Je serai brève, car le livre ne m'inspire pas de grands commentaires.
D'abord, je me suis ennuyée pendant la première partie, où le narrateur écrivain raconte ses premiers échanges avec Bénédicte Ombredanne, une lectrice ensorcelée par son dernier livre.
De fil en aiguille, l'intrigue gagne en consistance, mais je ne pense pas que le sujet ait réussi à me plaire à quelque moment que ce soit du récit.
Bénédicte est une femme malheureuse, mal mariée, et harcelée par son mari. Elle semble pourtant avoir choisi de se complaire dans cette vie pour continuer d'afficher aux yeux des autres l'image d'un bonheur parfait. C'est ce que j'ai compris à la fin.
Le narrateur finit par rencontrer Bénédicte Ombredanne, elle lui fait les confidences de sa vie, et de son incartade (via Meetic !) auprès d'un homme qui lui a fait passer le plus beau jour de sa vie. Des scènes d'amour au demeurant fort détaillées, cela surprend un peu.
Bénédicte savoure le souvenir de cette journée, elle n'a pourtant pas cherché à rester auprès de cet homme et quitter enfin sa vie de brimades.
Ce qui me surprend, c'est que le livre est présenté par les critiques comme le combat pour son émancipation d'une femme victime de harcèlement conjugal. Or, je n'ai pas trouvé Bénédicte si combative, hormis l'épisode où elle surfe presque toute une nuit sur Meetic en quête d'une aventure. Et quand elle décide d'avoir un téléphone portable, qu'elle cache dans son casier de prof au lycée.
Bénédicte savoure le souvenir de cette journée, elle n'a pourtant pas cherché à rester auprès de cet homme et quitter enfin sa vie de brimades.
Ce qui me surprend, c'est que le livre est présenté par les critiques comme le combat pour son émancipation d'une femme victime de harcèlement conjugal. Or, je n'ai pas trouvé Bénédicte si combative, hormis l'épisode où elle surfe presque toute une nuit sur Meetic en quête d'une aventure. Et quand elle décide d'avoir un téléphone portable, qu'elle cache dans son casier de prof au lycée.
Par l'entremise de ce narrateur écrivain, nous suivons ainsi la vie de Bénédicte, ses souffrances quotidiennes auprès de son mari de plus en plus obsédé, le détachement de ses deux enfants qui finissent par opter pour le "camp" du père au détriment de la mère... Elle est de plus en plus seule. La maladie la rattrape.
Drôle de livre. Bien écrit, certes, mais qui m'a laissé un drôle de sentiment une fois terminé. Je ne peux pas dire que je l'ai aimé, sans pouvoir dire non plus que je ne l'ai pas apprécié. Disons que j'éprouve un certain soulagement d'avoir lu un roman de Eric Reinhardt, celui dont tout le monde parlait d'ailleurs, pour pouvoir me faire une idée. Mais je ne recommanderais pas cette lecture...
Ah, j'oubliais ! J'ai tout de même apprécié les références aux Contes cruels de Villiers de l'Isle Adam... et cela m'a donné envie de les relire.
Ah, j'oubliais ! J'ai tout de même apprécié les références aux Contes cruels de Villiers de l'Isle Adam... et cela m'a donné envie de les relire.
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