Une bande dessinée qui a son charme, et instructive sur la condition de la femme en Iran, et ce que la femme fait de sa condition par divers stratagèmes...
Les dessins sont en noir et blanc au graphisme simple mais très expressif, ce qui est la marque de la dessinatrice.
Marjane Satrapi nous laisse voir
à huis clos les discussions d’un groupe d’amies et parentes iraniennes, après
le repas, à l’heure du thé qui « cuit » dans le samovar, quand les
maris se sont retirés pour la sieste (et que ces dames ont fait la vaisselle et
tout rangé…).
Comme l’explique la grand-mère de Marjane, personnage haut en
couleurs : « Parler derrière le dos des autres, c’est la ventilation
du cœur… ».
Les langues se délient et les
confidences fusent autour des thèmes du mariage, de la sexualité, du couple et
de la fidélité…
Chacune y va de sa petite histoire, du mariage forcé au
badinage, et rapidement ces dames se laissent aller qui à une anecdote
croustillante, qui à quelque médisance. Le ton peut être un peu cru, mais cette
BD ne sombre jamais dans la vulgarité et fait souvent rire.
En filigrane, l’attrait des
jeunes femmes pour un mariage à l’étranger… fuir le pays, mais parfois au prix
de cruelles désillusions.
Et la grande vogue de la chirurgie esthétique chez
les Iraniennes (on parle ici de femmes d’un milieu aisé) !
--> chronique "BD"
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