jeudi 31 mars 2016

G. Enders : "Le charme discret de l'intestin"


Giula Enders (Allemagne) : Le LIVRE qu'il faut lire pour comprendre comment nos boyaux fonctionnent et ressentir de l'empathie pour eux !!!

D'abord, je l'ai lu en français, puis je l'ai acheté en allemand et offert à mon mari. Maintenant je vais le racheter en français et l'offrir tout autour de moi...
Mon grand regret à ce jour : je l'ai lu trop vite ce livre, je l'ai englouti et il m'est difficile d'en retenir toutes les informations et tous les conseils de vie !!! A relire, mais plus attentivement maintenant qu'est passé le phénomène de découverte (comment ça, un livre sur l'intestin qu'on arrive à dévorer debout dans le RER !!!).

Pour faire vite (pas bon ça, Giulia, je sais... mea culpa), j'ai, à peine finie la dernière page, investi dans la meilleure huile d'olive recommandée par nos magazines de consommateurs alertés, et poursuivi ma consommation de yaourts au bifidus. De même la levure de riz rouge...

Alors l'huile d'olive me direz-vous ?
Personnellement, j'ai toujours été un peu atypique à ne JAMAIS assaisonner mes salades. Comme les lapins, je mange ça cru, souvent direct du saladier (si je suis sans témoins, sauf mon chien) ça va plus vite et ça goûte la salade point barre. En cuisine, je crains de devoir avouer que moins j'en fais, mieux ça se présente...
Et là, grâce à Giulia, j'ai acheté la très bonne huile d'olive MONINI CLASICO, pas onéreuse qui plus est, et recommandée par mes magazines consos... (NB : je n'avais jamais entendu parler de cette marque avant).
Résultat, j'en suis dingue !!! Je ne peux plus voir un bout de salade sans l'imaginer émulsionnée avec une cuiller de ma Monini Clasico. Je l'ai fait goûter à mon fils aîné (très fin gourmet) : il la trouve succulente... Sans vouloir la faire "cuculapraline", cette cuiller d'huile d'olive enrichit la saveur de mes plats (voui c'est moi l'ours des cavernes qui dit ça!). Merci Giulia !

dimanche 20 mars 2016

Priscilla Laulan-Carret : "La mauvaise réputation" (Haïti)

***** Réf. géogr : France (auteure) / Haïti (lieu)
 Ed. Thot, 2015, 120 pages

Au tout début, il y a une couverture, absolument magnifique (qui me fait penser au Douanier Rousseau), et, en main, un bel ouvrage, d'une édition soignée : pour moi qui n'ai pas encore franchi le pas de la liseuse électronique, l'objet "livre" reste très important.

Puis, il y a le tout premier paragraphe... :
"A l'horizon du Cap-Haïtien,se profile une enfilade de mornes défigurés, lacérés de ravines dégoulinantes de galets. Sur leurs flancs, les broussailles ont progressivement pris l'ascendant sur les arbres. Une poussière crayeuse s'élève des routes dépourvues d'asphalte, pour mieux les engloutir. La nationale est cerclée de pentes raides sur lesquelles s'amoncellent des cases insalubres, faites de parpaings ou de bouts de tôles, défiant les lois de la gravité. Les anciennes mangroves, qui protégeaient les côtes et absorbaient l'énergie furieuse de la rivière, ont été remblayées à l'aide de déchets. (...)" (p.9)
J'ai de suite apprécié le style de l'auteure, sa maîtrise originale de la langue française : belle, riche, poétique, et en même temps très "parlante". Priscilla Laulan-Carret a réussi à amener la lectrice que je suis dans les pas de la bande de gamins des rues, se faufilant au milieu de la foule du marché, mendiant auprès de la boulangerie, se chamaillant sous des bouts de tôle, ou retournant au village voir "la mère". Le style de cette auteure contribue énormément au plaisir de lire son livre, cela revigore de constater que de si jeunes écrivains déploient une telle richesse de la langue.

Après, je me suis dit, étant complètement "téléportée" à Haïti au fur et à mesure de l'avancée du livre, que Priscilla L.-C. devait être une enfant du crû, ayant grandi et vécu l'histoire de l'île. 
Que nenni, Priscilla est une pépite humanitaire et sociale et environnementale... et littéraire et douée, et digne d'une admiration sans bornes. Toute jeune (elle m'en a l'air), et déjà si entreprenante, et si méritante et débordante de projets "qui visent à ré-enchanter le monde".... Je lui prédis un bel avenir littéraire si elle parvient à conserver un peu de son temps à l'écriture. En tout cas, chapeau bas pour aujourd'hui.

dimanche 13 mars 2016

Les coccinelles sont revenues

En cette journée ensoleillée du 13 mars, premier grand tour "pré-printanier" au jardin :
ici et là des coccinelles blotties... qui au coeur d'une fleur d'euphorbe, qui sous l'ombelle d'une achillée fanée (comme quoi je fais bien de ne pas couper les hampes fanées en hiver !), qui au chaud sur les succulentes, et une entre les aiguilles du pin...
Et ce ne sont pas des coccinelles asiatiques mais celles bien de chez nous, que j'avais craint de ne plus voir au jardin !!!

--> ma p'tite rubrique "coccinelles"...
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