Je me suis résolue à abandonner cette lecture à la page 132
(sur 550 p.), moi qui avais tant aimé « La conversation amoureuse » de
ce même auteur… Je me faisais une joie de lire « Cherchez la femme ».
Quelle déception. A aucun moment le livre n’a su attiser ma
curiosité et mon plaisir de lire, et je tournais les pages en ayant l’impression
d’effectuer une corvée. Alors en plus lire ça debout serrée dans le train... Niet, aucune gratification : que de l'ennui !
Je me suis donc contentée de passer ce quart du roman aux côtés de Nina et Vladimir et de leurs deux enfants tout frais diplômés ; je n’ai même pas entamé la deuxième partie qui met en scène l’histoire de couple du fils aîné Serge.
Les personnages sont « lourds », ce ne sont que
récriminations et jérémiades décortiquées à n’en plus finir par l’auteur. Tout
est couru d’avance puisque Alice Ferney informe le lecteur dès le début de l’avenir de la relation et des personnages !
Cela m’a déplu : ainsi nous découvrons Nina jeune et fraîche au début du
livre pour apprendre dans la foulée que d’ici quelques années elle sera devenue
grosse et acariâtre.
Idem pour la relation de couple avec Vladimir, dès le
début Alice Ferney nous informe de son dépérissement rapide.
Ajoutons à cela qu’il y a très peu d’action, car tout est
dans l’analyse minutieuse des pensées et des comportements des protagonistes, et
que trop souvent cela donne lieu à des répétitions, des lourdeurs. Lourd justement de
tourner la page en devinant qu’on va lire à peu près la même chose sur deux
autres pages très serrées…et bis repetita !
Pour me remettre de ce faux pas, je viens d'entamer "Quand nous étions révolutionnaires" du chilien Roberto Ampuero : un virage à 180 °... J'espère aller au delà du quart du livre !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire