samedi 28 novembre 2020

David Hockney en Normandie

D. Hockney peignant devant sa maison de Beuvron-sur-Auge
(photo figurant sur la carte-cadeau reçue à l'expo)
Je crois bien qu'il s'agissait de ma première sortie "expo" depuis le premier confinement, à part la virée sur l'expo Web de Josh Smith à New York, et la dernière avant le deuxième confinement. Décidément, il faut être rapide, et affuté quant aux bons plans.

Cette petite exposition d'une dizaine d'œuvres de David Hockney à la galerie Lelong est prolongée jusqu'au 27/02/2021, elle est gratuite, il faut y courir dès que ce sera possible ! Elle met en joie. Même à travers le masque, on a l'impression de respirer à pleins poumons l'air de la campagne normande. Il faut dire que les tableaux sont de bonne taille, les couleurs bien vives, le trait alerte. Sacré bol d'air qui fait tant de bien en ce moment.


Et de surcroît, la galerie offre aux visiteurs une très jolie carte présentant le tableau du pommier "Apple tree" et une photographie de David Hockney peignant depuis la cour, la maison de son coeur... Un petit souvenir de fort belle facture.

Trees Mist
De fait, David Hockney, qui était revenu en Europe dans le cadre des grandes expositions qui lui ont été consacrées, à Londres, Paris, Amsterdam, avait décidé de passer un peu de temps en France avant de refaire le fatigant voyage transatlantique qui le ramènerait dans sa Californie adoptive.
Il tenait en particulier à revoir la tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux.

C'est en compagnie d'amis dont le directeur de la galerie Lelong, admirant depuis Honfleur la vue sur le pont de Normandie et Le Havre, que l'idée lui vient de faire une pause ici, dans le pays d'Auge, pour prendre le temps de peindre le paysage au gré des saisons. Alors il s'installe dans une vieille maison traditionnelle à colombages du XVIIe siècle près du village de Beuvron-sur-Auge. Comme l'indique le texte introductif de la galerie Lelong, Hockney observe "que les impressionnistes, à l’affût de la modernité, ont dédaigné ces maisons typiques de la région. [Lui] y voit par contre un écho des chaumières du paysage hollandais que représentèrent Rembrandt et le jeune Van Gogh, les deux grands maîtres qu'il aime à regarder en ce moment".

Dessin sur iPad
Il installe donc son atelier dans la grange, et peint accompagné de son Jack Russell Ruby, qui figure sur plusieurs dessins. La maison est entourée d'un vaste terrain, d'une mare et d'arbres, pommiers, poiriers, cognassiers ("quince tree"), peupliers que David Hockney reproduit en peinture au fil des saisons, dans la pleine lumière de l'été et dans les premières brumes de l'hiver : "Trees mist", "Trees with less mist"...
David Hockney entend capturer "le passage du temps" depuis sa nouvelle demeure, et "se rend compte que la plupart des gens ne regardent pas vraiment ce qu'ils ont sous les yeux, ils ont sans doute autre chose à faire."

La galerie expose des acryliques sur toile et quelques dessins réalisés sur iPad.

Pour découvrir les pans intimes de la vie de David Hockney, son histoire, les ressorts de son talent, ses amours, ses amis, rien de plus sympathique et passionnant que le roman de Catherine Cusset "Vie de David Hockney" paru en poche.
Le Monsieur est né en 1937, il a aujourd'hui 83 printemps...

https://www.galerie-lelong.com/fr/exposition/99/david-hockney-ma-normandie 

mercredi 18 novembre 2020

Claire Léost : "Le monde à nos pieds"

*****  (JC Lattès, 2019, 300 p.) 💚
Dévoré ce roman !
Le devenir d'un petit groupe d'amis depuis leur première rentrée à Sciences-Po en 1994, à la fin des années Mitterrand, jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron en 2017. 
Trois garçons et trois filles d'horizons variés, Louise, Katel, Delphine, Lucas, Max, Stan... 
A peine vingt ans. Jeunes, beaux, pleins de rêves et d'idéaux. Militants, engagés, ils se passionnent pour la chose politique. Confiants qu'un jour le monde sera à leurs pieds. Amitié et histoires de coeur aussi...
Puis la compétition, les ambitions divergentes, les aléas de la vie, fragmentent l'amitié et construisent les adultes qui tenteront de s'épanouir qui en politicien, qui en femme de presse, qui en écrivain... Chacun son chemin. Jusqu'aux retrouvailles. Une fin aussi qui n'a pas manqué de toucher mon petit côté fleur bleue.

Un livre très bien écrit et des personnages tous attachants à leur manière, que l'on prend plaisir à suivre.
Une chronique passionnante de la vie politique de ces deux décennies et des débats estudiantins. Cela n'a pas manqué de me rappeler des souvenirs. 
Je m'y suis retrouvée, dans ces années '90.

Quant à la décennie précédente, aux nostalgiques des années '80, je conseille un roman graphique absolument exceptionnel, à lire, et à offrir : "La vie sans mode d'emploi, putain d'années '80" de Désirée et Alain Frappier 💛

Sigrid Nunez : "L'ami" (E-U)

 ***** The Friend (Ed. Stock, 2019) - National Book Award 2018

La narratrice pleure son ami et mentor, un écrivain et professeur de littérature qui s'est suicidé.
Le défunt laisse derrière lui un vieux danois, Apollon, un chien non pas beau comme un dieu mais grand comme un poney, que l'épouse numéro trois s'empresse de confier à la narratrice. Cette dernière, qui se considère avant tout comme une femme à chats, habite un appartement minuscule à Brooklyn, interdit aux chiens. Il va falloir s'y faire.
En même temps qu'elle réfléchit à la perte de son ami suicidé, à la nature profonde de leur relation (peut-on parler d'amitié amoureuse ?), elle lui dédit des écrits, elle "journalise". 

"Je journalise, bien sûr - d'ailleurs, je considère le fait de tenir un journal comme une sorte de méditation - et j'écris de la poésie".

Et elle s'efforce d'apprivoiser Apollon, ce grand dadais de chien qui bave, qui pond des déjections monumentales, et qui n'a même pas la place pour faire demi-tour dans le petit salon.
Seulement voilà, Apollon vit aussi son deuil et souffre de la perte de son maître. Le pauvre chien balourd et surdimensionné déprime.

« La plupart du temps, il m’ignore. Il pourrait aussi bien vivre seul ici. De temps à autre, il croise mon regard mais détourne les yeux immédiatement. Ses grands yeux noisette sont frappants d’humanité ; ils me rappellent les tiens. »

J'ai bien apprécié ce roman, certes parce que le chien est un personnage central, mais pas que !
Des passages drôles, une écriture sensible, des révélations sur le milieu de l'édition littéraire et une chronique de la vie universitaire américaine. Et puis, tout de même, j'ai été touchée par cet apprentissage d'une relation très particulière entre un gros chien arthritique et dépressif et une femme d'un certain âge abonnée à la solitude, une "invisible" comme disait l'écrivain.

"Ces derniers jours, j'ai passé tellement de temps à promener Apollon que je n'arrive plus à imaginer sortir marcher seule dans la rue."

Il me vient également à l'esprit deux autres romans qui dépeignent assez bien le milieu universitaire nord-américain :

  • "L'autre qu'on adorait" de Catherine Cusset  
  • "Special topics on calamity physics" ("La physique des catastrophes") de Marisha Pess

= deux énooormes coups de 💚

Sinon, d'autres lectures qui ont du chien : ICI ;=))

dimanche 15 novembre 2020

Du bonheur d'écouter Fleetwood Mac sur un skate

Tout récemment, une petite vidéo a fait le buzz et permis de faire découvrir aux jeunes générations un morceau culte du groupe Fleetwood Mac.
Sur cette vidéo, un homme roule sur son skate, heureux, tout bonnement heureux, en écoutant cette chanson de 1977, Dreams, et en chantant les paroles en playback. Par moments, il avale quelques gorgées de la bouteille de jus de canneberge qu'il tient la main. Cet homme affiche une telle nonchalance, il respire le bonheur. He IS feeling good.
La vidéo (Nathan Apodaca sur son skate ) est devenue virale, elle a été vue des dizaines de millions de fois et a relancé les ventes de l'album Rumours (1977) duquel est extrait la chanson (un album culte culte culte, non, cultissime !). Mick Fleetwood lui-même a commenté la vidéo et s'est filmé pareillement 😉.
Nathan Apodaca a expliqué que son auto étant tombée en panne, il est allé en skate à son travail dans un entrepôt de pommes de terre de Idaho Falls, en longeant l'autoroute, muni de sa bouteille de jus OceanSpray et de son téléphone. La société OceanSpray lui a offert un pickup, en remerciement de ce coup de pub incroyable et non prémédité...

Fleetwood Mac est un de mes groupes "de chevet", et Rumours un de mes plus précieux albums. 

Très beau concert le 11 octobre 2013 à Paris/Bercy, hélas juste avant que Christine McVie ne se décide à sortir de sa retraite d'ermite pour remonter sur scène. Nous avons donc eu droit au quatuor Stevie Nicks au chant, Mick Fleetwood à la batterie, Lindsey Buckingham à la guitare et chant et John McVie à la basse.
Stevie Nicks, toujours magnétique et magnifique
Fleetwood Mac, POPB, 11/10/2013



















Ce fut un très bon concert. Où l'on constate l'ascendant que prend le guitariste (Lindsey) sur les autres musiciens : solos de guitare nombreux, back vocals en sus de Stevie Nicks, chant en solo sur Big Love, speech d'intro du dernier morceau en rappel...).

Depuis, les inimitiés anciennes et récentes entre les membres ont fini par ronger la cohésion retrouvée sur le tard. 
Il faut dire que les relations houleuses trouvent leur origine dans les histoires d'amour et de sexe des membres : à l'origine, deux couples, Lindsey Buckingham (né en 1949) + Stevie Nicks (1948) d'une part, John McVie (1945) + Christine McVie (1943) d'autre part, et Mick Fleetwood  (1947) "dans l'entre-deux". Puis les couples se sont déchirés, les uns frayant avec les autres... Cela me fait vraiment penser à "Monday morning you sure look fine / Friday I got travelin' on my mind / First you love me, and then you fade away / I can't go on believin' this way"...
Le grand n'importe quoi, départs du groupe, carrières solos... 
Jusqu'à cette reformation autour de 2010 et à nouveau des concerts juteux. Encore plus juteux une fois que Christine McVie  a accepté de revenir, et que le groupe renoue avec sa formation initiale culte. 
Cependant, les blessures n'ont jamais cicatrisé et à la moindre étincelle, l'explosion couve. 
En 2018, le groupe reproche à Lindsey Buckingham de se prendre "pour le roi" et le congédie purement et simplement de la tournée à venir. Dans la presse, on lit ici et là que Stevie Nicks avait posé un ultimatum : soit elle, soit Lindsey... 
Contre-attaque judiciaire de ce dernier, affaire de gros sous, dédommagement à l'amiable qui sonne la fin définitive de la formation culte. Triste épilogue... Le Fleetwood Mac continue ses tournées, il a fallu deux guitaristes pour remplacer le prodigieux Lindsey.

I can still hear you saying you would never break the chain...
Fleetwood Mac : The Chain (Paris, 11/10/2013)
La setlist et les vidéos tirées de ce concert : 
  1. Second Hand News
  2. The Chain
  3. Dreams
  4. Sad Angel
  5. Rhiannon 
    Lindsey Buckingham, John John McVie et Mick Fleetwod
  6. Not that Funny
  7. Tusk
  8. Sisters of the Moon
  9. Sara 
  10. Big Love (Performed by Lindsey Buckingham)
  11. Landslide 
  12. Never Going Back Again
  13. Without you (une chanson de Fleetwood Mac qui avait été "perdue" : Stevie Nicks raconte en intro l'histoire de cette "lost song"...)
  14. Gypsy 
  15. Eyes of the World
  16. Gold Dust Woman
  17. I'm So Afraid
  18. Stand Back (Stevie Nicks song)
  19. Go your own Way
    Rappels :
  20. World turning
  21. Don't Stop
  22. Silver Springs
  23. Say Goodbye (23e et dernière chanson du concert, précédée d'une intro de Lindsey Buckingham)
Stevie Nicks continue de faire l'actualité, grâce à une reprise de son tube solo "Edge of Seventeen" en mash-up avec le morceau "Midnight Sky" de Miley Cyrus (duo à l'initiative de cette dernière), et le résultat est très appréciable - il faut dire que la chanson Edge of Seventeen (1981) est à l'origine une pépite exceptionnelle. 
Le résultat de ce duo inattendu s'intitule Edge of midnight (version mixée). 
Stevie Nicks a annoncé qu'elle avait accepté cette demande de Miley Cyrus car, n'ayant jamais eu d'enfant, cela lui faisait plaisir de rendre service aux jeunes.

--> chronique "music" du blog

mercredi 11 novembre 2020

Ugo Bienvenu : "Préférence Système" (BD)... et la poésie de W. H Auden

💛💛💛💛💛 (2019, Ed. Denoël Graphic)

Une excellente BD d'anticipation. Excellente BD tout court du reste, qui ne manque pas de laisser songeur, bien après l'avoir refermée.

Nous sommes en 2055, dans un futur donc très proche... 
Le personnage principal, Yves, se rebelle contre son  travail qui consiste à expurger du "big data", chaque jour, des fichiers obsolètes dont le taux de consultation sonne le glas de leur suppression. Ainsi en est-il de "2001 l'odyssée de l'espace" ou des poèmes de Rimbaud ou W. H Auden. Ces fichiers seront supprimés du cloud afin de faire de la place pour les selfies et vidéos de vacances de trucmuche et machinchose, puisque de telles photos et vidéos font à présent office de documents précieux qu'il importe d'archiver pour satisfaire les nouvelles générations. Effacement des trésors littéraires, musicaux ou cinématographiques du passé pour faire place nette et stocker les produits phares des réseaux sociaux.

«[2001 Odyssée de l'espace] - Mandat de destruction D-489... exécutable à 15h30 salle 72, bâtiment G.
- Franchement... La totalité de l’œuvre, tout, commentaires, articles et dossiers afférents tiennent sur 6 Go... On en est là ?
- On en est là, agent Mathon ! Si John-Streamy72 veut continuer de partager ses vidéos sur youtube, si Kamelia-72 veut continuer de poster ses photos de vacances, on en est là ! Que penseriez-vous si nous disions à K-Rineohmygod qu'elle ne peut plus montrer son corps sur Instagram ? Ce serait l'apocalypse, Yves ! La fin du monde occidental ! » 

Ne pouvant se résoudre au sacrifice de ce passé culturel riche mais jugé inutile, Yves décide de stocker au péril de sa vie les documents condamnés, dans la mémoire de son robot domestique Mikki, lequel porte aussi l'enfant à naître du couple. La BD en effet fait habilement cohabiter humains et robots.
(La mère, du reste, travaille à la réalisation de produits Playmobil, société qui est devenue... le fournisseur des produits culturels de ce monde nouveau !)

Hélas, Big Brother surveille les éventuels déviants : Yves est repéré, pourchassé, acculé.

La deuxième partie de l'histoire se déroule dans une campagne perdue, où Mikki l'androïde élève la petite fille, loin de la société, loin de l'urbanisation, en pleine nature. Ugo Bienvenu agrémente son récit de très beaux dessins des fleurs, arbres, insectes que la petite découvre au fil de ses jeunes années bucoliques. Le temps savoureux et tranquille de la chasse aux papillons, des comptines et du tai-chi enseigné sur l'herbe par Mikki.
Jusqu'à ce que...
La fin est intense. 
Néanmoins, le message optimiste qu'ont relevé les critiques autour de cette fin ne m'a pas paru si limpide, et je m'interroge encore au sujet de la signification des dernières planches, quand la jeune fille finit par rejoindre "le monde urbain". 

Bien sûr, on pense à "1984" de Georges Orwell (1949), et son héros fonctionnaire au département des Archives du ministère de la Vérité, qui lui aussi avait pour mission de manipuler la mémoire collective, en remaniant les archives.
Et puis aussi à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (1953) où les pompiers sont chargés de brûler les livres, pour ne pas laisser la moindre prise à quoi que ce soit qui détournerait les esprits de la pensée unique... Alors le pompier Montag, comme Yves, avait décidé de se rebeller et de sauver les écrits...

La BD d'Ugo Bienvenu a également le mérite de rafraîchir la mémoire autour de ces deux romans puissants, qui évoquaient un monde dystopique, et dans certains aspects prémonitoire. 
Elle met aussi à l'honneur le génial poète anglo-américain Wystan Hugh Auden, dont voici deux poèmes magnifiques...
  • "Funeral Blues [Stop all the Clocks]" (repris dans la scène de l'enterrement du film "Four Weddings and a Funeral") :
Stop all the clocks, cut off the telephone, 
Prevent the dog from barking with a juicy bone, 
Silence the pianos and with muffled drum 
Bring out the coffin, let the mourners come. 

Let aeroplanes circle moaning overhead 
Scribbling on the sky the message He Is Dead, 
Put crepe bows round the white necks of the public doves, 
Let the traffic policemen wear black cotton gloves. 

He was my North, my South, my East and West, 
My working week and my Sunday rest, 
My noon, my midnight, my talk, my song ; 
I thought that love would last for ever : I was wrong. 

The stars are not wanted now : put out every one ; 
Pack up the moon and dismantle the sun ; 
Pour away the ocean and sweep up the wood ; 
For nothing now can ever come to any good. 
  • J'aime aussi beaucoup cet autre poème, "The More Loving One" :
Looking up at the stars, I know quite well
That, for all they care, I can go to hell,
But on earth indifference is the least
We have to dread from man or beast.

How should we like it were stars to burn
With a passion for us we could not return ?
If equal affection cannot be,
Let the more loving one be me.

Admirer as I think I am
Of stars that do not give a damn,
I cannot, now I see them, say
I missed one terribly all day.

Were all stars to disappear or die,
I should learn to look at an empty sky
And feel its total dark sublime,
Though this might take me a little time.

lundi 9 novembre 2020

Chien bleu sur mer de feuilles


Olga célèbre l'automne en "nageant" (on ne lui voit plus les pattes) dans un océan de feuilles mortes.


Non, la photo n'est pas retouchée... 

C'est simplement la caméra du téléphone qui m'a sorti une exposition très bizarre : Olga est devenue bleue, comme les Dupond et Dupont 😉 (Au pays de l'or noir ?...)

Quant à cette mer de feuilles mortes : nous sommes arrivées au bon moment, les jardiniers de la ville venaient de souffler toutes les feuilles vers le milieu de la grande Pelouse et Olga a adoré patauger dedans 🐾🐾.

dimanche 8 novembre 2020

Día de Muertos en Mexico

Oaxaca : fins prêts et maquillés pour défiler
ou aller au cimetière

Oaxaca, cimetière (31/10 & 01/11/2016) - Les proches décorent les tombes, allument des bougies,
installent un petit autel avec nourriture, boissons, objets familiers du défunt
et viennent se recueillir en partageant son plat préféré
Mexico, Coyoacan, Oaxaca, Puebla... 
La fête des morts au Mexique, c'est le souvenir des Orgueilleux avec Gérard Philipe et Michèle Morgan, et ce fut pour nous un moment très spécial en famille, en 2016.
San Angel, Mexico CF (05/11/2016) - Maquillages, déguisements, danses, musique : la fête des morts est joyeuse

Oaxaca, décorée de cempasuchil, les fleurs oranges typiques de la fête des morts (œillets d'Inde)

Coyoacan (26/10/2016), sous le regard de Frida Kahlo auréolée de papel picado violet (en haut à droite) 
Oaxaca calaveras (têtes de mort), pan de muertos et Catrinas (squelettes de vieilles dames élégamment vêtues et coiffées d'un chapeau fleuri)

Oaxaca - Costumes et sourires, c'est la fête ! Un couple se recueille sur la tombe d'un proche.
En bas à droite :un autel dénonçant les féminicides...


Magnifiques et souriantes Catrinas
Puebla, la cathédrale illuminée (04/11/2016)
Un fabuleux voyage, la fête des morts revêt désormais un autre cachet dans nos esprits : de la gaieté, une ambiance très particulière, les bougies, les calaveras... Ca tombe bien car c'est une semaine avec deux anniversaires chez nous, alors ça devient el Día de Muertos a casa... 💀💙💀🎃
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