dimanche 31 mai 2020

Jeunes mésanges et autres oiseaux du jardin...

Mésange charbonnière donnant la becquée à 2 oisillons
La nichée de petites mésanges charbonnières continue de voleter de ci de là dans le jardin, suivant d'un arbre à l'autre la maman en quête de nourritures. 
Les petites mésanges ont l'air plus dodu que leurs parents, avec leur duvet ébouriffé, on dirait de petites boules de plumes.
Tout ce petit monde fait un sacré boucan, ça piaille à qui mieux mieux pour attirer l'attention de la maman et réclamer la becquée.
La pauvre, elle n'arrête pas une seconde, à nourrir tous ses oisillons.
Certains petits sont un peu plus dégourdis et commencent à s'approcher de la mangeoire aux côtés de maman.
Il y en a un en revanche qui fait son pataud et reste à piailler sur sa branche... Il est comique, j'espère qu'il va se délurer et commencer à se prendre en main comme sa fratrie.

--> Voir la vidéo de la becquée donnée par la maman...

Nous avons remarqué que lorsque la famille (nombreuse) de mésanges charbonnières prend d'assaut la mangeoire, les autres mésanges, notamment les mésanges bleues, même adultes, s'éloignent.

Le jardin est très arboré et abrite ainsi de nombreux oiseaux, davantage que chez nos voisins qui ont moins d'arbres : 
  • mésanges charbonnières (les plus nombreuses)
  • Merlette
  • mésanges bleues (avec leur masque de Zorro)
  • mésanges noires (un seul couple vu cette année)
  • mésanges huppées (moins fréquentes)
  • mésanges à longue queue (idem)
  • rouge-gorge (mon chouchou..., je lui lance des vers de terre quand il s'approche et si j'en ai sous la main, désolée petits vers 😞)
  • merles (cette année, le couple est allé nicher en face)
  • monsieur pinson (qu'il est beau !) et sa pinsonne (plus discrète) 
  • moineaux domestiques : retour en force cette année, ce qui est une très bonne nouvelle car ces derniers temps on en voyait de moins en moins - le moineau est en effet menacé de disparition...  A Paris, 3 moineaux sur 4 ont disparu… en 13 ans.
    Depuis les années 80, les populations de moineaux auraient également perdu 70% de leurs effectifs à la campagne. Diminution des sites de nidification, raréfaction de l’alimentation ou encore usage des pesticides… Un Indien, Mohammed Dilawar, fondateur de la Nature Forever Society, a créé le « Sparrow Day » (la journée mondiale du moineau) le 20 mars dès 2010 afin d’alerter sur le déclin numérique en Inde. Au Royaume-Uni, le moineau, qui a quasiment disparu de Londres, a été inscrit sur la liste rouge des espèces d’oiseaux menacées. Dans le pays, la chute a été estimée à 62% entre 1970 et 1999. La situation est critique en Europe : Hambourg (-50% en 30 ans), Prague (-60% en 20 ans), Finlande (-60% en 25 ans). [Source : 30 millions d'amis]
    Par chance, en même temps que notre nichée de mésanges, nous avons pu observer en ce mois de mai une nichée de moineaux, mais à bien moindre échelle puisqu'il n'y avait qu'un seul bébé moineau...
    Je dois me souvenir d'écrire un petit message "moineau" le 20 mars 2021...
  • fauvette à tête noire : très joli chant, mais on la reconnait aussi au bruit de tac tac tac tac qu'elle fait, exactement le bruit du jeu avec les deux boules attachées par une corde que l'on devait faire se cogner sans se taper dans les mains (ça faisait super mal !) : tac tac tac tac tac ...
  • Rouge-queue noir juvénile (cliché 25/06/2020)
    rouge-queue
     : à partir du printemps, le rouge-queue arrive au jardin tandis que le rouge-gorge, qui était là durant l'hiver, s'éclipse avant de revenir à la fin de l'été. Le rouge-queue s'en ira quant à lui à partir de juillet.
    Cette année, nous avons la visite d'une famille de rouges-queues noirs avec plusieurs juvéniles. C'est amusant de les voir balancer leur jolie queue.
  • troglodyte
  • accenteur mouchet
  • verdier
  • pic-vert
  • pic-épeiche : cette année, vu un à la mangeoire de la terrasse. Un jeune mâle, d'une beauté renversante. J'étais en télétravail, son apparition m'a subjuguée et comblé ma journée (made my day !).
  • étourneaux (en nombre !!!) : il faut les voir s'abattre en bande sur la mangeoire ou sur les arbres  fruitiers et tout rafler... J'ai du mal à leur en vouloir car, vu de près, c'est vraiment un très bel oiseau...
  • pigeons ramiers : chaque année, deux couples s'en viennent chez nous. Chacun choisit son arbre, l'un le seringat, l'autre le platane (plus protégé) et fait son nid. Cette année, le nid dans le seringat faisait pitié tellement il était bricolé à la légère. Malgré cela, la pigeonne a donné naissance à un pigeonneau, qu'elle a patiemment couvé, qu'il pleuve et qu'il vente ou fasse grand soleil, elle restait stoïque. Le nid étant quasi à hauteur d'homme, je lui parlais à chaque fois que je jardinais alentour ou que je passais à côté d'elle, si bien qu'elle ne prêtait plus attention à moi et ne me craignait pas. Puis un jour, elle n'était plus dans le nid, et nous avons pu observer le bébé pigeon, une seule fois, sa petite tête quasi chauve. J'ai supposé qu'elle était partie lui chercher de la nourriture. Le lendemain, le nid était vide. Plus de pigeonne non plus. C'est alors que le voisin m'a appris que nous avions dans l'un de nos très hauts arbres un nid de pie... et il pense que les pies ont tué le petit pigeon. 
    Pigeon ramier couvant, toujours dans le seringat
    (printemps 2020) : un nid de fortune et peu à l'abri...
Pigeon ramier couvant, nid dans le seringat
(photo 16/08/2015) : le nid est bien costaud...
L'autre couple de pigeons ramiers fait généralement son nid dans le platane, où il est à l'abri des regards tant le feuillage est dense. Je peux suivre les étapes de la construction du nid car il y a une petite table de jardin sous le platane, et elle se trouve alors jonchée de brindilles et branchettes en tous genres qui tombent du haut du platane... Sympa quand on est en-dessous...
  • pies : alors elles, ce ne sont pas mes amies. La ville en est envahie. J'avais bien l'impression que cette année elles étaient encore plus présentes, à jacasser et crier de manière affreuse à longueur de journée, et même à venir squatter les mangeoires et s'empiffrer en faisant fuir les autres oiseaux. De fait, on a découvert leur nid dans un de nos arbres. Aussitôt, échelle, coupe-branche et mise à bas du nid (qui contenait une coquille d'œuf ouverte (vide) : le petit avait dû naître, c'est pour cela que la pie faisait d'incessantes allées et venues entre cet arbre et la mangeoire - le papa pie s'était aussi chargé de nourrir la mère quand celle-ci couvait, et ça faisait peut-être partie de ces allers-retours bruyants). Je dois admettre que j'ai été franchement soulagée qu'il n'y ait pas eu de bébé pie dans le nid au moment où on a coupé la branche... L'oiseau avait quitté le nid ? Cela reste quand même étonnant que les allées et venues des pies aient continué entre la mangeoire et le nid s'il n'y avait plus de petit dedans. Mystère.
    Le nid s'est brisé en tombant par terre mais nous avons quand même pu admirer la structure : du travail de maçon, un parfait cercle de branchettes et brindilles, et de la boue tapissée d'herbes. Il paraît que le couple met 5 à 6 semaines à construire son nid.
    Cela dit, il paraît que les pies pâtissent fort de la mauvaise réputation qu'on leur colle sur le dos en France notamment. S'il s'avérait que notre pigeonneau n'a pas fini mangé par la pie, je pourrais peut-être réviser mon attitude envers cet oiseau. J'ai lu sur Internet des témoignages de gens qui ont réussi à en apprivoiser, mais sans aller jusque là (j'ai déjà une ménagerie suffisante !), je devrais m'efforcer de leur offrir un regard neuf et amical...
    Aussi lu qu'un couple de pies, c'est pour la vie.
  • tourterelles turques : elles nous enchantent tous les ans à roucouler gracieusement depuis les antennes TV ou les câbles électriques.
  • martinets : ils volent très haut... ne se posent jamais... dorment en l'air !
  • corneilles : devenues rares elles aussi...
  • perruches à collier : d'une beauté à tomber ! mais invasives... Elles sont trois à venir au jardin, se régaler à la mangeoire et se suspendre aux boules de graisse. Elles vident les graines à une vitesse, c'est tout un spectacle de les voir décortiquer les graines de tournesol et recracher les coquilles à toute berzingue. Hallucinant. L'une d'entre elles reste plus longtemps chez nous, je l'ai appelée Coco, et j'essaie de lui parler dès que je l'aperçois (mon discours est assez limité : "Bonjour Coco, comme tu es beau !"). A présent je pense qu'il me reconnaît, il ne s'enfuit plus et tourne la tête pour m'écouter...
    Malheureusement, Coco fait partie d'une espèce invasive : lire à ce sujet l'article de ce blog...
    Coucou de Coco sur son câble favori...
    Mais quel oiseau vraiment magnifique... Quand il est sur le lilas près de la terrasse, à côté de moi, j'ai l'impression d'être sous les tropiques.
    Vidéo des perruches à l'assaut de la mangeoire, décortiquant à la chaîne les graines de tournesol :

La mangeoire sur cette vidéo est installée derrière la maison, et c'est la vue que j'ai depuis la fenêtre de mon bureau. Inutile de dire que les jours de télétravail, dès qu'il y a un peu d'activité à la mangeoire, j'ai du mal à rester concentrée... Surtout que mon appareil photo est toujours à portée de main !
Mais chut, il ne faut pas répéter ce petit secret à mon boss 😉

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