Affichage des articles dont le libellé est street art. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est street art. Afficher tous les articles

mardi 1 janvier 2019

Pluie de Space Invaders !

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais donné cours à ma marotte des Space Invaders.
Chose faite par cette fin décembre sous un ciel gris, éclairci par mes nouvelles découvertes de mosaïques sur les murs parisiens. Plusieurs spécimens sympas aperçus en balade dans le Marais et vers Les Halles. Un beau lapin bleu, une bestiole verte (tortue ?) dans une poubelle grise avec le couvercle sur la tête
J'en ai profité pour ajouter à ma galerie photos de Space Inv' quelques précédentes vues.

Rue des Innocents près des  Halles, Rue J. Nicot, rue des Orteaux, Bld St Germain
Place Iena, près des Champs Elysées, près d'Arts et métiers, rue de la Manutention 16e
De plus en plus souvent maintenant, succès oblige, les Space Invaders sont rejoints par d'autres créatures. Près des Halles, j'ai pris en photo deux petits panneaux de mosaïque représentant une femme sur une balançoire et un homme marchant, légendés "NE-XT". Je ne pense pas y reconnaître la patte de Space Invader. D'ailleurs, j'ai aussi un doute sur le beau lapin bleu... Peut-être des émules de précurseur de la mosaïque de rue...
Rue d'Avron, j'ai aperçu pour la première et seule fois en novembre 2015 un Space Invader détérioré, nouveau jeu à la mode de certains gugusses. J'avais auparavant vu un beau spécimen protégé par un plexiglas boulevard Saint Germain.
Space Invader détérioré rue d'Avron, Quai de Seine, Rue St-Antoine,
Mosaïque "NEXT" près des Halles, Marais, Rue Vitruve 20e,
en bas à gauche lieu oublié, à droite en face d'une clinique vétérinaire au sud de Paris...
Bon, qu'allais-je faire à Paris par ce froid hivernal ?
Eh bien voir avec Maxine et Lizzie...
                    -->  les expos Basquiat et Schiele : superbes !
                    -->  la pièce "How to become a Parisian in one Hour ?" au Théâtre des Nouveautés !

... chronique Street Art : ICI 

mardi 9 août 2016

Street Art en perpétuel mouvement

Le petit square "Jean Le Bitoux", rue Paul-Bert à Montreuil a encore changé de look...
Heureusement, la fresque avec le petit train, l'éléphant qui barbote, le hippie chevelu etc. est toujours là... 


La nouvelle fresque du jardin Le Bitoux à Montreuil : femme oiseau...
J'avais eu la chance de passer par là par hasard un jour d'octobre, au moment où les graffeurs commençaient leur travail, et pu suivre en direct l'avancement des dessins. Je me dis que cela fait partie des moments privilégiés d'une petite vie : pas tous les jours qu'on assiste à ça, et au pied levé sans rendez-vous !































Eh bien en repassant par là près de trois ans plus tard (mine de rien, eh oui...), j'aperçois une superbe demoiselle coiffée d'une tête d'oiseau (un... kiwi selon mon mari !) sur une façade adjacente à mon petit train et ses bestioles sympathiques.

A sa droite, une drôle de fresque sur le mur en coin (voir ci-contre), qui me plait moins, mais avec les chardons devant elle paraît plus sympathique.

--> Rubrique "Street Art" de ce blog

dimanche 8 mai 2016

Déjà la fin du 1er trimestre 2016 !

Un terrain en friche 19e/20e avec Clint Eastwood et Charles Bukowski...













(NB : message rédigé le 31/03/2016... même pas eu le temps de le publier !)


Mince, déjà un quart de l'année 2016 derrière nous. Et l'impression de n'avoir plus le temps de rien faire !!!
2016 année météorite peut-être.

Bon une paire de journées quand même ayant permis de mettre le nez en l'air à Paris. Et de compléter ma collection de vues de panneaux de signalisation CLET et de Space Invaders.

A part ça quand même beaucoup de choses, mais si peu de temps ! "Time is (not) on my side", sorry Mick & buddies.







* J'ai beaucoup lu mais peu eu le temps de chroniquer. Lu (hors ce qui a été chroniqué) :

  • "The Aftermath", de R. Brook (2013)
  • "Checkpoint", de Jean-Christophe Rufin (2015)
  • "La nuit de feu", de Eric-Emmanuel Schmitt (2015)
  • "Califormia Dreaming", de Pénélope Bagieu
  • "Vernon Subutex - 1 & 2" de Virginie Despentes
  • "Fleur de Barbarie" de Gisèle Pineau
  • et tous les magazines Rolling Stones, Inrocks etc. sur les disparitions "still stunned" des artistes musicaux de ces derniers temps. STILL STUNNED.


* Vu des films intéressants (souvent des films un peu datés...) :

  • 😁"Siete cajas" (stupéfiant film du Paraguay, une claque, deux jeunes acteurs exceptionnels. A VOIR !!! mais donne peu envie d'aller voyager là-bas...)
  • 😐"Queen of Earth" (j'adore Elizabeth Moss découverte dans "Top of the lake", toutefois ce film est quelque peu "spécial"... de la catégorie des "vais-je m'en souvenir d'ici quelques mois ?")
  • 😫"Trois souvenirs de ma jeunesse" (longuet..., pas mémorable car fouillis aussi : plutôt déçue)
  • 😃"The Good Lie" de Philippe Falardeau avec Reese Witherspoon, excellent film sur les migrants d'Afrique de l'Est, très bien interprété, Reese Witherspoon habitée par son rôle.
  • 😁"Un château en Italie", de et avec Valeria Bruni Tedeschi : prenant, envoûtant. J'étais pendue à chaque dialogue, à chaque cadrage, à chaque image : c'est comme si j'avais été une assistante du tournage, j'étais dans le film. Des acteurs (vraiment ? Valeria et sa mère jouant leur propre rôle, cela augmentait l'impression d'être "dans" le film aux côtés des "vrais" personnages). Le vieux palais décadent, Virgilio le frère tant aimé, le jardin et cet arbre... Un film magnifique.
  • Deux films traitant de la maladie d'Alzheimer :
    😁"Still Alice" avec Julianne Moore et Kristen Stewart,
    et 😁"N'oublie jamais"/"The Notebook" de Nick Cassavetes avec Gena Rowlands, Ryan Gosling et Rachel McAdams : excellents tous les deux. Appalling...
  • 😊"Sils Maria" avec Juliette Binoche et Kristen Stewart. Décidément, moi qui ne connaissais pas grand-chose de la jeune K. Stewart hormis les potins people (jamais vu les Twilights...), j'ai été bluffée par les deux films dans lesquels je l'ai vue jouer...
  • 😁"Le Nom des gens" avec l'incroyable et pétillante Sara Forestier et Jacques Gamblin. Ce film est une prouesse pour Sara Forestier au même titre que "L'esquive". Sara, tu es devenue une actrice incontournable du paysage cinématographique français.
  • 😊"Les garçons et Guillaume à table" fallait le voir un jour, suis pas déçue !
  • 😐"17 filles" : très bon film sur un groupe de lycéennes en Bretagne qui décident de tomber enceintes en même temps, par accident, désoeuvrement, ennui, inconscience, imitation, malaise familial... d'après une histoire vraie s'étant produite aux Etats-Unis.
  • 😊"The Homesman" : de et avec Tommy Lee Jones, et Hillary Swank. Sorte de western crépusculaire, dur, il faut survivre, trouver un mari en jouant du clavecin, trouver un toit et échapper à la pendaison, trouver une issue à la folie, perdre ses enfants, perdre le sens de la vie. Même pas une pierre tombale.
  • 😊Revu "Furyo"...

* et diverses autres activités... :
  • Expo "Beauté Congo" à la Fondation Cartier : MAGIQUE !!!
  • Suis allée voir MUSE en concert à Bercy... Ouah ! quelle énergie et quel plaisir. Mais pas eu le temps de chroniquer !
  • Très peu de virées au jardin ce 1er trimestre... Shame.
Mais où donc s'en va mon temps ???

lundi 28 décembre 2015

Noël 2015 à Paris


Le 25 décembre 2015, nous décidons de passer le jour de Noël à Paris.
Peu de monde, il est vrai, mais c'est Noël. Bon, il est vrai qu'il y a un mois je ne me serais pas vue déambuler en famille sur le parvis de Notre-Dame le 25 décembre. But life still goes on.

Nous avons été récompensés par une superbe pleine lune au-dessus de Notre-Dame.

Et pour vraiment faire la fête à Paris le soir de Noël, nous embarquons tous pour le ROCKY HORROR PICTURE SHOW !!!

Dans la salle du Studio Galande, un public clairsemé (c'est Noël...) mais passionné, français, tous bardés comme nous de leurs sacs de riz et bouteilles d'eau, et deux américains de New York, et notre nièce du Québec !

Qu'est-ce qu'on s'est amusés !!! Trempés et couverts de riz.
Pour ma part, c'était un replay de mon 1er Rocky Horror Picture Show il y a 30 ans... "Janet ! Dr Scott ! Brad !"
Et ce pauvre Meatloaf qui finit en plat de viande à la table de fête... Like a bat out of hell (bon, c'est pas dans le RHPS, mais c'est tellement bien aussi !)

Bon les petites visites parisiennes furent l'occasion de découvrir...

Space Invader pingouin
Sens interdit ciseaux
- un nouveau Space Invader, en forme de gros pingouin à l'angle de la rue de la Huchette et de la rue du Petit-Pont. Il était temps, ce n'est que le 13e Space Invader dans ma besace...

- et un nouveau panneau sens interdit customisé, flanqué d'une paire de ciseaux/ CLET (je suppose !) rue Saint-Jacques dans le 5e.

Alors What else pour ce Noël ? C'était très bien.

lundi 31 août 2015

CLET : le street artist des panneaux de signalisation

Clet Abraham est un artiste français que l'on connaît sans connaître. C'est lui qui a créé les habillages drôles ou poétiques de panneaux de signalisation. 
J'ai lu sur le web qu'il aurait ainsi habillé environ 1500 panneaux à Paris ! Je confesse n'en avoir relevé que 3...(rue de Rivoli, Bld Saint-Germain, et en face de la Pinacothèque place de la Madeleine).

Plusieurs de ses panneaux décorés étaient exposés ce printemps à la galerie Artistik Rezo à Paris (des panneaux qu'il avait rachetés pour les customiser dans son atelier, et non pas enlevés de la rue !).


Citation de l'artiste : 
"Je n'empêche pas la fonction du panneau – on voit toujours qu'il s'agit, par exemple, d'un sens interdit –, je ne les détériore pas – j'utilise des stickers –, mais je réveille l'attention, je crée un dialogue." (LeJDD, 17/05/2015)

Florilège de panneaux de Clet exposés à la galerie Artistik Rezo
J'aime beaucoup le panneau où le policier fait des bisous (coeurs) à la barre du sens interdit, et ceux où un guitariste s'agrippe à la flèche du sens unique.
Un Clet boulevard Saint-Germain à Paris
Cela étant, bien que ces panneaux humoristiquement customisés soient amusants à regarder, se pose quand même la question de jusqu'où peut aller cette sorte de main-mise sur les ouvrages publics, qui plus est destinés à la sécurité routière. Sur la photo ci-dessus, une personne âgée au volant, un peu stressée dans le flot de la circulation parisienne, pourrait mal distinguer le sens interdit sur le panneau. Je dois reconnaître que le sujet m'interpelle.

--> rubrique "Street Art" !

dimanche 5 juillet 2015

Au temps de Klimt : La Sécession à Vienne


Affiches de l'expo et vue de la pinacothèque avec
au 1er plan un panneau sens interdit customisé
par l'artiste Clet Abraham

Cette expo à la Pinacothèque de Paris, que j'ai hélas un peu bâclée au pas de course m'a rappelée de fort beaux souvenirs : la ville de Vienne en version originale et les visites approfondies de la Sezession (« A chaque époque son art. A l’art sa liberté. »), du Belvédère et de tous les sites Art Nouveau que j'ai pu visiter à n'en plus soif. Plus fan de "Yugentstil" à l'époque, y avait pas !

Bien sûr, j'en accumule des livres sur Klimt, des affiches murales de Judith, des Serpents d'eau, des tasses Klimt, des montres Klimt (même une avec Adele Bloch Bauer), des photophores Klimt, des magnets, dessous de verre, foulards (4, rien que ça...), un cabas Der Kuss. Je possède même une bague et une paire de boucles d'oreille du "Baiser" achetées en Russie.. J'ai aussi, maintenant cela m'y fait penser, un pendentif du tableau de la mère et l'enfant peints au dos d'un coquillage en nacre, et acheté en Ukraine je crois (magnifique du reste, comme les miniatures que peignait ma grand-tante).

Tout ça le fruit de x anniversaires et Noëls, mais aussi de ma compulsion personnelle à craquer pour tout ce qui était klimtien !
Klimtomane moi ????

Alors, et l'expo dans tout cela ?
On m'avait dit que pour ceux qui avaient visité Vienne, elle était banale...

Eh bien moi je l'ai trouvée intéressante. divisée en différents thèmes, parfois surprenants : intro - Paris/Vienne - Historicisme/Compagnie des artistes - La frise Beethoven - Sécession - Femme fragile - Femme fatale - Paysages / picturalisme - Portraits.
Jusqu’à qu’il décide de faire « Sécession » en 1897, avec une vingtaine d’autres comparses, pour se démarquer d’un art viennois jugé trop bourgeois, trop classique…
l’exposition de la Pinacothèque s’arrêtant à la mort de Klimt (et de Schiele), en 1918.

Tout d'abord, bien qu'un peu klimtomaniaque, j'ignorais ou avais oublié l'oeuvre de son frère, Ernst... et puis Josepf Hoffmann (1870-1956, architecte et directeur des ateliers viennois) m'était un peu sorti de l'esprit, ainsi qu'Adolf Loos, car cela faisait un petit moment que je m'étais pas repromenée dans les oeuvres de cette époque. Idem pour Oskar Kokoschka (1886-1980) et Egon Schiele (1890-1918), dont j'ai apprécié de pouvoir admirer des oeuvres en face-à-face.

Je fus fascinée (est-ce le poids des années et la maturité ?) comme jamais par les quelques panneaux de la Frise Beethoven, longue de vingt-deux mètres, peinte par Klimt en 1902 et faisant référence à la 9e symphonie. 
Dire que je les ai pourtant admirés in situ il y a près de trente ans... Comme quoi l'âge apporte certains bénéfices. Vraiment je me suis même assise pour rester longtemps à contempler les panneaux de la frise. Merveilleux. Bien bêtement ou béatement, je l'ai admirée sous toutes les coutures, me demandant comment l'on pouvait si aisément découper des pans de mur pour les transborder d'un musée à un autre...
La maquette du Palais de la Sécession et tous les travaux des candidats valaient le coup d'oeil.

La salle consacrée au thème classique de Judith et Holopherne est à tomber, inoubliable... Heureusement, un petit banc permet de s'absorber dans Judith I (1901) : c'est éblouissant, elle est là à portée de main, sublime... Et, en se tournant, nous voici face à Salomé (Judith II, 1909) que je n'avais jamais vue puisque exposée à Venise.

Ici et là des sculptures, céramiques, meubles de cette époque. Cela m'a moins intéressée. Certaines céramiques m'ont paru grotesques. 
Et puis il y eut des tableaux ou esquisses de Schiele et Kokoschka, ce qui valait le détour. Tiens en parlant de Kokoschka, j'ai appris qu'il avait peint le portrait d'Agatha Christie, à sa demande, en 1968 pour 15000 £.

--> chronique "Expos" ou plus spécifiquement "peinture"

dimanche 24 mai 2015

En mai, l'art est dans la rue

Comme chaque année, l'art s'expose dans la rue et dans les lieux culturels municipaux.
De gauche à droite et de haut en bas sur la photo:

- parapluies troués-décorés du CITL La Volière
- sculpture pop-up en carton Les Aliénés I (2013) d'Olivier VALEZY
- gong et bidons (Asian slum Fondation" + tableau "la jauge", de REM
- Banderole "Art" réalisée par l'AAM
- dessin autour du thème de La Vague de Hokusai par les élèves de l'école d'arts plastiques EMAP
- parapluie troué-décoré vu d'en-dessous
- chaises de récupération customisées par les élèves des écoles
- tableau "sans titre 4 (graffeur)" de ASTRIG (cliquer sur la photo pour l'agrandir et voir le graffeur...)

Egalement originaux, les rideaux translucides faits de découpages de cercles de bouteilles en plastique, exposés à la médiathèque.
Cette année cependant, je n'ai pas ressenti d'engouement particulier, je dois avouer que les oeuvres m'ont moins "accrochée" que les années précédentes. Les précédentes éditions étaient effectivement autrement plus colorées et joyeuses à mon sens : voir l'expo 2014, celle de 2013, celle de 2012...

vendredi 15 mai 2015

Liu Bolin : l'artiste caméléon à Paris de nouveau !

Liu Bolin : Security Check
Liu Bolin : j'avais découvert cet artiste chinois à la faveur d'un reportage sur les artistes "Chine : les nouveaux dissidents" diffusé sur LCP il y a quelques années (et pour cela : ô combien merci cher Télérama d'avoir joué votre rôle de veilleur culturel et lanceur d'alerte, qui m'amena aussi à visiter l'expo du jeu de Paume consacrée à Ai Wei Wei).

C'est donc ainsi que je me rendis à la galerie Paris-Beijing voir cette (pour moi) première expo à Paris en 2013
Bluffée et intriguée. Je décidai de mettre Liu Bolin dans mes tablettes de veille.

2015 rebelote : annonce de l'expo de nouvelles oeuvres de Liu Bolin dans cette galerie Paris-Beijing, qui, entre-temps, me fit l'entourloupe de changer d'adresse à quelques rues près.

Alors... cette nouvelle expo m'a certes moins intriguée que la précédente qui fut un véritable choc émotionnel. Là, j'avançai préparée. Toutefois, je recueillis dans cette 2e visite de précieuses informations sur le mode opératoire de Liu Bolin et sa volonté d'artiste international (à présent reconnu en effet) de partager la réalisation (oserais-je dire la paternité ?) de ses oeuvres avec des tiers anonymes ou non. Car alors le message et non l'auteur devient le vecteur le plus important.

Liu Bolin/Alexis Rero : Hiding in the City – Wall : Declaration of Human Rights
L'expo montre le making-of de l’œuvre Hiding in the City/Wall:
réalisée à Paris en 2013, où Liu BOLIN pose devant la Déclaration des droits de l'homme revisitée par l'artiste français street art Alexis RERO, qui a rayé tous les mots (sa marque de fabrique).

A côté de la photographie, est exposé le costume que revêtait Liu Bolin, recouvert de peinture, tandis qu'une vidéo montre le déroulement.
En sweat bleu sur la photo : le français RERO.




Autre temps fort de cette expo, les trois mises en scène faites à partir de collages de magazines.
Le spectateur qui se tient face au mur d'affiches ne distingue que les couvertures de magazines.
En changeant d'angle et en s'approchant, quelle surprise de découvrir le moulage de la tête en relief de Liu Bolin, recouverte des mêmes couvertures de magazine de façon à ce que l'artiste puisse ainsi se fondre dans le décor. C'est époustouflant.

En haut, mise en scène autour des magazines "Automoto" et "Archéologie" : affiche de face puis profil droit !
En bas, mise en scène autour de "Têtu" et "Paulette" : 
affiche de face puis profil gauche
Idem ci-dessous avec une affiche composée entre autres de couvertures du "Figaro magazine" avec Van Gogh, de "transfuge", d'un magazine avec Marilyn...

Vue de face du mur d'affiches de magazines, puis profil droit et en-dessous profil gauche
et la vue de dessus où apparaît Marilyn! 
Meat factory - Cancer Village + Fist -
Target/Chinese Fan

La galerie expose le fameux poing baissé vers le sol et quelques autres clichés dont celui de gens pris dans un champ de blé avec se dessinant au-loin une usine polluante ("Village Cancer").

Aussi :

- Liu Bolin au beau milieu de quartiers de viande ("Meat Factory")
- ou cette très belle vue panoramique de gens dissimulés parmi les arbres d'une forêt.
- J'ai moins aimé la série des éventails ("Chinese Fan"), un peu trop classique à mon goût.


--> "expos"

mardi 30 décembre 2014

Street art en folie dans le 18e

Mon douzième Space Invader loge rue d'Orsel dans le 18e !
Ayant vu son prédécesseur, le onzième, le 5 octobre dernier, je commençais à trouver le temps long. Quasiment trois mois entre deux Space Invaders, ce n'est plus du jeu.
Bon, mon SI douzième du nom a le regard en coin, et le malheureux a été tagué.

Au cours de cette même promenade dans le 18e arrondissement, en cheminant sur les pentes de Montmartre, j'ai croisé pas mal de monde sur les murs : du Street art à volonté !
Le pompon, c'est que j'allais visiter l'expo "Dali fait le mur" où 22 artistes de street art s'invitent à l'espace Dali.


La Street c'est chic (rue Chappe, 18e)
Il y a de plus en plus de nouvelles créations qui s'affichent ou se collent tant bien que mal (voire sont clouées) sur les murs. Parfois, ça frise l'embouteillage et un peu de sobriété ne ferait pas de mal.
Autour de la place du Calvaire et de la rue du Calvaire, c'est bigarré.

J'y ai vu la deuxième oeuvre (comme du vitrail) de l'artiste signant "Këfran." ; celle-ci à côté de l'espace Dali rue Poulbot évoque Woody Allen, tandis que la première plaque que j'avais vue en face du musée Picasso faisait référence à To loose Lautrec !

Assez recherchée aussi la composition "Page not Found" faite à partir de planches et d'une bouteille collée(cf. photo milieu droite).

Ici et là, des figures du Général de Gaulle. Et une ode à Bukowski.
On ne s'ennuie pas à regarder les murs : le musée est aussi dans la rue.

--> ma "Street Art review" (très éclectique)

dimanche 16 novembre 2014

Art de rue, heureusement, sinon la rue serait si triste























Au détour de quelque rue dans Paris :
  • d'amusantes bouches d'égout ou plaques de regard électrique (de la compagnie POPP comme sur la photo en haut à droite, quartier Châtelet)
  • et des panneaux de signalisation détournés (mais le message reste compréhensible Thanks God) qui sont l'oeuvre pour celui du haut de la photo de l'artiste breton Clet Abraham (le sens interdit d'en bas ne porte pas d'autocollant, marque de fabrique de Clet, il doit s'agir d'un dérivé peint par un inconnu mais tout de même rigolo !).
  • Et puis des peintures murales, comme ce mouton ("jesuisceuxquejesuis") côtoyant une boite de thon ("Tuna") et le dessin d'un ado sac au dos et visage enfoui dans ses mains. En bas, une plaque murale "To loose Lautrec" à l'effigie du peintre, juste en face du musée Picasso à Montmartre.
--> "Street Art"

samedi 8 novembre 2014

London Tour

Alors... fin octobre un petit changement d'air s'imposait pour la Toussaint.

Direction London, et première fois en Eurostar (on ne s'est même pas rendu compte du passage sous la Manche).
Un temps printanier fort agréable (estival selon l'appréciation des Anglais).
De ci de là des Britanniques, mais partout des... Français !
Nous avons donc quadrillé Londres dans tous les sens et à toute heure (attention le soir quand on cherche à dîner accompagné d'un mineur ! je ne parle pas bien sûr du pubcrawl).
Beaucoup de sightseeing mais aucun musée ! la faute hélas à l'overdose de Moma et de Met à New York cet été.
Première découverte du London Eye : 
intéressant de jour comme de  nuit...
un petit coup de Trafalgar Square et la Cathédrale Saint Paul de nuit.

Bien sûr : Big Ben... solennelle et sous le soleil !

Portait Street Art d'Elizabeth à Soho quand nous cherchions désespérément un samedi soir
un pub acceptant un ado de moins de 18 ans !
Autres photos : Passage obligé avec deux ados au marché de Camden Lock.
Bilan des courses : un sweat Run DMC, un Tshirt Run DMC
un Tshirt avec le singe qui s'était pris en selfie, une enceinte haut parleur miniature ultra forte
et des plats sur le pouce qui à l'Indien, qui à l'Oriental, qui au Chinois, et bibi aux donuts


On commence par d'excellents Fish and Chips accompagné de Mushy Peass et de London Beer
au Brook Green Cafe non loin de l'Hammersmith Apollo ("No Sleep til' Hammersmith !")
puis fascination pour les double decks
que nous avons pris à foison compte tenu des fermetures de métro

Le Bus stylisé est un exemplaire des Street Art Buses parsemés dans la capitale :
celui-ci est le Punk'ed Bus par V. Osment.
--> Voir aussi la partition musicale de cette escale londonienne : "London Calling" et les autres voyages...

dimanche 5 octobre 2014

Ouf un autre Space invader

Je commençais à désespérer...
Quand ce Space Invader m'a cligné de l'oeil du haut de son perchoir au 160 boulevard Saint Germain !

C'est qu'il est imposant le bestiau (et protégé par une plaque transparente).

Je pense que j'en suis à mon (seulement ?) 11e Space invader dégotté dans la capitale... et dire que j'ai l'album en deux tomes de Space Invader à la maison. 'Y a du progrès à faire...

--> "Street art"

jeudi 11 septembre 2014

Nine Eleven

Grâce à Nico, nous avons poussé jusqu'à Ground Zero.

La Freedom Tower ou One World Trade Tower
(imaugurée en 2013, pas tout à fait terminée en haut en 07/2014)
Vue de l'un des deux bassins ("pool") situés à l'emplacement des tours jumelles
sur lesquels sont gravés les noms des victimes

Fresque commémorative aux abords du site 
Emouvant et fascinant.

vendredi 15 août 2014

Instantanés du métro

Dans un wagon du métro parisien..., ces vers de Hamid Tibouchi :

Et dans une autre rame, d'autres vers magiques :

"Sur le rayon de
La bibliothèque, je
Range le soleil"

(Philippe Kowal)


Tandis que dans le subway de New York, cette fresque de James Gulliver Hancok...

mercredi 4 juin 2014

Street Art et jardin de rue


Instantané d'un jardin collectif en cours d'installation dans la ville de Montreuil
(géré par l'association "TANT QU'ON SEME") : vues de près et de loin, et zoom sur le mur de l'immeuble du fond et sa majesté Monsieur Chat sur une planche qui contemple un graffiti (représentant un teckel ?).

--> rubrique "Street Art"

dimanche 1 juin 2014

L'art imprègne à nouveau la ville !

Réalisations des enfants des écoles et centres aérés
A nouveau cette année, la ville donne carte blanche aux artistes et les passants se régalent. C'est beau, gai, coloré, plein de vie, et de l'art accessible à tous.
La médiathèque se pare de lanternes magiques

J'aime toujours aller voir les réalisations faites par les enfants des écoles de la ville (fresques avec jouets collés, pantins en jouets de récupération, sculptures de peluches !) ou l'école municipale d'arts plastiques (lanternes magiques, corps en extension dans le parc : "suspendu au fil du temps").
Corps en Extension & Avataraam
Ecumoires (Murakami)


Mais il y a également une poignée d'artistes invités qui nous régalent de leurs oeuvres...


"Les écumoires" de Nobuko Murakami (2013) :
écumoires, fibre, plastique, poésie

Cet artiste d'origine japonaise révèle que dans la culture japonaise, les objets ont une vie. Les objets de plus de 100 ans ont en plus un esprit !



Face (Josyane Guitard-Leroux)
Les masques en fil de fer et vrais cheveux ("Faces") de Josyane Guitard-Leroux : "plasticienne qui utilise ses cheveux pour créer ses oeuvres, je mène une réflexion sur le temps, la perte et la mort".

Il y a trois masques (Face I - II - III) suspendus à un fil et qui tournoient légèrement, suivis par leur ombre sur le mur : c'est vraiment une magnifique réalisation.



Sylvain Lecrivain : Phénix et compagnie (2012-2014), volière métal et oiseaux faits de livres

"Depuis peu c'est le livre qui s'est vu descendre de son piédestal pour devenir simple matériau de base : à l'ère du tout numérique, que restera-t-il du livre passé sous le rouleau compresseur des écrans plats ?"

Je dois avouer que je n'ai pas encore succombé à la liseuse électronique, je suis tellement attachée au livre-objet, mais je sais que je vais y venir, c'est dans l'ordre des choses !
D'autres oeuvres étaient exposées dans d'autres lieux de la ville, mais je n'ai pu couvrir...

NB : Cliquer sur les photos pour les agrandir

--> Bravo la ville pour cette initiative qui je crois fête sa 4e année. Jetez un oeil sur les précédentes éditions : 2013 / "Il fait un froid de canard vite une expo de circonstance !" et 2012 / "Street Art'ifice 2012"
--> Rubriques "Street art" et "Expos"...

samedi 19 avril 2014

J'ai vu un agneau la semaine de Pâques

Aperçu dans la rue, en cette semaine pascale, un agneau Street art... qui se moque bien des religions : dans tous les cas , il va passer à la casserole, façon brochettes ou gigot de Pâques.

(Tiens, cela me fait venir une pensée pour Shawn, l'adorable mouton de Wallace et Gromit.)

--> Tag "Street Art"

dimanche 27 octobre 2013

Street Art en live : résultat final

Hier je vous donnais un aperçu d'un Street Art going live...
Et voilà une vue d'ensemble du square revisité en mode Street Art !
Street Art au square rue P. Bert à Montreuil : la couleur entre dans la triste banlieue
Adieu vieilles façades grises et décrépites qui fichent le bourdon.... 
Street Art et herbes folles à Montreuil

(Certes, on garde un aperçu de la mocheté d'avant avec le haut de la façade, pour des raisons d'autorisation certainement : au moins cela permet de comparer).

Vive la couleur et les animations ! 

et le rêve qui va avec ! 
A chacun d'y aller avec sa propre interprétation, son envie du moment...

Et bientôt le square sera totalement aménagé d'un point de vue horticole aussi : 
... adieu mauvaises herbes...

 et ce sera un écrin encore plus beau pour ces oeuvres de rue si vivantes.


--> Voir la rubrique Street Art du blog 
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...