Des coquelicots parce que j'adore la nature, et observer tous les petits habitants qui visitent mon jardin...
Des coquillages parce que j'aime les voyages, partout dans le monde, au-delà des mers...
De belles pages parce que vivre sans lire ne serait pas bon vivre...
Et puis il y a la musique... Long Live Rock'n'Roll !
En ce qui concerne BD et romans graphiques, je me suis éclatée en 2014, et j'ai rigolé franchement à de très nombreuses reprises, tandis que d'autres ouvrages m'ont captivée par la qualité du dessin et l'histoire racontée.
Bilan lecture de bandes dessinées et romans graphiques : 38 volumes lus en 2014.
De belles découvertes d'auteurs que je ne connaissais pas : Désirée & Alain Frappier, Chloé Cruchaudet, Margaux Mottin, Nicolas Wild...
Dire que cela ne fait que deux ans que je me suis lancée à corps perdu dans la lecture de bandes dessinées ! Que seraient mes journées sans une bonne BD aujourd'hui.
Sont déjà prêts à être dévorés au cours de cette nouvelle année 2015 : "L'arabe du futur" (R. Sattouf), "Shenzen" (G. Delisle), "Putain de guerre" (J. Tardi), "Blankets/Manteau de neige" (C. Thompson) et "Hyperbole and a half " (Allie Broch). Allez, faut se mettre au boulot, 'y a du pain sur la(les) planche(s) !
Un très joli roman d'une auteure canadienne, Jocelyne Saucier, née au Nouveau-Brunswick et qui habite au Québec, en Abitibi, à 700 kms au nord de Montréal.
Une photographe découvre un sujet méconnu de l’histoire du Canada : les Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario au début du XXe siècle. Captivée par ce sujet, elle part en quête des derniers survivants pour leur tirer le portrait. Ce parcours l’amène dans une contrée reculée où elle espère « débusquer » Ted Boychuck, l’un des derniers rescapés. Hélas elle arrive une semaine après le décès du vénérable Ted. Ce sont ses deux acolytes, deux vieillards qui vivent en ermite chacun dans sa cabane, qui l’accueillent provisoirement et avec méfiance : ne serait-elle pas une engeance du gouvernement ? Une envoyée des redoutés services sociaux ?
Car Charlie et Tom ont trouvé ici dans ce coin perdu refuge pour couler des jours heureux en toute liberté, loin de toute contrainte sociale, administrative, médicale… Ils vivent au jour le jour, à commencer par les patates au lard le matin avec un thé bien sucré. Chacun a son chien, et ça leur suffit.
Cette photographe qui débarque de la ville, ça les perturbe. Et voilà que débarque une autre femme ! Mais là, il s’agit de Marie-Desneige, une congénère au visage délicat auréolé de cheveux blancs soyeux, une petite mamie fragile qui a passé toute sa vie internée dans un asile, et qui cherche un refuge et de l’humanité.
Petit à petit, les deux vieux ermites se font à la compagnie des dames.
Ils se lâchent et acceptent d’évoquer leur ami Ted. Ted n’était pas causant, il peignait à longueur de journée de « drôles de tableaux » qui illustrent en fait les épisodes du Grand Feu de Matheson que Ted a vécu enfant. Et la photographe va finir par soulever le voile de l'histoire d'amour de Ted et des deux jumelles embarquées sur un radeau pour fuir les grands feux... Une histoire dans l'histoire.
Un roman en forme de conte, d'ode à la nature et à la vieillesse. Ma deuxième lecture du défi Québec-o-trésors
Coïncidence, le précédent roman québécois que j’ai lu se déroulait aussi dans les bois… (« Le jour des corneilles » de Jean-François Beauchemin), mais la nature occupe une telle place dans cette contrée que ce n’est pas vraiment un hasard…
Sur la culture sauvage de pavot au Québec (cannabis dans le roman de Jocelyne Saucier): voir aussi "Crimes horticoles" de Mélanie Vincelette .
A la suite de mon billet du 22 novembre où j'évoquais la découverte d'une larve de cétoine doréeprésumée morte après avoir vidé le compost... Eh bien bonne nouvelle : la petiote (bien dodue) a fini par remuer.
Larve de cétoine dorée (cetonia aurata) : un gros bébé bien dodu
Le 23 novembre 2014, je m'approchai en effet d'elle, m'étonnant qu'elle n'ait pas encore été picorée par les oiseaux. Et je remarquai que la larve avait changé de position. En regardant de plus près et en la titillant avec une brindille, je vis les pattes remuer. Ma larve était en vie !
Ni une ni deux, je l'ai remise dans le compost. Je ne sais pas ce que cet épisode certainement traumatisant pour elle aura pour conséquence sur son développement.
Adulte, ma larve dodue se transformera en cétoine dorée, un beau coléoptère couler vert métallisé : c'est vraiment la fable du vilain petit canard.
Et la larve de hanneton fit à son tour son apparition...
Deux mois plus tard, le 18 janvier 2015, je vis posé sur l'herbe et à deux mètres de mon composteur un gros ver blanc. Après lui avoir infligé l'incontournable séance photo (c'est que c'est rare de voir des insectes en hiver, alors j'en profite !), et pensant (quelle nunuche) qu'il s'agissait d'une larve de cétoine dorée, je l'ai délicatement installée dans le compost.
Larve de hanneton : longues pattes, petite tête mais grosses mandibules...
Ce n'est que plus tard en examinant les photos que je réalisai qu'il s'agissait d'une larve de hanneton : une méchante quoi ! Je veux dire, pas un allié du jardinier comme la larve de cétoine dorée qui se nourrit de végétaux en décomposition (= saproxylophage) ; la larve de hanneton mange les racines vivantes des plantes. Normalement, j'aurais dû la laisser sur la pelouse pour qu'un oiseau s'en régale.
Finalement, les deux larves se reconnaissent facilement :
larve de cétoine dorée : plus ronde et trapue. Petite tête et gros derrière, pilosité bien visible, plus ou moins abondante. Pattes courtes. Très mobile, y compris sur le dos (ce que j'ai pu constater !).
larve de hanneton commun (Melolontha melolontha) : moins dodue. Grosse tête, petit derrière, peu de poils. Pattes plus longues. Mandibules plus développées. Ne peut pas se déplacer quand elle est sur le dos.
Je l'ai trouvé moyen moyen ce John Le Carré. Bien sûr qu'il se lit, mais ce n'est pas de la trempe de la "Constance du jardinier"...
L'intrigue se déroule à Hambourg, sur fond de psychose internationale au lendemain des attentats du 11 septembre. Plongée dans la communauté turque immigrée, et l'arrivée au sein d'une famille sans histoire et en attente de naturalisation, d'un jeune musulman russe en fuite, Issa.
De fil en aiguille, se présentent à nous un banquier anglais à l'ancienne (mais dont le père faisait fonctionner les caisses noires des lippizans), une jeune avocate allemande idéaliste travaillant pour une association d'aide aux immigrés, et une pléiade de policiers, agents des services du renseignement, de la sécurité du territoire, auxquels se mêlent les services britanniques et américains.
Tout ce beau monde à la recherche du même homme, Issa, mais pas dans les mêmes objectifs...
C'était donc assez confus, les personnages pas très attachants, et la fin dérangeante (certes, c'est du John Le Carré !) mais aussi décevante...
Il semblerait que le film soit "plus réussi", en tout cas moins confus (Phillip Seymour Hoffman y jouait son dernier rôle)...
***** Réf. géogr. : France / Cuba (Ed. Futuropolis, 2014, 128 p.)
Adaptation libre du roman d'Ernest Hemingway, cet album rend un bel hommage au roman d'origine.
Thierry Murat utilise peu de texte, aucune bulle, privilégiant un dessin apuré avec deux ou trois larges planches par page. Le texte n'en prend que plus de valeur, et accompagne parfaitement le dessin.
On ressent profondément au travers de ces dessins dépouillés et de ce texte sobre la solitude du vieux pêcheur, raillé par ses pairs car cela fait déjà 84 jours qu'il rentre bredouille. Son seul compagnon : un gamin qui n'a même plus le droit de l'accompagner à la pêche (il doit pêcher utile...) mais qui est toujours là à croire encore en lui.
Le récit de la sortie en mer et de la nuit en tête-à-tête avec l'espadon est magnifique. Homme et poisson ne font plus qu'un.
*****Réf. géogr. France / "Deuxième Union soviétique"
(2014, Ed. Seuil, 617 p.,)
Radieux, comme rayon, comme radiations...
Eh oui, comme l'indique la 4e de couverture : "Des siècles après la fin de l’Homme rouge, dans une Sibérie rendue inhabitable par les accidents nucléaires, des morts-vivants, des princesses et des corbeaux s’obstinent à poursuivre le rêve soviétique."
Un livre surprenant, et bienvenu. Le début m'a de suite plu, pour les descriptions de plantes et graminées qui m'ont d'ailleurs fait penser au fabuleux et dérangeant "Roman" de l'écrivain russe Vladimir Sorokine.
"Ciel. Silence. Herbes qui ondulent. Bruit des herbes. Bruit de froissement des herbes. Murmure de la mauvegarde, de la chougda, de la marche sept-lieues, de l’épernielle, de la vieille-captive, de la saquebrille, de la lucemingotte, de la vite-saignée, de la sainte-valiyane, de la valiyane bec-de-lièvre, de la sottefraise, de l’iglitsa. Crissements de l’odilie-des-foins, de la grande-odilie, de la chauvegrille ou calvegrillette. Sifflement monotone de la caracolaire-des-ruines." (p. 22)
Ensuite, j'ai connu un temps d'hésitation, la lecture se compliquant, les personnages s'entremêlant et se dispersant dans la foulée, et l'espace temps étant totalement farfelu (les siècles passent en un quart de seconde !). Je me suis même posé la question de continuer ou d'arrêter... Mais finalement le livre est prenant, et j'appréciais beaucoup l'écriture d'Antoine Volodine, les descriptions grandioses de cette étendue sibérienne irradiée. J'en suis donc venue à bout avec un grand plaisir de lecture.
«Au-dessus de la steppe le ciel étincelait. Une voûte uniformément et magnifiquement grise. Nuages, air tiède et herbes témoignaient du fait que les humains ici-bas n’avaient aucune place, et, malgré tout, ils donnaient envie de s’emplir les poumons et de chanter des hymnes à la nature, à sa force communicative et à sa beauté.»
L'auteur décrit lui-même son écriture ou son genre littéraire comme "post-exotique".
Cette lecture m'a fait penser au film "La terre outragée" sur la catastrophe de Tchernobyl. Dans le roman "Terminus radieux", ce sont quasiment toutes les centrales nucléaires qui les unes après les autres explosent et irradient toutes les régions. Les gens meurent, les animaux, la flore disparaissent aussi, ou bien mutent dans de nouvelles espèces. C'est ainsi que les personnages du livre sont comme des zombies, des êtres entre la vie et la mort, plus tout-à-fait vivants mais pas tout-à-fait morts non plus. Et certains sont même devenus éternels, comme le père Solovieï président du kolkhoze et la mémé Oudgoul. Ces deux-là forment une sacrée paire.
"Comme tous les matins depuis quelques milliers de saisons, la Mémé Oudgoul tourna le bouton du poste de radio posé à côté de son fauteuil. Elle voulait savoir si la civilisation avait été rétablie pendant la nuit, ou du moins si l’humanité avait survécu à la dégénérescence organique, aux cancers provoqués par l’irradiation généralisée, à la stérilité et à la tentation de s’engager dans la voie capitaliste." (p.580)
Solovieï incarne le nouveau dictateur qui s'infiltre même dans les rêves et le corps des survivants, de ses "sujets", y compris de ses trois filles. Maître de ce "nouveau monde", il se heurte cependant à Kronauer, ancien soldat réfugié débarqué au kolkhoze, qui constitue finalement le personnage principal de ce roman... Kronauer que l'on suit jusqu'à la dernière page. En parallèle de la"vie" qui se déroule au kolkhoze Terminus radieux, nous suivons la progression laborieuse d'un train fantôme transportant soldats et prisonniers sur une unique voie ferrée, à la recherche d'un camp fermé où ils auront le sentiment de retrouver leur liberté et la sécurité.
"Cette recherche ferroviaire d’un havre concentrationnaire durait déjà depuis des mois, pour ne pas dire un temps bardique incalculable". (p.228)
Cette histoire de train m'a encore ramenée à l'univers de Vladimir Sorokine, cette fois dans son roman "La tourmente", qui emprunte une autre voie pour décrire un univers apocalyptique, et les scènes du train à la fin font froid sans le dos !
"Terminus radieux" d'Antoine Volodine est un grand roman, qui mérite à juste titre le prix Médicis 2014.
Pas trop emballée au démarrage par cette bande dessinée, peut-être à cause du dessin, de style un peu vieillot.
Et puis finalement on se laisse embarquer dans cette sorte de road movie, avec :
- au volant de sa CX break, Guy Farkas alias Le Teckel, un vieux de la vieille de la corporation des visiteurs médicaux, un peu lubrique mais fin connaisseur de l'oeuvre de Rimbaud,
- et en passager, Jérémy, jeune diplômé accro à son PowerPoint et fils à papa plutôt bêta à première vue, mais plus fin et intéressant qu'en apparence.
La mission de ce tandem improbable : placer le Marshall 2, un antidouleur nouvelle génération qui succède à un médicament ayant causé nombre de morts. Le business des industries pharmaceutiques avant la santé...
Cette BD conjugue humour et suspense pour narrer les dessous de l'industrie pharmaceutique alors que les scandales explosent ces dernières années. La fin est inattendue mais réjouissante.
J'ai lu, si le compte est bon, 87 ouvrages en 2014, dont :
- 46 romans, 38 volumes de bandes dessinées ou romans graphiques et 3 livres d’art
- répartis en 56 ouvrages francophones, 24 anglophones, 3 hispanophones et 4 d'autres langues (portugais, arabe, suédois).
Cela fait donc 11 ouvrages de moins qu'en 2013... mais je pense me justifier en partie par la lecture de trois énormes pavés cette année, qui pourraient compter double ou triple ! ("Confiteor", "Les luminaires" et "Le chardonneret").
Voici donc la liste des ouvrages qui ont occupé mes trajets ou mes moments libres... Ma petite notation va de 1 * à 5 * (aucune étoile signifiant que je n'ai pas du tout apprécié la lecture) ; les titres en bleu ont déjà été chroniqués sur le blog, ceux en bleu clair pas encore :
Le palmarès des romans que j'ai préférés pour l'année 2014 comporte 12 titres... (le 12e ne manquera pas de surprendre les puristes, mais qu'est-ce qu'il m'a fait rire !, et le 3e est une re-lecture en VO d'un roman déjà lu).
A la grâce des hommes - Just Kids - The curious incident of the dog in the night-time - The Lacuna Une part de ciel - Au revoir là-haut - Things the grandchildren should know - Confiteor Peste et choléra - La garçonnière - Ne lâche pas ma main - Mad about the boy
Hormis le roman de l'australienne Hannah Kent "A la grâce des hommes" (qui se déroule... en Islande), je n'ai pas connu en 2014 de lectures coup de coeur aussi marquantes que certaines lues en 2013.
De fait, en 2013, pas moins de six romans m'avaient paru exceptionnels sur les douze de mon palmarès : "Rien ne s’oppose à la nuit" (Delphine de Vigan), "La vérité sur l'affaire Harry Québert" (Joël Dycker) , "Putain" & "Burqa de chair" (Nelly Arcand), "Notre-Dame du Nil" (Scholastique Mukasonga) ou "Le vieil homme aux mille dessins" (Aude Fieschi).
2013 était un très bon cru. 2014 correct. Espérons que 2015 me réserve de belles surprises... notamment en lectures québécoises puisque je poursuis mon défi Québec-o-trésors...
Une sympathique experte en
insectes (qui se surnomme « Dame de Pic ») m’a apporté une aide
précieuse en identifiant une trentaine des habitants de mon jardin !
J’ai en effet répertorié 178
habitants (insectes, araignées et gastéropodes) sur la page dédiée "Les habitants de mon jardin", parmi
lesquels nombre d’inconnus que je ne parvenais pas à identifier, ou bien je me lançais dans des
tentatives d’identification hasardeuses.
Voici donc une trentaine de ces bestioles enfin pourvues d"une identité.
3 Eristalis
pertinax (femelle) (et non pas Abeille solitaire Mégachile)
Ce blog a clos l'année 2014 en compagnie de Michael Schenker & Friends. Il est donc de bon ton de lui faire attaquer l'année 2015 toujours en musique, en compagnie de Mark-Oliver Everett...
Éphéméride :
En 2013, j'assistai à mon premier concert de EELS, au Trianon, à l'occasion de la sortie de l'album "Wonderful, Glorious".
En 2014, je lus le roman autobiographique de Mark-Oliver Everett, alias Mr E. : "Things the grandchildren should know". Sidérant, remarquable.
En 2014 aussi, j'assistai à mon deuxième concert de Mark-Oliver Everett / EELS, à la salle Pleyel à Paris, pour la sortie de "The cautionary tales of Mark-Oliver Everett".
Concert du 10 juillet à la Salle Pleyel à Paris
Lors de ce concert aux lumières tamisées et aux sonorités acoustiques et orchestrales, "de concert" avec le lieu, Mark-Oliver Everett a soudain décidé de descendre parmi le public. Nonchalamment, il s'est mis à marcher dans les allées en distribuant ses fameux hugs (accolades bienveillantes) aux spectateurs croisés sur son chemin.
Ni une ni deux, je refilai mon sac et ma caméra à F. et me précipitai vers l'allée... à temps pour recevoir moi aussi mon hug des bras de Mark-Oliver !!!
(NB : ce qui me fit constater que le bonhomme est de petite stature, quasi frêle... Mais quelle force de caractère et quel optimisme.)
Vidéo du sublime "That Look You Give that Guy" (Paris, 10/07/2014)
(prise en cours car 1er rappel auquel je ne m'attendais pas !)
("That look you give that guy" : une chanson que j'adore et qui est ma sonnerie de réveil pour les jours de semaine - le réveil du week end étant le lot de "Sea and Sand" des Who, tout ça pour m'aider à savoir si je suis en semaine ou le w-e !).
Eels - "Can't help falling in love with you (Elvis cover)" / Paris, 10/07/2014
La setlist du concert du 10/07/2014 :
1. Where I'm At (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
2. When You Wish Upon a Star (Leigh Harline cover)
3. The Morning (Tomorrow Morning, 2010)
4. Parallels (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
5. Mansions of Los Feliz (End Times, 2010)
6. My Timing Is Off (Hombre Lobo, 2009)
7. A Line in the Dirt (End Times, 2010)
8. Where I'm From (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
9. It's a Motherfucker (Daisies of the Galaxy, 2000)
10. Lockdown Hurricane (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)-
11. A Daisy Through Concrete (Daisies of the Galaxy, 2000)
12. Grace Kelly Blues (Daisies of the Galaxy, 2000)
13. Fresh Feeling (Souljacker, 2001)
14. I Like Birds (Daisies of the Galaxy, 2000)
15. My Beloved Monster (Beautiful Freak, 1996)
16. Gentlemen's Choice (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
17. Mistakes of My Youth (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
18. Where I'm Going (The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett, 2014)
Je crois que, pour se faire du bien, il faut se ruer pour aller voir EELS en concert dès que Mark-Oliver s'annonce à l'horizon. Espérons donc pour 2015...