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lundi 15 février 2021

An Evening with Bruce Dickinson (Iron Maiden)

Il y a tout juste un an, le 14 février 2020, nous avons assisté à ce qui serait (sans le savoir) notre dernière sortie musicale "ante-covid". 
Une soirée passée au Trianon avec Bruce Dickinson, le chanteur (mais pas que !) d'Iron Maiden . 
Ce fut un moment fort sympathique, où l'ami Bruce, 61 ans (6 de plus que nous), nous a raconté sa vie, ses passions, le groupe (un tout petit peu)... seul sur scène, délaissant l'espace d'un soir l'ambiance démente des concerts d'Iron Maiden pour un show intimiste façon stand-up, seul debout devant un grand écran où il fait défiler et commente des photos choisies. 
Le show s'inspire de sa récente autobiographie "What Does This Button Do ?"

Ce n'est pas un homme-orchestre mais un homme à tout faire : 
Pilote de ligne, Capitaine honoraire de la Royal Air Force, escrimeur hors-pair, chef d'entreprise (accessoires d'escrime, bière), remarquable chanteur tout de même, écrivain...
Et habitant de Paris ! (ça en fait quelques-uns, qu'on rêverait de croiser dans la rue : Marianne Faithfull, Elliott Murphy, Bono (l'Oise n'est pas loin)... 
 
Bon, Bruce a 6 ans de plus que nous, mais tout de même, je me sens un peu hors circuit face à un tel parcours, quand je fais mon propre petit bilan personnel : Piloter un Boeing ? sais pas, saurai absolument jamais / Chanter ? j'adore, je chante tout le temps (pour moi) mais suis pire que nulle / Composer de la musique ? cf. précédent commentaire  / Escrimer ? euh, quelle idée... / Cheffe d'entreprise ? euh, pas encore 😕 / Ecrivain ? A part ce blogounet, que nenni / Habiter Paris ? Ah, je me rapproche ! Je l'eus fait au doux âge de la vingtaine et quelques, et puis patatras, la trilogie famille-chien-jardin oblige, migration vers la banlieue ! Être millionnaire ? Ah, ben pas assez travaillé les précédentes options, pour sûr. 
Bon, dans une deuxième vie, je tâcherai de mieux m'y prendre 😇 !

Pendant deux heures, Bruce a déroulé sa vie et sa carrière, avec beaucoup d'humour. 
Depuis son enfance, son renvoi de l'école (pour avoir fait pipi dans l'assiette de son prof : euh ça moi jamais fait !!!), l'adolescence, à la recherche de l'instrument de musique idéal, les premiers groupes... 
En particulier, il a bien fait rire le public en racontant les anecdotes de son premier groupe, SAMSON, et un voyage mémorable vers l'Ecosse dans une voiture volée avec une statue d'oie achetée en route attachée sur le toit, les passagers tous en état second (alcool, marijuana...). [Cette scène me fait penser à l'excellent roman de Peter May "Les fugueurs de Glasgow".]
 
Et puis un arrêt sur images décomplexé au sujet de ses pantalons dits "moule-machin" qu'il arborait en tournée, pas du meilleur goût... il est le premier à en rigoler aujourd'hui. Nous avec.
Des images de Sarajevo, dont il a été fait citoyen d'honneur, après avoir donné un concert live pendant le siège de la ville en 1994. [Ici me vient une aparté, un roman absolument extraordinaire de Tea Obrecht sur l'ex-Yougoslavie : "La femme du tigre"...]
 
Enfin, il nous parle du cancer de la langue et de la gorge diagnostiqué à un stade précoce, juste avant Noël 2015, dont il a été déclaré "all-clear" en mai 2016 après sept semaines de chimio et radiothérapie. 
Depuis lors, il considère que "Vivre, c'est vivre maintenant, chaque minute, chaque seconde, sans attendre".
 
Ensuite, après un échange questions-réponses avec le public, Bruce entame quelques vocalises a capella, de Wasting Love et de The Book of Revelations. C'est bluffant... Quelle pêche 🎵

--> Mon unique former encounter avec Iron Maiden = le concert du World Slavery Tour à l'Espace Balard le 29/10/1984, où j'étais persuadée que le hardos assez stoned derrière moi s'amusait à me cracher dessus alors que le chapiteau avait un énorme pb de condensation, et j'ai passé une partie du concert à faire les gros yeux à ce pauvre hardos innocent !

dimanche 15 novembre 2020

Du bonheur d'écouter Fleetwood Mac sur un skate

Tout récemment, une petite vidéo a fait le buzz et permis de faire découvrir aux jeunes générations un morceau culte du groupe Fleetwood Mac.
Sur cette vidéo, un homme roule sur son skate, heureux, tout bonnement heureux, en écoutant cette chanson de 1977, Dreams, et en chantant les paroles en playback. Par moments, il avale quelques gorgées de la bouteille de jus de canneberge qu'il tient la main. Cet homme affiche une telle nonchalance, il respire le bonheur. He IS feeling good.
La vidéo (Nathan Apodaca sur son skate ) est devenue virale, elle a été vue des dizaines de millions de fois et a relancé les ventes de l'album Rumours (1977) duquel est extrait la chanson (un album culte culte culte, non, cultissime !). Mick Fleetwood lui-même a commenté la vidéo et s'est filmé pareillement 😉.
Nathan Apodaca a expliqué que son auto étant tombée en panne, il est allé en skate à son travail dans un entrepôt de pommes de terre de Idaho Falls, en longeant l'autoroute, muni de sa bouteille de jus OceanSpray et de son téléphone. La société OceanSpray lui a offert un pickup, en remerciement de ce coup de pub incroyable et non prémédité...

Fleetwood Mac est un de mes groupes "de chevet", et Rumours un de mes plus précieux albums. 

Très beau concert le 11 octobre 2013 à Paris/Bercy, hélas juste avant que Christine McVie ne se décide à sortir de sa retraite d'ermite pour remonter sur scène. Nous avons donc eu droit au quatuor Stevie Nicks au chant, Mick Fleetwood à la batterie, Lindsey Buckingham à la guitare et chant et John McVie à la basse.
Stevie Nicks, toujours magnétique et magnifique
Fleetwood Mac, POPB, 11/10/2013



















Ce fut un très bon concert. Où l'on constate l'ascendant que prend le guitariste (Lindsey) sur les autres musiciens : solos de guitare nombreux, back vocals en sus de Stevie Nicks, chant en solo sur Big Love, speech d'intro du dernier morceau en rappel...).

Depuis, les inimitiés anciennes et récentes entre les membres ont fini par ronger la cohésion retrouvée sur le tard. 
Il faut dire que les relations houleuses trouvent leur origine dans les histoires d'amour et de sexe des membres : à l'origine, deux couples, Lindsey Buckingham (né en 1949) + Stevie Nicks (1948) d'une part, John McVie (1945) + Christine McVie (1943) d'autre part, et Mick Fleetwood  (1947) "dans l'entre-deux". Puis les couples se sont déchirés, les uns frayant avec les autres... Cela me fait vraiment penser à "Monday morning you sure look fine / Friday I got travelin' on my mind / First you love me, and then you fade away / I can't go on believin' this way"...
Le grand n'importe quoi, départs du groupe, carrières solos... 
Jusqu'à cette reformation autour de 2010 et à nouveau des concerts juteux. Encore plus juteux une fois que Christine McVie  a accepté de revenir, et que le groupe renoue avec sa formation initiale culte. 
Cependant, les blessures n'ont jamais cicatrisé et à la moindre étincelle, l'explosion couve. 
En 2018, le groupe reproche à Lindsey Buckingham de se prendre "pour le roi" et le congédie purement et simplement de la tournée à venir. Dans la presse, on lit ici et là que Stevie Nicks avait posé un ultimatum : soit elle, soit Lindsey... 
Contre-attaque judiciaire de ce dernier, affaire de gros sous, dédommagement à l'amiable qui sonne la fin définitive de la formation culte. Triste épilogue... Le Fleetwood Mac continue ses tournées, il a fallu deux guitaristes pour remplacer le prodigieux Lindsey.

I can still hear you saying you would never break the chain...
Fleetwood Mac : The Chain (Paris, 11/10/2013)
La setlist et les vidéos tirées de ce concert : 
  1. Second Hand News
  2. The Chain
  3. Dreams
  4. Sad Angel
  5. Rhiannon 
    Lindsey Buckingham, John John McVie et Mick Fleetwod
  6. Not that Funny
  7. Tusk
  8. Sisters of the Moon
  9. Sara 
  10. Big Love (Performed by Lindsey Buckingham)
  11. Landslide 
  12. Never Going Back Again
  13. Without you (une chanson de Fleetwood Mac qui avait été "perdue" : Stevie Nicks raconte en intro l'histoire de cette "lost song"...)
  14. Gypsy 
  15. Eyes of the World
  16. Gold Dust Woman
  17. I'm So Afraid
  18. Stand Back (Stevie Nicks song)
  19. Go your own Way
    Rappels :
  20. World turning
  21. Don't Stop
  22. Silver Springs
  23. Say Goodbye (23e et dernière chanson du concert, précédée d'une intro de Lindsey Buckingham)
Stevie Nicks continue de faire l'actualité, grâce à une reprise de son tube solo "Edge of Seventeen" en mash-up avec le morceau "Midnight Sky" de Miley Cyrus (duo à l'initiative de cette dernière), et le résultat est très appréciable - il faut dire que la chanson Edge of Seventeen (1981) est à l'origine une pépite exceptionnelle. 
Le résultat de ce duo inattendu s'intitule Edge of midnight (version mixée). 
Stevie Nicks a annoncé qu'elle avait accepté cette demande de Miley Cyrus car, n'ayant jamais eu d'enfant, cela lui faisait plaisir de rendre service aux jeunes.

--> chronique "music" du blog

lundi 26 octobre 2020

Bienvenue à l'anthidie, tisserande ou belle endormie

Anthidium manicatum / anthidie à manchettes / Wool carder bee

Une abeille solitaire de la famille des mégachiles, qui porte le doux surnom d'abeille cotonnière parce qu'elle gratte les poils cotonneux des feuilles... : telle une tisserande, elle carde puis transporte la boule de poils végétaux pour en garnir son nid.
Pour ce faire, ses plantes fétiches sont la molène bouillon-blanc ou l'épiaire laineuse (oreilles de lapin).
C'est justement sur des fleurs d'épiaire laineuse que j'ai aperçu deux ou trois individus le 22 juin 2020. 
Voici la vidéo en vol (vol stationnaire), d'une anthidie manicatum posée sur une fleur d'épiaire laineuse, puis posée à proximité sur une pierre, au soleil.
Anthidie manicatum en vol stationnaire puis posée (Sud de Paris, 22/06/2020)

Anthidium septemspinosum / Anthidie épineuse
Autre anthidie vue au jardin il y a quelques années : l'anthidium septemspinosum. 
J'avais pu la prendre en photo sous toutes les coutures ou presque car la belle était endormie sur une fleur de campanule raiponce (les petites campanules sauvages).
Cette anthidie peut rester endormie toute une nuit, accrochée à la fleur par ses mandibules
Contrairement à l'anthidie manicatum, les pattes de Septemspinosum sont noires.
Gros dodo... Anthidium septemspinosum endormie (04/07/2012)
Première fois que je contemplais à loisir un insecte endormi au bout d'une fleur. 
Je n'aurais pas pensé qu'une telle scène pouvait m'être offerte, d'un insecte incarnant l'abandon total au sommeil, en plein jour, à découvert sans se soucier du monde alentour 😊.

Campanule raiponce goulûment visitée par une abeille
Campanule raiponce et ail décoratif
Et je profite d'avoir évoqué la campanule raiponce pour saluer cette petite fleur des champs qui est une merveille au jardin : 

elle se ressème toute seule, à profusion, et fleurit tout l'été, pointant ses petites clochettes violettes plus ou moins foncées, parfois violet très pâle, au beau milieu des massifs ou de la pelouse. 

Et elle plait aux abeilles ! 

dimanche 28 juin 2020

Chien et tortues : dur dur

Cela fait à présent trois ans que nous avons accueilli nos premières petites tortues Hermann :  Dorée et Morfalou.
Elle avaient un an au moment de leur arrivée et pesaient moins de 30 grammes... On pouvait tenir les deux dans une seule paume.
Aujourd'hui, à quatre ans, elles sont comme qui dirait bien baraquées... Environ 300 grammes chacune, elles dépassent largement la paume de nos mains.
Arrivée des petites tortues d'un an en août 2017
A leur arrivée, notre teckel de dix ans, Cookie, ne s'est pas immédiatement rendu compte de ce qu'étaient ces deux choses. 
Sur la photo ci-contre, on voit ainsi Cookie endormie sur le lit, avec à sa droite la boite en carton dans laquelle j'avais installé les deux petites tortues pour leur première nuit. Les tortues avaient passé la nuit au pied du lit avec le couvercle (percé) refermé sur la boite, mais le matin j'avais posé la boite ouverte sur le lit pour les admirer.
Ce fut un moment de belle harmonie entre toutou et tortues, mais qui ne dura pas.
Cookie scotchée à l'enclos, ou statufiée derrière le portillon...
On aperçoit les tuiles de "protection renforcée antichien" posées à la verticale
Dans la journée, j'ai installé la grande cage des tortues sur la pelouse au soleil, devant la maison, pendant que je jardinais derrière. Cookie avait l'air tranquille. J'étais seule à la maison en ce mois d'août car chargée de garder le chien pendant que père et fils passaient leurs vacances dans la famille canadienne.
A un moment donné, il m'a semblé entendre un drôle de bruit venant de devant, j'ai accouru et découvert la cage renversée, une tortue retournée sur le dos et battant des pattes (donc bien vivante)... tandis que le teckel essayait de s'enfuir avec... ce qui ressemblait à une tortue dans la gueule !
Evidemment j'ai hurlé, à me faire peur moi-même, et ouf réussi à coincer la fautive. Ensuite, ce ne fut pas une mince affaire que d'arriver à lui ouvrir la gueule pour libérer la pauvre tortue. Chose faite, la tortue ne ressemblait plus qu'à une boule de carapace, sans tête ni pattes 😰😱. Énorme trouille à nouveau, j'ai bien cru que le chien lui avait mangé la tête... quelle horreur, jusqu'à ce qu'une fois mise à l'abri, elle finisse par timidement ressortir sa tête et ses pattes. 
Quel soulagement, la petiote n'avait aucune marque quelconque nulle part.

A partir de ce moment, la vie de la maisonnée a changé à tout jamais : j'avais deux mignonnes petites tortues et un chien qui ne rêvait que de les manger. 
J'ai lu dans les ouvrages sur les tortues et sur Internet que pour un chien, une tortue n'est rien d'autre qu'un super os sur pattes.
Cookie en a développé une idée fixe. Elle passait ses journées à surveiller la cage, puis quand l'enclos fut construit, elle n'en quittait pas les abords. Nous devions impérativement rester à proximité si d’aventure nous décidions de nous installer derrière au jardin où se trouve l'enclos en laissant Cookie libre d'aller et venir. Plusieurs fois nous l'avons surprise à regarder sans bouger d'un iota les tortues se promener dans leur enclos, puis se jeter brusquement les quatre pattes sur le grillage à essayer de le défoncer pour en choper une. Elle avait fini par défoncer le grillage, qu'il a fallu renforcer.
Du reste, le pauvre enclos commençait à ressembler à une forteresse : outre le grillage, nous disposions de très grandes tuiles sur les bords pour empêcher Cookie de trop apercevoir les 🐢(ça leur faisait comme une sorte de galerie marchande, où elles déambulaient tranquillement pour profiter d'un peu d'ombre).
On ne devait jamais oublier de fermer le portillon spécial 🐾🐾 donnant accès à l'arrière du jardin à chaque fois que nous ne pouvions surveiller en direct la situation... 
J'avoue que je finissais par nourrir une angoisse permanente à l'idée d'un carnage (les photos de tortues bouffées par des chiens sur Internet sont horribles).
Sur la vidéo ci-dessus, j'ai même fait un test : j'ai disposé sur le grillage de l'enclos un saucisson entier (emballage ouvert) ! Cookie n'a pas daigné lui accorder un regard, elle est restée obnubilée à surveiller les tortues. La messe était dite...
Sur mes genoux : Dorée (4 ans) et Olga 2 ans (printemps 2020)

Je ne sais plus combien de temps plus tard - les tortues avaient bien grandi - un jour que la famille déjeunait devant sur la terrasse (l'enclos se situe derrière), l'un de nous a aperçu Cookie revenant de derrière avec quelque chose dans la gueule. Branle-bas de combat : c'était une tortue.
Très dur de l'extraire de la gueule du chien, qui ne voulait rien lâcher. On a fini par libérer Dorée, plus de peur que de mal car nous sommes intervenus à temps. Mais la cohabitation chien tortues devenait un cauchemar.
Après cela, notre Cookie est tombée malade, fibrose pulmonaire, courageuse dans sa détresse et totalement incapable de s'intéresser encore aux tortues.
Nous avons dû la faire euthanasier le 10 octobre 2018.
En novembre, Olga est arrivée, jeune teckel arlequin, un peu fofolle, très mignonne, et beaucoup moins intéressée par les tortues que Cookie. Quel soulagement ! Retour d'une certaine sérénité dans la ménagerie !

--> Chiens et Tortues...

dimanche 31 mai 2020

Jeunes mésanges et autres oiseaux du jardin...

Mésange charbonnière donnant la becquée à 2 oisillons
La nichée de petites mésanges charbonnières continue de voleter de ci de là dans le jardin, suivant d'un arbre à l'autre la maman en quête de nourritures. 
Les petites mésanges ont l'air plus dodu que leurs parents, avec leur duvet ébouriffé, on dirait de petites boules de plumes.
Tout ce petit monde fait un sacré boucan, ça piaille à qui mieux mieux pour attirer l'attention de la maman et réclamer la becquée.
La pauvre, elle n'arrête pas une seconde, à nourrir tous ses oisillons.
Certains petits sont un peu plus dégourdis et commencent à s'approcher de la mangeoire aux côtés de maman.
Il y en a un en revanche qui fait son pataud et reste à piailler sur sa branche... Il est comique, j'espère qu'il va se délurer et commencer à se prendre en main comme sa fratrie.

--> Voir la vidéo de la becquée donnée par la maman...

Nous avons remarqué que lorsque la famille (nombreuse) de mésanges charbonnières prend d'assaut la mangeoire, les autres mésanges, notamment les mésanges bleues, même adultes, s'éloignent.

Le jardin est très arboré et abrite ainsi de nombreux oiseaux, davantage que chez nos voisins qui ont moins d'arbres : 
  • mésanges charbonnières (les plus nombreuses)
  • Merlette
  • mésanges bleues (avec leur masque de Zorro)
  • mésanges noires (un seul couple vu cette année)
  • mésanges huppées (moins fréquentes)
  • mésanges à longue queue (idem)
  • rouge-gorge (mon chouchou..., je lui lance des vers de terre quand il s'approche et si j'en ai sous la main, désolée petits vers 😞)
  • merles (cette année, le couple est allé nicher en face)
  • monsieur pinson (qu'il est beau !) et sa pinsonne (plus discrète) 
  • moineaux domestiques : retour en force cette année, ce qui est une très bonne nouvelle car ces derniers temps on en voyait de moins en moins - le moineau est en effet menacé de disparition...  A Paris, 3 moineaux sur 4 ont disparu… en 13 ans.
    Depuis les années 80, les populations de moineaux auraient également perdu 70% de leurs effectifs à la campagne. Diminution des sites de nidification, raréfaction de l’alimentation ou encore usage des pesticides… Un Indien, Mohammed Dilawar, fondateur de la Nature Forever Society, a créé le « Sparrow Day » (la journée mondiale du moineau) le 20 mars dès 2010 afin d’alerter sur le déclin numérique en Inde. Au Royaume-Uni, le moineau, qui a quasiment disparu de Londres, a été inscrit sur la liste rouge des espèces d’oiseaux menacées. Dans le pays, la chute a été estimée à 62% entre 1970 et 1999. La situation est critique en Europe : Hambourg (-50% en 30 ans), Prague (-60% en 20 ans), Finlande (-60% en 25 ans). [Source : 30 millions d'amis]
    Par chance, en même temps que notre nichée de mésanges, nous avons pu observer en ce mois de mai une nichée de moineaux, mais à bien moindre échelle puisqu'il n'y avait qu'un seul bébé moineau...
    Je dois me souvenir d'écrire un petit message "moineau" le 20 mars 2021...
  • fauvette à tête noire : très joli chant, mais on la reconnait aussi au bruit de tac tac tac tac qu'elle fait, exactement le bruit du jeu avec les deux boules attachées par une corde que l'on devait faire se cogner sans se taper dans les mains (ça faisait super mal !) : tac tac tac tac tac ...
  • Rouge-queue noir juvénile (cliché 25/06/2020)
    rouge-queue
     : à partir du printemps, le rouge-queue arrive au jardin tandis que le rouge-gorge, qui était là durant l'hiver, s'éclipse avant de revenir à la fin de l'été. Le rouge-queue s'en ira quant à lui à partir de juillet.
    Cette année, nous avons la visite d'une famille de rouges-queues noirs avec plusieurs juvéniles. C'est amusant de les voir balancer leur jolie queue.
  • troglodyte
  • accenteur mouchet
  • verdier
  • pic-vert
  • pic-épeiche : cette année, vu un à la mangeoire de la terrasse. Un jeune mâle, d'une beauté renversante. J'étais en télétravail, son apparition m'a subjuguée et comblé ma journée (made my day !).
  • étourneaux (en nombre !!!) : il faut les voir s'abattre en bande sur la mangeoire ou sur les arbres  fruitiers et tout rafler... J'ai du mal à leur en vouloir car, vu de près, c'est vraiment un très bel oiseau...
  • pigeons ramiers : chaque année, deux couples s'en viennent chez nous. Chacun choisit son arbre, l'un le seringat, l'autre le platane (plus protégé) et fait son nid. Cette année, le nid dans le seringat faisait pitié tellement il était bricolé à la légère. Malgré cela, la pigeonne a donné naissance à un pigeonneau, qu'elle a patiemment couvé, qu'il pleuve et qu'il vente ou fasse grand soleil, elle restait stoïque. Le nid étant quasi à hauteur d'homme, je lui parlais à chaque fois que je jardinais alentour ou que je passais à côté d'elle, si bien qu'elle ne prêtait plus attention à moi et ne me craignait pas. Puis un jour, elle n'était plus dans le nid, et nous avons pu observer le bébé pigeon, une seule fois, sa petite tête quasi chauve. J'ai supposé qu'elle était partie lui chercher de la nourriture. Le lendemain, le nid était vide. Plus de pigeonne non plus. C'est alors que le voisin m'a appris que nous avions dans l'un de nos très hauts arbres un nid de pie... et il pense que les pies ont tué le petit pigeon. 
    Pigeon ramier couvant, toujours dans le seringat
    (printemps 2020) : un nid de fortune et peu à l'abri...
Pigeon ramier couvant, nid dans le seringat
(photo 16/08/2015) : le nid est bien costaud...
L'autre couple de pigeons ramiers fait généralement son nid dans le platane, où il est à l'abri des regards tant le feuillage est dense. Je peux suivre les étapes de la construction du nid car il y a une petite table de jardin sous le platane, et elle se trouve alors jonchée de brindilles et branchettes en tous genres qui tombent du haut du platane... Sympa quand on est en-dessous...
  • pies : alors elles, ce ne sont pas mes amies. La ville en est envahie. J'avais bien l'impression que cette année elles étaient encore plus présentes, à jacasser et crier de manière affreuse à longueur de journée, et même à venir squatter les mangeoires et s'empiffrer en faisant fuir les autres oiseaux. De fait, on a découvert leur nid dans un de nos arbres. Aussitôt, échelle, coupe-branche et mise à bas du nid (qui contenait une coquille d'œuf ouverte (vide) : le petit avait dû naître, c'est pour cela que la pie faisait d'incessantes allées et venues entre cet arbre et la mangeoire - le papa pie s'était aussi chargé de nourrir la mère quand celle-ci couvait, et ça faisait peut-être partie de ces allers-retours bruyants). Je dois admettre que j'ai été franchement soulagée qu'il n'y ait pas eu de bébé pie dans le nid au moment où on a coupé la branche... L'oiseau avait quitté le nid ? Cela reste quand même étonnant que les allées et venues des pies aient continué entre la mangeoire et le nid s'il n'y avait plus de petit dedans. Mystère.
    Le nid s'est brisé en tombant par terre mais nous avons quand même pu admirer la structure : du travail de maçon, un parfait cercle de branchettes et brindilles, et de la boue tapissée d'herbes. Il paraît que le couple met 5 à 6 semaines à construire son nid.
    Cela dit, il paraît que les pies pâtissent fort de la mauvaise réputation qu'on leur colle sur le dos en France notamment. S'il s'avérait que notre pigeonneau n'a pas fini mangé par la pie, je pourrais peut-être réviser mon attitude envers cet oiseau. J'ai lu sur Internet des témoignages de gens qui ont réussi à en apprivoiser, mais sans aller jusque là (j'ai déjà une ménagerie suffisante !), je devrais m'efforcer de leur offrir un regard neuf et amical...
    Aussi lu qu'un couple de pies, c'est pour la vie.
  • tourterelles turques : elles nous enchantent tous les ans à roucouler gracieusement depuis les antennes TV ou les câbles électriques.
  • martinets : ils volent très haut... ne se posent jamais... dorment en l'air !
  • corneilles : devenues rares elles aussi...
  • perruches à collier : d'une beauté à tomber ! mais invasives... Elles sont trois à venir au jardin, se régaler à la mangeoire et se suspendre aux boules de graisse. Elles vident les graines à une vitesse, c'est tout un spectacle de les voir décortiquer les graines de tournesol et recracher les coquilles à toute berzingue. Hallucinant. L'une d'entre elles reste plus longtemps chez nous, je l'ai appelée Coco, et j'essaie de lui parler dès que je l'aperçois (mon discours est assez limité : "Bonjour Coco, comme tu es beau !"). A présent je pense qu'il me reconnaît, il ne s'enfuit plus et tourne la tête pour m'écouter...
    Malheureusement, Coco fait partie d'une espèce invasive : lire à ce sujet l'article de ce blog...
    Coucou de Coco sur son câble favori...
    Mais quel oiseau vraiment magnifique... Quand il est sur le lilas près de la terrasse, à côté de moi, j'ai l'impression d'être sous les tropiques.
    Vidéo des perruches à l'assaut de la mangeoire, décortiquant à la chaîne les graines de tournesol :

La mangeoire sur cette vidéo est installée derrière la maison, et c'est la vue que j'ai depuis la fenêtre de mon bureau. Inutile de dire que les jours de télétravail, dès qu'il y a un peu d'activité à la mangeoire, j'ai du mal à rester concentrée... Surtout que mon appareil photo est toujours à portée de main !
Mais chut, il ne faut pas répéter ce petit secret à mon boss 😉

samedi 23 mai 2020

Hommage à la cétoine dorée, belle comme un bijou


Couple sur buisson ardent (23/05/2014)
J'avais déjà publié un article sur la larve de cétoine dorée, petit ange du compost.
Il est temps d'honorer le spécimen adulte, d'une beauté incroyable avec ses reflets métalliques bleus verts. On la dirait tirée de la boîte à bijoux de Néfertiti.

Chaque printemps, au sortir de leur hibernation et seulement s'il fait soleil, quelques cétoines rendent visite aux grappes fleuries du pyracantha (buisson ardent), qu'elles apprécient de grignoter. La première fois que j'ai vu ce bel insecte, j'étais éblouie et impressionnée de la voir en mon jardin. A présent, je la guette à chaque printemps.

"Cetonia aurata" est un coléoptère pollinisateur, de couleur vert métallisé avec des reflets dorés, et qui compte de petites stries transversales blanches sur les élytres (ce qui lui donne l'impression d'avoir sa belle carrosserie métallisée un peu rayée...).
Il mesure entre 1 et 2 centimètres et se repère de loin.

Edéage du mâle cétoine, en pleine action...
Il y a deux insectes que j'identifie très rapidement dès leur approche : la cétoine dorée et l'abeille charpentière xylocope, tous les deux assez balourds et bruyants lorsqu'ils volent, eu égard à leur corpulence. (Il y a un autre insecte que j'identifie trop bien, pour une autre raison, c'est le moustique).

Je suis néanmoins très honorée qu'ils daignent revenir me voir chaque année. Pas le moustique, il m'aime trop.

A présent, en exclusivité, voici un mini reportage sur la vie de couple des cétoines, filmé le 17 mai 2020 :

D'abord une photo (ci-contre), euh, pas fait exprès de prendre en gros plan l'édéage de ce mâle cétoine, en pleine action...
L'organe reproducteur de la cétoine est connu pour être particulièrement développé, pouvant mesurer jusqu'à presque la moitié de la taille du corps (!).

La vidéo de cet accouplement montre néanmoins quelque chose de très calme... ou bien c'est que je suis arrivée à la fin de leur histoire d'amour.
Ou bien, est-ce parce qu'après la ponte, hélas, la cétoine meurt... Elle aime. Elle enfante. Elle meurt d'épuisement 😪.



Justement, le surlendemain, j'ai trouvé une cétoine morte à quelques mètres de l'arbuste de leurs ébats. Il s'agit bien d'une cétoine femelle car elle n'a pas le sillon sur le ventre qui caractérise le mâle. 
Je l'ai donc ramassée pour qu'elle rejoigne ma trentaine d'insectes morts au jardin, chacun dans sa petite boite (aux côtés de ma précieuse mue d'orvet ramassée à Dormelles).

Grand mystère que ces deux photos de la même cétoine prises le 23 mai 2014celle de gauche à 17:50 et celle de droite à 17:51
Serait-ce ce que je pense être ? L'avis d'un entomologiste m'aiderait beaucoup !
D'après Wikipédia, la poudre de larve de cétoine dorée, étalée sur du pain beurré, passait pour un remède efficace contre la rage au 19e siècle en Russie...
Pour terminer, voici les faces recto verso d'une cétoine photographiée en mai 2014. 
Cétoine dorée : face dorsale en haut et ventrale en bas
(je trouve que le spécimen face ventrale a un petit air d'Ozzy Osbourne, sans pourtant ressembler à une chauve-souris)
Après l’accouplement, la cétoine va pondre ses œufs (qui ressemblent à des granules homéopathiques - hélas je n'en ai encore jamais vus) dans la terre, le compost, sous un amas de feuilles, là où se trouvent des matières en décomposition.
En résumé : la cétoine dorée est non seulement une beauté de la nature mais aussi un insecte pollinisateur et un précieux auxiliaire du jardinier car ses larves décomposent les déchets du compost.

⇒ pour en savoir plus sur la gentille larve de cétoine et la méchante larve de hanneton : ICI
⇒ sur un autre insecte à la superbe carapace mordorée, mais gros nuisible : le chrysomèle du romarin

vendredi 28 juin 2019

Uriah Heep en concert à La Cigale


Presque 50 ans d'existence pour ce groupe légende du rock des années '70 et 80.

Je ne pouvais pas manquer leur passage à Paris le 22 janvier 2019 à La Cigale. Dire qu'il a fallu que je convainque F de venir aussi, il m'en a remerciée ! Franchement, voir en 2019 ces légendes du rock britannique des Seventies pour 45 euros, c'est donné.

J'ai eu l’impression d'être propulsée directement des écoutes sur nos vieux 33 tours à la scène . 
La magie était là; le groupe était vivant (même s'il ne reste qu'un des membres fondateurs, les autres se sont parfaitement fondus dans le Heep au fil des ans), avait une pêche d'enfer, le public était de tous âges, la salle était comble. 

On était comblés par le répertoire qui laissait la part belle aux titres cultes du Heep : Look at Yourself, Easy Livin', Return to Fantasy, Gypsy, Sunrise... Lady in Black !
"It's only tuesday and it feels like a friday night in here ! Would you like to sing avec moi ? ah ah ah ah ah ah ah ah, ah ah aaaaaaah !
Vidéo de Lady In Black 
(le début est flou, scusez, mais le son est bon et ensuite le flou se stabilise !)

Tout le monde chantait et jubilait. Bon, pas de "Come Away Melinda"... mais on ne peut pas tout avoir !

Bernie Shaw assurait au chant, quel bonheur, il a conversé en français, nous rappelant qu'il est Canadien originaire de Vancouver.  "

Mick Box toujours incomparable à la guitare.
Comme je disais, j'avais l'impression de planer sur notre vieux 33 tours : le même son totalement seventies et les pépites Uriah Heep. Même les morceaux du nouvel album tenaient super bien la route, c'était du Heep d'aujourd'hui avec le son et le groove d'avant. Ils font fort, les seniors... 

Mick Box (né en 1947), guitare, Bernie Shaw (1956), au chant, Phil Lanzon (1950) aux claviers, Russel Gilbrook (petit jeune, né en 1964) à la batterie et Davey Rimmer (un gamin, de 1968 !) à la basse.

La setlist (15 titres !):

1. Grazed by Heaven (Living the Dream, 2018)
2. Return to Fantasy (Return to Fantasy, 1975)
3. Living the Dream (Living the Dream, 2018)
4. Too Scared to Run (Abominog, 1982)
5. Take Away My Soul (Living the Dream, 2018)
6. Knocking at My Door (Living the Dream, 2018)
7. Rainbow Demon (Demons and Wizards, 1972)
8. Waters Flowin' (Living the Dream, 2018)
9. Rocks in the Road (Living the Dream, 2018)
10. Gypsy (...Very 'eavy ...Very 'umble, 1970)
11. Look at Yourself (Look at Yourself, 1971)
12. July Morning (Look at Yourself, 1971)
13. Lady in Black (Salisbury, 1971)

Encore:
14. Sunrise (The Magician's Birthday)
15. Easy Livin' (Demons and Wizards, 1972)

--> Chronique "ZiqueMu" et page récapitulative de mes "concerts" ...

mercredi 29 novembre 2017

MUSE live, c'était aussi géant !

En farfouillant dans mes archives de concert, je retombe sur le dossier Muse ! "Drones Tour", le 1er mars 2016, à l'Arena de Paris (ex-Bercy). Super show, avec le groupe placé sur une estrade au milieu de la salle : chacun quelle que soit sa place avait droit à un Muse (oh !). Nous nous sommes retrouvés côté Matt Bellamy 😍. Ils ne sont que trois, mais qu'est-ce qu'ils dégagent...
"Time is running out" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Pas joyeux les lyrics pourtant, il s'agit dans l'album Drones de réussir à s'arracher de l'endoctrinement par les drones, qui ont fait de nous des machines. Les titres des morceaux de cet album sont significatifs : Dead Inside - Psycho - Mercy - Reapers - The Handler - Defector - Revolt - Aftermath - The Globalist - Drones. La scénographie est à l'image des paroles, angoissante, violente, on baigne en plein HG Wells et Huxley. Puis le set s'illumine, "We will be victorious..."
Le choix de l'enchaînement des morceaux est subtile.
“To me, 'Drones' are metaphorical psychopaths which enable psychopathic behaviour with no recourse.  The world is run by Drones utilizing Drones to turn us all into Drones.  This album explores the journey of a human, from their abandonment and loss of hope, to their indoctrination by the system to be a human drone, to their eventual defection from their oppressors." (Matt Bellamy, official Muse Website, 2015)
Muse : "Uprising" (Paris / Arena, 01/03/2016)

Ce soir-là, le groupe a joué des morceaux inattendus auxquels on ne s'attendait pas au vu des setlists précédentes (Take a Bow, Butterflies & Hurricane...).
Ah oui, dernière remarque après je vous laisse voir les vidéos : première fois que je voyais une basse lumineuse ("fluorescente"), dans les mains de Christopher Wolstenholme. On aurait dit dans le noir un joujou de Noël pour petits (suis en forme pour les commentaires, dis-donc !)
Muse : "Starlight" (Paris / Arena, 01/03/2016)
Setlist du 01/03/2016 :
1. [Drill Sergeant] Drones + Psycho
2. Dead Inside
3. Interlude + Hysteria ('Vuilstamen' riff + AC/DC's ' Back In Black' riff outro)
4. Butterflies & Hurricane (Tour debut; First time live since 2014)
5. The 2nd Law: Isolated System (Shortened)
6. The Handler
7. Resistance
8. Map of the Problematique (Rage Against The Machine's '… more )
9. Supermassive Black Hole (The Jimi Hendrix Experience's 'Voodoo Child' intro)
10. Prelude
11. Starlight
12. Munich Jam (Fast ending)
13. Madness
14. Blackout (Tour debut; First time live since 2013)
15. Enregistrement discours de JFK + Reapers
16. Time Is Running Out (Led Zeppelin's 'Heartbreaker' riff outro)
17. Uprising (Extended outro)
18. Mercy
19. The Globalist + Drones (Reprise)
Encore :
20. Take a Bow (Tour debut; First time live since 2011)
21. Knights of Cydonia (Ennio Morricone's 'Man With a Harmonica' intro; w/ confetti)

Muse : "Mercy" (Paris/Arena, 01/03/2016)

Bon, je pourrais m'en passer mais je n'y arrive pas... mon petit commentaire girly sur l'idylle qui a uni quelques années durant Matt et Kate Hudson, actrice que j'avais trouvée archi-drôle dans le film (girly) "How to lose a guy in ten days" (avec un autre Matt, craquant itou). Le seul rôle de cette actrice qui m'ait marquée. A part ça, j'admets que je regarde d'autres sortes de films (ICI).

Plus sérieusement, je me rends compte que je n'ai pas encore rendu leur hommage mérité à ASAF AVIDAN (17/03/2017), WHITESNAKE (19/07/2016), Girls in Hawaï (pourtant vus deux fois !) et puis mince alors c koi ce cirque : toujours pas raconté le culte FLEETWOOD MAC ni ROGER WATERS/The Wall tour ! Il va falloir arrêter de procrastiner en regardant 15 fois de suite Kate Hudson dans son rôle phare... 😉

--> Ma chronique "musique" et la page de mes concerts... Long live Rock'n'roll !!!

lundi 13 novembre 2017

Kasabian live... festif et sportif !!!


Voilà, enfin vu Kasabian en live ce 11 novembre au Zenith !

Eh bien il faut tenir la forme, mazette quelle intensité ! 
Ils courent, jouent, sautent, haranguent le public, chantent, blaguent, nous disent de battre des mains, on bat des mains, de lever les bras, on lève les bras, de sauter, on saute, d'allumer les briquets bougies, on allume, de chanter, on chante (singing or crying out loud !), de nous asseoir, on s’assoit, de nous relever, on se relève, de sauter encore, on saute encore...

Tout le long du set, le grand Sergio Pizzorno (guitare, back vocals) fait participer le public sans nous laisser de répit.
Quel showman et sacré musicien... oui j'admets que c'est mon chouchou. Tom Meighan chante super bien et bouge aussi, mais Sergio met le feu à la salle.
A 23h, on a fini en sueur et en loques. Mal partout mais l'esprit archi joyeux. Un concert du feu de Dieu. Et pourtant, on a une pelletée de concerts derrière nous (voir ma page "concerts"), avec super ambiance et supers groupes... mais ce soir Kasabian a fait bosser le public autant que les musiciens !
Ill Ray (The King) - Paris, Zenith, 11/11/2017
Avant tout, il faut l'aimer, ce groupe footeux de Leicester (bien sûr, ils supportent le club de Leicester). Et le public était totalement fan, en majorité des quadras quinquas dans les gradins, et la fosse remplie de plus jeunes.

Le concert débute sur un air de générique hollywoodien (MGM je crois) puis des jeux de lumière projettent les larmes de la couverture de l'album "For crying out Loud" (c'est le roadie historique de Kasabian qui grimace sur la pochette). Un décompte de bips nous fait languir et bing la salle est chauffée pour "Ill Ray". 
Comeback Kid - Paris, Zenith, 11/11/2017

Puis s'ensuivent les titres cultes et les nouveautés du dernier album. Perso, j'aime bien cet album qui pourtant rompt avec la ligne rock et vire un peu à la britpop à la Coldplay (dixit F., que ce virage a déçu par rapport au Kasabian historique). "You're in love with a psycho" pourrait sortir de l'album "Right thoughts, right words, right action" de Franz Ferdinand, qui eux aussi avaient fait un virage moins rock avec cet LP.
Et puis, en concert, j'ai apprécié des morceaux que j'avais écoutés sans véritable flamme et que je réécoute depuis le show avec passion, comme "Wasted", que Tom a adressée au public féminin surtout : vrai qu'elle est girly cette tune, mais j'aime !!!
You're in love with a psycho - Paris, Zenith, 11/11/2017

Le groupe aligne 6 musiciens sur scène (nos deux gaillards chanteurs, + Chris Edwards /basse, Ian Matthews /batterie, Ben Kealey /keyboards et Gary Alesbrook à la trompette (eh voui, trumpet on tour !) et ça fait du bruit ! Avec parfois un son vraiment fort et brouillon... mais la pêche est là. Bon, c'est sûr, next concert, je prends quand même des bouchons d'oreille...
Bless This Acid House - Paris, Zenith, 11/11/2017

SETLIST : (en bleu : cliquez pour voir la vidéo sur Tutube)

1. Ill Ray (The King) – (For Crying Out Loud, 2017)
2. Bumblebeee – (48:13, 2014)
3. Eez-Eh (with Daft Punk/Around the World outro) – (48:13, 2014)
4. Underdog  - (West Ryder Pauper Lunatic Asylum, 2009)
Kasabian live : ambiance de folie !
5. Shoot the Runner  - (Empire, 2006)
6. Days Are Forgotten(Velociraptor !, 2011)
7. You're in Love With a Psycho(For Crying Out Loud, 2017)
8. Wasted (For Crying Out Loud, 2017)
9. Take Aim (The Doberman intro) - (West Ryder Pauper Lunatic Asylum, 2009)
10. Club Foot – (Kasabian, 2003)
11. Re‐Wired(Velociraptor !, 2011)
12. Treat – (48:13, 2014)
13. Empire - (Empire, 2006)
14. Bless This Acid House - (For Crying Out Loud, 2017)
15. Stevie (48:13, 2014)
16. L.S.F. (Lost Souls Forever) - (Kasabian, 2003)
Encore / Rappel :
17. Goodbye Kiss / acoustic(Velociraptor !, 2011)
18. Comeback Kid(For Crying Out Loud, 2017)
19. Vlad the Impaler - (West Ryder Pauper Lunatic Asylum, 2009) - avec l'humoriste anglais Noel Fielding déguisé en Vlad
20. Fire - (West Ryder Pauper Lunatic Asylum, 2009)
Fire - Paris, Zenith, 11/11/2017

Vingt morceaux : c'est du lourd... Merci Kasabian pour cette super soirée ! Super ambiance ! Super public aussi, c'était cool de côtoyer tous ces inconnus fans sympas et de toutes générations. A tous je vous fais des biz !

Et merci merci Super Jenny (Doglover, Dogsaver, Dogcoach, Dogkeeper, Dogtout !) et sa tribu de Spitz, qui nous avait fait découvrir Kasabian autour de l'album West Ryder Pauper Lunatic Asylum. Jenny qui nous a fait découvrir en même temps les Kings of Leon.

--> Chronique "ziquemu" et page de mes "concerts"

mardi 10 janvier 2017

Vite, un moment Feel Good avec Hey Jude !

Perso, je suis contente de dire au revoir à 2016 !
Mais il y eut de beaux moments, qui font de grands souvenirs, qui aident à s'échapper du quotidien...

Pour moi, chaque petit insecte ou oiseau aperçus au jardin, chaque bouton de fleur pointant son "nez" (d'ailleurs, je scrute les perce neiges et les roses de Noël : vous prenez votre temps, les coquines !) me revigorent. Je ne sais pas ce que je ferais sans mon jardin. Même un ver de terre qui se tortille dans l'herbe parvient à m'émouvoir.

Sinon, je succombe à d'autres grands moments, mais plus épisodiques et plus rock'n'roll (au sens qu'il faut batailler pour acheter des places correctes, puis braver le peu de trains au moment du retour vers la banlieue assoupie en pleine nuit, et se lever pour aller travailler le lendemain : l'âge commence à compter !)... 
Ces grands moments, ce sont les concerts
Ah oui, mal assis sur les sièges en plastique (de toutes façons on finira debout à gesticuler les bras levés), le sandwich minimal et ouf la pinte de bibine à la main, on part en transe avec des milliers d'inconnus auxquels nous nous découvrons liés par un bonheur profond ancré dans notre culture musicale et les merveilleux souvenirs de nos écoutes de jeunesse, ou contemporaines. on se côtoie à plusieurs générations, et on communie en chantant.

Ladies and Gentlemen, voici justement la communion 2016 autour de "Hey Jude" (concert de Paul Mc Cartney à Bercy / Paris, le 30 mai 2016) :


(NB : je sais, on m'entend chanter faux... comme à mon habitude et à mon éternel regret, mais on s'en fiche, je communie !!!)

--> Ma chronique "musique" et la page de mes concerts...

Long Live Rock'n'Roll !!!!!!

jeudi 11 août 2016

Santana, une légende bien vivante

Le 5 juillet dernier, enfin vu la légende Carlos Santana à Bercy !
Alors tout d'abord, il est toujours cool à 69 ans (né le 20 juillet 1947) sous son chapeau de paille toute la soirée et mâchonnant tranquillement son chewing gum tout en jouant de façon féerique ses morceaux de guitare, pendant presque 3 heures de concert !.
Bien qu'il ait enregistré son dernier disque avec les musiciens de la formation d'origine, sur scène ce ne sont pas les anciens, mais des "jeunes". Dont Cindy Blackman, la batteuse que Santana a épousée en 2010. Et le bassiste qui a joué "Imagine" de Lennon entièrement à la basse : beau moment.

Santana : "Europa (Earth's Cry Heaven's Smile) + courte reprise de "La mer" de Charles Trenet

En préambule de "Maria Maria", Santana a fait un discours sur la liberté et la paix, envoyant paître les idiots de tous genres qui polluent la vie (je ne les citerai pas : écoutez son discours !). Au début, on a eu un peu peur que cela verse dans l'incantation religieuse ou type secte, mais non, il faut écouter !

Santana : Speech for Peace and Strength against Ignorance and Violence + "Maria Maria"

La setlist est variée, mais ouf il y a nos incontournables (j'aurais aimé "Havana Moon", "She's not there", "Se a cabo", "Let the Children Play", "Dance Sister Dance"...). mais bon, il faut de tout... Et puis F. avait prévenu : S'il ne joue pas Soul Sacrifice, je fais un scandale", Carlos en a tenu compte et l'a joué en premier.
Le public était éclectique : des pas tout jeunes, des quinquas, et des jeunes aussi ! Et tout le monde connaissait les paroles. Caramba

1. Woodstock Intro
2. Soul Sacrifice
3. Love Makes the World Go 'Round (Deon Jackson cover)
4. Freedom in Your Mind
5. Maria Maria
6. Foo Foo
7. Europa (Earth's Cry, Heaven's Smile)
8. Jin-go-lo-ba (Babatunde Olatunji cover)
9. Evil Ways (Willie Bobo cover)
10. A Love Supreme (John Coltrane cover)
11. Hope You're Feeling Better
12. I Just Want to Make Love to You (Etta James cover)
13. Corazón espinado (Santana feat. Maná cover) (with drum and bass solos)
14. Right On / Umi Says
15. Shine
16. Black Magic Woman/Gypsy Queen
17. Oye como va (Tito Puente cover)
Encore:
18. Smooth
19. Toussaint L'Ouverture

J'ai pris quelques vidéos mais le son est pas top ! Sauf pour celle de son discours d'appel à la paix.
Bon, même si Carlos réside à LA, il est né dans l'État de Jalisco au Mexique... Ça nous a fait un petit avant-goût pour la Toussaint, la fête des morts et Frida...

--> Ma chronique "musique" et la page de mes concerts
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