mercredi 1 août 2012

Chouette (euh ?!) : des centaines de bébés araignées épeires chez nous

Vers la fin mai de cette année, un drôle de spectacle attire mon attention : deux sortes d'essaims de minuscules bestioles jaune et orange, accrochés à la gouttière du chalet de jardin.

De fait, il s'agissait d'une crèche de bébés épeires : deux nids où sont agglutinés tous les bébés araignées. Ils restent groupés un moment, puis je les vois s'éparpiller sur la toile, se déplacer dans tous les sens, et revenir se coller au groupe : regardez la vidéo ci-dessous !.

Les bébés épeires sous la pluie battante
(et la photographe aussi est sous la pluie !)
Le lendemain, ils sont toujours là, agglutinés sous la pluie qui ne les épargne pas.

Et le surlendemain, je m'empresse d'aller le soir voir où en sont mes bébés araignées : plus personne !
Ils sont tous partis, envolés comme ça du jour au lendemain.

Sans laisser d'adresse, pourrais-je ajouter... sauf qu'à présent, en plein été, notre paisible jardin est envahi d'araignées épeires ados : y en a partout ! Impossible de se promener sans se prendre le visage ou les cheveux dans les fils de soie.
Elles logent même sur les rétroviseurs de la voiture et plusieurs fois, j'ai dû mettre dehors des effrontées qui squattaient la voiture.


La pouponnière de bébés épeires décorée de gouttes d'eau
Vous voyez les images des deux nids de bébés : je vous laisse imaginer le nombre d'araignées adultes que cela a donné...

Et l'embarras que cela me cause à la longue de ne pouvoir faire un pas, accrocher le linge, cueillir les framboises, sans me prendre un fil de toile dans le visage ou la bestiole dans les cheveux...

Pourtant, ici, respect des araignées. mais de là à apprécier héberger des centaines d'épeires dans un petit jardin, c'est un défi.
Epeire ado capturant une proie (et 2e proie emmaillottée à gauche)
Epeire diadème adulte
(on voit bien le motif en croix blanche)
Mais ces bébés épeires étaient si insolites à voir.

Finalement, un tel spectacle n'est pas à la portée de tous : encore faut-il avoir le jardin, les yeux pour regarder, l'envie de voir ça, et se trouver là au bon moment car d'un coup, la pouponnière a disparu et chaque bébé s'en est allé tissé sa première toile et vivre sa vie.
Une précision du journal préféré de ma jeunesse, "La Hulotte" : le bébé épeire diadème tisse sa première toile circulaire (soit son piège) qui représente 38 fois sa taille.

Un clin d'oeil aux oeuvres d'art éphémères : Sculpture de buffle en miel pops !

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