dimanche 22 février 2015

Michel Bussi : "N'oublier jamais"

***** (2014, Ed. Presses de la cité, 501 p.)
Mon BussiBuzz commence à s'essouffler. Mais c'est la rançon d'être devenue accro à cet auteur en un rien de temps. L'overdose me guetterait-elle ? 

"N'oublier jamais" est donc le 5e et dernier roman de Michel Bussi.
Je dois dire que, à peine commencé, le suspense m'a gagné et je grappillais tant bien que mal une page voire une demie-page de lecture supplémentaire dans les transports le temps que les portes du train s'ouvrent : eh oui, C'en est à ce point avec Michel Bussi ! On est accro...
Et le soir, rebelote, chaque page lue appelait à la suivante, tant le suspense est constant et savamment entretenu. Samedi soir, j'ai dû mettre le holà à 1h du matin, mais il faut dire que j'avais un peu de mal à me dépatouiller des multiples rebondissements à une heure aussi tardive.

Car voilà le problème de ce livre : trop de rebondissements ! Et ça devient très alambiqué, cette affaire...

Au début, bibi, lecteur lambda, suit avec avidité chaque nouvel événement, incrédule. "Quoi ça ? Comment ça se peux-tu ? Dear God ! What else ??" 

Au milieu du livre, Bibi fatigue un peu, commence à confondre les mortes (là, ça craint !). 
Mais le suspense est tel que Bibi ne peut PAS lâcher son livre. Ça s'appelle de l'addiction pure et simple. Et ainsi Michel Bussi m'a forcée à tourner chaque page, de plus en plus fatiguée, pour connaître le énième nouveau rebondissement. 
Je ne peux même pas parler de plaisir littéraire : hormis les descriptions fort intéressantes de la région d'Yport en Normandie, les falaises crayeuses, la campagne burinée par les embruns, les plages... le style de M. Bussi m'est passé complètement au-dessus de la tête :  je ne m'attachais qu'à l'intrigue qui se compliquait tant que je devais faire des efforts pour ne pas perdre le fil.

Bon, la fin ? Euh... je l'ai relue à deux fois ! C'est qu'il m' a bien menée en bateau le Bussi, c'est le cas de le dire. Et forcément, avec une fin pareille, on est obligé de se repasser le bouquin en flashback toute la nuit. Non mais eh c'est quoi ce livre ! Y'en a qui ont besoin de dormir !!!!

Conclusion : je l'ai bien entendu avalé ce roman ! Et je ne le regrette pas !
Mais d'un point de vue enrichissement littéraire ou lecture culte : que nenni. Lu pour être lu, avalé en un rien de temps car c'est de l'addiction... Et je le referai pour le prochain car je réalise que Bussi est ma parfaite lecture de transports en commun : j'oublie tout le reste, si tant est que je parviens à extraire le pavé de mon cabas et à l'ouvrir sans blesser l'oeil de mon voisin.
En revanche, pas un livre que j'aurai plaisir à offrir à la différence de "Un avion sans elle" (déjà offert deux fois) et "Ne lâche pas ma main" (deux fois aussi).

Résumé de l'éditeur : "Ça va mademoiselle ? répéta-t-il. Elle tourna vers lui. Il avança. Les herbes hautes montaient jusqu'à mijambe et il se fit la réflexion que la fille n'avait peut-être pas aperçu la prothèse fixée à sa jambe gauche. Il se trouvait maintenant face à elle. Dix mètres. La fille s'était encore approchée du précipice, le dos offert au vide. Elle avait beaucoup pleuré, mais la fontaine semblait tarie. La maquillage autour de ses yeux avait coulé, puis séché. Jamal eut du mal à ordonner les signes contradictoires qui se bousculaient dans sa tête. Le danger. L'urgence."  Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. 
Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge. Ceci est la version de Jamal. La vraie? "

--> Mon billet sur "Un avion sans elle ***** " + "Ne lâche pas ma main ***** " + "Gravé dans le sable ** "

2 commentaires:

  1. Une amie m'a fait découvert Michel BUSSI la semaine dernière avec le prêt de "N'oublier jamais"

    Je l'ai dévoré en quelques jours, il m'a captivé, envoûté

    Je reviens de vacances et dès lundi je me plonge dans d'autres livres de cet auteur....

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  2. alors je vous recommande les "inlachables" "Un avion sans elle", "Ne lâche pas ma main" et "Nymphéas noirs" !!

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