***** Réf. Géogr : Angleterre
/ France / Italie (1976 – Ed. Signet, 288 p)
Un livre un peu banal… C’est pourtant le premier roman de
Ken Follett que je lis (et l’un de ses premiers ouvrages, ceci expliquant peut-être les défauts du roman). En effet, dans une note introductive et postérieure,
l’auteur lui-même reconnaît : "In the Modigliani Scandal, I
tried to write a new kind of novel, one that would reflect the subtle
subordination of individual freedom to more powerful machinery. In this
immodest project, I failed."
Alors, après avoir lu ces propos
préliminaires on ne peut moins enthousiasmants de la part de l’auteur lui-même,
je me demandais dans quelle lecture je m’embarquais.
Dès le début, j’ai trouvé les
personnages peu intéressants, manquant d’épaisseur, et je me suis vite sentie
dépassée par le nombre de personnages secondaires déboulant dans l’intrigue
pour se faire oublier quelques chapitres plus loin. C’est par exemple le cas de la petite bonne
de l’actrice, dont l’auteur décrit l’origine, les conditions de vie familiale
(la mère et sa ribambelle d’enfants), le job de vacances, les projets
(abandonnés) de poursuivre ses études… Je m’attendais donc à faire connaissance
avec l’une des principales protagonistes du roman, eh bien non. Toute cette
avalanche de détails pour rien, car ce n’est qu’un des personnages qui croisent
l’intrigue un peu par hasard et dont on n’entend plus parler par la suite.
Pour faire vite : trop de
personnages, de descriptions hors sujet, peu de ressorts captivants… Le seul
sujet intéressant étant la description du milieu des galeries d’art à Londres
(et ailleurs) et les quelques références aux peintres du XXe siècle, sans
toutefois trop fouiller ne serait-ce que la vie de Modigliani qui pourtant joue
le rôle-titre.
Amusante, cette coïncidence de
lecture autour de tableaux de maître volés puisque j’avais déjà enduré "Le Chardonneret" de Dona Tartt sur le même thème. J'en tire la leçon suivante : éviter ce thème à l'avenir, cela ne semble pas me réussir.
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