mardi 6 mars 2012

Le fameux Douglas Kennedy...

Evidemment, il a fallu que je passe aussi par la case Douglas Kennedy à un moment donné ! et que je subisse après la lecture de mon "premier" une attaque de compulsivité aiguë : les lire tous quasi à la chaîne !
Avec alternance de bonnes découvertes et de déceptions (Heureusement que je n'avais pas commencé par "La femme du 5e", que je n'ai pas apprécié du tout! - car j'aurais mis de côté ad vitam eternam cet auteur).
Mais certains de ses romans sont inoubliables (Cul de sac, Une relation dangereuse, Les charmes discrets de la vie conjugale,  Quitter le monde...) !!!
Voici-donc ci-dessous, par ordre chronologique de publication, ses livres (et mes dates de lectures beaucoup moins chronologiques) :

Cul-de-sac par Kennedy Cul de sac/Piège nuptial (The dead heart) ***** 1994
Réf pays : Etats-Unis/ Australie
Premier roman de l'auteur.. Excellent, drôle, effrayant, féroce (c'est l'anti-guide touristique de vos vacances en Australie !). Ce serait un film d'horreur que je hurlerais de terreur tout le long ! mais ouf c'est un très bon roman noir, loufoque, insolite, dont on se souviendra toute sa vie à la moindre évocation du mot Australie ! Voir l'adaptation BD.
"Ce récit d'un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n'avait rien contre ce pays avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeœur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n'aura qu'une seule obsession : comprendre ce qu'il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille...Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien ? Quelques règles élémentaires de survie :
1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-choc.
2) Ne jamais céder aux charmes d'une auto-stoppeuse du cru.
3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone.
Dans son village, en effet, le divorce n'est pas autorisé. Mais le nombre de veuves y est impressionnant…."

L'Homme qui voulait vivre sa vie par KennedyL'homme qui voulait vivre sa vie (The big picture) ***** 1997
Réf pays : Etats-Unis
J'ai trouvé ce roman, lu en janvier 2009, "bien" mais je l'ai sans conteste moins apprécié que ceux que j'avais déjà lus... déjà une petite fatigue littéraire avec le Doug' si prolifique (quasi un livre par an ... Doug' : laisse du temps à ton inspiration et laisse du temps au lecteur !).
En résumé : certes un sacré suspense, toujours à partir de la trame du couple superficiel/soupçons d'adultère/étroitesse de la vie de banlieue... avec meurtre maquillé, fuite, quête de nouveaux horizons (mais lesquels ?) etc. etc.
"Ben Bradford est un modèle de réussite sociale. De la pression parentale cherchant à le détourner de ses ambitions artistiques, il a fait le moteur de son ascension vers les hautes sphères de Wall Street. Ben Bradford lutte, et pourtant, il est bien obligé de se rendre à l'évidence : "réussir", "le plus américain des verbes", le fait vomir. Ce n'est pas avec fierté qu'il pose son regard sur la somme de ses possessions, mais en détaillant chaque objet par le menu, connaissant son prix au dollar près, contraint d'admettre que sa frénésie de consommation dissimule mal un terrible besoin de se sentir exister. Sa luxueuse banlieue l'oppresse et croule sous l'épaisse couche de vernis de l'American way of life qui ternit pourtant un jour à la faveur d'une sordide histoire d'adultère. Et là, Ben Bradford commet l'irréparable. S'ensuit une fuite éperdue, l'adoption forcée d'une nouvelle identité, et la révélation d'un destin qui s'épanouit malgré lui. Kennedy frappe fort et juste, à tel point qu'il instille parfois chez son lecteur une irrépressible envie de se mettre en cavale. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot " (résumé Ed./Babelio)
Les Désarrois de Ned Allen par KennedyLes désarrois de Ned Allen (The job) ***** 1998
Réf pays : Etats-Unis
Ouarp ! Brrr !!!!  La jungle impitoyable du monde des affaires US (US only ?), dans l'édition, dans l'informatique, dans tous secteurs finalement... et le basculement de pacha à paria au niveau de la vie privée aussi. Un roman dur, sombre. Ce pauvre Ned Allen, qui va de déchéance en déchéance (est-ce possible ? oui, on y croit, et ça doit être ça, la vraie vie, sans humanité, sans avenir, qu'on n'a pas encore peut-être rencontrée), je l'ai soutenu quand même ce pauvre Ned en tournant les pages, mais inévitablement, impitoyablement, on assiste à  sa déchéance.  Il se fait larguer comme un moins que rien par sa femme, son réseau, l'Amérique. Triste. Réaliste j'en suis sûre. Dur dur comme livre.
"New York, côté paillettes. Pour Lizzie, attachée de presse de son état, rien ne compte plus que d'entretenir son réseau de contacts - mais attention, "VIP Only". Tel excellent ami perd son poste de chef de rubrique et intègre une petite rédaction sans influence ? Il sera relégué au rang de connaissance, par la force des choses. Lizzie et son mari, Ned Allen, chef de publicité chez CompuWorld le savent : c'est la jungle. Pas toujours agréable, mais tant que l'on reste du côté des prédateurs, l'âpreté du combat à mener quotidiennement détourne les questions éthiques. On mène la vie dure à sa carte American Express, on dort peu... qu'importe, on se rattrapera plus tard, il faut rester dans la course. Puis tout bascule : CompuWorld est racheté par un groupe allemand qui épure sans états d'âme et Ned fait partie des sacrifiés. Sa descente aux enfers sous-tend une critique féroce de l'impitoyable système libéral américain, qui pousse ses exclus dans leurs derniers retranchements. Ce roman emprunte sa thématique (mais non sa violence) au fameux American Psycho de Bret Easton Ellis, et révèle un monde déshumanisé par la cupidité. Un monde où le seul espoir des rats est de se muer un jour en requins. --Lénaïc Gravis et Jocelyn Blériot "


La Poursuite du bonheur par Kennedy La poursuite du bonheur (The pursuit of happiness) ***** 2001
Réf pays : Etats-Unis
Que dire : tout banalement, livre "ok"... Lu parce que emprunté (mince faut aller à la bibli quand même !), lu parce que commencé etc...
Piètres excuses, car je ne fus absolument pas subjuguée par ce livre. Je n'ai pas pu "entrer "dans l'histoire : personnages éparpillés, inconsistants (?).
Le seul intérêt que j'ai trouvé dans cette lecture ? le récit du Maccarthysme des années '50 dans les milieux notamment culturels aux EU. Mais pour cela, il existe des ouvrages bien plus pertinents.
"Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée à New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue? Que lui veut-elle ?" (4 de couv)
  

Rien ne va plus par KennedyRien ne va plus (Losing it 2002/Temptation 2006) ***** 2002
Réf pays : Etats-Unis
Mince, que dire.. J'ai lu ce livre il y a un moment lors de ma crise de compulsivité "DK", et voilà que peu me reste en mémoire...Mauvais signe non ? Je réserve donc ma notation à plus tard quand memory wil be back...
"À Hollywood, comme chacun sait, tout va plus vite, plus haut, plus fort ! Les succès peuvent être soudains et tonitruants, les chutes foudroyantes. David Armitage, scénariste en quête de reconnaissance va en faire la redoutable expérience... Alors qu'il écrit depuis plus de dix ans des textes qui ne recueillent que l'indifférence des grands pontes de l'usine à rêves, l'impensable se produit : son dernier scénario est acheté par une chaîne branchée du câble. Sa série adaptée se révèle un fabuleux succès public et critique et David devient du jour au lendemain la coqueluche du tout-Hollywood. Adieu les vaches maigres, bonjour les paillettes ! La toute nouvelle star abandonne femme et enfant pour une productrice en vogue, troque sa vieille voiture pour une porsche et met à profit sa providentielle notoriété : les contrats pleuvent, les courtisans aussi, un Emmy award vient même récompenser la plume la plus convoitée du moment. Jusqu'au jour où tout bascule. Traîné dans la boue par un magasine people, David voit le rêve américain se transformer en cauchemar : la descente aux enfers sera totale ! Finis les contrats mirobolants, les soirées mondaines et le projets de superproduction, le jeune prodige est relégué au rang de paria. Suite de hasards malencontreux ou orchestration diabolique ? En conteur doué et expérimenté, Douglas Kennedy ménage suspense et rebondissements, histoire de mieux vous embarquer dans un roman qui se lit d'une traite et dont on regrette de tourner la dernière page. Dans la veine satirique et féroce des Désarrois de Ned Allen et de L'Homme qui voulait vivre sa vie, il règle avec humour son compte au mythe hollywoodien, déshumanisé par la cupidité, la superficialité"


Une relation dangereuse par KennedyUne relation dangereuse (A special relationship) ***** 2003
Réf. pays : Etats-Unis/Angleterre - Type : Psychodrame de couple à la Hitchcock
Un très bon roman, allez, j'ose dire "génial" ! lu en 12/2008. Une fine analyse psychologique des personnages...
Sally, journaliste américaine, intrépide et indépendante, se marie un peu vite avec le beau Tony, lui-même grand reporter - tous deux spécialisés dans le journalisme de guerre.
Ils s’installent à Londres, la maison "idéale" est trouvée.... Et le couple semble se mettre d'accord sur un nouveau projet de vie : Sally, qui est enceinte, "pouponnera" pendant que Tony se consacrera à l'écriture de "son" roman. Cela sent déjà l'anguille sous roche...D'abord, Londres, c'est l'Angleterre, et l'américaine Sally peine à s'habituer à l'English way of life... Son mari ne semble pas la soutenir, elle subodore et nous aussi, une personnalité un peu trouble...
Puis la grossesse de Sally vire au cauchemar. A l’accouchement, elle et son bébé sont "internés" : Sally souffre d’une grave dépression post-natale. Douglas Kennedy sait utiliser des mots justes pour évoquer ce grave moment. Le récit est captivant, Sally doit suivre un protocole thérapeutique et n'est autorisée à voir son bébé qu'une fois par semaine. Le récit devient dur et douloureux. Et que fait alors le bel époux ?...
Après s'être complu dans l'adultère, le lascar se débrouille pour priver Sally de sa responsabilité parentale et liquider leurs biens, à son avantage bien sûr !! Sally se retrouve dans une situation kafkaesque, victime du machiavélisme de son mari. Soutenue sans retenue par sa soeur depuis l'autre bord de l'atlantique, elle ira jusqu'au procès... Je ne dévoile bien évidemment pas la fin, mais quel cauchemar d'une épouse et surtout d'une jeune mère nous raconte ce roman !
Quelques extraits :

- Le bon temps :
"Sortis du métro, nous avons franchi le pont de Putney, pris à droite Lower Richmond Rd, suivant les méandres de la Tamise, le calme de la rive, la sérénité bucolique du parc municipal de Putney, et même les boutiques raffinées et les bars à vins qui se succédaient le long de l’artère principale."
- Le déclin du couple, la prise de conscience désespérée de Sally :
"Je mourais de sommeil moi aussi. J’ai chancelé jusqu’à la chambre, peu surprise de trouver le lit vide, Tony ayant emporté sa pizza et sa soûlographie dans son bureau. Je me suis allongée et…il ne s’est rien passé. 1 heure, 2 heures, 3. Recroquevillée sur moi-même, j’ai laissé mes yeux errer sur la tablette au-dessus du lavabo, remarquant le flacon de somnifères. L’issue de secours vers le vide réparateur. En le débouchant, j’ai été tentée de tout avaler en seule fois. 5 capsules, 5 gorgées d’eau, et je disparaîtrai de ce monde pour un bon moment. Je me suis néanmoins limitée à 3 comprimés – 1 de plus que la dose prescrite, mais j’avais besoin d’être vraiment sonnée."
"Au début, vous allez vraiment vous demander si les antidépresseurs ont un effet quelconque (…).elle m’avait aussi parlé d’effets indésirables, cela d’abord été la bouche plus sèche qu’un coup de trique, sensation d’autant plus inquiétante qu’elle s’est étendue à mes yeux. Rodela m’a proposé des gouttes tout en me recommandant de boire 2 litres d’eau par jour."
La perte totale de confiance en soi  de Sally:
"L'éternelle sensation d’être un niveau au-dessous de ce que j’aurais dû être, qui me poursuivait depuis l’école, au temps où j’étais invariablement « l’élève B+ », régulière mais incapable de parvenir à l’excellence. Que j’aie été choisie par un journal important, que je sois devenue correspondante internationale, avec la réputation de savoir ce que je voulais, n’y changeait rien : au fond de moi, je n’avais cessé de douter, de craindre d’être « démasquée » un jour ou l’autre. Mais cela n’arrivera pas, a répliqué Ellen à ce propos, car il n’y a aucun mensonge dans votre trajectoire. Pourquoi ne pas être satisfaite de ce que vous avez déjà accompli ? de qui vous êtes ? – je suis une femme qui a mis la vie de son enfant en danger."

Les charmes discrets de la vie conjugale par KennedyLes charmes discrets de la vie conjugale (State of the Union) ***** 2005
Réf pays : Etats-Unis
EXCELLENT roman !!!! lu en 12/2008. Rien à dire pour ne pas dévoiler l'intrigue magistrale, les rebondissements de la vie tranquille qu'a choisie Hannah, l'héroïne, et qui tant d'années plus tard, est terriblement rattrapée par une erreur de jeunesse..
Oh que ce livre est prenant.. magistral !
"Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de se fondre dans l'ébullition sociale des années soixante-dix, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille.
Installée dans une ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion d'échapper à son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit.
Trente ans plus tard survient le 11 Septembre, et avec lui le temps du doute, de la remise en question, de la suspicion. Le passé d'Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler..." (4 de couv)


La femme du Ve par KennedyLa femme du Ve (The woman in the Fifth) ***** 2007
Réf pays : Etats-Unis/France
Très déçue par ce livre ! qui m'a fait penser à un remake de "Et si c'était vrai" de Marc Lévy (bien meilleur...). Trop d'invraisemblances, une écriture moins accrochante que dans ses autres livres, et des descriptions insipides : DK a perdu le filon de ses romans précédents. Un gros gros bof ! Catégorie : livre "perte de temps"...
"Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d’université, Harry Ricks n’a plus grand-chose à perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d’aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l’intellectuel américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il rencontre Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu’Harry ignore encore, de dangers….
Il y a encore quelques mois, Harry Ricks était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille.Aujourd'hui Harry survit tout juste dans une chambre de bonne crasseuse à Paris, au fin fond du Xème arrondissement, et n'a plus aucun contact avec sa famille. Alors qu'il croit toucher le fond, la passion fait irruption dans sa vie : elle s'appelle Margit, elle est hongroise et sensuelle. Et très énigmatique : Harry ne devra pas lui poser de questions sur son travail, son passé, sa vie, et ne pourra la voir que deux fois par semaine, à dix-sept heures, dans son appartement du Ve. Comme envoûté, Harry accepte. Mais bientôt se produisent autour de lui d'étranges coïncidences...(...) (4e de couv.)


Quitter le monde par KennedyQuitter le monde  (Leaving the world) ***** 2009
Réf pays : Etats-Unis/Canada
SUBLIIIIME!!!
J'ai énormément aimé ce livre, j'ai été captivée de bout en bout, de plus en plus fort au fil des pages et de l'intrigue. Je ne pouvais le lâcher, j'ai été imprégnée à vie des scènes de la vie de bibliothécaire de Jane, ex-super étudiante de Harvard, puis atterrie (!) dans le milieu de la finance de haut vol après le calvaire familial qu'elle a dû endurer. A 13 ans, confrontée à l'affrontement quotidien de ses parents, elle leur dit que jamais, elle, ne se mariera. Le lendemain, le père quitte le nid, et la mère, inconséquente, en voudra toute sa vie à sa fille.
C'est donc déjà un énorme fardeau familial que l'ado porte sur ses frêles épaules. Mais elle tient bon. Elle sait qu'elle ne peut plus compter sur ses parents.
La suite est un peu abracadabrante : recrutée dans le monde de la haute finance, adulée pour ses compétences (pourtant une littéraire: si douée pour la haute finance - j'ai trouvé le cheminement un peu idyllique ...),  amoureuse d'un disco/vidéophile un peu borderline, avec qui finalement elle se met en ménage, a une fille, vit en appart', se sépare (avec la déchirure physique de l'appart' et des possessions si bien décrite et "palpable". elle vit alors avec sa fille, quels moments mémorables où la fillette entend les conversations téléphoniques houleuses de sa mère qui finit par jeter le combiné sur le mur - et la fillette de constater en continuant son puzzle : Maman pas contente...
Puis le cauchemar. La fillette meurt en traversant la rue, devant sa mère.
La fin de l'envie de vivre de Jane, sa fuite, son arrivée sans but dans l'ouest du Canada, les débuts très timides et touchants d'une nouvelle vie, sans souvenirs, les pauses ordi au café d'en bas, la bibliothèque,..la reconstruction passive et difficile. Quels beaux moments que ceux de son amitié avec un collègue de la bibli, autre "rescapé" de la vie, fou de musique classique, dans ce Canada pris sous la neige.
S'en suit la découverte d'un fait divers, concernant une ado paumée, même la police n'y comprend goutte. Et Jane en fait son cheval de bataille - elle fouille, embête la police, ne vit plus que pour cette cause rédemptrice finalement.. Je n'en dis pas plus.
Oh que j'ai aimé lire ce livre... Je dois l'acheter et l'offrir à ceux que j'aime !
"Le soir de son treizième anniversaire, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants.
Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d'années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s'épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n'a plus qu'une idée en tête : quitter le monde. Alors qu'elle a renoncé à la vie, c'est paradoxalement la disparition d'une jeune fille qui va lui donner la possibilité d'une rédemption.
Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu'elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l'ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité..."


Cet instant-là par KennedyCet instant-là (The moment) ***** 2011
Ref. géographiques: Etats-Unis/Berlin
DESOLEE : celui-ci, pas encore lu !!!!
"Dans le Maine, de nos jours, et à Berlin en 1984. Écrivain new-yorkais d'une cinquantaine d'années, Thomas Nesbitt reçoit à quelques jours d'intervalle deux missives qui bouleversent sa vie : les papiers du divorce d'avec son épouse, Jan, à laquelle il est resté marié plus de vingt ans, et un carnet de notes en provenance d'Allemagne envoyé par un certain Johannes Dussmann. Ce dernier est le fils d'une Est-Allemande prénommée Petra dont Thomas est tombé fou amoureux, il y a vingt-cinq ans.
Berlin, 1984. Parti à Berlin pour écrire un récit de voyage, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty, la radio de propagande américaine. C'est là qu'il rencontre Petra, sa traductrice. Entre l'Américain allergique à toute forme d'engagement et l'Allemande de l'Est récemment passée à l'Ouest, c'est le coup de foudre, intense, total, dévastateur. Thomas va peu à peu découvrir l'histoire dramatique de Petra : son mariage avec un intellectuel provocateur, la naissance de leur fils, Johannes, la mort suspecte du mari, sa propre arrestation par la Stasi, son échange avec des espions est-allemands, son passage à l'Ouest, hélas, sans Johannes. Thomas est bouleversé. Rien désormais ne semble pouvoir séparer les deux amants. Mais dans le Berlin de 1984, rien n'est simple et même les personnes en qui vous pensez avoir le plus confiance peuvent vous trahir…." (4e de couv.)

Voir aussi : Lectures d'Amérique du Nord et la page de mes "ROMANS PREFERES"... dont plusieurs D. Kennedy font partie
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