHERRY et  JOHN SCOFIELD.
Ce bon vieux John Scofield et moi, c'était aussi des retrouvailles car je l'avais vu l'année d'avant en Italie lors d'un merveilleux voyage en Italie du nord avec ma copine Dominique L. Les vacances tant méritées de deux étudiantes de 2e année de la rue Saint-Guillaume - qu'est-ce qu'on en bavait - (et ce choc pendant  cette virée italienne en apercevant sur un kiosque à journaux les unes des journaux français consacrées à a mort de Coluche le 19 juin 1986. Putain de camion).
Ce concert de Scolfield en plein air en Italie avait été très sympathique, et le groupe nous avait avec gentillesse ramener au centre ville dans leur tour-bus.
Le concert à Edimbourg le 20 novembre 1987, avait lieu dans une petite salle, et je suis restée à la fin pour discuter avec John et les autres musiciens. 
A l'époque, j'écoutais aussi beaucoup Pat Metheny.


Un petit mot de Charlélie Couture (ésothérique ? non...)
Pour terminer ce petit tour d’horizon musical, voici un dessin offert par Charlélie Couture (dans les '90) alors content d'apprendre... que j"étais née à Fontainebleau, ce qu'il m'a dit avoir retranscrit dans son esquisse... Euh, le message m'a semblé quelque peu mystérieux.
Mais j’adore Charlélie, notre songwriter exilé à New York.


🎵🎶🎸🎹🎺🎼

Voilà, c'étaient les concerts de ma décennie '80 ! Sniff, si loin si proche... As time goes by.
Me suis ensuite assagie côté hard rock et je n'ai jamais versé dans le heavy metal. 
Bon, je dis ça, mais suis tout de même allée voir finalement pas mal de concerts très très rock ensuite : Black Sabbath, AC/DC, Queen, The Who, Whitesnake... Que du bon cru... Cette rétrospective a du reste rallumé ma flamme et pendant que j'écris, me voici en train de réserver des places pour le concert d'Aerosmith reporté au 14 juin 2021 à Paris. Dream On...


Il manque ce qui je pense fut le premier concert de ma vie : 
Paul PERSONNE à Montereau avec mon frère toujours et encore !
Ah non, j'oublie mes deux premières sorties musicales de l'adolescence :
Joe DASSIN... mon idole absolue de quand j'étais (très) jeune et amoureuse de ses yeux bleux avec des paillettes dorées (oui, j'avais son poster dans ma chambre, Joe me regardait faire mes devoirs puis j'avais le droit d'écouter "L'été indien" ou "Si tu n'existais pas"... ou "L'Amérique" si j'étais d'humeur plus... rock 😂 !).
-  STARMANIA 💗💚💙💜💕 : alors là, chapeau bas, ma maman m'avait emmenée en 1979 grâce à son CE voir LE spectacle d'enfer, c'est-à-dire la première version avec Daniel Balavoine, Diane Dufresne,  Fabienne Thibeault, France Gall, Nanette Workman, au Palais des Congrès. Absolument culte. J'ai toujours le programme (et celui de Joe Dassin aussi ! ) car en ce temps là on achetait les programmes des spectacles.

--> petite chronique "MUSIC" et page "concerts"...

lundi 1 juin 2020

Cher Culte de l’huître bleue

Oui, cher Blue Öyster Cult,
Nos retrouvailles étaient prévues pour ce mardi 2 juin 2020 au Trianon, elles sont reportées au 20 mai 2021.
J'espère que de part et d'autre nous serons encore, vous et nous, au rendez-vous.

Notre dernière rencontre remontait à trente-quatre ans, au concert de la tournée Club Ninja lundi 27 janvier 1986 à La Mutualité à Paris.
Pas de chance, je vous avais alors vu, cher B.Ö.C, avec ma copine de Sc.Po Valérie, à l'occasion de la tournée de votre album Club Ninja (1985), qui est décrit comme l'un de vos moins bons albums, et après qu'Allen Lanier, le claviériste (et ancien amour de Patti Smith) et Albert Bouchard le batteur vous aient déserté. Certes, vous étiez tout de même encore trois des cinq piliers fondateurs, mais bon, à un an près... on avait droit à vous cinq.
La formation sur cette tournée était composée de  Eric Bloom : chant, guitare, Donald Roeser a.k.a Buck Dharma : guitare, claviers, chant, Joe Bouchard : basse, guitare, chant, et les deux nouveaux Tommy Zvoncheck : synthétiseurs, piano, orgue et Jimmy Wilcox : percussions, chœurs.
Je remercie infiniment Internet en ces temps modernes de combler les failles de la mémoire humaine, en tout cas de la mienne.

Si cet album Club Ninja sonnait plutôt rock FM que hard rock, j'en aimais bien certains titres comme "White Flags" (assez pop, j'admets, mais entraînant !) :
🎵 Light the white flags of surrender -The war is over, the battle's ended - Like the snowflake in my hand that's melting,
Can't you feel my love ? Can't ? Can't you feel my love ? Waiting to be touched ? - Can't you feel my love ?
Like the sky touches the sea, arising, we will be - Can't you feel my love ?...

ou "Dancin' in the Ruins" (pour le coup, un peu pop sucrée...)
🎵  It doesn't matter if we turn to dust - Turn and turn and turn we must
I guess I'll see you dancin' in the ruins tonight - Dancin' in the ruins - Guess I'll see you dancin' in the ruins tonight

Plusieurs décennies plus tard, je découvre que les paroles de ces deux chansons me sortent des lèvres spontanément ... mon dieu, combien de fois ai-je dû les écouter, jeune, pour me souvenir des paroles tant d'années plus tard... Quand on aime comme moi, on ne compte pas, j'admets ce travers.
Eh bien... Bingo, ces deux titres ont été joués. Et "Madness to the Method", qui ne fut pas choisi ce soir-là, au profit de "Shadow Warrior", que d'ailleurs, j'aimais assez aussi, même si ce ne sont vraiment pas des morceaux cultes et que, en toute franchise, je ne les ai pas dans mes playlists !
Je suis aussi quelqu'un qu'on peut qualifier de très bon public... A côté de ça, le groupe a fait la part belle à leurs bons vieux gros tubes ce soir-là, une bien bonne setlist.
Je me souviens que l'assistance était peu nombreuse à ce concert, et j'avais pu aisément me placer juste devant la scène, faire des coucous aux musiciens, quémander The Reaper (qui fut joué : merci moi ?!😉) et obtenir le médiator 🎸de Joe Bouchard. Belle prise 😍! Eric Bloom était habillé en Ninja (quel facétieux !), tandis que j'étais plus sobrement vêtue d'un jean noir et de la chemise à gros carreaux bleus et blancs de mon père : c'est rare que je me souvienne des habits que je portais aussi loin dans le temps, mais ne me demandez pas comment était habillée l'amie Valérie !

La setlist de ce concert de 1986 à La Mutualité :
  1. R.U. Ready 2 Rock (Spectres, 1977)
    Le médiator de Joe Bouchard...
    sur lequel notre chien avait trouvé bon de se faire les dents
    😭
  2. Dominance and Submission 💓(Secret Treaties, 1973)
  3. E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence) (Agents of Fortune, 1976)
  4. Buck's Boogie (Tyranny and Mutation, 1972)
  5. White Flags 💓(Club Ninja, 1985)
  6. Take Me Away 💓(The Revölution by Night, 1983)
  7. Veteran of the Psychic Wars 💓(Fire of Unknown Origin, 1981)
  8. Dancin' in the Ruins 💓(Club Ninja, 1985)
  9. Joan Crawford 💓(Fire of Unknown Origin, 1981)
  10. Shadow Warrior (Club Ninja, 1985)
  11. Burnin' for You 💓(Fire of Unknown Origin, 1981)
  12. Godzilla 💓(Spectres, 1977)
  13. (Don't Fear) The Reaper 💓(Agents of Fortune, 1976)
  14. Cities on Flame With Rock and Roll 💓(Blue Öyster Cult, 1972) - 1er rappel
  15. Hot Rails to Hell 💓(Tyranny and Mutation, 1972) - 2e rappel
Et voici l'average setlist des 15 premières dates de la tournée de 2020 avant son interruption en raison de la crise du Covid-19 (il y a donc de grandes chances pour que nous ayons eu droit à Paris à la plupart de ces morceaux - j'avoue que je préférais la setlist d'il y a 34 ans...) :
  1. The Mandalorian (Ludwig Göransson song)
  2. Dr. Music (Mirrors, 1979)
  3. Golden Age of Leather (Spectres, 1977)
  4. Burnin' for You 💓
  5. OD'd on Life Itself (Tyranny and Mutation, 1972)
  6. The Vigil (Mirrors, 1979)
  7. Shooting Shark (The Revölution by Night, 1983) 💓
  8. Tattoo Vampire (Agents of Fortune, 1976)
  9. E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence)
  10. Buck's Boogie
  11. Then Came the Last Days of May (Blue Öyster Cult, 1972) 💓
  12. Godzilla 💓
  13. Jam
  14. (Don't Fear) The Reaper 💓
    Encore:
  15. ME 262 (Secret Treaties, 1973) 💓
  16. Hot Rails to Hell 💓
  17. Cities on Flame With Rock and Roll 💓
Les membres actuels sont Donald Buck Dharma Roeser, Eric Bloom, Richie Castellano – claviers, guitare rythmique, chœurs, Jules Radino – batterie, percussions, Kasim Sulton – basse, chœurs.
Nous verrons ce que nous réservera donc le cru 2021... En attendant, pour en revenir et en finir avec ce mois de mai, je rends hommage à ce morceau que j'adore :
La chanson a été écrite et est chantée par le guitariste Buck Dharma, qui s'est inspiré d'un fait divers de la région de Long Island dont vient le groupe : trois étudiants de Stony Brook University, partis en voyage vers le Sud, à Tucson Arizona, pour dealer de la drogue, furent tués (un a survécu) à leur arrivée par les acheteurs qui ont récupéré la drogue et l'argent.

🎵  Parched land, no desert sand - The sun is just a dot
And a little bit of water goes a long way 'cause it's hot
Three good buddies were laughin' and smokin' - In the back of a rented Ford
They couldn't know they weren't going far
Each one with the money in his pocket - To go out and buy himself a brand new car
But they all held the money they had - Money they hoped would take them very far
Sky's bright, the traffic light - Now and then a truck
And they hadn't seen a cop around all day what luck
They brought everything they needed - Bags and scales to weigh the stuff
The driver said, "The border's just over the bluff"
Wasn't until the car suddenly stopped - In the middle of a cold and barren plain
And the other guy turned and spilled - Three boys blood did they know a trap had been laid ?
They're OK the last days of May
But I'll be breathin' dry air
I'm leaving soon - The others are already there all there
Wouldn't be interested in coming along - Instead of staying here?
It's said the West is nice this time of year
That's what they say...

🎵 + 📖 =
Pour clore cet article, une recommandation à l'attention des fans de B.Ö.C et lecteurs de Robert Galbraith alias JK Rowling (des gens comme bibi donc) : lisez sans tarder si ce n'est déjà fait le génial roman "La carrière du mal/Career of Evil"... 💚💜💚💜Voir la critique ICI

--> la chronique "music" du blog et la page des "concerts"...

dimanche 17 mai 2020

It's a beautiful day !

Quelle belle journée... pendant cette semaine de vacances confinée at home

  • Immense redécouverte :"HIGHWAY SONG" de Blackfoot
    Une grosse claque vers le passé. Quel morceau incroyable, j'en ai le coeur chamboulé à chaque écoute.
    On dit que c'est un peu le "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd (dont Rick Medlocke a un temps fait partie, au moment 
    sauf erreur de "Simple Man").
    Découvert Blackfoot au lycée, long time ago... Du bon rock sudiste.
    Il y avait trois Indiens dans le groupe, dont certains portaient des nattes sur scène (et dans la vie ?). Un serpent sur la pochette de l'album studio de 1979, mais je crois que j'écoutais surtout la version démente du live de 1982 enregistrée au UK... enfin, maintenant je ne sais plus trop quelle version j'écoutais, alors j'ai les deux versions dans mon mp3 et je suis comblée. Ne jamais limiter ses plaisirs quand ils sont aussi simples.
    Le plus beau moment de cette journée, ce fut au jardin avec "Highway song" dans les oreilles et le nez dans les roses épanouies pour m'enivrer du parfum et de la musique emmêlés. L'extase. Nul besoin d'autre chose. Je remets ça demain, et après-demain, et après après demain, et... si cela pouvait être sans fin...
    A ceux qui veulent essayer la recette, voici la vidéo du concert de Zurich/1982 (pas trouvé celle du UK)... c'est ICI ... mais il vous faut la🌺 pour parfaire ce moment...
  • Dans la même veine, confinement = rangement intense, ce qui m'a permis de retrouver mes vieux billets de concert des années 80' 🎵 et de faire remonter des souvenirs précieux en masse. Comment avais-je pu oublier être allée à un concert de Francis Lalanne (15 jours avant un autre d'Iron Maiden) ?
    Que du bonheur. Voir ICI...
    J'ai aussi retrouvé mes vieux fascicules de latin de classe de seconde : Les lettres de Pline le jeune et La marmite de Plaute. Petit accès de nostalgie en feuilletant les pages un peu jaunies. Et sourire en constatant que j'avais écrit en sous-titre "La cocotte-minute de Plaute", quel humour sauvage !
    (NB merci Marie Kondo pour l'épisode rangement !)
  • Admiré les bébés mésanges charbonnières se faire donner la becquée par leur mère (ou père ??? mâle et femelle ne se distinguent pas), perchés sur une branche du mirabellier, et le spectacle s'est reproduit toute la journée mais la scène se déplaçait au gré des humeurs de la maman : mirabellier, prunier, lilas, plates-bandes... Et les cinq oisillons suivaient en pépiant à qui mieux mieux (quand je dis que j'aime les concerts 😉!).
    Sur ma petite vidéo, on voit la maman amasser la nourriture depuis la boule de graisse attachée à la branche du prunier, puis nourrir les petits qui piaillent en l’attendant. Et ça se castagne dans la fratrie ! Pauvres parents !
Vidéo de la becquée :
Il y a aussi une moinelle domestique qui nourrit son petit dans le jardin... C'est déjà plus tranquille que la nichée de petites mésanges...
  • Aperçu un couple de cétoines dorées tendrement enlacées sur le pyracantha coccinea 'Orange Glow'... qui ne se surnomme pas "buisson ardent" pour rien 💚
Deux cétoines dorées sur buisson ardent (cette photo date du 23/05/2014)
Photos de l'accouplement des cétoines : à venir
  • Aperçu aussi une cercope ou une cicadelle sur la fleur d'acanthe (en bouton toujours, la naissance est pour bientôt, j'ai trop hâte, je fêterai ça). A ce stade, je ne suis pas en capacité comme on dit désormais de dire s'il s'agit d'une cercope ou d'une cicadelle, il me faut encore mener l'enquête.
    Capsule d'oranger du Mexique
  • Vu pour la première fois un fruit sur l'arbuste oranger du Mexique / Mexican Mock Orange / Choisiya ternata : une unique capsule pour tout l'arbre. J'ai eu de la chance de tomber dessus avant que ce soit elle qui tombe. 

Voilà, ce fut une vraiment une très belle journée...

(Je pourrais ajouter qu'en cette journée parfaite j'ai aussi découvert les petits pots de fromage blanc de super U, une vraie tuerie, et si vous écoutez Highway Song en en goûtant une cuillerée tout en humant une rose en fleur, c'est le nirvana assuré... Ça marche aussi en humant le jasmin en fleur, j'ai testé.) 
Bon j'admets que ce dernier paragraphe sonne un peu moins poétique que le reste, ce n'est cependant pas à visée commerciale !

vendredi 28 juin 2019

Uriah Heep en concert à La Cigale


Presque 50 ans d'existence pour ce groupe légende du rock des années '70 et 80.

Je ne pouvais pas manquer leur passage à Paris le 22 janvier 2019 à La Cigale. Dire qu'il a fallu que je convainque F de venir aussi, il m'en a remerciée ! Franchement, voir en 2019 ces légendes du rock britannique des Seventies pour 45 euros, c'est donné.

J'ai eu l’impression d'être propulsée directement des écoutes sur nos vieux 33 tours à la scène . 
La magie était là; le groupe était vivant (même s'il ne reste qu'un des membres fondateurs, les autres se sont parfaitement fondus dans le Heep au fil des ans), avait une pêche d'enfer, le public était de tous âges, la salle était comble. 

On était comblés par le répertoire qui laissait la part belle aux titres cultes du Heep : Look at Yourself, Easy Livin', Return to Fantasy, Gypsy, Sunrise... Lady in Black !
"It's only tuesday and it feels like a friday night in here ! Would you like to sing avec moi ? ah ah ah ah ah ah ah ah, ah ah aaaaaaah !
Vidéo de Lady In Black 
(le début est flou, scusez, mais le son est bon et ensuite le flou se stabilise !)

Tout le monde chantait et jubilait. Bon, pas de "Come Away Melinda"... mais on ne peut pas tout avoir !

Bernie Shaw assurait au chant, quel bonheur, il a conversé en français, nous rappelant qu'il est Canadien originaire de Vancouver.  "

Mick Box toujours incomparable à la guitare.
Comme je disais, j'avais l'impression de planer sur notre vieux 33 tours : le même son totalement seventies et les pépites Uriah Heep. Même les morceaux du nouvel album tenaient super bien la route, c'était du Heep d'aujourd'hui avec le son et le groove d'avant. Ils font fort, les seniors... 

Mick Box (né en 1947), guitare, Bernie Shaw (1956), au chant, Phil Lanzon (1950) aux claviers, Russel Gilbrook (petit jeune, né en 1964) à la batterie et Davey Rimmer (un gamin, de 1968 !) à la basse.

La setlist (15 titres !):

1. Grazed by Heaven (Living the Dream, 2018)
2. Return to Fantasy (Return to Fantasy, 1975)
3. Living the Dream (Living the Dream, 2018)
4. Too Scared to Run (Abominog, 1982)
5. Take Away My Soul (Living the Dream, 2018)
6. Knocking at My Door (Living the Dream, 2018)
7. Rainbow Demon (Demons and Wizards, 1972)
8. Waters Flowin' (Living the Dream, 2018)
9. Rocks in the Road (Living the Dream, 2018)
10. Gypsy (...Very 'eavy ...Very 'umble, 1970)
11. Look at Yourself (Look at Yourself, 1971)
12. July Morning (Look at Yourself, 1971)
13. Lady in Black (Salisbury, 1971)

Encore:
14. Sunrise (The Magician's Birthday)
15. Easy Livin' (Demons and Wizards, 1972)

--> Chronique "ZiqueMu" et page récapitulative de mes "concerts" ...

dimanche 1 juillet 2018

"Travailler" en musique... et finir à Dublin

Oh my God, en même temps que j'écrivais last night le billet sur mon jardin plein de mûres (oui, les murmurisses...😉), j'écoutais la version piano de "November Rain" des Guns N'Roses découverte grâce à la magicienne Blog'N'Roll Melouzaza : y a pas photo, il faut que je me remette au piano juste pour cette chanson, ça urge, je commence demain ("environ" "approximativement" "idéalement" demain : y penser c'est déjà bien) ! D'ailleurs, ça y est, je viens de télécharger la music sheet (franchement merci le web, comme c'était la préhistoire avant, aller à Paris acheter les partitions...).
Ouah, j'ai fini par ripper sur Tutube pour écouter le live in Paris des Guns en 1992 : mais mince de zut de b...azar... Pourquoi on n'y est pas allés , hein F. ??? Pourtant à l'époque j'étais scotchée à ce morceau, à fond de donf dans le salon et dans le walkman !!! Je me souviens, mes BFF Philou et Titou étaient venus à la maison, des retrouvailles 😍(sniff c'est loin) ! et j'avais mis mes deux coups de 💙de l'époque "November Rain" puis "She Sells Sanctuary" (The Cult) à fond dans le salon... Titou je sais plus mais Philou m'a plus eu l'air d'avoir mal aux oreilles que d'apprécier mes coups de 💙 à plein tube 😉 !
Franchement, qu'est-ce qu'on faisait en 1992 qui nous a empêchés d'aller voir les GNR ???? Ah, ben la réponse de F. est sans concession : Les Guns, ça me parle pas..." (😮!)
Devant le Wall of Fame : Rory rejoint sur scène par Phil, en 1982...
Assis : un parfait inconnu
Bon là, faut que j'arrête, il se fait tard et Tutube par son algorithme subtil m'a entraînée à présent sur une version de "Whisky in a Jar" par Metallica. Ok, James assure vraiment, même en 2018, et il est complètement transporté/incarné à partir de "Now some men like the fishin'...".
Cependant... Je reste fidèle à la voix et au souvenir si intense de Phil Lynott et Thin Lizzy...
Phil l'Irlandais, t'es mort quand j'étais en Ecosse..., le 4 janvier 1986, tu avais 36 ans.

On a fini F. et moi par te rendre hommage cher Phil, il y a six ans à Dublin, à toi aussi Rory, vous deux qui incarniez les "great moments of Irish Rock". Ce fut une visite enchanteresse de Dublin sur fond de parcours musical avec quelques arrêts dans les pubs mythiques... Dans une ambiance particulière : tout d'abord, ambiance de pub un samedi soir en Irlande ('y a de la joie !), et en plus, pendant la coupe du monde de foot 2014...



Statue de Phil Lynott, Dublin
avec un mediator entre les cordes




Zoom sur le médiator
de la statue de Phil

Le coin de Rory à Dublin avec une sculpture de sa stratocaster
(accrochée à 4 m de hauteur pour éviter le vol)













Eh bien, pas déconnecté assez tôt, je viens d'atterrir sur le "Whisky in the Jar" de Gary Moore (Rip Rip Rip aussi...) avec Eric Bell (2005).

Rien à voir avec notre Rory guitariste, si ce n'est que
cette photo que j'aime beaucoup est prise à Dublin

Et maintenant, oh la la, je vois se profiler Rory et son "Million miles away".

🎵 This hotel bar is full of people...
I'm a million miles away
A million miles away
I'm sailing like a driftwood on a windy bay
On a windy bay


Rory, nous l'avions vu en mai 1987 à Vienne en Autriche.
Et oui, il avait chanté "A Million Miles Away".
Et oui, le concert était formidable (petit aperçu ICI)

Rory Gallagher est mort à 47 ans, le 14 juin 1995.

Bon, je sens que j'en ai pour la nuit en compagnie de Tutube. Nite Nite...
Quelques photos de l'ambiance dublinoise pour finir :

Dublin sans les pubs ? pas possible !
Encore mieux si c'est un samedi soir (photo du bas !) et pendant une coupe du monde de foot (des drapeaux partout)
En bas : le légendaire Temple Bar
Dublin, ce sont aussi les parcs, le cricket, les biches, des mouettes et des pigeons...
--> Chronique "ziquemu" et page "concerts"

lundi 21 mai 2018

Jamaican Rhapsody

Oui, on a grandi avec Queen, on est fan, on connaît tout par coeur.

Pas eu l'occasion de voir Freddie en vrai (j'ai vu la maison où il est né à Zanzibar, et cela me fait chaud au coeur), mais on était là le 26 janvier 2015 au Zenith pour le concert de Queen featuring Adam Lambert.

Bohemian Rhapsody (video)
(Queen + Adam Lambert, avec projection de Freddie Mercury su l'écran)

Maintenant, il faut découvrir une reprise de ce titre magique et unique... plutôt insolite (oh les paroles !) mais bien enlevée sur un rythme reggae. 
Je reviens aux paroles : les musiciens ont réussi une prouesse en adaptant les sonorités originales à leur phrasé quelque peu subversif...
Franchement, il faut écouter en entier Jamaican Rhapsody par Ronald Reggae ! Ca dépote ! 😉

 --> Chronique "ziquemu" du blog

dimanche 10 décembre 2017

Adieu Johnny

Non pas que j'étais une fan, mais j'ai grandi avec Johnny. Enfant, mon père me mettait le 45 tours "Les bras en croix" sur le tourne-disques pour me réveiller le matin... 
En allant à Paris voir une exposition au Grand Palais, j'ai croisé des fans rendant un hommage ému au rocker, j'étais touchée et de tout coeur avec eux.

"Retiens la nuit"... Samedi 9 décembre 2017

mercredi 29 novembre 2017

MUSE live, c'était aussi géant !

En farfouillant dans mes archives de concert, je retombe sur le dossier Muse ! "Drones Tour", le 1er mars 2016, à l'Arena de Paris (ex-Bercy). Super show, avec le groupe placé sur une estrade au milieu de la salle : chacun quelle que soit sa place avait droit à un Muse (oh !). Nous nous sommes retrouvés côté Matt Bellamy 😍. Ils ne sont que trois, mais qu'est-ce qu'ils dégagent...
"Time is running out" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Pas joyeux les lyrics pourtant, il s'agit dans l'album Drones de réussir à s'arracher de l'endoctrinement par les drones, qui ont fait de nous des machines. Les titres des morceaux de cet album sont significatifs : Dead Inside - Psycho - Mercy - Reapers - The Handler - Defector - Revolt - Aftermath - The Globalist - Drones. La scénographie est à l'image des paroles, angoissante, violente, on baigne en plein HG Wells et Huxley. Puis le set s'illumine, "We will be victorious..."
Le choix de l'enchaînement des morceaux est subtile.
“To me, 'Drones' are metaphorical psychopaths which enable psychopathic behaviour with no recourse.  The world is run by Drones utilizing Drones to turn us all into Drones.  This album explores the journey of a human, from their abandonment and loss of hope, to their indoctrination by the system to be a human drone, to their eventual defection from their oppressors." (Matt Bellamy, official Muse Website, 2015)
Muse : "Uprising" (Paris / Arena, 01/03/2016)

Ce soir-là, le groupe a joué des morceaux inattendus auxquels on ne s'attendait pas au vu des setlists précédentes (Take a Bow, Butterflies & Hurricane...).
Ah oui, dernière remarque après je vous laisse voir les vidéos : première fois que je voyais une basse lumineuse ("fluorescente"), dans les mains de Christopher Wolstenholme. On aurait dit dans le noir un joujou de Noël pour petits (suis en forme pour les commentaires, dis-donc !)
Muse : "Starlight" (Paris / Arena, 01/03/2016)
Setlist du 01/03/2016 :
1. [Drill Sergeant] Drones + Psycho
2. Dead Inside
3. Interlude + Hysteria ('Vuilstamen' riff + AC/DC's ' Back In Black' riff outro)
4. Butterflies & Hurricane (Tour debut; First time live since 2014)
5. The 2nd Law: Isolated System (Shortened)
6. The Handler
7. Resistance
8. Map of the Problematique (Rage Against The Machine's '… more )
9. Supermassive Black Hole (The Jimi Hendrix Experience's 'Voodoo Child' intro)
10. Prelude
11. Starlight
12. Munich Jam (Fast ending)
13. Madness
14. Blackout (Tour debut; First time live since 2013)
15. Enregistrement discours de JFK + Reapers
16. Time Is Running Out (Led Zeppelin's 'Heartbreaker' riff outro)
17. Uprising (Extended outro)
18. Mercy
19. The Globalist + Drones (Reprise)
Encore :
20. Take a Bow (Tour debut; First time live since 2011)
21. Knights of Cydonia (Ennio Morricone's 'Man With a Harmonica' intro; w/ confetti)

Muse : "Mercy" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Bon, je pourrais m'en passer mais je n'y arrive pas... mon petit commentaire girly sur l'idylle qui a uni quelques années durant Matt et Kate Hudson, actrice que j'avais trouvée archi-drôle dans le film (girly) "How to lose a guy in ten days" (avec un autre Matt, craquant itou). Le seul rôle de cette actrice qui m'ait marquée. A part ça, j'admets que je regarde d'autres sortes de films (ICI).

Plus sérieusement, je me rends compte que je n'ai pas encore rendu leur hommage mérité à ASAF AVIDAN (17/03/2017), WHITESNAKE (19/07/2016), Girls in Hawaï (pourtant vus deux fois !) et puis mince alors c koi ce cirque : toujours pas raconté le culte FLEETWOOD MAC ni ROGER WATERS/The Wall tour ! Il va falloir arrêter de procrastiner en regardant 15 fois de suite Kate Hudson dans son rôle phare... 😉

--> Ma chronique "musique" et la page de mes concerts... Long live Rock'n'roll !!!
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