"In a note dated 3 June 1954, the Belgian Ambassador in London conveyed an invitation to Her Majesty's Government of Great Britain : an invitation to take part in a new World's Fair which the Belgians were calling the "Exposition universelle et internationale de Bruxelles 1958".
Jonathan Coe écrit bien, et ce petit roman se lit bien même s'il ne casse pas des briques !
Il donne un certain aperçu du climat de la guerre froide vu par le prisme de l'exposition universelle de Bruxelles. Le parcours de l'apprenti espion (qui ne le sait pas), Thomas Foley, est parfois drôle. Sa vie familiale l'est moins et je trouve que Jonathan Coe l'a fort bien dépeinte (l'incident du pansement pour cors retrouvé dans le lit conjugal est lourd de conséquences).
Tout comme Jonathan Coe parvient à donner une description intéressante de la vie de banlieue londonienne d'un jeune couple, du rapport aux voisins, On s'intéresse aussi à la Belgique d'après-guerre.
La fin, en revanche, qui amène le lecteur 40 ou 50 ans plus tard, ne m'a pas passionnée.
Ce roman m'a fait penser de bout en bout au film "CONGORAMA" réalisé par Philippe FALARDEAU (Canada / Belgique, 2006) avec Olivier Gourmet, Paul Ahmarani, Gabriel Arcand, Jean-Pierre Cassel, Claudia Tagbo... qui fait également référence à l'expo universelle de 1958 et au pavillon où fut "exposé" un village du Congo belge montrant les autochtones comme dans un zoo. Il est aussi question d'espionnage industriel dans le film mais hors cadre de la guerre froide.
Entre le livre "Expo 58" et le film "Congorama", je vote sans hésitation pour le film.
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