vendredi 29 novembre 2013

Richard Ford : "Canada"

***** Réf. Géogr : Etats/Unis & Canada (Ed. de l'Olivier, 2013)
Première phrase du roman :
 « D’abord, je vais raconter le hold-up que nos parents ont commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. C’est le hold-up qui compte le plus, parce qu’il a eu pour effet d’infléchir le cours de nos vies à ma sœur et à moi. Rien ne serait tout-à-fait compréhensible si je ne le racontais pas d’abord.
Nos parents étaient les dernières personnes qu’on aurait imaginées dévaliser une banque. Ce n’étaient pas des gens bizarres, des criminels repérables au premier coup d’œil. Personne n’aurait cru qu’ils allaient finir comme ils ont fini. C’étaient des gens ordinaires, même si, bien sûr, cette idée est devenue caduque dès l’instant où ils ont bel et bien dévalisé une banque. »

Un roman qui prend son temps… Le portrait captivant de l’Amérique des années 50 et 60, d’une famille de la middle class, d’un couple « mixte » (un Américain du Sud des EU et une immigrante juive polonaise) qui se désunit. Un air de Bonnie and Clyde. 
J’ai trouvé cette lecture aisée et intéressante, sans que ce soit toutefois un coup de cœur. Là encore, les critiques dithyrambiques dans la presse m’ont étonnée : certes un bon livre, mais pas un roman d’exception… Or "Canada" a été couronné du prix Femina du meilleur roman étranger 2013. (je file un mauvais coton avec les prix Femina cette année !)

Dell Parsons et sa jumelle Berner ont 15 ans et vivent à Great Falls dans le Montana.
Père, Bev, ancien pilote de l’armée, remercié pour avoir traficoté des livraisons de viande avec la communauté indienne…
Neeva la mère, juive, prof, l’air revêche et un peu asociale, qui a tenu à élever ses enfants en les tenant « à l’écart », sans créer d’attaches.
Le père se laisse entraîner dans des combines foireuses de trafic de viande volée par les Indiens et revendue au chef noir des wagons-lits… Jusqu’au hic, quand le voilà incapable de payer une grosse livraison aux Indiens, qui le menacent alors de mort, lui et sa famille.
Il déprime un peu le paternel, d’avoir mis bêtement en danger sa famille. Il gamberge et soudain hop, la solution la plus simple lui vient à l’esprit : braquer une banque dans le North Dakota voisin ! En enrôlant tant qu’à faire sa pauvre femme comme complice ! Du reste, s’il avait pu, il aurait enrôlé son fiston, mais la mère a mis le holà…

Le récit du cambriolage est burlesque… Dès le lendemain, la police vient cueillir les deux parents. Et les enfants se retrouvent seuls dans la maison, ne sachant même pas cuisiner un steak congelé… La sœur minaude auprès de son petit ami, et s’enfuit loin de cette ville et de cette vie qu’elle a toujours détestées. Reste Dell, qu’une amie de sa mère transborde de l’autre côté de la frontière dans un bled paumé du Saskatchewan. Le Canada où nombre d’outlaws américains se réfugient, et Dell en fait quelque sorte partie. Surtout après être devenu une seconde fois victime du destin et mêlé bien malgré lui à deux meurtres.

L’histoire est racontée par Dell, un ado attachant qui aime lire et dévore son encyclopédie, passionné d'échecs et d’apiculture, et qui rêve d’aller à la foire agricole de Great Falls visiter les stands d’apiculteurs. Son père le lui a promis, mais la promesse n’est pas tenue… Dell aime aussi l’école, mais à 15 ans s’en trouve privé. Il devient un petit naufragé, solitaire, isolé, apprenti guide de chasse aux oies, et bientôt complice de meurtre en cavale.

On le retrouve 50 ans plus tard, devenu enseignant, lui qui à un moment de sa vie s’était retrouvé déscolarisé contre son gré : il a finalement su retourner le sort et tracé sa voie.

--> voir mes autres  "lectures d'Amérique du Nord"...

jeudi 28 novembre 2013

Leonora Miano : "La saison de l'ombre" (Cameroun)

***** 2013 Réf géogr : Afrique de l'Ouest
Le sujet (la vie d'un village d'Afrique de l'Ouest confronté à la traite négrière) m'intéressait, les critiques étaient favorables, l'obtention du prix Femina 2013 a précipité ma lecture de ce roman, que je n'ai hélas pu terminer. 
Une écriture trop difficile pour moi, qui me suis aussi vite sentie perdue parmi les personnages aux noms très proches. 
Je n'ai pas été gagnée par la poésie annoncée de ce texte et j'ai préféré renoncer. Je ne peux qu'admirer les jurés et les autres lecteurs qui semblent être nombreux à avoir apprécié ce roman.

--> voir mes autres "lectures d'Afrique"...

dimanche 17 novembre 2013

Imraan Coovadia : "Flux et reflux" (Afrique du Sud)

***** High Low In-Between - 2009
(Editions Zoe / Ecrits d'ailleurs, 2013, 336 p, traduit par L. Cantagrel)


Tout d'abord, et ce n'est pas dans mes habitudes de m'attarder sur ce genre de commentaires, mais la "texture" du livre m'a enchantée ! Je ne connaissais pas les Editions ZOE, eh bien chapeau pour le travail d'artiste qui a façonné un ouvrage de si belle qualité. Un plaisir de le toucher, de tourner les pages... Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de plaisir à tenir un livre. De même pour le texte, aucune coquille. Du très bel ouvrage !
L'histoire m'a intéressée, je ne dirais pas "passionnée" mais la pointe d'intérêt et le plaisir de lecture étaient au rendez-vous. Très intéressante cette immersion dans la Durban contemporaine, cette mégalopole sud-africaine (2e ville la plus peuplée après Johannesburg) au coeur du pays zoulou, dans la province du Kwazulu-Natal.
Que savais-je de Durban ? une vague notion de port et station balnéaire sur l'océan indien... C'est tout. La ville est en fait le plus grand port import-export d'Afrique du sud et un centre industriel textile entre autres. Et le roman dépeint parfaitement l'identité de Durban...

Ce roman possède une vertu indéniable : nous ouvrir les yeux sur un autre racisme qui ronge l'Afrique du Sud. 
L'histoire se déroule de nos jours, l'apartheid est une page tournée et un gouvernement noir tient les manettes. Toutefois, le roman plonge au coeur de la communauté indienne, dont les protagonistes furent aux côtés des militants de l'ANC durant les années de lutte contre le pouvoir blanc. A présent que le black power est en place, la communauté indienne fait face à une discrimination propre et insidieuse. Particulièrement active dans la sphère médicale à Durban, elle se voit peu à peu ostracisée.

Zoom sur le quotidien de Nafisa, son fils Shakeer, son employée Estella et les nombreux personnages qui gravitent autour d'eux, de la communauté indienne ou de la patientèle zouloue. Au fil des jours, Nafisa commence à se poser des questions sur la mort de son mari, et cela provoque comme un déclic en elle : elle aborde les gens, sa famille proche ou éloignée, les amis de la famille, les commerçants ou les collègues sous un angle nouveau. 
Elle découvre ces gens qu'elle croyait connaître, et qui ne sont pas du tout ce qu'elle pensait d'eux. Où donc avait-elle vécu avec des oeillères toutes ces années ? En tout cas, Nafisa rattrape le temps, règle ses comptes et ouvre les yeux sur la vraie vie.

C'est là le fil rouge de l'histoire. Il ne faut en effet pas s'attendre, comme l'y invite à tort le résumé de couverture, à un roman policier ou un thriller médical sur fond de trafic d'organes : ce ne sont que toile de fond de ce livre qui nous fait vivre le sursaut de Nafisa après la mort de son mari, son combat quotidien contre le sida qui gangrène la population, et les dénégations du gouvernement trop honteux de reconnaître cette pandémie. 
Un léger bémol quant aux dernières pages, que j'ai trouvées un tant soit peu bizarres...


4e de couverture : "Dans l’Afrique du Sud contemporaine, Arif, professeur de médecine, est tué chez lui d’un coup de revolver. Sa mort plonge Nafisa, sa femme, et Shakeer, son fils, dans un monde d’énigmes et de non-dits, de trafics d’organes et d’argent, de conflits politiques, scientifiques et raciaux, sur fond du drame lancinant du sida. Mère et fils, aussi liés qu’étrangers l’un à l’autre, sont amenés à remettre en cause leurs convictions et leur mode de vie, à clarifier leurs relations avec leurs proches, dont ils découvrent qu’ils savent si peu.
Cette tragédie intime et familiale est aussi un tableau de la ville de Durban et de sa communauté indienne musulmane, et, au-delà, une réflexion sur la difficulté à tourner une page, à prendre un nouveau départ, dans un monde où différentes communautés coexistent sans communiquer entre elles."


- "Les nouvelles étaient préoccupantes. Ils avaient entendu parler d'une polarisation raciale à Howard College et dans la faculté de médecine. L'administration et le gros des étudiants étaient composés d'Africains noirs, tandis qu'un bon nombre d'enseignants étaient des Indiens qui n'avaient pas encore été forcés à partir." (p.189)

- "Neuf millions de Zoulous partageaient un même univers. Bien sûr, il existait d'autres univers, bien plus grands - l'univers swahili, l'univers chinois -, et cette idée l'angoissait. Mais cela la rendait perplexe de vivre au milieu de neuf millions d'êtres, de les soigner, de les payer et d'en être payée, d'être enterrée dans un sol qu'ils revendiquaient comme le leur, tout en ne parvenant jamais à comprendre comment ils pouvaient être aussi sûrs de la place qu'ils occupaient au monde, et de celle qui lui revenait, à elle. Et pourtant ils en étaient sûrs, et elle, non." (p.223)

-- Voir aussi mes "Lectures d'Afrique"

samedi 2 novembre 2013

Servais : "Le jardin des glaces"

La BD au milieu de mes plantations d'automne
***** Réf. géogr. Belgique (Ed. Aire Libre, 2008) 

Très très jolie bande dessinée...

Pour les amoureux des jardins, c'est un délice d'admirer les superbes planches du jardin de Monsieur Francart au fil des saisons. Même en hiver, ce jardin est beau à voir...

J'ai adoré lire les "notes manuscrites" que tient ce vieux Monsieur pour décrire la vie de son jardin : commentaires sur le temps, l'arrivée des bourdons, l'éclosion des fleurs au printemps, la cueillette des graines de coquelicot...
Cela m'a fait penser à mon arrière-grand-mère.

Avis aux lecteurs non jardiniers: c'est une BD également très intéressante, qui met en exergue la problématique du réchauffement climatique. 



Subtilement, l'auteur distille des allusions aux dégâts sur la planète, au travers de la vie de son jardin souvent perturbée par le climat, et via les actualités dans le monde relatant canicule et incendies en Europe du Sud, inondations au Soudan,en Ethiopie, au Niger, crues en Angleterre, déluge en Corée, moussons meurtrières en Asie...

Car notre vieux jardinier fut alpiniste et explorateur polaire avant de se refermer sur son jardin...

Au fil des superbes pages, nous découvrons en filigrane la tragédie qui a éclaté au cours de la dernière expédition de Monsieur Francart et de son jeune coéquipier dans le grand nord canadien.
Nous comprenons l'attitude un peu particulière de son épouse Mathilde, qui m'a intriguée dès le début de l'histoire.

 A la fin de cet album, quelques pages sur l'homme qui inspira cette histoire : l'explorateur Alain Hubert...

--> petite chronique "BD"...



vendredi 1 novembre 2013

Lemmy n'est pas en forme : Motörhead annule sa tournée

Personal message from Lemmy. European tour postponed.
"I have to sadly let you know that Motörhead has had to postpone the forthcoming European tour until early next year, 2014.
We have made the decision because I am not quite ready to hit the road yet, and am working my way back to full fitness and rude health. Don't worry - I'm not about to start promoting veganism and alcohol-free beverages, but it is fair to say that I personally have been reconfiguring areas of my life to make sure I can come back fitter and stronger than ever.
It disappointed me tremendously to have to say I wasn't quite ready to hit the road yet, but not nearly as much as it would've disappointed me to go out, play some average shows and watch my health give way long before the tour was over! When people come to see a Motörhead tour, they expect a Motörhead show, and that is exactly what you will get as soon as I am fit and ready to rumble.
Your patience and understanding is appreciated...and know that I'm getting stronger and stronger every day, so watch out next spring Europe and we will see you then."
Thank you all"   -  Lemmy

Voilà, il n'y aura pas d'Ace of Spade le 9 novembre à Paris.
Nous avions il y a quelques jours pu découvrir l'intimité de Lemmy dans un documentaire de 2010 diffusé sur Arte en version expurgée certes. Lemmy, 67 ans aujourd'hui, se dévoilait (tiens il a des figurines Simpsons !), et mentionnait qu'il était diabétique, entre deux rasades de whisky.
Allez, soigne-toi le cowboy et get well soon !

--> chronique "MUSIQUE" et page "CONCERTS"

Marie N'Diaye : "Ladivine" (ça se lit)

***** 2012 - Réf géogr : France + un pays d'Afrique ? (Ed. Gallimard)
Avec Marie N'Diaye, je revenais de loin : je n'avais pas du tout aimé son roman Rosie Carpe , vraiment pas. (cliquez pour voir ma critique d'alors...)
Donc je me suis fait violence et lancée dans la lecture de Ladivine.
Ai-je aimé ? mouais... je l'ai lu en entier.
Je viens de donner mon avis ô combien déçu sur le dernier livre d'Alice Ferney  "Cherchez la femme"
Eh bien j'ai trouvé des similitudes avec "Ladivine" que j'avais lu auparavant. Cette façon de décortiquer les personnalités des protagonistes, de détailler à l'infini le moindre fait ou geste qui ainsi peut couvrir plusieurs pages...  Résultat : très peu d'action, mais énormément de réflexions et paraphrases et redites...
Cela dit, j'ai de loin préféré le style de "Ladivine". Je reconnais à Marie N'Diaye une belle écriture - des phrases ciselées, un brin de poésie - qui m'a portée jusqu'à la fin de ce livre de 404 pages alors que j'ai vite renoncé au roman d'Alice Ferney.

L'histoire de Ladivine ? Là le bât blesse ! 
Qu'est ce que c'est encore que ces personnages tordus ? même remarque que pour Rosie Carpe !
Une femme, Malinka/Clarisse Rivière qui construit sa vie en ostracisant sa mère, Ladivine que l'on devine d'origine africaine ou antillaise je ne sais trop, dont elle a honte. Clarisse est née blanche et renie sa mère au teint de couleur. C'est une chose, mais en outre elle surnomme sa mère "la servante"... Cela campe ce personnage pour lequel on ne peut développer de l'empathie.

Clarisse mène donc deux vies, car une fois par mois elle redevient Malinka et rend visite à  sa mère, et le reste du temps elle est Madame Rivière, mariée, et sacrément transparente et ennuyeuse... tant et si bien qu'après la naissance de leur fille (prénommée... Ladivine ! c'est quoi ce cirque !), Richard le mari s'enfuit loin très loin de cette femme aseptisée et insondable.
Clarisse refait sa vie un peu malgré elle sans vraiment maîtriser le cours du destin. Là, on retombe en plein délire rosiecarpien avec sa galaxie de cas sociaux... Je ne raconte pas tout mais la pauvre Clarisse, et son petit gilet en cachemire, en aura pour son argent.

La troisième partie du roman nous emmène en Allemagne où la fille, Ladivine, est professeur , mariée à Marcus et mère de deux enfants. J'ai moins accroché à cette partie. 
J'ai été bien déconcertée par le personnage du père Richard, qui avait refait sa vie à la montagne. Lui et ses 4x4. Et j'ai été encore plus déconcertée par les vacances de Ladivine et sa petite famille allemande dans un pays d'Afrique où là le scénario part totalement à vau-l'eau : grandguignolesque en commençant par la perte des valises, l'invitation à un repas local, le meurtre et la résurrection du jeune "guide" Wellington, les amis hallucinants de Richard !...

Restent des pages superbement écrites, pour une histoire de relations fille/mère compliquées, de dissimulation permanente, de pointes de culpabilité, de déprime, sans jamais un vrai moment de bonheur.
Je me demande si, après mes expériences Rosie Carpe et Ladivineje vais réussir à me lancer dans "Trois femmes puissantes" (en ai-je même envie ?).

--> Voir plutôt ma chronique "Livres choisis"  et la page de mes "Romans préférés"...

mercredi 30 octobre 2013

Savages, Kendrick Lamar, Skaters, Alex Hepburn

Cet été, notre première venue à Rock en Seine… Super !!! ce sera pas la dernière !
Avant tout attirés par FRANZ FERDINAND, nous avons pu dans la journée aller d’une scène à une autre écouter différents groupes et styles : rap, indie pop, punk rock, soul, pop rock... 
Rock en Seine c'est génial, le top de la musique pour un prix incroyable.
Ambiance sympa et circulation fluide dans les allées, le beau temps était là aussi (28° à l'ombre le vendredi). 

Une expo en plein air près de l'entrée nous permettait de découvrir les affiches des groupes ou interprètes présents à RockenSeine, réalisées par des illustrateurs, graphistes ou dessinateurs de BD du monde entier (voir photos ci-dessous).

J'ai déjà évoqué la prestation archi-joyeuse du groupe écossais BELLE & SEBASTIAN et le jeu de scène impressionnant des Français IN THE CANOPY.
Tanda : Chance the Rapper

Dès notre arrivée, nous pouvions entendre venant de loin (la Grande Scène tout au fond du parc) le rappeur américain CHANCE THE RAPPER
On ne s'est pas précipité car ce n'était pas une de nos priorités.
Je poste l'affiche que je trouve assez sympa (sauf la cigarette : c'est osé de nos jours !).

Comme des neuneus, nous avions oublié de dissimuler les bouchons de nos bouteilles d'eau, qu'on nous a donc confisqué, et il faisait très soif... alors F a dégotté dans une poubelle un bouchon intact et on a pu survivre !
Depuis, j'ai rangé dans une enveloppe dédiée à la maison une réserve de bouchons spécial concerts.



Gel Jamlang : Skaters
"
The Skaters
THE SKATERS

Nous avons commencé à déambuler tranquillement en nous arrêtant devant le groupe indie pop new yorkais The Skaters, le public était encore clairsemé, et ne semblait pas vraiment connaître ce groupe.
J'étais un peu trop près de la scène et les amplis ont saturé le son de ma vidéo (euh et les oreilles ?...)

Voici comment Rock en Seine présentait les Skaters :
"Composé de Ian Cumming au chant, Noah Rubin à la batterie (tous 2 anciens membres des Dead Trees) et Joshua Hubbard à la guitare (ex-The Paddingtons, il a également joué avec les Dirty Pretty Things), le groupe cite volontiers comme influence et source d’inspiration manifeste les Clash, les Ramones ou Devo. 

L’écoute de leur premier EP "Schemers" démontre un sens mélodique affirmé, allié à un son lo-fi garage pop, qui n’est pas sans rappeler les Strokes dont ils ont déjà fait la 1e partie."

Je laisse ma vidéo en ligne mais le son est limite pourrave...

Après deux morceaux, et déjà à notre compteur un peu de rap et d'indie pop, nous avons poursuivi notre chemin en direction de la Grande Scène. 



Michal Zori: Savages
THE SAVAGES
The Savages
En chemin, nous nous arrêtons pour écouter le groupe féminin The Savages : c'était très pêchu sur scène et le public était nombreux et enthousiaste.
Leur 1er album "Silence Yourself" est présenté comme "un savant mix entre le sombre de Siouxie & the Banshees, des sonorités à la PJ Harvey, la puissance de Joy Division, avec un tranchant post-punk typiquement British". 
Télérama : "L'ovni - Savages : Le buzz rock du moment. Quatre pétroleuses, tout de noir vêtues, au rock aussi sombre et dense que leur présence est vénéneuse et sensuelle. Elles viennent d'Angleterre mais la chanteuse est une expat' française, Jenny, de feu Johnny and Jhen. "


Enfin nous parvenons jusqu'à la Grande scène.
BELLE & SEBASTIAN nous accueillent gaiement. Il y a pas mal de monde et le public danse bon enfant entraîné par la bonne humeur du groupe. Fait sacrément chaud.
Audrey Spiry : Tame Impala

Nous progressons vers les barrières du devant de scène pour écouter le groupe australien TAME IMPALA dont j'avais entendu grand bien ici et là et notamment dans mon Telerama... On était assis dans l'herbe, il faisait super chaud et ça sentait l'herbe...
Tara McPherson : Franz Ferdinand
On ne peut pas dire que le concert fut éblouissant, c'était un bon petit groupe de jeunots embarqués dans un trip floydien mais un peu trop jeunes pour se trouver propulsés sur la Grande Scène, et juste avant Franz Ferdinand de surcroît...
Justement les FRANZ FERDINAND, on les attendait de pied ferme et bigre quelle prestation, quel concert ! ce fera l'objet d'un article en soi pour la peine.
Après le concert, nous croisons la musique du tout jeune KENDRICK LAMAR. La foule est dense et comblée par la prestation de KL. C'est vrai que c'est à voir et surtout à écouter : une bonne découverte.

P. Ferrero : Kendrick Lamar
KENDRICK LAMAR
"Originaire de Compton, dans la banlieue de Los Angeles réputée pour ses gangs violents, Repéré sur YouTube par Dr Dre (originaire lui aussi de Compton), Kendrick Lamar enregistre sous sa houlette Good Kid, M.A.A.D. City
Ce 2e album réunit des guests impressionnants, de Pharrel Williams à Mary J Blige en passant par Drake. 
Voulu par le rappeur californien comme un concept-album, le disque révèle une écriture intelligente et introspective, un verbe haut scandé par un phrasé virtuose, et une mélancolie latente. Elu rappeur de l’année par le magazine américain The Source en 2012,  Kendrick Lamar a été proclamé "nouveau roi de la côte ouest" par Snoop Dog, rien que ça !"  (source: Rock en Seine)

Benjamin Flao: Alex Hepburn
Alex HEPBURN
Sur le chemin du retour, au détour d’un bosquet nous est parvenue la voix rocailleuse de cette chanteuse soul écossaise dont on ignorait le nom… mais dont on a de suite reconnu le tube "Don't bury me - Don't let me down - Don't say it's over - 'Cause that would Send me under" !!! 
("Under" de son 1er album Together Alone)

Je réserve pour plus tard un mot sur les Australiens TAME IMPALA et... FRANZ FERDINAND.




--> voir la chronique "MUSIC" de ce blog, et ma page "CONCERTS", oh yeah !!

mardi 29 octobre 2013

Gracile gauras et tuteurs hirondelles

Puisque j'ai parlé de mes gracieux gauras hier, je poursuis sur ma lancée avec cette photo de deux tiges de cette plante que j'adore (appréciez la souplesse de ces longues tiges rougeoyantes) couvertes de gouttes d'eau. Le mois d'octobre bat son plein...
Gouttes d'eau sur deux tiges de gauras et fenouil & tuteur hirondelles
A mon grand désespoir, je n'ai pas réussi à faire la mise au point sur les gouttes d'eau (quand je  dis que j'ai besoin d'un nouvel appareil photo...), ce sont les hirondelles du tuteur qui ont eu l'honneur du focus... Cela dit, elles font aussi les fières perchées là-haut.
(NB : j'ai acheté ce tuteur lors d'une expo jardin au jardin des Tuileries : ils sont fabriqués par une entreprise du Zimbabwe)

On aperçoit à côté des gauras les tiges élégantes aussi d'un fenouil bronze.
Ces deux plantes se marient bien, toutes en hauteur et finesse. Pendant l'été, une achillée violette fleurissait à côté, un beau mariage de couleurs et de structures végétales.

Pour finir, cette photo de mes gauras prise en plein mois de novembre (2011) : 
Touffe de gauras roses et tuteur coquillage


... comme quoi ces fleurs sont des dures à cuire en plein frimas ! 

Et un aperçu de mes tuteurs favoris : 

--> coquillage de la Guadeloupe vernis et piqué sur un bâton. 
Les tons roses de ce coquillage couvert de vieux corail se marient bien avec le rose des gauras.

--> un aperçu de la "déco jardin"

dimanche 27 octobre 2013

Lou Reed est parti

Lou Reed passed away this Sunday, at 71.
Remember "Sunday Morning" wiht the Velvet Undeground (1966) :
This is not a Perfect Day (Transformer, 1972)...
Like The Who said in their Facebook status : "Walk on the Peaceful Side"
Une pensée à mes amies Valérie L. et Valérie D. et nos écoutes de Lou Reed parfois en boucle en même temps que nous apprenions par coeur la Constitution de 1958... Doo doo doo doo doo doo...

Site officiel : www.loureed.com (en maintenance aujourd'hui)

--> chronique "Musique" du blog

Encore du rose avec les gauras !

Le gaura ravit les butineurs
(ici une abeille ou une megachile, avec son sac de pollen à la patte)
Je suis fidèle aux gauras, fleurs vivaces blanches ou roses, qui surprennent par leur aspect gracile et leur floraison abondante, tout l’été et jusqu’en novembre…

Elles sont plantées en touffes d’où émergent les longues tiges fleuries qui peuvent atteindre 1 m de hauteur, les fleurs ondulent gracieusement au gré du vent et font la joie des insectes butineurs.

Le nom complet est Gaura lindheimeri

du grec gauros : fier, magnifique. 
Les fleurs se balancent en effet magnifiques et fières au bout de longues tiges. 

En anglais, elles sont appelées Butterfly Gauras, et c’est vrai que leurs jolies fleurs, pourvues de longues étamines et d’un pistil apparent, ressemblent à des papillons.

Les fleurs des gauras virevoltent comme des papillons
Entretien : aucun, jamais d’arrosage.
C’est une plante qui résiste bien à la sécheresse. 

En hiver, je rabats à environ 10 cm du sol et parfois je paille.

Seul bémol triste : le gaura fleurit tant et si longtemps que sa durée de vie s’en ressent ; il ne vit guère au-delà de 5 ans... 

... mais il nous fait le cadeau de très nombreux semis spontanés que je repique consciencieusement.

Semis spontané













Aujourd’hui, j’ai planté un nouveau cultivar Gaura Belleza rose clair, qui semble moins haut que mes autres plants (50 ou 60 cm annoncés) et j'ai repiqué 5 plantules dénichés au milieu des graviers...


--- voir la chronique "Jardin", la page "JARDIN" ou celle des "Habitants de mon jardin"

Street Art en live : résultat final

Hier je vous donnais un aperçu d'un Street Art going live...
Et voilà une vue d'ensemble du square revisité en mode Street Art !
Street Art au square rue P. Bert à Montreuil : la couleur entre dans la triste banlieue
Adieu vieilles façades grises et décrépites qui fichent le bourdon.... 
Street Art et herbes folles à Montreuil

(Certes, on garde un aperçu de la mocheté d'avant avec le haut de la façade, pour des raisons d'autorisation certainement : au moins cela permet de comparer).

Vive la couleur et les animations ! 

et le rêve qui va avec ! 
A chacun d'y aller avec sa propre interprétation, son envie du moment...

Et bientôt le square sera totalement aménagé d'un point de vue horticole aussi : 
... adieu mauvaises herbes...

 et ce sera un écrin encore plus beau pour ces oeuvres de rue si vivantes.


--> Voir la rubrique Street Art du blog 

samedi 26 octobre 2013

Street Art : façade en live !

Quelle chance ! 

En passant devant un petit square en cours d'aménagement, j'aperçois un petit groupe armé de bombes de peinture et d'escabeaux...

Ben oui : Lucky me ! 
Les artistes sont à l'oeuvre sur les affreux murs décrépits entourant le square.

Ils avaient commencé quelques heures plus tôt à badigeonner leurs oeuvres, et m'ont dit qu'ils n'en avaient plus que pour une demie-journée avant de finir...

Sur l'un des murs, je devine qu'un train va prendre forme (photos du haut).

Sur l'autre mur, 
feu d'artifices de couleurs !

Quand on voit l'état de ces affreux murs (dont l'un mitoyen d'un petite usine) avant, et le résultat ... après : quel changement !
On passe de l'archi-tristounet voire archi-glauque, ne mâchons pas nos mots, à un univers joyeux et plein de couleurs, ouvert aux rêves : les enfants vont adorer commenter cet univers et se l'approprier au fil des jours. Et les adultes ne peuvent qu'apprécier aussi.


Le square est tout récent, 

et le jardin n'est même pas encore aménagé, les peintres travaillent au milieu des herbes folles.


Quelques heures plus tard effectivement, le travail est terminé !


- Un éléphant affalé dans un wagon...

- un monsieur à la barbe verte, sur un wagon aussi

- un wagon taggé d'un dessin rose fluo...

- un monsieur genre hippie des années '70 à la longue chevelure bouclée...

- un wagon rempli de personnages BD vert pomme...



Lieu : Jardin Jean Le Bitoux, rue Paul Bert à Montreuil.


--> Voir la rubrique Street Art du blog (j'adore zyeuter la rue !!!)

mercredi 23 octobre 2013

Alice Ferney : "Cherchez la femme" (bien décevant)

2013 - Réf. géogr : France/Maroc/Canada
Je me suis résolue à abandonner cette lecture à la page 132 (sur 550 p.), moi qui avais tant aimé « La conversation amoureuse » de ce même auteur… Je me faisais une joie de lire « Cherchez la femme ».
Quelle déception. A aucun moment le livre n’a su attiser ma curiosité et mon plaisir de lire, et je tournais les pages en ayant l’impression d’effectuer une corvée. Alors en plus lire ça debout serrée dans le train... Niet, aucune gratification : que de l'ennui !

Je me suis donc contentée de passer ce quart du roman aux côtés de Nina et Vladimir et de leurs deux enfants tout frais diplômés ; je n’ai même pas entamé la deuxième partie qui met en scène l’histoire de couple du fils aîné Serge.
Les personnages sont « lourds », ce ne sont que récriminations et jérémiades décortiquées à n’en plus finir par l’auteur. Tout est couru d’avance puisque Alice Ferney informe le lecteur dès le début de  l’avenir de la relation et des personnages ! Cela m’a déplu : ainsi nous découvrons Nina jeune et fraîche au début du livre pour apprendre dans la foulée que d’ici quelques années elle sera devenue grosse et acariâtre. 
Idem pour la relation de couple avec Vladimir, dès le début Alice Ferney nous informe de son dépérissement rapide. 

Ajoutons à cela qu’il y a très peu d’action, car tout est dans l’analyse minutieuse des pensées et des comportements des protagonistes, et que trop souvent cela donne lieu à des répétitions, des lourdeurs. Lourd justement de tourner la page en devinant qu’on va lire à peu près la même chose sur deux autres pages très serrées…et bis repetita !

En résumé : une lecture très ennuyeuse, sans intérêt même dans l’écriture… et je trouve son titre très déplaisant, au demeurant.
Pour me remettre de ce faux pas, je viens d'entamer "Quand nous étions révolutionnaires" du chilien Roberto Ampuero : un virage à 180 °... J'espère aller au delà du quart du livre !

dimanche 20 octobre 2013

Belle and Sebastian live : c'est la fête sur scène !

affiche Max de Radigues
On les connaissait, mais vague souvenir. Cependant comment oublier un tel nom de groupe, moi qui étais en pâmoison devant Belle et Sébastien de Cécile Aubry...?

Le groupe était cet été sur la grande scène de Rock en Seine, au parc de Saint Cloud. C'était notre journée écossaise puisque nous attendions de voir les Franz Ferdinand en fin de journée ! 


La brochure les présentait ainsi : "Si la formule de la chanson pop parfaite existe, Belle and Sebastian en est l’orfèvre. Formé en 1996 à Glasgow autour du chanteur-compositeur Stuart Murdoch et du bassiste Stuart David, Belle and Sebastian a sorti plusieurs albums faisant aujourd’hui figure de classiques ("if you’re feeling sinister", "The boy with the arab strap") et décroché un Brit Award en 1999."
OUI !!! le public fait le fou sur scène !

Un groupe qui mêle quantité d'instruments, de sons, et de bonne humeur.

Eh oui quelle bonne humeur ils dégagent sur scène : on ne peut qu'être conquis et danser de bonheur avec eux d'autant qu'ils ont carrément fait monter le public sur scène pour leur chanson Legal Man !!! 

Regardez le p'tit bout de video ci-dessous et vous partagerez ce moment de fête avec le public !


--> voir la chronique "MUSIC" de ce blog, et ma page "CONCERTS", oh yeah !!

Nury & Robin : La mort de Staline (BD)

***** T1 (2010) et T2 (2012) - Ed. Dargaud
Forte de ma lecture récente du Divan de Staline de JD Baltassat (où je quittais Staline à l'aube de ses 70 ans) et de ma nouvelle ardeur pro-BD, je me suis jetée sur les deux tomes de la bande dessinée "La mort de Staline".

Lecture rapide, dessins au cordeau, plutôt géométriques, dans des tons froids noir, blanc, gris et... rouge. Couvertures superbes. Textes intéressants, avec souvent des pointes de sarcasme qui s'accordent bien avec le sujet et une approche ironique de l'Histoire (Staline agonisant est bien encombrant, sa dépouille le sera autant...).
Cela m'a remémoré les cours d'histoire de l'URSS et les luttes intestines au sein du Politburo du comité central du parti communiste. La BD met très bien en exergue ces luttes de pouvoir entre Beria, Krouchtchev et autres Malenkov... Pas de sentiment, des coups bas, des complots, des exécutions.
Mais tout cela, on le savait. Qu'apporte la BD ? peut-être quelques libertés avec la vérité historique comme le reconnaissent les auteurs, ce qui permet ici et là de glisser des situations absurdes qui ont le mérite de nous accrocher à l'histoire, où l'on découvre aussi en peu de pages finalement l'entourage familial surprenant du Petit Père des Peuples.  
Les scènes de débats au cours des dîners ou en réunion du comité restreint sont excellentes.
Sur la forme, j'ai ressenti des difficultés à distinguer les visages trop ressemblants des quelques personnages féminins de l'histoire : la pianiste, la fille de Staline, la femme médecin... 

En conclusion, une bonne BD dite "historique" mais je me pose néanmoins la question du public de ces BD : qui achète une BD consacrée à la mort de Staline ? Personnellement, je l'ai empruntée, et je l'ai lue parce j'étais en contexte de lecture d'ouvrages sur Staline ou l'ex-URSS. Je ne me vois pas la relire, ni l'offrir, ou bien à quelqu'un que le sujet intéresserait de près (?)... Je dois peut-être davantage me familiariser avec les BD historiques pour mesurer cet avis un peu tranché...

T1 : "Le 2 mars 1953, en pleine nuit, Joseph Staline, le Petit Père des peuples, l'homme qui régna en maître absolu sur toutes les Russies, fit une attaque cérébrale. Il fut déclaré mort deux jours plus tard. Deux jours de lutte acharnée pour le pouvoir suprême, deux jours qui concentrèrent toute la démence, la perversité et l'inhumanité du totalitarisme. À partir de faits réels, Fabien Nury, scénariste d'Il était une fois en France, et Thierry Robin, le créateur de Rouge de Chine, signent un album éblouissant, d'un humour ravageur et cruel, portrait saisissant d'une dictature plongée dans la folie."

T2 : "8 mars 1953. Staline est mort. La nouvelle retentit dans le monde entier. Venus des confins de l’Union Soviétique, des millions de civils affluent vers Moscou pour rendre un dernier hommage au « petit père des peuples ». Tandis que se préparent des cérémonies pharaoniques, une lutte sans merci fait rage au sein du Politburo. Qui sera le successeur ? Beria, Malenkov, Khrouchtchev ? Après le succès critique et commercial du tome 1, Thierry Robin et Fabien Nury s’attachent désormais aux « Funérailles » de Staline. Toujours aussi réaliste et documenté, un tableau dantesque, terrifiant et absurde d’un système totalitaire en pleine folie."

--> Voir la petite chronique "BD"...

La vie en rose encore : asters et petites bêtes

Sur les asters roses : araignée crabe, faucheux, syrphe...
Mais si, à la troisième semaine d'octobre, il me reste quelques fleurs...

Notamment les asters roses et des roses trémières tardives et increvables...

Ce beau monde attire encore les insectes, et hier au passage de quelques rayons de soleil, des insectes ont pointé leur "nez" et butiné...


Deux araignées crabes ont élu domicile dans les asters en bouton (araignée crabe blanche) et dans la rose trémière (araignée crabe blanche rayée marron). 

On les aperçoit en position de défense - les deux pattes avant faisant le grand écart - sur les photos (elles n'apprécient pas l'objectif, des fois que ce soit un prédateur inconnu). J'aime admirer les asters encore en bouton : on dirait de petites pelotes de laine rose, c'est magnifique...

Egalement contents de se promener ou de prendre le soleil dans mes asters en fleurs : un faucheux (opilion) et ce que je pense être un syrphe.




A côté des asters, une rose trémière rose termine tranquillement sa vie.

Elle est tout de même inlassablement croquée par les escargots, et une petite famille de punaises ponctuées y avait aussi élu domicile. 


jeune punaise verte ponctuée
sur rose trémière
Malgré tout, cette brave rose trémière déjà très convoitée attire encore les rares insectes butineurs de l'automne comme celui de la photo, qui s'y est vautré à satiété, tête en bas, pattes en l'air... 
(cf. mon billet sur le bourdon ivre de rose trémière en juillet 2012...).

Bon prochaine chronique jardin : un dernier mot sur les fleurs roses du moment avec les graciles gauras...

--> Voir la page des HABITANTS DE MON JARDIN et les chroniques "jardin" - "insectes" - "araignées"


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