J'apprécie Caryl Férey mais je dois admettre que j'éprouve une appréhension certaine à lire ses livres depuis l'horreur vécue à travers "Zulu", qui fut pour moi (et pas que...) un cauchemar.
"Condor" constitue une sorte d'écho chilien à son roman précédent "Mapuche" qui se déroulait sous l'Argentine des colonels. Ici, nous sommes au Chili, avec en filigrane la dictature de Pinochet et les criminels du plan Condor qui ont pignon sur rue, la corruption, la drogue qu'on refourgue aux gamins, le gouffre entre pauvres et riches, l'appropriation des terres ancestrales ou éloignées du désert de l'Atacama pour mettre la main sur les richesses du sous-sol.
Comme dans "Mapuche", une romance se noue entre une indienne Mapuche et un chilien de bonne famille.
En résumé, un thriller de bonne facture, bien documenté, mais j'avoue avoir du mal à me remettre de la fin de certains romans de Caryl Férey.
No Future... Ah oui, c'est vrai, il est fan des Clash !!!
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