- La première, "The Big Hunger" est inspirée de l'enfance de John Fante, et se déroule autour du fil conducteur de la nourriture et des comics.
Dan Crane, 7 ans, n'a jamais faim. Et pour cause, il ne mange que ce qu'il a envie et dans le dos de sa mère, en dévalisant le frigo la nuit.
"Danny ! Lunch is ready. (...)"
"It was probably cream of tomato soup, a sandwich and a glass of milk. There was no way out, except plain revolt. He was in an ugly mood, a heaviness at his stomach. With a hard face he walked into the kitchen. Tomato soup it was, and milk, and a sandwich." (p.34)
Tout au long du récit, nous découvrons le quotidien de ce gamin qui ne supporte pas les contraintes imposées par sa mère : se laver les mains et les ongles, bien se tenir, changer de vêtements, manger du porridge (alors qu'il rêve de corn flakes !) etc. et qui trouve le moyen de fuir ces contraintes en se transformant en héros de comics comme Billy The Kid et en idéalisant ainsi son quotidien.
Un récit assez drôle. Mais tellement second degré parfois que j'étais piégée entre imaginaire et réalité et j'ai même dû relire certains passages pour être sûre que Dan / alias le héros d'un comic, n'avait pas vraiment tué son frère ou son père ni cherché noise à sa petite soeur !
Un récit assez drôle. Mais tellement second degré parfois que j'étais piégée entre imaginaire et réalité et j'ai même dû relire certains passages pour être sûre que Dan / alias le héros d'un comic, n'avait pas vraiment tué son frère ou son père ni cherché noise à sa petite soeur !
- La deuxième nouvelle, "The First Time I Saw Paris", a été écrite lors du 1er séjour de John Fante en France, où descendu, dans un grand hôtel (où il croise Elvis et autres célébrités), il déambule près de Notre-Dame de Paris et aperçoit une "pauvresse" en pleurs.
C'est un choc pour lui, elle ressemble à une des gargouilles, c'est peut-être une Sainte ? L'ignorant au début, il revient sur ses pas pour tenter de lui venir en aide. Et découvre finalement que la pauvre femme ne souhaite qu'une chose : rester seule avec sa peine. "(...) I choked up at the dignity of man. And suddenly Paris was a great town."
(Editions Pocket/version multilingue)
--> Voir "Mon chien stupide (West of Rome)" sur ce blog
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