A la suite de mon billet du 22 novembre où j'évoquais la découverte d'une larve de cétoine dorée présumée morte après avoir vidé le compost... Eh bien bonne nouvelle : la petiote (bien dodue) a fini par remuer.
Le 23 novembre 2014, je m'approchai en effet d'elle, m'étonnant qu'elle n'ait pas encore été picorée par les oiseaux. Et je remarquai que la larve avait changé de position. En regardant de plus près et en la titillant avec une brindille, je vis les pattes remuer. Ma larve était en vie !
Ni une ni deux, je l'ai remise dans le compost. Je ne sais pas ce que cet épisode certainement traumatisant pour elle aura pour conséquence sur son développement.
Adulte, ma larve dodue se transformera en cétoine dorée, un beau coléoptère couler vert métallisé : c'est vraiment la fable du vilain petit canard.
Et la larve de hanneton fit à son tour son apparition...
Deux mois plus tard, le 18 janvier 2015, je vis posé sur l'herbe et à deux mètres de mon composteur un gros ver blanc. Après lui avoir infligé l'incontournable séance photo (c'est que c'est rare de voir des insectes en hiver, alors j'en profite !), et pensant (quelle nunuche) qu'il s'agissait d'une larve de cétoine dorée, je l'ai délicatement installée dans le compost.
Ce n'est que plus tard en examinant les photos que je réalisai qu'il s'agissait d'une larve de hanneton : une méchante quoi ! Je veux dire, pas un allié du jardinier comme la larve de cétoine dorée qui se nourrit de végétaux en décomposition (= saproxylophage) ; la larve de hanneton mange les racines vivantes des plantes. Normalement, j'aurais dû la laisser sur la pelouse pour qu'un oiseau s'en régale.
Finalement, les deux larves se reconnaissent facilement :
Larve de cétoine dorée (cetonia aurata) : un gros bébé bien dodu |
Ni une ni deux, je l'ai remise dans le compost. Je ne sais pas ce que cet épisode certainement traumatisant pour elle aura pour conséquence sur son développement.
Adulte, ma larve dodue se transformera en cétoine dorée, un beau coléoptère couler vert métallisé : c'est vraiment la fable du vilain petit canard.
Et la larve de hanneton fit à son tour son apparition...
Deux mois plus tard, le 18 janvier 2015, je vis posé sur l'herbe et à deux mètres de mon composteur un gros ver blanc. Après lui avoir infligé l'incontournable séance photo (c'est que c'est rare de voir des insectes en hiver, alors j'en profite !), et pensant (quelle nunuche) qu'il s'agissait d'une larve de cétoine dorée, je l'ai délicatement installée dans le compost.
Larve de hanneton : longues pattes, petite tête mais grosses mandibules... |
Finalement, les deux larves se reconnaissent facilement :
- larve de cétoine dorée : plus ronde et trapue. Petite tête et gros derrière, pilosité bien visible, plus ou moins abondante. Pattes courtes. Très mobile, y compris sur le dos (ce que j'ai pu constater !).
- larve de hanneton commun (Melolontha melolontha) : moins dodue. Grosse tête, petit derrière, peu de poils. Pattes plus longues. Mandibules plus développées. Ne peut pas se déplacer quand elle est sur le dos.
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