dimanche 18 mars 2012

John Le Carré : "Une amitié absolue - Single et Single"

Une amitié absolue par Le CarréJohn LE CARRE : Une amitié absolue ***** 2003
Réf. géogr. : Royaume-Uni/Etats-Unis/Irak/Allemagne... - Genre : Roman noir noir noir...
Un roman un peu compliqué qui nous plonge dans les méandres géopolitiques de l'Amérique de Bush, peu reluisante au travers du prisme de Le Carré.
Comment une "amitié absolue" qui relie l'Anglais Ted et l'Allemand Sasha pourrait-elle perdurer et s'épanouir dans ce monde machiavélique ?
La fin du roman est très amère : ce monde est vraiment sans pitié.
Ne pas lire pour se remonter le moral... La cause est désespérée. Le roman est l'un des plus noirs que j'ai lus de l'auteur (qui n'a certes pas pour caractéristique d'écrire des romans "légers"...). (lu en 07/2006)

4e de couverture :
Au lendemain de la guerre en Irak, l'Anglais Edward " Ted " Mundy, fils d'un major de l'armée des Indes, écrivain raté reconverti en guide touristique en Bavière, voit resurgir son passé en la personne de Sasha, l'Allemand de l'Est militant qu'il a rencontré à la fin des années 60 dans un Berlin en proie à l'agitation révolutionnaire et revu durant la Guerre froide pour le montage d'une longue opération d'agent double. Mais aujourd'hui les temps ont changé, et leur amitié renouée au nom d'un idéalisme obsolète se heurtera aux manœoeuvres cyniques d'une Amérique plus impérialiste que jamais.
Avec ce roman engagé d'une actualité brûlante, Le Carré sonne le glas de l'espionnage à l'ancienne et des valeurs surannées qui structuraient l'univers des agents secrets : depuis le 11 septembre, le monde ignore tout code de l'honneur et les "justes causes" n'y ont plus cours quand l'Amérique de Bush tente d'infliger à tous son hégémonie triomphaliste.
Portant un regard désabusé sur les agissements machiavéliques d'une Amérique drapée dans sa bonne conscience, Le Carré dénonce aussi la veulerie aveugle de ses contemporains. Son message désespéré hantera le lecteur longtemps après la dernière ligne.


Single&Single par Le CarréJohn LE CARRE : Single & Single ***** 1999
Réf. géogr. : Angleterre / Russie / Turquie - Genre : Père et fils entre Finance et Mafia
Pas non plus un de mes préférés de John Le Carré... 
Oliver mène une vie banale dans la campagne anglaise. Mais c'est une nouvelle vie, et sa "vie d'avant" le rattrape à force 100 : celle d'Oliver Single fils de l'odieux magnat de la finance Tiger Single...
Avant donc, Oliver travaillait dans le cabinet prestigieux Single & Single, qui gérait nombre d'affaires dans l'ex-URSS - et lors d'un voyage d'affaires, Oliver était tombé amoureux de Zoya,  l'épouse malmenée de l'associé russe du cabinet. Une petite Carmen était née. Le secret semblait bien gardé.
Oliver finit par quitter le cabinet londonien et s'invente une nouvelle vie, quand en fouillant dans le coffre de son père, il découvre que celui-ci a mis en place avec ses "associés" russes une vaste opération de blanchiment d'argent sale. Personnage franc et humain, à l'opposé de son père, Oliver dénonce la combine à un officier des douanes britanniques, qui compte sur lui pour traquer son père... Le suspense est toujours omniprésent, la plupart des personnages totalement amoraux et sans pitié, le monde de la finance internationale est gangréné...  (lu en 11/2008)
 
Résumé éditeur :
"Elsie Watmore, propriétaire de la pension de famille d'Abbot's Quay dans le Devonshire, est inquiète. Elle sent bien qu'il y a quelque chose d'étrange chez Oliver, son nouveau locataire. Malgré son métier de clown ambulant, il est préoccupé. Serait-ce son divorce, l'éloignement de sa fille Carmen ? Mme Watmore est loin d'imaginer la vérité. Et Oliver loin d'imaginer que ceux qu'il avait trahis puissent un jour lui remettre la main dessus dans ce coin perdu de l'Angleterre.
Pourtant, comme dit le proverbe, "le monde est petit" et la banque d'investissement Single & Single a le bras long. Pour sauver son père, Oliver va devoir retourner là où il pensait ne plus pouvoir aller. Dans ce roman étrangement nostalgique, on retrouve les thèmes récurrents dans l'oeuvre de Le Carré : la trahison, la fausse identité, l'échec du couple et la drogue qui devient très vite une double vie. D'une écriture efficace, c'est l'une des toutes meilleures livraisons du maître de l'espionnage anglais".

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