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mercredi 19 janvier 2022

Bonne année


Que cette nouvelle année vous soit la plus sereine possible…

haute en couleurs comme les sublimes jardins de Giverny... 

lundi 1 novembre 2021

Pléthore de coccinelles asiatiques... et ça finit en Neil Young !

Il n'est jamais trop tard... Voilà que je redécouvre un brouillon d'article datant de mai 2020... Qu'à cela ne tienne, le voici, juste un an 1/2 de retard !
 
25/05/2020 : Bon, je me suis aussi emballée un peu vite autour de larves et nymphes de coccinelles installées partout au jardin, en me disant "Chouette, mes amies les coccis reviennent en force cette année !"
En haut à gauche : larve de coccinelle asiatique posée à côté d'un syrphe sur une feuille de mûrier
En haut à droite : gros plan de larve sur fleur d'achillée
En bas à droite : gros plan d'une nymphe de coccinelle asiatique
En bas à droite : la nymphe et une larve posées sur la même feuille de mûrier
Mais hélas en y regardant de près, il s'agit de coccinelles asiatiques 😢, qui vont encore éclipser nos petites autochtones...
On reconnaît qu'il s'agit d'une coccinelle asiatique à ses appendices plumeux noirs et oranges. Pour moi, elle ressemble à un punk. C'est bien dommage pour les punks.

Petite transition cependant sympa, aujourd'hui je me suis aussi rajouté dans ma playlist jardin "Hey Hey My My" de Neil Young, la version acoustique "Out of the Blue" et la méga saturée "Into the Black" (yeah !), toujours les grands souvenirs de jeunesse...

Larve de coccinelle asiatique sur fleur de valériane (05/2020)




🎵 The king is gone 
But he's not forgotten
This is the story 
Of Johnny Rotten
It's better to burn out 
Than it is to rust
Hey hey, my my 🎵 
Rock and roll can never die...















Alors le rapport avec les coccinelles asiatiques ? Ben la crête de punk 😇!

dimanche 29 août 2021

Coucou jeune verdier d'Europe et petits rougequeues !

Verdier d'Europe juvénile (16/08/2021)
Le 16 août, mon regard est attiré par un joli oiseau venu se poser sur le mirabellier en face de ma fenêtre de bureau.
J'ai tout de suite flashé sur le jaune qui se dégageait de sa couleur d'ensemble... Heureusement que l'appareil photo habite pratiquement à côté de ma souris de PC ! J'ai vite pu saisir ce moment.
 

Confirmation : il s'agit d'un verdier d'Europe juvénile (chloris chloris, European Greenfinch), très craquant avec ses petites plumes ébouriffées. Il n'est à ce stade pas aussi jaune que l'adulte, et son plumage est strié sur le ventre et le dos.

C'est un oiseau commun mais hélas dont l'espèce est en déclin en France, comme le chardonneret. 

 

Rougequeue noir juvénile (19/08/2021)
 

Parmi mes autres petits visiteurs de télétravail, je dois signaler depuis trois semaines une famille de rougequeue noir, maman, papa et leurs oisillons, qui viennent picorer les petites baies des arbustes. Il s'agit sûrement de la même famille qui fréquente assidûment le jardin depuis le mois de juin.

Je reconnais aisément
les rougequeues (Phoenicurus ochruros) dès qu'ils se posent sur mon mirabellier, pas seulement grâce à la couleur orangée de leur queue (rectrices externes) mais aussi parce qu'ils remuent fréquemment la queue de manière verticale, ce qui leur est caractéristique.

--> les autres oiseaux de mon jardin

dimanche 24 janvier 2021

Bonne année !

 





Tiens, je remarque que l'an dernier, exceptionnellement je n'avais pas posté de voeux... 
Voilà donc pourquoi cette année 2020 fut si pathétique 😉.

Donc je me reprends pour 2021 et je charge mon petit rouge-gorge, devenu mon fidèle compagnon de télétravail, de transmettre à tous douceur et sérénité.

samedi 12 décembre 2020

A la chasse au blob

Les bouleaux en forêt de Sénart
Ce dimanche après-midi, j'ai décidé de partir à la chasse au blob.
Chien : "ok "
Mari : "Ah bon, c'est quoi ça ? "

Explication très très succincte : le blob est une créature fascinante et mystérieuse. Unicellulaire, sans cerveau, sans yeux, sans oreilles, sans neurones, sans système nerveux... il est intelligent, il se déplace (1 cm/heure) en optimisant ses parcours, il a de la mémoire... Il est jaune, ressemble à du petit vomis de chien ou à un champignon colonisant une souche vermoulue. 
Son petit nom : Physarum polycephalum.

Je pense en avoir vu un UNE FOIS dans mon jardin il y a plusieurs mois, sans savoir ce que c'était alors que cette chose bizarre, qui m'avait fait penser à un petit vomis gélatineux. Ca m'avait vraiment interpelée.
Pas de blob ? Ceci ressemble plutôt à un champignon 
en forme de petit cervelet 
jaune d'or...
(En tout cas, truc très intéressant qu'il faudra que j'analyse)
En temps normal, j'aurais passé la journée avec lui, à le photographier, lui causer et lui faire des papouilles. Mais hélas je devais être prise par d'autres impératifs ce jour-là. Si j'avais su... Si au moins je l'avais pris en photo...

Donc aujourd'hui, promenade en forêt de Sénart, mission Blob.
Rencontré beaucoup beaucoup de chiens, Olga et sa copine Nouchka étaient aux anges. Ont toutes deux boulotté du crottin de cheval, les chipies, et se sont roulées dedans, tant qu'à faire profitons des plaisirs de la nature.

Là encore, fausse alerte (sauf erreur !) :
sortes de petits champignons orangés
sur litière de mousse
Le temps était idéal pour chasser le blob : la forêt était bien humide. Je me suis donc mise en quête de souches, branches cassées, tas de feuilles mortes et champignons (car blobby est amateur de champignons)...

J'ai repéré à plusieurs reprises (une petite dizaine de fois tout de même) des sortes de petits champignons sur des souches pourries, en groupe, et de couleur tendant plus vers l'orangé que vers le jaune.

Hélas je n'ai pas encore reçu mon auto-cadeau de Noël, un nouvel appareil photo, et j'ai dû me contenter de mon téléphone dont la caméra est plus que décevante.
Mais il est clair que ces choses sont des champignons.

Amas gélatineux jaunes avec nervures...
En revanche, à un endroit où s'entassaient les feuilles de chêne, sur une vieille souche en partie recouverte de mousse, des choses jaune orange ont retenu toute mon attention : d'aspect plutôt gélatineux ici et là, un peu moins ailleurs, colonisant le pourtour des feuilles de chêne, ce qui m'a semblé assez insolite et peut-être significatif, et sur la partie en bas à gauche de la photo (il faut cliquer pour agrandir), une de ces choses à la forme en éventail semble avoir des nervures constituant comme un réseau typique des blobs.
Alors bingo ??? Cela mérite analyse. Mais j'ai un bon pressentiment 💛

J'aurais pu prélever le morceau de bois et le ramener chez moi, car les blobs se plaisent aussi dans les jardins. Il y a même des tutoriels pour apprivoiser un blob dans son salon (on le nourrit avec des flocons d'avoine), mais ce sera pour une prochaine fois. Là, j'étais en mission découverte. 

Je ne résiste pas à la tentation de poster un gros plan de ces amas gélatineux en éventail sur les feuilles de chêne et un peu plus bas sur la souche. Je m'en veux, j'aurais dû prélever une des feuilles et peut-être adopter mon premier blob 😢... J'ai déjà les flocons d'avoine à la maison.

Donc un bilan très positif de cette chasse au blob : pas vraiment sûre d'en avoir repéré, mais petit espoir quand même avec la dernière photo. Vivement le weekend prochain pour repartir sur les traces de blobby, mon nouveau hobby 😉.

Serait-ce un blob ??? (Forêt de Sénart, 06/12/2020)

--> Voir d'autres "zarbis / insolites" sur ce blog : ICI (dont le pezize écarlate qui se conjugue assez bien avec cet article)

lundi 26 octobre 2020

Bienvenue à l'anthidie, tisserande ou belle endormie

Anthidium manicatum / anthidie à manchettes / Wool carder bee

Une abeille solitaire de la famille des mégachiles, qui porte le doux surnom d'abeille cotonnière parce qu'elle gratte les poils cotonneux des feuilles... : telle une tisserande, elle carde puis transporte la boule de poils végétaux pour en garnir son nid.
Pour ce faire, ses plantes fétiches sont la molène bouillon-blanc ou l'épiaire laineuse (oreilles de lapin).
C'est justement sur des fleurs d'épiaire laineuse que j'ai aperçu deux ou trois individus le 22 juin 2020. 
Voici la vidéo en vol (vol stationnaire), d'une anthidie manicatum posée sur une fleur d'épiaire laineuse, puis posée à proximité sur une pierre, au soleil.
Anthidie manicatum en vol stationnaire puis posée (Sud de Paris, 22/06/2020)

Anthidium septemspinosum / Anthidie épineuse
Autre anthidie vue au jardin il y a quelques années : l'anthidium septemspinosum. 
J'avais pu la prendre en photo sous toutes les coutures ou presque car la belle était endormie sur une fleur de campanule raiponce (les petites campanules sauvages).
Cette anthidie peut rester endormie toute une nuit, accrochée à la fleur par ses mandibules
Contrairement à l'anthidie manicatum, les pattes de Septemspinosum sont noires.
Gros dodo... Anthidium septemspinosum endormie (04/07/2012)
Première fois que je contemplais à loisir un insecte endormi au bout d'une fleur. 
Je n'aurais pas pensé qu'une telle scène pouvait m'être offerte, d'un insecte incarnant l'abandon total au sommeil, en plein jour, à découvert sans se soucier du monde alentour 😊.

Campanule raiponce goulûment visitée par une abeille
Campanule raiponce et ail décoratif
Et je profite d'avoir évoqué la campanule raiponce pour saluer cette petite fleur des champs qui est une merveille au jardin : 

elle se ressème toute seule, à profusion, et fleurit tout l'été, pointant ses petites clochettes violettes plus ou moins foncées, parfois violet très pâle, au beau milieu des massifs ou de la pelouse. 

Et elle plait aux abeilles ! 

mardi 6 octobre 2020

Jardin et canicule...

Magnolia Grandiflora
...grillé (08/2020)

Cet été, comme partout ailleurs, notre jardin a été grillé par la canicule ; ce fut au-delà de ce que nous avions connu ces dernières années.
Cela étant, il ne s'agit que d'un jardin, si peu de chose au regard des conséquences dramatiques des intempéries partout dans le monde.

Trois semaines de vacances, et quasi tout a grillé ou dépéri, à l'exception de quelques plantes que j'ai surnommées mes warriors et qui seront prioritaires à l'ordre de jour de mes futures nouvelles plantations : sauges arbustives, sauge de Jérusalem, valériane, gauras, eupatoires, lavande, géraniums vivaces, euphorbes, convolvulus, oeillets, coquelourdes, solidagos, achillée, lavatère, campanule grandiflora, plumbagos, phytolaque, agapanthe, chèvrefeuille, fenouil...
A l'avenir, la messe est dite, je privilégierai ces plantes "dures à cuire" ! Cet épisode m'aura vaccinée contre les achats de plantes et arbustes trop délicats.

Le magnolia en 2013...

Au rang des disparues (irrémédiablement ou en sursis je ne sais pas... dans l'attente du printemps prochain...) : plusieurs heuchères, toutes les anémones du japon, tous les hortensias, penstemons, phlox, marguerites, asters, chrysanthèmes, coréopsis, gaillardes, le petit pommier d'amour, des potées de houx, moult fleurs achats coup de coeur de jardinerie dont je n'ai même pas trop eu le temps de retenir le nom...

Voilà pour les plantes et fleurs.
Pour les arbres et arbustes : des feuillages certes desséchés, un aucuba totalement grillé, ainsi qu'un joli altéa (hibiscus) et un lilas d'Espagne en pot et ma dernière lubie d'anniversaire : un petit saule crevette... 
Mais, surtout, quel choc en découvrant notre splendide magnolia grandiflora à feuillage persistant, qui était une véritable œuvre d'art in progress plantée il y a dix ans voire plus (il faut que je recherche, ça me titille), toujours couvert de ses feuilles mais celles-ci absolument TOUTES entièrement grillées. Un choc, lui qui arborait toujours avec sa prétention naturelle de superbes feuilles brillantes lisses et vertes. La vision nous a semblé tellement incongrue, j'ai pensé qu'il avait subi l'attaque fulgurante d'un redoutable parasite. Je ne pensais pas pouvoir perdre un arbre "de soif" en 3 semaines d'absence estivale.

Sur ce sujet, j'ai lu un article inquiétant au sujet de la Forêt de Fontainebleau, ma terre natale : le risque d'embrasement de cette forêt de Seine-et-Marne rejoint presque de nos jours celui de la garrigue méditerranéenne...
A Fontainebleau, "les hêtres roussissent, les fougères se dessèchent", la foudre ou un mégot négligent font le reste. "
Pour 10 hectares brûlés, 100 HECTARES D'ARBRES ONT SÉCHÉ SUR PIED. Sans flammes ni ciel orange (comme en Californie...), la mort subite du pin sylvestre, déshydraté par la sécheresse, est terrifiante mais silencieuse." (Télérama, 23/09/2020)

vendredi 19 juin 2020

Ecaille goutte de sang et zygène : quelles aposématiques !

On dirait la cape en velours
de ma poupée Barbie princesse
(de quand j'étais petite !)
Voici la jolie écaille goutte-de-sang (Tyria jacobaeae, également appelée Carmin ou Écaille du séneçon, en anglais Cinnabar Moth) 
Elle tire son nom "goutte-de-sang" de sa couleur rouge, et c'est grâce à ce costume coloré que ce papillon de nuit peut aussi voler le jour sans craindre de se faire manger par les prédateurs (oiseaux, araignées...) : sa couleur est signe de toxicité.
On appelle ça une coloration "aposématique" (du grec ancien "annoncer par des signes"). Ne vous inquiétez pas de votre ignorance, je viens moi aussi d'apprendre ce mot 😉 que j'ai hâte de replacer dans mes conversations.


"La chenille et l’adulte de ce papillon ingèrent les alcaloïdes présents dans le séneçon, qui sont par ailleurs toxiques pour les animaux d’élevage qui viendraient à le brouter." (Source : rtl.be). 
Le nom latin Tyria jacobaeae lui a été donné car ses chenilles se nourrissent de la plante à fleurs jaunes Séneçon jacobée (Jacobaea vulgaris).
A gauche, mon écaille ne ressemble plus à Barbie mais à Dark Vador !
La nature est tellement impressionnante.





Mon écaille, je l'ai découverte un jour de juin 2017 (le 24...), posée sur le forsythia.

Je dois reconnaître que lorsque je l'ai aperçue, j'ai moi aussi battu des ailes, de joie, tant je l'ai trouvée remarquable.

C'est le genre de rencontre qui illumine toute ma semaine !










L'écaille goutte-de-sang ressemble fort à la zygène, de couleur rouge et noir également mais dont les points sont positionnés différemment et sans bandes rouges.






Idem, je n'ai rencontré une zygène qu'une seule fois dans ma vie, en juillet 2008 à Castellane dans les Alpes de Haute Provence. Elle était posée sur une lavande.
En dépit de moult recherches (merci Aramel), je suis toujours incapable de discerner s'il s'agit d'une zygène des prés (zygaena trifolii) ou d'une zygène transalpine (z. transalpina)...
Zygène des prés (ou zygène transalpine ?) Castellane, Alpes de Haute Provence, 27/07/2008
La zygène porte elle aussi une livrée... aposématique.
Voilà, c'est fait, je viens de replacer le mot dans la conversation !
Finalement c'est très simple, je vous invite, après avoir parlé de vos écailles goutte de sang, à mentionner vos zygènes, et hop ni une ni deux vous placez intelligemment votre fameux bon mot.

Sur les papillons de mon jardin : 
- Papillon Mégère et papillon Flambé sur le buddleia
- Ravageuse Pyrale du buis
- Papillon commun Tircis Pararge Aegeria

dimanche 31 mai 2020

Jeunes mésanges et autres oiseaux du jardin...

Mésange charbonnière donnant la becquée à 2 oisillons
La nichée de petites mésanges charbonnières continue de voleter de ci de là dans le jardin, suivant d'un arbre à l'autre la maman en quête de nourritures. 
Les petites mésanges ont l'air plus dodu que leurs parents, avec leur duvet ébouriffé, on dirait de petites boules de plumes.
Tout ce petit monde fait un sacré boucan, ça piaille à qui mieux mieux pour attirer l'attention de la maman et réclamer la becquée.
La pauvre, elle n'arrête pas une seconde, à nourrir tous ses oisillons.
Certains petits sont un peu plus dégourdis et commencent à s'approcher de la mangeoire aux côtés de maman.
Il y en a un en revanche qui fait son pataud et reste à piailler sur sa branche... Il est comique, j'espère qu'il va se délurer et commencer à se prendre en main comme sa fratrie.

--> Voir la vidéo de la becquée donnée par la maman...

Nous avons remarqué que lorsque la famille (nombreuse) de mésanges charbonnières prend d'assaut la mangeoire, les autres mésanges, notamment les mésanges bleues, même adultes, s'éloignent.

Le jardin est très arboré et abrite ainsi de nombreux oiseaux, davantage que chez nos voisins qui ont moins d'arbres : 
  • mésanges charbonnières (les plus nombreuses)
  • Merlette
  • mésanges bleues (avec leur masque de Zorro)
  • mésanges noires (un seul couple vu cette année)
  • mésanges huppées (moins fréquentes)
  • mésanges à longue queue (idem)
  • rouge-gorge (mon chouchou..., je lui lance des vers de terre quand il s'approche et si j'en ai sous la main, désolée petits vers 😞)
  • merles (cette année, le couple est allé nicher en face)
  • monsieur pinson (qu'il est beau !) et sa pinsonne (plus discrète) 
  • moineaux domestiques : retour en force cette année, ce qui est une très bonne nouvelle car ces derniers temps on en voyait de moins en moins - le moineau est en effet menacé de disparition...  A Paris, 3 moineaux sur 4 ont disparu… en 13 ans.
    Depuis les années 80, les populations de moineaux auraient également perdu 70% de leurs effectifs à la campagne. Diminution des sites de nidification, raréfaction de l’alimentation ou encore usage des pesticides… Un Indien, Mohammed Dilawar, fondateur de la Nature Forever Society, a créé le « Sparrow Day » (la journée mondiale du moineau) le 20 mars dès 2010 afin d’alerter sur le déclin numérique en Inde. Au Royaume-Uni, le moineau, qui a quasiment disparu de Londres, a été inscrit sur la liste rouge des espèces d’oiseaux menacées. Dans le pays, la chute a été estimée à 62% entre 1970 et 1999. La situation est critique en Europe : Hambourg (-50% en 30 ans), Prague (-60% en 20 ans), Finlande (-60% en 25 ans). [Source : 30 millions d'amis]
    Par chance, en même temps que notre nichée de mésanges, nous avons pu observer en ce mois de mai une nichée de moineaux, mais à bien moindre échelle puisqu'il n'y avait qu'un seul bébé moineau...
    Je dois me souvenir d'écrire un petit message "moineau" le 20 mars 2021...
  • fauvette à tête noire : très joli chant, mais on la reconnait aussi au bruit de tac tac tac tac qu'elle fait, exactement le bruit du jeu avec les deux boules attachées par une corde que l'on devait faire se cogner sans se taper dans les mains (ça faisait super mal !) : tac tac tac tac tac ...
  • Rouge-queue noir juvénile (cliché 25/06/2020)
    rouge-queue
     : à partir du printemps, le rouge-queue arrive au jardin tandis que le rouge-gorge, qui était là durant l'hiver, s'éclipse avant de revenir à la fin de l'été. Le rouge-queue s'en ira quant à lui à partir de juillet.
    Cette année, nous avons la visite d'une famille de rouges-queues noirs avec plusieurs juvéniles. C'est amusant de les voir balancer leur jolie queue.
  • troglodyte
  • accenteur mouchet
  • verdier
  • pic-vert
  • pic-épeiche : cette année, vu un à la mangeoire de la terrasse. Un jeune mâle, d'une beauté renversante. J'étais en télétravail, son apparition m'a subjuguée et comblé ma journée (made my day !).
  • étourneaux (en nombre !!!) : il faut les voir s'abattre en bande sur la mangeoire ou sur les arbres  fruitiers et tout rafler... J'ai du mal à leur en vouloir car, vu de près, c'est vraiment un très bel oiseau...
  • pigeons ramiers : chaque année, deux couples s'en viennent chez nous. Chacun choisit son arbre, l'un le seringat, l'autre le platane (plus protégé) et fait son nid. Cette année, le nid dans le seringat faisait pitié tellement il était bricolé à la légère. Malgré cela, la pigeonne a donné naissance à un pigeonneau, qu'elle a patiemment couvé, qu'il pleuve et qu'il vente ou fasse grand soleil, elle restait stoïque. Le nid étant quasi à hauteur d'homme, je lui parlais à chaque fois que je jardinais alentour ou que je passais à côté d'elle, si bien qu'elle ne prêtait plus attention à moi et ne me craignait pas. Puis un jour, elle n'était plus dans le nid, et nous avons pu observer le bébé pigeon, une seule fois, sa petite tête quasi chauve. J'ai supposé qu'elle était partie lui chercher de la nourriture. Le lendemain, le nid était vide. Plus de pigeonne non plus. C'est alors que le voisin m'a appris que nous avions dans l'un de nos très hauts arbres un nid de pie... et il pense que les pies ont tué le petit pigeon. 
    Pigeon ramier couvant, toujours dans le seringat
    (printemps 2020) : un nid de fortune et peu à l'abri...
Pigeon ramier couvant, nid dans le seringat
(photo 16/08/2015) : le nid est bien costaud...
L'autre couple de pigeons ramiers fait généralement son nid dans le platane, où il est à l'abri des regards tant le feuillage est dense. Je peux suivre les étapes de la construction du nid car il y a une petite table de jardin sous le platane, et elle se trouve alors jonchée de brindilles et branchettes en tous genres qui tombent du haut du platane... Sympa quand on est en-dessous...
  • pies : alors elles, ce ne sont pas mes amies. La ville en est envahie. J'avais bien l'impression que cette année elles étaient encore plus présentes, à jacasser et crier de manière affreuse à longueur de journée, et même à venir squatter les mangeoires et s'empiffrer en faisant fuir les autres oiseaux. De fait, on a découvert leur nid dans un de nos arbres. Aussitôt, échelle, coupe-branche et mise à bas du nid (qui contenait une coquille d'œuf ouverte (vide) : le petit avait dû naître, c'est pour cela que la pie faisait d'incessantes allées et venues entre cet arbre et la mangeoire - le papa pie s'était aussi chargé de nourrir la mère quand celle-ci couvait, et ça faisait peut-être partie de ces allers-retours bruyants). Je dois admettre que j'ai été franchement soulagée qu'il n'y ait pas eu de bébé pie dans le nid au moment où on a coupé la branche... L'oiseau avait quitté le nid ? Cela reste quand même étonnant que les allées et venues des pies aient continué entre la mangeoire et le nid s'il n'y avait plus de petit dedans. Mystère.
    Le nid s'est brisé en tombant par terre mais nous avons quand même pu admirer la structure : du travail de maçon, un parfait cercle de branchettes et brindilles, et de la boue tapissée d'herbes. Il paraît que le couple met 5 à 6 semaines à construire son nid.
    Cela dit, il paraît que les pies pâtissent fort de la mauvaise réputation qu'on leur colle sur le dos en France notamment. S'il s'avérait que notre pigeonneau n'a pas fini mangé par la pie, je pourrais peut-être réviser mon attitude envers cet oiseau. J'ai lu sur Internet des témoignages de gens qui ont réussi à en apprivoiser, mais sans aller jusque là (j'ai déjà une ménagerie suffisante !), je devrais m'efforcer de leur offrir un regard neuf et amical...
    Aussi lu qu'un couple de pies, c'est pour la vie.
  • tourterelles turques : elles nous enchantent tous les ans à roucouler gracieusement depuis les antennes TV ou les câbles électriques.
  • martinets : ils volent très haut... ne se posent jamais... dorment en l'air !
  • corneilles : devenues rares elles aussi...
  • perruches à collier : d'une beauté à tomber ! mais invasives... Elles sont trois à venir au jardin, se régaler à la mangeoire et se suspendre aux boules de graisse. Elles vident les graines à une vitesse, c'est tout un spectacle de les voir décortiquer les graines de tournesol et recracher les coquilles à toute berzingue. Hallucinant. L'une d'entre elles reste plus longtemps chez nous, je l'ai appelée Coco, et j'essaie de lui parler dès que je l'aperçois (mon discours est assez limité : "Bonjour Coco, comme tu es beau !"). A présent je pense qu'il me reconnaît, il ne s'enfuit plus et tourne la tête pour m'écouter...
    Malheureusement, Coco fait partie d'une espèce invasive : lire à ce sujet l'article de ce blog...
    Coucou de Coco sur son câble favori...
    Mais quel oiseau vraiment magnifique... Quand il est sur le lilas près de la terrasse, à côté de moi, j'ai l'impression d'être sous les tropiques.
    Vidéo des perruches à l'assaut de la mangeoire, décortiquant à la chaîne les graines de tournesol :

La mangeoire sur cette vidéo est installée derrière la maison, et c'est la vue que j'ai depuis la fenêtre de mon bureau. Inutile de dire que les jours de télétravail, dès qu'il y a un peu d'activité à la mangeoire, j'ai du mal à rester concentrée... Surtout que mon appareil photo est toujours à portée de main !
Mais chut, il ne faut pas répéter ce petit secret à mon boss 😉

dimanche 23 décembre 2018

Fleurs...

Envie de publier ces photos des belles fleurs de mon jardin... prises au printemps et début d'été.
Tout d'abord, focus sur les hellébores, roses de Noël (entretemps, j'en ai acquis deux nouvelles, rose soutenu, presque bordeaux) :


Le petit pin rapporté des Pyrénées, qui a l'âge de Sébastien, devenu un bel arbre aujourd'hui, qui me ravit avec ses pommes de pin et sur lequel j'observe la naissance des coccinelles + le lilas + échinacée + mon unique giroflée bigarrée jaune pâle et rose + l'oeillet + fleur blanche de viburnum.


dimanche 1 juillet 2018

La phrase qui met en joie... les murmurisses !

oui, les murmurisses 😉 !
En me promenant dans le jardin, je me suis fait la remarque suivante :
"Ah chouette, les mûres mûrissent".
Phrase spontanée, dont mon petit cerveau s'est aussitôt emparé (ouah trop cool l'expression !) et que je me répète maintenant à l'envi !

LES MÛRES MÛRISSENT !!!🌞☀

(j'avoue qu'il m'en faut peu pour sourire !... et même que j'avais beaucoup de mal à garder mon sérieux à l'école, n'est-ce pas les amis ?)


Phlox, coquelourdes, campanules raiponces
Coquelourdes et marguerites
Bon, j'en profite pour dire un mot de mon jardin enchanteur

Les vedettes en cette fin juin, sont :

- la coquelourde, qui me régale depuis des années de ses incroyables fleurs fuchsia vif sur fond de feuillage velouté argenté (et elle se propage toute seule : une merveille que je conseille pour TOUS les jardins !)
- à égalité avec le phlox et les gauras
Coquelourde et syrphe à ceinture, coquelourde et millepertuis,
coquelourde et campanules raiponces

Récemment, c'était encore la campanule raiponce, dont mon jardin regorge (eh oui, je récupère tous les semis spontanés de la pelouse et les replante dans les massifs, c'est si joli),

l'eupatoire pourpre, qui prépare sa deuxième floraison tandis que sa cousine des champs, l’eupatoire chanvrine, forme en ce moment ses boutons
+ le millepertuis
+les scabieuses.

 
eupatoire pourpre fleurie
Eupatoire pourpre en boutons

--> Pour suivre la chronique (erratique cette année) de mon jardin, c'est ICI

--> et celle des petits habitants du jardin : c'est LA

--> sachant que de petites tortues Hermann habitent ici maintenant (Morfalou et Dorée 💕)




jeudi 24 août 2017

Ça perruche pas mal à Paris

Il va me falloir enrichir la page des habitants de mon jardin.
En effet, il y a quelques semaines, mon mari me fait remarquer qu'il entend un oiseau qui piaille vraiment différemment de ceux auxquels nous sommes accoutumés dans notre jardin de la banlieue parisienne.
Eh bien le mystère est résolu : cet oiseau squatte régulièrement les fils d'électricité ou téléphone au-dessus de chez nous. Alors oui il est beau, mais c'est une perruche à collier !!! Un oiseau tropical dans notre écosphère continentale... 
"Ma" perruche à collier n'arborant pas de collier, ce doit être une femelle !
La rumeur veut que dans les années '70, une cinquantaine de perruches à collier se seraient échappées de leurs cages à l'aéroport d'Orly et au fil des ans bien acclimatées dans la région.
Je la trouve belle ma perruche même si elle chante mal, et elle fait de sacrées mimiques perchée sur son fil. Mais tout de même, c'est une espèce invasive qui malmène l'écosystème local (cf. article de France 3 ): 
  • "Les perruches squattent les nids d'autres oiseaux plus tardifs à engendrer leur descendance. À l’heure de la lune de miel, sitelles, pics et autres étourneaux s’en retrouvent délogés. Très friande de graines, de bourgeons et de baies, la perruche vole la nourriture de ses voisins, dans les mangeoires d’oiseaux plus petits comme les mésanges.
  • "Elles concurrencent les pic-verts sur leur habitat, des cavités, qu'elles leur prennent et partagent difficilement."
  • "Elles deviennent un danger pour d’autres espèces comme les mésanges, les rongeurs ou encore les chauves-souris. Ce sont des espèces d’oiseaux qui prolifèrent très vite, comme les pigeons. Elles mangent les bourgeons, les marrons et chassent d’autres espèces comme l’écureuil roux, une espèce de plus en plus rare."

Alors sachant tout cela, je te demande jolie perruche de bien vouloir passer ton chemin... déjà que nous voyons de moins en moins de moineaux (oui, les simples moineaux, où sont-ils passés en banlieue ?), que le pic-vert s'est fait très rare... Laisse-nous au moins nos mésanges.

S'agissant d'espèces invasives, nous faisons aussi face aux coccinelles asiatiques, aux frelons asiatiques, aux écureuils petits suisses et autres énergumènes qui menacent les espèces locales... En Australie, ils ont fini par être envahis par les lapins...  et si demain mon jardin regorge de koalas 😉.

En parlant d'écureuils, justement, une étude de l'INRA + Muséum national d'histoire naturelle + Institut Pasteur sur les tamias (dits "petits suisses") qui se sont acclimatés en forêt de Sénart "a démontré qu'il contribue de façon prédominante au risque de transmission de la maladie de Lyme pour l’homme, beaucoup plus que les rongeurs autochtones, en raison d’une prévalence d’infection élevée, mais aussi du fait qu’il héberge un plus grand nombre de tiques. Ces résultats démontrent que l’introduction d’une espèce exotique peut ne pas être anodine en termes de santé publique." (source : Wikipedia). Cela me concerne d'autant qu'une tique de la zone de Sénart s'est gorgée de mon sang il y a deux mois. Alors vade retro tamia !

dimanche 30 juillet 2017

Le blog a fait une sacrée pause... six mois se sont écoulés et nous voilà rendus au mitan de l'été.
Vivement les vacances pour rattraper le temps perdu.
D'abord, prendre des vitamines pour relever le défi : on se gave des mirabelles du jardin, qui cette année sont parfaites.
Je suis en concurrence avec mon teckel pour les ramasser, mais au bout du compte toutes deux nous finissons avec des gargouillis dans le ventre, aussi goinfres l'une que l'autre.
Le ver est dans le fruit !

Pour me rappeler que je dois renouer avec mes basiques, c'est-à-dire la chronique des petits habitants de mon jardin, voici la photo d'un petit ver qui a échappé à notre voracité. Je ne l'avais pas dans mon répertoire d'insectes, ce petiot. Quand je pense qu'il y a un certain nombre d'années, j'aurais certainement poussé un cri et lâché le fruit, et que là je parlais gentiment à mon asticot... Le poids des années se traduit au moins en sagesse et apaisement...

mercredi 10 août 2016

Quels insectes en mai au jardin ?

Coccinelle et mouches sur mon euphorbe
(mine de rien, y'a du monde sur la fleur !)
Oui, je sais, trois mois de retard dans mon relevé des habitants du jardin : on est en août et je m'attaque à mai...

Mouche noire poilue le 02052016
Quelques abeilles, pas autant qu'avant cependant. Quelques coccinelles aussi, mais que l'on pouvait quasi compter sur les doigts de la main.
De même, j'ai constaté une baisse de fréquentation des gendarmes, qui étaient pourtant innombrables (et pénibles tant ils étaient partout) auparavant.
Cette année, je n'ai vu que deux individus de chrysomèle du romarin, qui l'an dernier s'étaient en nombre joyeusement attaqué à ma lavande papillon. (sur la photo ci-dessous, il s'attaque à la tige de lavande en bas à droite du cliché).
Chrysomèle - Punaise verte - Bourdon roux - Acarien
Coccinelle - Malachie
En revanche, au moment des crues et fortes pluies, que de moustiques !!! Nous avons vu quelques individus tigrés notamment. Puis après le printemps l'invasion de moustiques s'est calmée. (je ne vous parles pas des troupeaux d'escargots et de limaces qui avaient aussi élu domicile chez nous...)
Tique sur le ventre de toutou

Mon teckel chéri a attrapé deux tiques dans le jardin, j'ai donc entamé une taille sévère des buissons et herbes hautes.

A part ça, que de mouches cette année, et des bleues et vertes, jolies j'admets mais qu'on aimerait pas trop voir.

--> chronique "insectes" et page des "habitants de mon jardin"...

lundi 25 juillet 2016

Printemps 2016 : les pavots sous l'averse

Eh oui, c'était aussi au joli mois de mai : les si beaux pavots d'Orient qui n'ont duré que quelques jours, gorgés d'eau, détrempés, affaissés... 
Le temps de partir travailler le matin, de leur jeter un oeil admiratif, et le soir en rentrant de découvrir le morne spectacle des larges pétales jonchant le sol.

Ce printemps 2016 : pluie, averses, trombes, crues, inondations...

--> Autres instantanés de la vie de mes pavots au fil des ans : ici, et ...

dimanche 17 janvier 2016

Coup de froid au jardin


Et voilà, le pavot d'Orient qui faisait son fiérot en pointant un gros bouton en plein décembre (voir "Une dernière semaine de décembre ahurissante"), a piqué sérieusement du nez hier matin avec les premières vraies gelées.

La luzerne arborescente, habituée quant à elle à fleurir aussi en hiver, s'en sort bien.
Le viburnum est toujours paré de quantité de fleurs.
Bon on est tout de même en janvier, rien de sensationnel !

mercredi 30 décembre 2015

Une dernière semaine de décembre ahurissante au jardin !

Au 1er plan : énorme bouton de pavot !!!
En arrière-plan, une échinacée purpurea en fleur !
Ce réchauffement climatique fait peur... comme l'illustre la vision ahurissante d'un énorme bouton de pavot d'Orient dans ma plate-bande, cette dernière semaine de décembre !

Ce pavot fleurit normalement entre mai et juin. Quand je me suis rendu compte que mon pied de pavot portait ce gros bouton, j'ai cru à une hallucination.

Un refroidissement des températures étant annoncé pour le 1er janvier, je me demande ce qu'il va advenir de ce bouton de pavot... Cela m'étonne qu'il ait le temps ou l'heur de s'ouvrir pour mes beaux yeux d'ici là.

Et en arrière-plan sur cette même photo, voilà un bouton d'échinacée purpurea qui a fleuri la semaine dernière, alors que cette plante fleurit traditionnellement de juin à septembre-octobre.

Le reste du jardin est un peu à l'avenant : un oeillet est toujours en fleur, quelques roses aussi, des gauras s'agitent toujours au vent et les sauges jaunes et roses pétillent toujours (pas les bleues et les violettes)... Le chèvrefeuille arbore aussi quelques fleurs. Sans compter les géraniums en jardinières qui continuent de fleurir.



Et mon pied d'arum est plus somptueux que jamais, alors qu'au printemps il a tôt fait de disparaître sous les assauts des gastéropodes et en été de la sécheresse. 

Tous les arbustes viburnum (lauriers tins) du jardin ploient sous leurs petits bouquets de fleurs, et attirent du coup quelques insectes butineurs ici et là. Leurs fleurs exhalent un parfum délicat. Le jamsin d'hiver ets tout aussi en forme

Ont posé pour la photo ci-contre :

- fleurs roses du cognassier du Japon (ok : c'est sa période, ouf !)
- primevères blanches et une fougère couverte de spores
- un trèfle aux couleurs d'automne
- ma première fleur de rose de Noël blanche (hellébore)
- un bergenia et sa grappe de fleurs roses
- le feuillage superbe de l'arum
- le chèvrefeuille en fleur.

--> Chronique "jardin"...
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