Un roman que je dois être la
dernière à lire ! Je m’en repaissais d’avance, depuis le temps que je le
couvais… Eh bien, vite lu, et vite déçue… mais quand même contente de l’avoir lu (voilà, c'est fait ouf ! passons à une lecture plus enrichissante...).
Dans la même veine que L’élégance
du hérisson… mais un ou plusieurs crans en-dessous.
Le début est poussif, le milieu
gagne en rythme mais la fin est déroutante sinon insupportable.
Jocelyne a 47 ans, deux enfants
adultes qui ont quitté le nid, un mari bourru et déplaisant. Elle possède une
petite mercerie à Arras et s’est même lancée dans un gentil blog. Une vie quasi
de patachon soudain dérangée par le ticket gagnant du loto. 18 M€, et la prévient la Société des jeux
« la convoitise brûle tout sur son passage ».
Alors Jocelyne choisit la
méfiance, le silence, la procrastination. Elle planque son chèque mais y pense
tous les jours et dresse ses listes d’envies, de besoins (un couteau économe,
une centrale vapeur, une voiture de luxe pour monsieur…).
Je ne vous raconte pas la suite,
le coup du mari (Bruxelles !!!) etc.
Mais dans sa dernière partie, comme le roman devient cynique ! On passe de Jocelyne la « un peu neuneu » à Jocelyne l’archi cynique : c’est un trop grand écart pour suivre la route.
Alors voilà, un livre à lire s’il vous tombe dans les mains,
mais pas un chef d’œuvre.
Présenté comme une apologie du bonheur simple, le
fumet dégage un goût amer. On verra ce que donnera le film (en tournage avec Mathilde Seigner et
Marc Lavoine).
--> Voir plutôt ma chronique "Livres choisis" et la page de mes "Romans préférés"...
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