mardi 31 décembre 2013

Karel Capek : L'année du jardinier (Rép. Tchèque)


Karel Capek au pied de mon hellébore rosée
***** Réf. pays : République tchèque (1929) - Ed. 10/18, 154 p - Genre : Ode au jardin

Karel Capek (1890/1938) était philosophe et écrivain, et surtout passionné de jardinage ! 
Je conseille vivement ce petit livre de poche à tous les amateurs de jardin : c'est un pur régal. Les chapitres évoquent chacun un mois de l'année du jardin, et les joies et affres du jardinier qui va avec tout au long de cette année. 
Ah ! l'impatience du jardinier qui attend l'éclosion des bourgeons au printemps : ce sont des morceaux choisis du livre, succulents.
J'ai adoré les anecdotes sur l'inconvénient d'être grand quand l'on veut jardiner... je partage avec l'auteur ce facteur malencontreux pour le jardinage !
Et les épisodes où, contraint de s'éloigner de sa maison, Monsieur Capek confie son jardin à un voisin qu'il inonde de missives et consignes, c'est d'un cocasse !
A noter que les illustrations en tête de chapitre sont réalisées par le frère de l'auteur.

Quelques extraits pour vous convaincre :

- "Vous ne voyez plus les choses sous le même angle. Pleut-il, c’est pour le jardin qu’il pleut. Le soleil brille-t-il, ce n’est pas assez dire qu’il brille, il brille pour le jardin. Fait-il nuit, vous vous réjouissez : le jardin va se reposer." p.9

- "Un beau jour, il vous arrive de planter de votre main une fleur (dans mon cas ce fut une joubarbe) ; au cours de l’opération, par quelque écorchure ou autrement, un peu de terre pénètre dans votre organisme  et détermine une sorte i’inflammation ou d’intoxication ; bref, vous devenez un jardinier fanatique." p.12

- "Les perce-neige aussi sont des messagers du printemps ; de prime abord ce sont des petites pointes vert pâle qui sortent timidement de terre ; ces pointes se séparent pour former de gros pétales et l’affaire est faite. Cela fleurit environ au début de février, et je vous le dis, jamais palme de triomphateur, jamais Arbre de la Connaissance ni laurier de gloire ne fut plus beau que ce blanc et délicat calice qui se balance au gré d’un vent bruineux sur sa tigelle pâle." p.30

De l’inconvénient d’être grand quand on jardine : (A qui le dis-tu cher Karel !!!)
- "Il n’est pas de ces gens qui voudraient ajouter, ne fût-ce qu’un pouce, à leur taille ; au contraire, il se plie en deux, s’assied à croupetons, et se raccourcit par tous les moyens possibles : tel que vous le voyez, il est rare qu’il mesure plus d’un mètre de hauteur." p.36
- "Quiconque n’en a pas fait l’épreuve ne peut se faire une idée de l’embarras que constituent les jambes pour un homme qui ne sait où les poser ; il ne peut s’imaginer comme elles sont inutilement longues quand il faut les plier au-dessous de soi pour creuser la terre avec ses doigts, et comme elles sont ridiculement courtes  lorsqu’on a besoin d’atteindre l’autre côté d’une plate-bande sans écraser un tapis de pyrèthres." p.53

Bourgeons : p 47

- "Aujourd’hui 30 mars, à 10 h du matin, la première fleur de forsythia s’est ouverte dans mon dos. Durant trois jours j’ai surveillé son plus beau bourgeon, semblable à une petite cosse dorée, pour ne pas manquer cet instant historique (…)." p.47
- On dit qu’au printemps la nature verdoie ; ce n’est pas absolument vrai car elle se pare aussi de bourgeons roses et écarlates. Il y a des bourgeons d’un pourpre foncé et d’un rouge brutal ; d’autres sont gris et gluants comme la poix, d’autres sont blanchâtres comme le feutre qui recouvre le ventre d’une hase, mais il y en a aussi qui sont violets et fauves ou sombres comme du vieux cuir. Quelques-uns laissent percer de petites pointes, d’autres ressemblent à des doigts ou à des langues et d’autres encore rappellent des verrues. 

Les uns s’enflent, deviennent charnus, se couvrent de duvet et sont trapus comme de jeunes chiens ; d’autres poussent des queues hérissées et fragiles. 
Croyez-moi les bourgeons sont aussi étranges et aussi divers que les feuilles ou les fleurs (…) Il faut vous arrêter et alors vous verrez les lèvres entrouvertes et les regards furtifs, les doigts mignons et les armes levées à bout de bras, la fragilité du nouveau-né et l’élan agressif de la volonté de vivre ; et c’est alors que vous entendrez gronder tout bas la « marche des bourgeons ». 
Voilà, tandis que j’écrivais ceci, le signal, semble-t-il, a été donné ; les bourgeons, qui ce matin encore, étaient entortillés dans leurs langes, ont donné naissance à de petites pointes de feuilles, les tiges de forsythia rayonnent d’étoiles d’or, les plus gonflés des bourgeons de poiriers se sont tendus et sur la pointe de je ne sais quels petits boutons étincellent des yeux jaunes et verts." p.48-49


Le comble du jardinier
- "Le jardinier qui ne cesse d’acheter de nouveaux plants et consterné se demande ensuite où il peut bien leur trouver de la place…"


- "(…) on aura beau faire, aucune révolution n’accélérera la germination ni ne fera fleurir les lilas avant le mois de mai : cette leçon rend l’homme plus sage et fait qu’il se soumet aux lois et coutumes." p 59

- "La terre de jardin ou de culture, appelée aussi humus ou terre meuble, se compose de manière générale de certains ingrédients qui sont : la terre, le fumier, les feuilles pourries, les pierres, la tourbe, les tessons de verres à bière, les plats cassés , les clous, les fils de fer, les os, les flèches hussites, le papier d’étain des tablettes de chocolat, les tuiles, les vieux sous, les vieilles pipes, le verre de vitres, les glaces, les vieilles étiquettes de plantes, les ustensiles de fer-blanc, les boutons, les semelles, les excréments de chien, le charbon, les anses de pot, les cuvettes, les serviettes, les bouteilles, les traverses, les bocaux, les boucles, les fers à cheval, les boites de conserves vides, les morceaux de journaux et d’innombrables autres composants que le jardinier surpris récupère chaque fois qu’il bêche ses plates-bandes." p.85

- "Chaque année apporte davantage de croissance et de beauté. Dieu soit loué, nous aurons bientôt un an de plus." p.152 (dernière phrase du livre)

--> Parmi mes autres lectures en rapport avec les jardins :

lundi 30 décembre 2013

Zep : "L'enfer des concerts" (BD)

Mince, tous ces billets de concerts...
c'est grandiose !
***** (Ed. Dupuis, 2005) - Genre : "ze" BD de tout fan de concerts !!!

Tout d'abord, avant le nuage médiatique qui vient d'entourer le dernier album de Zep ("Une histoire d'hommes"), j'ignorais totalement que le dessinateur de Titeuf était fan de ziquemu et avait même joué dans un groupe de rock.

Ensuite, chapeau bas aux pages de garde de l'album "L'enfer des concerts" (NB : ensuite réédité sous le titre "Happy rock") qui donne un aperçu des billets de concerts auxquels Zep a eu la chance de participer
A tomber des nues... Ils sont tous là, les groupes mythiques, nos idoles des '70, des '80 et des '90... 

... Stones, Dylan, Neil Young, Police, U2, Eels, Clapton, Clash, Bon Jovi & Kiss, AC/DC, Springsteen, Pink Floyd, Genesis, John Cougar Mellecamp, Dire Straits, Motorhead, Joe Satriani, Supertramp, Pretenders, Jimmy Cliff, Pogues, Joe Jackson, Black Sabbath, David Lee Roth, Nina Hagen, Depeche Mode... 
Veinard de Zep !! (mais excuse, où sont donc tes billets Deep Purple, Scorpions, Iron Maiden, The Who... ?)

Une époque où les places de concert, sur papier couleur, valaient la peine d'être conservés amoureusement, rien à voir avec les ultrabanals e-tickets d'aujourd'hui...

Résumé de la BD : 
"Dylan, Springsteen, les Stones, AC/DC, Led Zeppelin, U2... Je les ai vus ! J'étais là, dans le public, tourmenté par ces questions existentielles : où sont les bières ? Et qui m'a marché sur les pieds ?"

Bon, nous si on voyait Led Zep, on oublierait la bière et les pieds meurtris... (d'ailleurs, on a fait ce qu'on a pu : cliquez ici...) Mais à part ça, on se retrouve cocassement dans chacune des pages de concerts.


Allez vivement la lecture de son nouvel album qui met en scène les retrouvailles des anciens membres d'un groupe de rock vingt ans plus tard.


-> voir la chronique "MUSIC" de ce blog, et ma page "CONCERTS" où figurent quelques reliques de places de concerts des '80, oh yeah !!

Tame Impala, rock psychédélique d'Australie

Il est temps, quasi en cette fin d'année, de parler (suite et bientôt fin) de notre première venue à Rock en Seine cet été… (2013 = Rock en Seine entre autres donc...)
Tame Impala à Rock en Seine, 23/08/2013 (en haut : l'affiche réalisée par Audrey Spiry)
Parmi les différents groupes et styles, je vous présente le groupe de jeunes musiciens australiens TAME IMPALA, emmené par Kevin Parker, chanteur guitariste aux cheveux longs qui faisait rêver les minettes sur toute la pelouse. On lui prête aussi une voix aux intonations de celle de John Lennon (ce qui n'est pas faux à la réflexion !).
De ce groupe formé en 2007 à Perth, je n'avais qu'entrelu un petit article dans mon fidèle Télérama... 

Sur scène, 'y a pas eu photo : ce sont encore des petits jeunes parfois patauds mais de bon allant. Et c'est absolument psychédélique ! On baignait dans les seventies. Les fumeurs étaient nombreux, du reste, à finir allongés sur la pelouse...
Donc pas désagréable, mais étonnant que ce jeune groupe ait été choisi pour occuper la grande scène juste avant les ... FRANZ FERDINAND !!!! où là ce fut quand même de la vraie folie, du grandiose vrai de vrai : nos petits TAME IMPALA à côté ne tenaient pas la comparaison.

L'intro du catalogue Rock en Seine : "Tame Impala est composé de Kevin Parker, chanteur et leader, Jay Watson et Dominic Simper, rejoints sur scène par Nick Allbrook. 
Le groupe accède à la reconnaissance internationale avec la sortie de son 2e album Lonerism fin 2012. Produit par Dave Fridman (Mercury Rev, Flaming LIps, MGMT), le disque réalise l’alchimie parfaite entre les diverses influences références du groupe, lorgnant ostensiblement du côté de Pink Floyd, des Beatles ou de Jefferson Airplane
Le résultat est à la fois lumineux et mélancolique  : une pop-psychédélique contemplative et déstructurée sertie de boucles de claviers hypnotiques et de percussions tribales, où domine une écriture décomplexée, celle de Kevin Parker."

--> voir la chronique "MUSIC" de ce blog, et ma page "CONCERTS", oh yeah !!

dimanche 22 décembre 2013

Jacques Ferrandez : "L'étranger" (BD)

Le soleil omniprésent omnipotent
***** Réf géogr : France / Algérie (2013)
BD de Jacques Ferrandez, d'après le roman d'Albert Camus (1942)

Excellente BD, qui nous remémore le roman lu tant d'années auparavant et quelque peu effacé de nos pensées.
L'histoire qui arrive à Meursault est fidèle au livre, le soleil est là, implacable et omniprésent. Les dessins d'Alger sont superbes.
Les thèmes forts sont mis en exergue comme dans le roman, et la scène où le prêtre tente de faire entendre raison à Meursault et la réponse de ce dernier est exceptionnelle.

Une bande dessinée que je conseille aux lecteurs qui avaient aimé le roman de Camus... et aux autres !
Insolite : en farfouillant dans ma bibliothèque, je n'ai retrouvé que la version anglaise de "L'étranger" : "The Outsider" (Penguin Books, 1980), dont voici la fameuse première phrase du livre... dans la langue de Shakespeare :

"Mother died today. Or, maybe, yesterday ; I can't be sure. The telegram from the home says : Your mother passed away. Funeral tomorrow. Deep sympathy. Which leaves the matter doubtful ; it could have been yesterday."



















--> voir la chronique "BD"du blog...

C. Minard : "Faillir être flingué"

***** Réf Géogr : France / Etats-Unis (Ed. Payot, 336 p.)
Immersion en plein far west ! 
Un livre très original, qui se lit lit vite et nous propulse aux cotés d'Eau-qui-court-sur-la-plaine, dans les plaines de l'Ouest américain, aux côtés de Blancs paumés, de voleurs de chevaux, d'Indiens en guerre contre d'autres tribus... Et cette jeune indienne que l'on croise partout s'avère une remarquable guérisseuse et prompte à enseigner l'art de la survie aux âmes cabossées qu'elle rencontre.
Et surtout le roman nous emmène dans une virée naturaliste, à l'écoute des bruits de la nature, à l'observation de ses paysages magnifiquement décrits, nous reniflons comme la jeune indienne l'odeur de l'ennemi ou d'un gibier caché.
Le style de l'auteur est délicieux, elle utilise un vocabulaire insolite parfois et toujours juste et poétique : c'est très agréable à lire. Et quel titre, n'est-ce pas ?

Un petit roman qui m'a fait penser au magique "Mille femmes blanches" de Jim Fergus. Je doute cependant que j'en garderai un souvenir aussi marqué que le roman de Jim Fergus... Au bout d'un moment, l'histoire d'Eau-qui-court-sur-la-plaine se sera certainement estompée.

Une coïncidence : alors que je viens de découvrir la version en bande dessinée de L'étranger de Camus adaptée par Jacques Fernandez, j'apprends que le livre qui a le plus marqué Céline Minard est... L'étranger !

Voir mes autres lectures "Amérique du Nord"...

Jonathan Franzen : "Freedom" (EU) décevant

Ce sera vite expédié : abandon après quelques chapitres !
Impossible de m'intéresser au récit de la vie de cette femme, Patty, dans sa ville de banlieue américaine.
J'ai trouvé le style lourd, mal écrit, à tel point que cela a suffi à me faire jeter l'éponge.

Et pourtant, j'avais bien apprécié le roman de J. Franzen "Les corrections" (2001)...

mardi 10 décembre 2013

Black Sabbath live @ Paris

On n'allait pas manquer ça... le 2 décembre à Bercy...
Suite du 1er billet sur ce concert dément de Black Sabbath...



Allez, je laisse la parole à F. pour rendre compte de ce concert de légende... (euh petit NB : moi j'utilise un vocabulaire un peu plus châtié d'habitude !)
Allez, je laisse la parole à F. pour rendre compte de ce concert de légende... (euh petit NB : moi j'utilise un vocabulaire un peu plus châtié d'habitude !)

"Hier soir à Bercy, ambiance de folie avec Black Sabbath. ça faisait 23 ans que je n'avais pas assisté à un vrai concert de Métal avec vrai public de métalleux, cheveux longs, blousons de cuir, vestes de jean, tatouages. Dans la fosse, head banging et pogo. Dans le public qui sentait bon la bière et le shit, beaucoup de "jeunes" qui n'étaient pas nés à l'époque mais qui connaissaient toutes les paroles. 

Durée du concert 2h à fond la (double grosse) caisse, aucun répit, aucune ballade, aucun unplugged à la con, du overdrive et de la distorsion tout le long du gig. 
En plus du dernier album (excellent) on a eu droit à un live de la mythique compilation Black Sabbath's greatest hits avec War Pigs, N.I.B., Iron Man, Children of the Grave, Black Sabbath et bien sûr Paranoid
Je pense que certains d'entre vous qui ont grandi au son de ces "douces mélodies" auraient aimé être là (ils se reconnaîtront). La prochaine étape c'est Motörhead au printemps prochain..."
                                                    Video Black Sabbath : Iron Man

Setlist du concert Paris/Bercy, 02/12/2013 :
1.         War Pigs (Paranoid,1970)
2.         Into the Void (Master of Reality, 1971)
3.         Under the Sun/Every Day Comes and Goes  (vol 4,1972)
4.         Snowblind (vol 4,1972)
5.         Age of Reason (13)
6.         Black Sabbath (BS,1970)
7.         Behind the Wall of Sleep (BS,1970)
8.         N.I.B. (BS,1970)
9.         End of the Beginning (13)
10.       Fairies Wear Boots (Paranoid, 1970)
11.       Rat Salad (Paranoid, 1970) 
12.       IronMan (Paranoid, 1970)
13.       God Is Dead ? (13)
14.       Dirty Women (Tech.Ecstasy,1977)
15.       Children of the Grave (Master of Reality, 1971)
Encore: 16.  (Sabbath Bloody Sabbath Intro) Paranoid (Paranoid, 1970) 

             Video Black Sabbath : God is Dead ?

--> Voir la chronique "MUSIQUE" et la page "CONCERTS" de ce blog...

"Zulu" (C. Férey) adapté au ciné

Notre aîné est allé se changer les idées au ciné avec des amis...

- "Alors c'était bien ?
- euh, pas du tout un film pour toi. Même nous, ça nous a plombés... C'était horrible.
- Ah bon, quel film était-ce ?
- "Zulu", avec Orlando Bloom et Forest Whitaker
- Mais quelle idée d'aller voir ça !... 

En effet, je me souviens de la terrible lecture du roman éponyme de Caryl Férey, ultraviolent, qui m'avait laissée à plat et amorphe. Et une fin insoutenable.

lundi 9 décembre 2013

One week ago... Black Sabbath !

Un ovni dans le métro : sortez les masques à gaz
Le 12 avril 2013, dans les couloirs du métro, j'avais pris cette affiche en photo depuis le quai d'en face... totalement éberluée !

Ouaouh... 
Quoi ça, Black Sabbath, 40 ans après le fameux BS... Ici, dans le métro, en immense : c'est que pour moi en plus : je suis seule dans les couloirs, personne autour du quai et de la terrifiante affiche avec son masque à gaz !

Ce sont les souvenirs de jeunesse qui remontent droit à la surface tant d'années après, à l'occasion d'un banal "métro boulot dodo"...
Ah je vous jure, découvrir tout d'un coup cette affiche devant soi, ça réveille un mort et le rend fou de joie !

Heureusement que de tels événements sont là pour bousculer la routine et recréer l'ambiance !!!!
Ce fameux 2 décembre, je dois avouer que quelques heures avant l'heure dite, encore à mon (respectable) job, je me suis dit : mais "Dear God, are you still in for it" ???

[Et en pensant arriver cool à  Bercy 1h30 à l'avance... Quoi ça ??? une queue qui faisait le demi tour du bâtiment, et ça caillait !]
But the answer was : "you better you bet !!!!!!!!!"

Pour la mise en bouche avant l'article un peu plus consistant :
je commence par le meilleur (euh oups, forget it) pardon par la fin : le rappel... PARANOID !!!!
"(...) Can you help me...
occupy my brain? Oh yeah 
I need someone to show me the things in life that I can't find 
I can't see the things that make true happiness, I must be blind 
Make a joke and I will sigh and you will laugh and I will cry 
Happiness I cannot feel and love to me is so unreal 
And so as you hear these words telling you now of my state 
I tell you to enjoy life I wish I could but it's too late..."
Paranoid... Black Sabbath, live @ Bercy 2013
Et nos excuses de la part de F. et moi, tels des apprentis, nous voici au moment de N.I.B. l'un avec le téléphone déchargé et l'autre idem avec la batterie 1 de l'appareil photo : de vrais neuneus, quel drame ! 
Voici quand même un extrait (et le meilleur - ouf ! -)  du cultissime N.I.B. !!! :

                                               Video "N.I.B." Black Sabbath, live @ Bercy 2013
Ozzy, 65 ans, en super forme !
Et dire que F. avait osé hésiter avant de se ruer sur les places : "ben t'as vu comment Ozzy a l'air décati dans son Osbourne Family Show ?"... Mais ensuite est sorti le nouvel album "13" : un must : On s'est rué sur les places, et dans la fosse pardi !

Bientôt la suite de ce billet sur le concert du 2 décembre (avec la setlist et les vidéos de "Iron Man", "End or the Beginning", "God is Dead ?", "Children of the Grave"...)

Voir la chronique "MUSIQUE" et la page "CONCERTS" de ce blog...

dimanche 8 décembre 2013

L'histoire de MON arbre


*****
Auteur : Cee Cee Mia - Illustratrice : Delphine Berger-Cornuel 

Édition Vert Pomme (2013) 
Littérature jeunesse.

Un chouette petit livre ! 
... qui m'a beaucoup fait penser au film "The Tree / L'arbre" avec Charlotte Gainsbourg dans lequel une petite fille n'a de cesse de protéger le vieux figuier qui abriterait l'âme de son père défunt.

Ici, c'est la petite Léonie qui entretient une relation forte avec le gros arbre de la cour d'école : elle l'étreint, admire la population d'insectes qui l'habite, son beau feuillage... Jusqu'au jour où, déplorée, elle remarque que son arbre dépérit.
Têtue et passionnée, Léonie finira par ameuter sa famille, sa maîtresse, l'association de sauvegarde des arbres et la municipalité... pour avoir gain de cause et prouver que les travaux d'excavation d'un nouveau bâtiment détruisaient les racines de "son" arbre ! arbre qui s'avère le plus vieux de la ville qui plus est. L'arbre sera donc sauvé...

Les illustrations sont simples mais prenantes.
Le texte parfois est d'un niveau assez relevé pour un livre pour enfants ("Les arbres (...) permettent de tamponner et de constituer un puits de carbone" p.9). Mais le livre comporte un dossier thématique à la fin assez bien fait.
Et même les adultes apprennent des choses grâce à cette histoire : les arbres de ville manquent de lumière le jour, et, la nuit, subissent la pollution lumineuse des éclairages nocturnes qui entraîne "un débourrement plus précoce et une chute des feuilles plus tardive" (p.22).

--> Voir la rubrique "ENFANTS" de ce blog et aussi la petite chronique "BD"...

samedi 7 décembre 2013

Nelson Mandela

Le 9 juin dernier, hospitalisation de Nelson Mandela qui ne se relèvera plus...

Nelson Mandela, Mandela Day, Take Care

le 5 décembre 2013, il s'en est allé de tous ses combats.

Au jardin le 7 décembre : encore des fleurs

Chrysanthèmes roses et scabieuse violette,
bouton de rose
coreopsis jaunes et cotoneaster horizontal
jasmin d'hiver jaune
Toute la semaine passée : ce fut soleil et temps relativement doux (7 ou 8° l'après-midi et pas de givre le matin...).
Avec un peu de courage, il aurait fallu en profiter pour s'occuper de préparer le jardin pour l'hiver... journée idéale ! 
Toux et fatigue m'ont limitée à ramasser les choses du toutou dans l'herbe, corvée primordiale pour qui ne veut pas ensuite mettre le pied dedans, surtout le soir en rentrant du travail, comme cela m'est arrivée la semaine dernière chaussée de mes beaux souliers en daim... En plein dedans ! et pied droit qui plus est...

De ce rapide tour au jardin, j'ai aperçu quatre grosses roses trémières en fleurs, superbes... un bouton de rose rouge, les coreopsis jaunes, deux fleurs de scabieuse et le pied de chrysanthèmes roses issus de mes plantations automnales. Les chrysanthèmes commencent à dépérir certes, mais cela colore quand même bien la plate bande.

Aussi en fleurs : quelques gauras, les sauges arbustives, le fuschia planté à l'automne aussi, des campanules grandifloras, quelques têtes d'hortensia et mon gros néflier.

et qui s'y donne à coeur joie en ce moment : le jasmin d'hiver et ses jolies fleurs jaunes et le solide viburnum et ses bouquets de petites fleurs roses et blanches : celui-là, j'ai l'impression qu'il est en fleurs absolument TOUTE l'année...

Autre beauté somptueuse du moment : les arbustes cotoneaster devenus rouges vifs.

Tout ça devrait me donner un peu de courage pour jardiner un tantinet demain ?

--> Voir l'aperçu de mon jardin l'an dernier, le 24 décembre 2012 : Noël au balcon !
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