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(2010, Ed. Folio)
En lisant ce roman, j’ai de suite
pensé à « Un secret » de Philippe Grimbert, que j’avais beaucoup aimé :
une intrigue forte sous fond de seconde guerre mondiale. Dès lors, « Le
confident » m’a fait l’effet d’un second couteau et m’a plutôt déçue.
J’ai eu l’impression que
l’auteure a tout simplement écrit son livre à l’envers, partant de la fin des
plus alambiquées (la concierge ! c’était le pompon) pour inventer au fur
et à mesure les chapitres précédents.
Le résultat est un récit déconstruit, bizarre, superficiel et sans sel. Les personnages vont et viennent, entre le Paris sous l’occupation et le Paris contemporain, et l’intrigue de départ tourne autour de la maternité, de la problématique de la mère porteuse, pour dévier sur l’adultère et la psychose. Deux femmes de deux milieux opposés, dont l’une, féconde, décide sans trop y penser d’offrir le bébé qu’elle portera à l’autre, stérile. Les deux « mères » vont bien sûr s’entre-déchirer autour de l’enfant et le roman se construit autour des mensonges et coups bas de l'une et l'autre. On ne s'attache finalement à aucune de ces deux femmes, ni même à Camille, cette jeune femme qui ouvre le roman en 1975..
Le résultat est un récit déconstruit, bizarre, superficiel et sans sel. Les personnages vont et viennent, entre le Paris sous l’occupation et le Paris contemporain, et l’intrigue de départ tourne autour de la maternité, de la problématique de la mère porteuse, pour dévier sur l’adultère et la psychose. Deux femmes de deux milieux opposés, dont l’une, féconde, décide sans trop y penser d’offrir le bébé qu’elle portera à l’autre, stérile. Les deux « mères » vont bien sûr s’entre-déchirer autour de l’enfant et le roman se construit autour des mensonges et coups bas de l'une et l'autre. On ne s'attache finalement à aucune de ces deux femmes, ni même à Camille, cette jeune femme qui ouvre le roman en 1975..
Dommage que cette histoire soit
trop alambiquée, tirée par les cheveux. Car j’avais énormément apprécié le
dernier roman d’Hélène Grémillon « La garçonnière » et je m’attendais
à retrouver un plaisir de lecture comparable…
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