Hum Hum, grande déception à la lecture de ce roman qui est la suite du fabuleux "Chaussures italiennes", qu'Henning Mankell avait écrit en 2006.
Voici le commentaire résumé que j'avais noté à l'époque sur "Les chaussures italiennes" : "INOUBLIABLE road movie senior - culte... humain...".
En lisant "Les bottes suédoises", j'enchaînais les déceptions à chaque page ou chapitre.
Fredrik a désormais 70 ans (nous l'avions quitté à 66 ans). Et c'est un vieil homme antipathique, asocial, égoïste et même lubrique qui se découvre à nous. Je n'ai éprouvé aucune empathie, ni sympathie, ni intérêt pour ce bonhomme détestable.
Les personnages secondaires ne m'ont pas non plus emballée, Lisa Moldin, la jeune journaliste que Fredrik rêve de mettre dans son lit, cache un secret dans son armoire ; la fille Louise est une pro du vol à la tire ; Mme O. chez qui Fredrik gare sa voiture quand il quitte son île, semble dissimuler aussi un secret, mais rien de tout cela, l'intrigue se dégonfle comme une baudruche. Quant au facteur...
Un roman fourre-tout.
Un roman fourre-tout.
H. Mankell insère tant bien que mal ici et là des commentaires sur l'augmentation de l'immigration et les réactions des insulaires, sur la mondialisation et le remplacement des chemises ou des bottes suédoises par des produits chinois... Mais cela sonne creux.
Voilà, ce roman que l'écrivain a écrit un an avant sa mort, m'a paru creux.
--> Autres lectures d'Europe du Nord...
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