dimanche 23 décembre 2018

Fleurs...

Envie de publier ces photos des belles fleurs de mon jardin... prises au printemps et début d'été.
Tout d'abord, focus sur les hellébores, roses de Noël (entretemps, j'en ai acquis deux nouvelles, rose soutenu, presque bordeaux) :


Le petit pin rapporté des Pyrénées, qui a l'âge de Sébastien, devenu un bel arbre aujourd'hui, qui me ravit avec ses pommes de pin et sur lequel j'observe la naissance des coccinelles + le lilas + échinacée + mon unique giroflée bigarrée jaune pâle et rose + l'oeillet + fleur blanche de viburnum.


samedi 11 août 2018

Didier van Cauwelaert : "Jules" et son "retour"


Quoi ça : c'est pas un labrador, c'est un braque !
dixit Teckel
***** "Jules" (2015, Albin Michel)
***** "Le retour de Jules" (2017, Albin Michel)

Chronique écrite des mois après la lecture des aventures de Jules... Tout n'est pas trop frais dans ma tête, mais comme l'intrigue n'était pas prise de tête, l’essentiel reste !

Contrairement à la photo d'un braque de Weimar (WTF !), Jules est un LABRADOR, chien guide d'aveugle. Sa maîtresse Alice est adorable, jusqu'au jour où elle recouvre la vue... mettant Jules  au chômage technique.
Entre-temps, ouf (wouf !), Jules, Alice et Zibal "monsieur macaron" avaient eu le temps de se croiser rocambolesquement à Orly.
Ce fut suffisant à Jules pour comprendre la connexion qui venait de se créer entre sa maîtresse et Zibal. La suite est une série de péripéties, de fugue canine, de course poursuite avec des méchants, de famille d'accueil avec enfant épileptique, dont Jules chien d'aveugle parvient à an;ticiper les crises...
Des scènes drôles, un mix de Jacques Tati / Beethoven / Marley / Pierre Richard... et un peu de suspense tout de même.
Alors oui, point de style académique ou poétique, mais de la bonne et belle histoire avec un CHIEN (ça me suffit !), sur fond de bluette, ben oui... 
Sauf que Didier van Cauwelaert maîtrise de bout en bout le sujet des chiens guides et j'ai appris énormément de choses en lisant ces deux livres. RESPECT.
NB : Hâte de voir une adaptation ciné...

--> voir mes lectures "canines"...

Juillet 2018 à Paris

  • le Bac 👍
  • Feu d'artifice sur le Champ de Mars (n'a pas cassé des briques...)
  • Puis balade sur les Quais de Seine : que de monde ! que d'animation ! le rendez-vous des Parisiens festifs (voir la photo du bas : je me suis essayée à une photo stylisée, avec au 1er plan les cadavres de booze - pas les nôtres !!! - et en arrière-plan la Tour Eiffel illuminée. J'aurais voulu que la Tour chapeaute parfaitement une des bouteilles pour un effet surprenant). Cette photo ne fait pas l'apologie de la booze, c'est juste que j'aime ses couleurs et la Tour Eiffel avec... A consommer donc avec bcp de modération.
Promenade sur les Quais de Seine, feu d'artifice à la Tour Eiffel...

  • La coupe !!! j'aurais pu mettre des photos mais je voulais faire ça trop bien et du coup trop pas le temps.. Alors voilà la photo de Cookie supporter !
  • Concert fabuleux de Robert Plant & The Sensational Space Shifters à la salle Pleyel. Magique. Petit nuage. Le Robert Plant de Led Zeppelin. Himself. Unbelievable. Moment culte.
  • Expo Mary Cassatt au Musée Jacquemard André (un peu déçue...)
  • Trouvé ma première exuvie de chenille ; elle a rejoint ma collection de pièces naturalistes
  • Fait plus ample connaissance avec notre jeune merle, encore très empoté et bien encadré par ses parents
  • Commencé mon premier Bullet Journal, après avoir ressorti les crayons de couleur de la cave
  • Entamé le dernier Joël Dicker "La disparition de Stéphanie Mayer"... haletant
  • Déniché des lentilles noires Belouga chez Leclerc... vivement une Black Lentils Salad comme à Jérusalem..

lundi 30 juillet 2018

Films du 1er semestre 2018 : "Brizée" par "En guerre"...

😰"En guerre" de Stéphane Brizé (France, 2018) avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie
Euh, j'ai failli me sauver de la salle au bout d'une 1/2 h tellement le film me faisait suffoquer. Pourquoi ? parce que le spectateur est happé et habité par le film. Je vivais chaque situation comme les personnages/acteurs, et c'était extrêmement dur. Une tension permanente qui va crescendo jusqu'à la fin qui m'a laissée knock-out, à ne pas pouvoir évacuer et pas dormir de la nuit. Chapeau pour ce film, chapeau aux comédiens qui ne sont pas de vrais acteurs et qui réalisent une performance hors norme. Le film est comme un documentaire coup de poing sur la résistance à la mondialisation et aux diktats financiers, menée par des syndicalistes d'abord unis puis exsangues et désunis. 
Vincent Lindon est décidément un acteur incroyable.

😅 "Au poste" de Quentin Dupieux (France, 2018) avec Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig, Marc Fraize, Anaïs Dumoustier, Orelsan, Philippe Duquesne
Un huis-clos kafkaïen absolument génial. Des dialogues absurdes et des situations loufoques, deux comédiens parfaits, l'ambiance seventies... Un film qui détone. "C'est pour ça !"

😊"Manchester by the Sea" de Kenneth Lonergan (EU, 2016) avec Casey Affleck, Michelle Williams, Kyle Chandler, Lukas Hedge
Je dois avouer qu'après l'avoir vu une première fois, je ne me souvenais plus de l'histoire. La deuxième fois fut la bonne. Casey Affleck a eu son compte de drames, que l'on découvre par flashbacks, et son mental colle au paysage enneigé et à son job d'homme à tout faire par tous temps. Il ne nourrit aucune ambition, seul dans son 2 pièces en sous-sol. A la mort de son frère, ce dernier le désigne tuteur de son ado Patrick... Un film mélancolique, une chronique sociale en même temps de la difficile condition des marins-pêcheurs de la côte est (Massachusetts).

😞"The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society review – a recipe for whimsy" de Mike Newell (UK, 2018) avec Lily James, Michiel Huisman, Matthew Goode, Penelope Wilton
Dire que j'avais bien aimé le roman... le film s'avère over-cucupraliné et inintéressant. Vraie perte de temps.

😁"Le retour du héros" de Laurent Tirard (France, 2017) avec Jean Dujardin, Mélanie Laurent
Surprenante et délicieuse comédie au temps de Napoléon, filmée comme un vaudeville. Acteurs étincelants, réparties savoureuses. J'ai bien ri ! Film exquis...

😀 "Wonder Wheel" de Woody Allen (EU, 2017) avec Kate Winslet, Justin Timberlake, James Belushi
Dans les années'50, "sous" la grande roue de Coney Island, Kate Winslet se languit de son ancienne carrière de petite actrice, et astique ses verres; James Belushi surveille son manège de moins en moins prisé des petits ; surgit Justin Timberlake tous muscles dehors, beau comme un dieu, par le théâtre attiré... Alors Kate et Justin, 20 ans d'écart, commettent l'écart. Mais voilà que surgit la fille de J. Belushi, Juno Temple, des truands aux trousses, et joli coeur avec Justin...
Acteurs impecs, drame rétro rondement mené, et les lumières, l'éclairage, les couleurs magnifient le film. Un très bon moment du grand Woody Allen (pas comme Magic in the Moonlight où je me suis ennuyée à dormir).

😏"Aurore" de Blandine Lenoir (France, 2017) avec Agnès Jaoui, Thibault de Montalembert, Pascale Arbillot Sarah Suco, Lou Roy Lecollinet
Sympathique, Agnès Jaoui toujours sympa ! en proie à la crise de la cinquantaine et aux bouffées de chaleur, et merveilleuse dansant sur "Ain't got no, I got life" de Nina Simone. Mais pas sûre de me souvenir de ce film dans quelques temps...

😁😍"Only lovers left alive" de Jim Jarmusch (EU, 2014) avec Tilda Swindon, Tom Hiddleston, Mia Wasikowska, John Hurt, Anton Yelchin, Jeffrey Wright, Slimane Dazi, Maxence Herrmann, Yasmine Hamdan
Un film d'une beauté absolue ! Mon coup de coeur de l'année !!!!!
Tout y est : l'image, le jeu des acteurs, la musique, l'histoire, Les balades ente Detroit et Tanger, la nuit, un peu le jour, surtout la nuit...la poésie, les références littéraires (Lord Byron, Mary Shelley...). Tout. Une pépite.

😊 "L'effet aquatique", de Solweig Anspach (France, 2016), avec Samir Guesmi, Florence Loiret-Caille
Le dernier film de Solweig A., décédée du cancer. Une bluette douce entre une jeune maître-nageuse et un faux mauvais nageur amoureux de la belle. Des situations cocasses entre la piscine de Montreuil et un drôle de trip en Islande. Tendre film.

😁😍"Folles de joie" de Paolo Virzì (Italie, 2016) avec Valeria Bruni Tedeschi, Micaela Ramazzotti, Bob Messini, Marisa Borini (mère de Valeria)
On pense à Thelma et Louise bien entendu. Et aux "gens normaux n'ont rien d'exceptionnel" (film de Laurence Ferreira Barbosa, 1993). Mais quelle aventure ce film ! Que de moments drôles, touchants, hilarants, émouvants... on oscille tout du long et à la fin on est submergé par la joie d'avoir vu un film aussi intense et vitalisant ! Actrices fabuleuses...

😧"Perfect Mothers" d’Anne Fontaine (franco-australien, 2013) avec Naomi Watts, Robin Wright, Xavier Samuel, James Frecheville
Déstabilisant. Lil et Roz sont blondes, belles, amies et voisines, habitant près d'une superbe plage en Australie. Le soleil, la mer, des maris absents, et leurs ados qui grandissent. Liaison croisée, dissimulation, double vie, soupçons... Faisant fi des convenances, le quatuor se déleste des entraves et persiste et signe. Adapté du roman de Doris Lessing "Les grand-mères"

😊 "Melancholia" de Lars von Trier (Danemark, 2011) avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Alexander Skarsgård, John Hurt, Kiefer Sutherland, Charlotte Rampling,
Des longueurs certes, mais compensées par d'excellents acteurs et le poids du destin qui s'abat sur les gens et la planète. Superbement filmé. Charlotte Gainsbourg, pourtant si douce et tranquille, incarne la force. J'ai beaucoup aimé. Pour moi, du beau cinéma.

😧"Room" de Lenny Abrahamsson (Irlande, 2015) avec Brie Larson, Jacob Tremblay
Effrayant, compte tenu du scénario, mais réussi. J'avais déjà tremblé en lisant le roman d'Emma Donoghue. Oscar mérité de la meilleure actrice pour Brie Larson.

😊"La La land" de Damien Chazelle (EU, 2017) avec Emma Stone, Ryan Gosling
Charmant, malgré de petites longueurs dans les (quelques) moments chantés. 

😐 "Le Tout Nouveau testament" de Jaco Van Dormael (Belgique, 2015) avec Pili Groyne, Benoît Poelvoorde, Yolande Moreau, François Damiens, Catherine Deneuve
Drôle mais beaucoup trop long ! Pour libérer les humains de la peur de la mort, la fille de Dieu dévoile par SMS la date de décès de chaque individu et bloque l'ordinateur divin, qui lui servait à manipuler les mortels. Sur les conseils de son frère J.-C., elle part alors à la recherche de six nouveaux apôtres pour écrire un « tout Nouveau Testament ».

😀 "Rock'n'Roll" de Guillaume Canet (France, 2017) avec Guillaume Canet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Camille Rowe, Kev Adams, Maxim Nucci, Yarol Poupaud, Yvan Attal, Johnny & Laeticia Hallyday...
Eh bien j'ai adoré ! La palme à Marion Cotillard s’entraînant en québécois, hilarante. Sacrée bonne comédienne. Excellent moment.

😏 "The impossible" de Juan Antonio Bayona (Esp.) avec Naomi Watts, Ewan McGregor, Tom Holland
Des images saisissantes reproduisant le tsunami de Phuket en Thaïlande. Effroyable. Ensuite, la quête de chacun des survivants d'une famille de touristes pour se retrouver. Je ne sais pas si le film est tiré d'un vrai récit de sauvetage, mais ça remue.

😑"Louder than Bombs/Back Home" de Joachim Trier (Norvège, 2015) avec Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg, Isabelle Huppert
Je me suis de prime abord demandé quel était franchement l'intérêt de tourner un tel film. Petit à petit une once (minuscule) d'intérêt a fait son bout de chemin et j'ai regardé jusqu'à la fin. Mais pas d'empathie pour les personnages ou la trame. Une chance que je ne sois pas allée le voir au cinéma...

dimanche 1 juillet 2018

"Travailler" en musique... et finir à Dublin

Oh my God, en même temps que j'écrivais last night le billet sur mon jardin plein de mûres (oui, les murmurisses...😉), j'écoutais la version piano de "November Rain" des Guns N'Roses découverte grâce à la magicienne Blog'N'Roll Melouzaza : y a pas photo, il faut que je me remette au piano juste pour cette chanson, ça urge, je commence demain ("environ" "approximativement" "idéalement" demain : y penser c'est déjà bien) ! D'ailleurs, ça y est, je viens de télécharger la music sheet (franchement merci le web, comme c'était la préhistoire avant, aller à Paris acheter les partitions...).
Ouah, j'ai fini par ripper sur Tutube pour écouter le live in Paris des Guns en 1992 : mais mince de zut de b...azar... Pourquoi on n'y est pas allés , hein F. ??? Pourtant à l'époque j'étais scotchée à ce morceau, à fond de donf dans le salon et dans le walkman !!! Je me souviens, mes BFF Philou et Titou étaient venus à la maison, des retrouvailles 😍(sniff c'est loin) ! et j'avais mis mes deux coups de 💙de l'époque "November Rain" puis "She Sells Sanctuary" (The Cult) à fond dans le salon... Titou je sais plus mais Philou m'a plus eu l'air d'avoir mal aux oreilles que d'apprécier mes coups de 💙 à plein tube 😉 !
Franchement, qu'est-ce qu'on faisait en 1992 qui nous a empêchés d'aller voir les GNR ???? Ah, ben la réponse de F. est sans concession : Les Guns, ça me parle pas..." (😮!)
Devant le Wall of Fame : Rory rejoint sur scène par Phil, en 1982...
Assis : un parfait inconnu
Bon là, faut que j'arrête, il se fait tard et Tutube par son algorithme subtil m'a entraînée à présent sur une version de "Whisky in a Jar" par Metallica. Ok, James assure vraiment, même en 2018, et il est complètement transporté/incarné à partir de "Now some men like the fishin'...".
Cependant... Je reste fidèle à la voix et au souvenir si intense de Phil Lynott et Thin Lizzy...
Phil l'Irlandais, t'es mort quand j'étais en Ecosse..., le 4 janvier 1986, tu avais 36 ans.

On a fini F. et moi par te rendre hommage cher Phil, il y a six ans à Dublin, à toi aussi Rory, vous deux qui incarniez les "great moments of Irish Rock". Ce fut une visite enchanteresse de Dublin sur fond de parcours musical avec quelques arrêts dans les pubs mythiques... Dans une ambiance particulière : tout d'abord, ambiance de pub un samedi soir en Irlande ('y a de la joie !), et en plus, pendant la coupe du monde de foot 2014...



Statue de Phil Lynott, Dublin
avec un mediator entre les cordes




Zoom sur le médiator
de la statue de Phil

Le coin de Rory à Dublin avec une sculpture de sa stratocaster
(accrochée à 4 m de hauteur pour éviter le vol)













Eh bien, pas déconnecté assez tôt, je viens d'atterrir sur le "Whisky in the Jar" de Gary Moore (Rip Rip Rip aussi...) avec Eric Bell (2005).

Rien à voir avec notre Rory guitariste, si ce n'est que
cette photo que j'aime beaucoup est prise à Dublin

Et maintenant, oh la la, je vois se profiler Rory et son "Million miles away".

🎵 This hotel bar is full of people...
I'm a million miles away
A million miles away
I'm sailing like a driftwood on a windy bay
On a windy bay


Rory, nous l'avions vu en mai 1987 à Vienne en Autriche.
Et oui, il avait chanté "A Million Miles Away".
Et oui, le concert était formidable (petit aperçu ICI)

Rory Gallagher est mort à 47 ans, le 14 juin 1995.

Bon, je sens que j'en ai pour la nuit en compagnie de Tutube. Nite Nite...
Quelques photos de l'ambiance dublinoise pour finir :

Dublin sans les pubs ? pas possible !
Encore mieux si c'est un samedi soir (photo du bas !) et pendant une coupe du monde de foot (des drapeaux partout)
En bas : le légendaire Temple Bar
Dublin, ce sont aussi les parcs, le cricket, les biches, des mouettes et des pigeons...
--> Chronique "ziquemu" et page "concerts"

La phrase qui met en joie... les murmurisses !

oui, les murmurisses 😉 !
En me promenant dans le jardin, je me suis fait la remarque suivante :
"Ah chouette, les mûres mûrissent".
Phrase spontanée, dont mon petit cerveau s'est aussitôt emparé (ouah trop cool l'expression !) et que je me répète maintenant à l'envi !

LES MÛRES MÛRISSENT !!!🌞☀

(j'avoue qu'il m'en faut peu pour sourire !... et même que j'avais beaucoup de mal à garder mon sérieux à l'école, n'est-ce pas les amis ?)


Phlox, coquelourdes, campanules raiponces
Coquelourdes et marguerites
Bon, j'en profite pour dire un mot de mon jardin enchanteur

Les vedettes en cette fin juin, sont :

- la coquelourde, qui me régale depuis des années de ses incroyables fleurs fuchsia vif sur fond de feuillage velouté argenté (et elle se propage toute seule : une merveille que je conseille pour TOUS les jardins !)
- à égalité avec le phlox et les gauras
Coquelourde et syrphe à ceinture, coquelourde et millepertuis,
coquelourde et campanules raiponces

Récemment, c'était encore la campanule raiponce, dont mon jardin regorge (eh oui, je récupère tous les semis spontanés de la pelouse et les replante dans les massifs, c'est si joli),

l'eupatoire pourpre, qui prépare sa deuxième floraison tandis que sa cousine des champs, l’eupatoire chanvrine, forme en ce moment ses boutons
+ le millepertuis
+les scabieuses.

 
eupatoire pourpre fleurie
Eupatoire pourpre en boutons

--> Pour suivre la chronique (erratique cette année) de mon jardin, c'est ICI

--> et celle des petits habitants du jardin : c'est LA

--> sachant que de petites tortues Hermann habitent ici maintenant (Morfalou et Dorée 💕)




jeudi 28 juin 2018

Art de ville 2018

Bon, inutile de pointer mon retard : mon dernier post concernait l'expo annuelle du mois de mai 2017 dans les différents espaces de la ville... Eh bien voici le brief concernant l'édition 2018 !
Mieux vaut tard que jamais, c'est mon nouvel adage culte. Slow life, zen, pas de prise de tête !

Jean-Christophe Bridoux / Angélique Jung
Donc place à l'édition 2018 mais d'abord avec un coup de gueule : Quoi ça !... Notre maire éclair (avant de démissionner pour la place de président du département) a osé écrire en intro au catalogue de l'expo qu'il "avait le sentiment que la qualité des œuvres présentées dans le cadre de notre exposition d'art contemporain augmente d'année en année (...)". 
Mais que nenni ! Quel manque de délicatesse eu égard aux artistes précédents, qui tous avaient leur patte et leur intérêt. D'autant que j'ai trouvé que cette édition 2018 semblait plutôt pâlotte par rapport aux précédentes, n'est-ce pas monsieur devenu le 1er adjoint au maire...

Bon, passons aux choses sérieuses. 


Plusieurs artistes ont retenu mon attention, comblant mon plaisir de voir l'art s'étaler dans le ville au profit de tout un chacun.



  • Jean-Christophe Bridoux et ses intéressants personnages en fil de fer. Pas si dépouillés que ça. Beaux et pénétrants.

  • Angélique Jung et ses trois sculptures en pierre qu'elle colore de pigments naturels. Ses "p'tites bonnes femmes" (Poils aux pattes, Coeur sur la main...) sont très expressives et attachantes.
Linchih Taï













  • Linchih Taï, d'origine taïwanaise, a transformé en image des sentiments inhibés liés à son acculturation en France. 
Ses dessins à l'encre de Chine et à l'acrylique sont empreints de poésie. 

J'aime beaucoup celui où, petite fille, elle repose endormie en entourant le village de son bras, comme un doudou.

C'est une très belle métaphore de l'acculturation.


















Jade Fenu : la belle surprise !
Tout d'abord, de loin, ses tableaux ne m'ont pas attirée : un peu criards et trop abstraits à mon goût.
Nonobstant cette première mauvaise impression, je me suis approchée par curiosité... et là, j'ai saisi le travail de l'artiste entre improvisation et composition, à partir de peinture acrylique, peinture en bombe, collages et huile.
Il "utilise aussi les accidents et expérimente tout au long du processus créatif, ne s'arrêtant que lorsque le tableau trouve son autonomie et lui permet de saisir une réalité autre que la sienne".
Franchement, ces tableaux quand je les regardais de près m'ont happée !
J'étais fascinée par la beauté des couleurs, les variations d’épaisseur de trait, et l'effet magique produit par les collages. En revanche, de loin, l'effet magique s'estompait et mon plaisir en était diminué. A admirer collé-serré donc (en ce qui me concerne) !
Jade Fenu
--> Voir les éditions 201720162015201420132012...

lundi 21 mai 2018

L'art de ville

C'était en mai 2017, j'ai juste un an de retard, et d'ailleurs l'édition de mai 2018 m'attend avant sa clôture le 27 mai. J'adore cet événement, qui embellit la ville et met l'art à portée de tous, à tout moment en faisant ses courses, en allant au parc ou à la médiathèque. On découvre des artistes et leur travail très varié, sur toutes sortes de supports, ça ouvre l'horizon.

Alors il y a un an, je dois dire que j'ai été moins enthousiasmée que les éditions précédentes (mais j'avoue ne pas avoir eu le temps de passer dans les différents lieux). 
Un artiste a retenu mon attention : Julien RICHETTI, ainsi qu'un groupe de petits artistes (une classe de CM2 !).

Julien RICHETTI superpose des photos (de son crû), fait de la retouche numérique, fusionne, colorise etc. et le résultat s'appelle une estampe numérique. Agrandie comme ça avec une couche de vernis brillant... C'est beau, c'est onirique. Et très original. 
"Europa" 2016 et "Alexandre Bleu" 2014
"Holly Heisenberg smile" Série Secondes peaux 2016 - "Les temps modernes" Série Printemps 2015
 Deuxième coup de coeur de cette édition 2017 d'Art'ifice... les petits tableaux peints par des élèves de CM2 du groupe scolaire Jean Moulin, sur le thème de la mythologie et de l'universalité des contes. Cela paraît compliqué mais les enfants ont magnifiquement transposé "la vie d'Hermes" au Japon.
Ils ont créé des tissus de kimono, appris les proportions du corps humain et les plans de paysage. Et le résultat est magique ! Hiroshige en CM2 !
J'en profite pour redire mon admiration devant l'imagination et la poésie des travaux scolaires de la petite section au collège... Ce sont chacune de petites oeuvres d'art. Bravo aux enseignants et personnels des centres aérés.


--> Voir les éditions 2016, 2015, 2014, 2013, 2012...

Jamaican Rhapsody

Oui, on a grandi avec Queen, on est fan, on connaît tout par coeur.

Pas eu l'occasion de voir Freddie en vrai (j'ai vu la maison où il est né à Zanzibar, et cela me fait chaud au coeur), mais on était là le 26 janvier 2015 au Zenith pour le concert de Queen featuring Adam Lambert.

Bohemian Rhapsody (video)
(Queen + Adam Lambert, avec projection de Freddie Mercury su l'écran)

Maintenant, il faut découvrir une reprise de ce titre magique et unique... plutôt insolite (oh les paroles !) mais bien enlevée sur un rythme reggae. 
Je reviens aux paroles : les musiciens ont réussi une prouesse en adaptant les sonorités originales à leur phrasé quelque peu subversif...
Franchement, il faut écouter en entier Jamaican Rhapsody par Ronald Reggae ! Ca dépote ! 😉

 --> Chronique "ziquemu" du blog

dimanche 20 mai 2018

Alice Baguet : "L'année du crabe - globules et raviolis" / "Après l'année du crabe"

*****  (2015, Ed. Vraoum !) 💗💙💚💛💜
Le premier tome m'a laissée sur le derrière, tant j'ai eu l'impression d'accompagner Alice, l'auteure, tout au long de son récit.

C'est l'histoire d'Alice, 18 ans, à peine sortie du bac et en route pour les arts appliqués, mais qui rencontre en chemin Jean-Pierre.
 Qui ça ? Eh bien, J-P, le petit nom qu'Alice Baguet donne à son lymphome, un cancer du sang.

"Je me souviens très bien de mon premier jour d'examens à l'hôpital. C'était un jour où j'avais une culotte bien naze. [Que le sombre crétin qui a conçu les blouses d'hôpital se dénonce... Maintenant !]"




























A partir de dessins épurés, où Alice traîne un crabe orange, et sans langue de bois mais avec un humour inattendu, Alice Baguet nous ouvre son journal intime de jeune ado sympa, dingue de raviolis, et à qui ça arrive. 
"On peut savoir ce que tu fous avec ton écharpe ??Ben, tu sais, depuis que j'ai perdu mes cils, et mes sourcils, j'ai découvert que j'avais le pouvoir ... d'avoir froid aux paupières !"
Sur finalement une petite centaine de pages, nous partageons son quotidien, sa douleur, sa force, ses états d'âme, la chimio, l'hosto, les autres patients... et sa relation particulière avec son partenaire particulier, JP. 

A la fin, JP est vaincu. 

Et s'ensuit le deuxième tome "Après l'année du crabe" (2017).
Ce deuxième tome m'a paru moins désinvolte, si je peux me permettre ce mot, plus sérieux.
" Et enfin, les résultats.
- "Les analyses pratiquées confirment le diagnostic de rémission complète."
- Bon d'accord.
J'avais le sentiment étrange que ce n'était pas le résultat que j'attendais.
On peut pas réussir ses examens à tous les coups non plus."

Alice, guérie, est confrontée à une situation inattendue : l'absence de Jean-Pierre crée un vide auquel elle peine à s'habituer. Comment retrouver une vie normale du jour au lendemain après avoir passé ses journées aux côtés de JP, pendant huit mois.
C'est donc l'histoire de sa reconstruction, dans la douleur et pas simple. Mais "garanti 100% sans rémission."
J'ai vraiment énormément apprécié ces deux romans graphiques. Chapeau Alice, bon courage.

--> chronique "BD" et "ouvrages préférés"

mercredi 31 janvier 2018

Qui veut des voeux...

Ouaïe...
Vraiment chaque jour passe trop vite...
Chaque semaine, encore pire...
Et chaque mois s'en va que déjà un nouveau mois commence. 

Et nous voici en 2018 alors que j'ai à peine eu le temps de voir passer 2017.

J'aimerais connaître la recette du temps qui s'écoule doucement et tranquillement, et que 2019 ne me surprenne pas à arriver après-demain.
Enjoy 2018 !!!    Slow and Easy !

dimanche 10 décembre 2017

Adieu Johnny

Non pas que j'étais une fan, mais j'ai grandi avec Johnny. Enfant, mon père me mettait le 45 tours "Les bras en croix" sur le tourne-disques pour me réveiller le matin... 
En allant à Paris voir une exposition au Grand Palais, j'ai croisé des fans rendant un hommage ému au rocker, j'étais touchée et de tout coeur avec eux.

"Retiens la nuit"... Samedi 9 décembre 2017

mercredi 29 novembre 2017

MUSE live, c'était aussi géant !

En farfouillant dans mes archives de concert, je retombe sur le dossier Muse ! "Drones Tour", le 1er mars 2016, à l'Arena de Paris (ex-Bercy). Super show, avec le groupe placé sur une estrade au milieu de la salle : chacun quelle que soit sa place avait droit à un Muse (oh !). Nous nous sommes retrouvés côté Matt Bellamy 😍. Ils ne sont que trois, mais qu'est-ce qu'ils dégagent...
"Time is running out" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Pas joyeux les lyrics pourtant, il s'agit dans l'album Drones de réussir à s'arracher de l'endoctrinement par les drones, qui ont fait de nous des machines. Les titres des morceaux de cet album sont significatifs : Dead Inside - Psycho - Mercy - Reapers - The Handler - Defector - Revolt - Aftermath - The Globalist - Drones. La scénographie est à l'image des paroles, angoissante, violente, on baigne en plein HG Wells et Huxley. Puis le set s'illumine, "We will be victorious..."
Le choix de l'enchaînement des morceaux est subtile.
“To me, 'Drones' are metaphorical psychopaths which enable psychopathic behaviour with no recourse.  The world is run by Drones utilizing Drones to turn us all into Drones.  This album explores the journey of a human, from their abandonment and loss of hope, to their indoctrination by the system to be a human drone, to their eventual defection from their oppressors." (Matt Bellamy, official Muse Website, 2015)
Muse : "Uprising" (Paris / Arena, 01/03/2016)

Ce soir-là, le groupe a joué des morceaux inattendus auxquels on ne s'attendait pas au vu des setlists précédentes (Take a Bow, Butterflies & Hurricane...).
Ah oui, dernière remarque après je vous laisse voir les vidéos : première fois que je voyais une basse lumineuse ("fluorescente"), dans les mains de Christopher Wolstenholme. On aurait dit dans le noir un joujou de Noël pour petits (suis en forme pour les commentaires, dis-donc !)
Muse : "Starlight" (Paris / Arena, 01/03/2016)
Setlist du 01/03/2016 :
1. [Drill Sergeant] Drones + Psycho
2. Dead Inside
3. Interlude + Hysteria ('Vuilstamen' riff + AC/DC's ' Back In Black' riff outro)
4. Butterflies & Hurricane (Tour debut; First time live since 2014)
5. The 2nd Law: Isolated System (Shortened)
6. The Handler
7. Resistance
8. Map of the Problematique (Rage Against The Machine's '… more )
9. Supermassive Black Hole (The Jimi Hendrix Experience's 'Voodoo Child' intro)
10. Prelude
11. Starlight
12. Munich Jam (Fast ending)
13. Madness
14. Blackout (Tour debut; First time live since 2013)
15. Enregistrement discours de JFK + Reapers
16. Time Is Running Out (Led Zeppelin's 'Heartbreaker' riff outro)
17. Uprising (Extended outro)
18. Mercy
19. The Globalist + Drones (Reprise)
Encore :
20. Take a Bow (Tour debut; First time live since 2011)
21. Knights of Cydonia (Ennio Morricone's 'Man With a Harmonica' intro; w/ confetti)

Muse : "Mercy" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Bon, je pourrais m'en passer mais je n'y arrive pas... mon petit commentaire girly sur l'idylle qui a uni quelques années durant Matt et Kate Hudson, actrice que j'avais trouvée archi-drôle dans le film (girly) "How to lose a guy in ten days" (avec un autre Matt, craquant itou). Le seul rôle de cette actrice qui m'ait marquée. A part ça, j'admets que je regarde d'autres sortes de films (ICI).

Plus sérieusement, je me rends compte que je n'ai pas encore rendu leur hommage mérité à ASAF AVIDAN (17/03/2017), WHITESNAKE (19/07/2016), Girls in Hawaï (pourtant vus deux fois !) et puis mince alors c koi ce cirque : toujours pas raconté le culte FLEETWOOD MAC ni ROGER WATERS/The Wall tour ! Il va falloir arrêter de procrastiner en regardant 15 fois de suite Kate Hudson dans son rôle phare... 😉

--> Ma chronique "musique" et la page de mes concerts... Long live Rock'n'roll !!!

dimanche 26 novembre 2017

Ian Manook : "La mort nomade" (Mongolie)

***** 2016,
Suite et fin de la trilogie en terre mongole...
- le tome 1 ("Yeruldelgger") était génial, MAGISTRAL : ***** 💚
- le tome 2 ("Les temps sauvages") bien, avait perdu une étoile en route : ****
- et ce tome 3 a décoché ***...

Un troisième tome à la fois passionnant... et bancal. 
Yeruldelgger vieillit et son besoin de sagesse et sérénité s'en ressent. Il opte pour une retraite auprès de ses racines, dans sa yourte, dans le désert, se préparant tranquillement au concours de tir à l'arc du prochain naadam. Il est redevenu nomade.
Enfin, c'est ce qu'il aurait souhaité. Mais, justement, la communauté nomade fait face à des enlèvements de jeunes filles, et le policier qui sommeille en lui se trouve contraint de reprendre du service.
Voyage en Mongolie..."à l'époque d'avant l'assaut"
De la violence, il y en a.
Des méchants, pléthore ; une archi-méchante, sorte de Cruella d'Enfer mais pas pour les petits chiots, elle en est...
Des détours géographiques insolites, on n'y échappe pas : Manhattan, l'Australie... Un tour du monde un peu trop développé à mon goût. Les enjeux restent la mainmise sur les ressources de ce pays immense, vampirisé par la corruption, proie de toutes les convoitises, et dont la communauté nomade ancestrale perd son âme, minée par la pauvreté, l'alcool...
Un gros choc, le lecteur y a droit.
La fin, on doit la relire deux fois, pour être sûr d'avoir compris. Et après, KO !

Ian Manook aura captivé son lecteur pendant quelques années, brinquebalé aux côtés de Yerul, on buvait le thé au beurre salé et mangeait de la marmotte farcie aux galets chauds. Triste de le quitter, c'est peu dire. Merci l'auteur.

--> Voir mes "lectures d'Asie centrale" et ma chronique "polars"

dimanche 19 novembre 2017

Des films hispanophones de grande facture

Après notre grande vadrouille mexicaine en famille, nous maintenons le cap grâce au cinéma latino-américain et espagnol.

😁 "Les drôles de poissons-chats" /"Los insólitos peces gato" - de Claudia Sainte-Luce (Mexique, 2014) avec Ximena Ayala, Lisa Owen, Sonia Franco 
"La réalisatrice Claudia Sainte-Luce a 22 ans lorsqu'elle fait la connaissance de Martha à Guadalajara. Elle vécut deux ans avec Martha, veuve quadra atteinte du sida, mère de famille, avant que Martha meure. C'est son histoire qu'elle raconte à travers Les Drôles de poissons-chats. 
Des personnages très attachants, on ne peut plus naturels, sans pathos (une des filles de Matha, Wandy, est jouée par la "vraie" Wendy...). une belle leçon d'humanité, une femme formidable, cette Martha, jamais défaite ou défaitiste, toujours dévouée à ses enfants et à sa nouvelle gamine, Claudia.
J'ai hâte de revoir ce film.

😏 "Lake Tahoe" de Fernando Eimbcke (Mexique, 2008), avec Diego Catano, Hector Herrera,  Daniela Valentine, Juan Carlos Lara, Yemil Sefami (Prix FIPRESCI, Prix Alfred Bauer semaine de la critique, Allemagne)
Un film qui surprend de prime abord par sa réalisation hors normes : de longs plans fixes dépeignent la ville plombée par le soleil, les rues vides, une route déserte...
L'action commence en montrant un ado (Juan) marchant le long de la route, et à proximité, une auto qui a heurté un arbre, sur cette même route déserte. C'est le début d'une longue journée en quête d'un garage, qui va donner lieu à des rencontres incongrues (le vieux garagiste et son chien, une punkette et son bébé, un jeune mécanicien féru d'arts martiaux)...
Des rencontres qui soulageront brièvement Juan du poids du quotidien : sa mère enfermée dans la salle de bain, noyée de chagrin, son petit frère réfugié dans une tente au milieu de la cour, le téléphone qui sonne pour présenter des condoléances.
On comprend que le père est décédé récemment. Sur la voiture accidentée, un autocollant "Lake Tahoe"...

😥"Tuer un homme" / "Matar a un hombre" d'Alejandro Fernández Almendras (Chili, 2014), avec Daniel Antivilo (Kalule), Daniel Candia (Jorge), Ariel Mateluna (Jorgito) - Grand Prix du meilleur film étranger au Festival de Sundance 2014
Film noir, comme tous les films latino-américains vus récemment (Despuès de Lucia...).
Un pavillon de banlieue assez coquet et une petite vie de famille ordinaire, père (bûcheron diabétique), mère, fille, garçon.
Tout bascule quand une bande de voyous squatte le quartier et violente la famille. De violence en harcèlement permanent, la vie de la famille devient un enfer, l'unité familiale éclate, divorce, séparation... Le père devient comme un exilé dans sa forêt, à scier les arbres, pendant que la famille subit les agressions des voyous.
Le film se place du point de vue du père, éloigné mais désespéré de ne pouvoir protéger correctement sa famille. Correctement ? Oui, moult plaintes déposées à la police, témoignages, procès... Quand la police et la justice ne suivent pas, dans le Chili d'aujourd'hui, que faire ? C'est l'histoire d'"Un justicier dans la ville" avec Charles Bronson. Mais tiré d'une histoire vraie au Chili.
On en sort sans voix.

😲 "La Isla Mínima" (Espagne, 2015), d'Alberto Rodriguez, avec Raúl Arévalo, Javier Gutiérrez, Antonio de la Torre.
Film noir et polar. Dans l'Espagne post-franquiste des années '80, deux policiers que tout oppose enquêtent ensemble sur les meurtres d'adolescentes. Chacun a ses méthodes, chacun a aussi son passé...
En toile de fond, la campagne andalouse, glauque, merveilleusement filmée. Les acteurs sont saisissants.
Un film que j'ai trouvé très intéressant. Une fin glaçante.

😁 "Jiuletta" de Pedro Almodóvar (Espagne, 2016), avec Emma Suárez (Julieta à 50 ans), Adriana Ugarte (Julieta à 30 ans), Daniel Grao, Inma Cuesta, Dario Grandinetti, Rossy de Palma
Adapté d'un roman d'Alice Munro.
Brillant, époustouflant, en rupture totale avec la filmographie habituelle de Pedro Almodóvar.
Une mère, Jiuletta, perd soudain tout contact avec sa fille unique dès les 18 ans de cette dernière. Sans explications. Sans avertissement.
Chaque année, Jiuletta achètera un magnifique gâteau d'anniversaire pour donner l'illusion d'une fête d'anniversaire, lugubre, car le gâteau intact finit toujours à la poubelle. Pour tenter de comprendre, Jiuletta écrit un journal, interroge, fragilise son nouveau couple, bousille sa vie dans la quête de sa fille.
Et s'il s'agissait d'un abandon de sa mère par sa fille ? Quelles en seraient les raisons ? Des secrets de famille anciens ?
Un film remarquable, qui tient en haleine et bouleverse.

😁 "Les orgueilleux" (sous-titre : "Alvarado") film franco-mexicain d'Yves Allégret (1953), avec Michèle Morgan, Gérard Philipe, Carlos López Moctezuma, Víctor Manuel Mendoza, Michèle Cordoue, Arturo Soto Rangel
Que dire, film culte, que j'avais vu jeune et qui m'avait beaucoup marquée. La fête des morts au Mexique dans la région de Vera Cruz, Gérard Philipe déchu, alcoolique, Michèle Morgan, lumineuse, l'épidémie, la mort, l'amour.

😌 "La mort en ce jardin" / "La Muerte en el jardín" de Luis Buñuel (France/Mexique, 1956) avec Georges Marchal, Simone Signoret, Michel Piccoli, Michèle Girardon, Charles Vanel, Jorge Martínez de Hoyos
Bon, pas de jardin, mais de la jungle dans ce film noir, vraiment noir, et atypique. Les acteurs propulsés de France par Luis Buñuel sont excellents. Je n'aurais pas reconnu Piccoli en curé si je n'avais lu le générique. Dans un village, les émeutes éclatent après la nationalisation des mines de diamant. Un petit groupe s'échappe dans la jungle, et là, c'est en effet la loi de la jungle qui s'applique. Mazette, quelle fin...
Film tourné 3 ans après Les Orgueuilleux", au Mexique. trois mois de tournage à Catemaco et Cosamaloapan (État de Veracruz), Molino de Flores et Texcoco (État de Mexico).
Dixit Simone Signoret : "Enfin, il y avait le Mexique. Je défie qui que ce soit de ne pas tomber amoureux du Mexique - je ne parle pas des paysages, je parle des gens. J’ai l’air folklorique en parlant comme ça : tant mieux, le folklore a quelquefois du bon, quand il exprime son sens réel, c'est-à-dire quand il s’applique au mot « peuple ». J’irai même jusqu’à dire pueblo."

😐"Colonia" de Florian Gallenberger (Allemagne, 2016) avec Emma Watson, Daniel Brühl, Michael Nyqvist, Richenda Carey
L'intérêt de ce film est de nous informer sur la Colonia Dignidad fondée en 1961 au Chili par des Allemands dont Paul Schäfer, un ancien Nazi pédophile. Dans cet endroit reclus et hautement protégé, on y torturait aussi les ennemis du régime de Pinochet, et ce jusqu'à la chute du dictateur en 1991. Paul Schäfer finira par être arrêté en 2005 en Argentine.
Au-delà de cet aspect historique, l'histoire de Lena, hôtesse de l'air à la Lufthansa et de son petit ami Daniel, étudiant allemand, arrêtés au moment du coup d’État militaire de 1973, m'a parue tirée par les cheveux. Surtout la fin, peu crédible. Malgré tout, le film se laisse regarder.

😑"Jauja" de Lisandro Alonso (Argentine, 2014), avec Viggo Mortensen, Ghita Norby, Viibjork Malling Agger
Euh, je me suis concentrée, au début, les paysages splendides de Patagonie sous les yeux, puis suis allée faire un café, puis ouvrir la porte au chien, regarder dehors... sans mettre sur pause. Je suis revenue, ce n'étaient pas tout à fait les mêmes plans, mais presque. J'ai continué un peu, tout en me disant que je devrais en profiter pour faire aussi ma liste de courses, donner sa ventoline à mon toutou... Tout d'un coup, je me suis aperçue que le film se poursuivait à l'écran et que j'avais complètement décroché. Pourtant, ce film reflète selon LesInrocks "un cinéma d’esthète perché totalement enivrant". Il faut que je lui donne un jour une seconde chance.

Sans oublier :
😁"Siete cajas" de  Juan Carlos Maneglia et Tana Schémbori (Paraguay, 2012), avec Celso Franco, Lali González, Víctor Sosa Traverzzi, Nico García
Stupéfiant film, une claque, deux jeunes acteurs exceptionnels. A VOIR !!! mais donne peu envie d'aller voyager là-bas...
Le film est en "jopará", mélange d'espagnol et de guarani, les deux langues officielles du Paraguay.

Voir aussi mon p'tit avis sur :


--> ma p'tite chronique "ciné"...
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