Très belle journée que ce samedi 22 novembre : environ 15°, soleil et linge à sécher dehors comme aux beaux jours.
On n'est qu'à 8 jours de décembre, hum hum. Pas très normal tout ça en région parisienne.
La mission du jour, poursuivre l'arrachage du lierre qui a envahi la clôture.
Résultat, en deux heures, à peine un mètre carré retiré, bobo aux épaules et au dos.
Quelle plante que ce lierre : il faut le voir former de véritables troncs et étouffer ce pauvre grillage (que dire des quelques arbres qui l'ont subi). D'ailleurs, j'avais parfois peine à distinguer la plante du grillage et il m'est arrivé hélas de cisailler les deux.
Ce faisant, ai découvert un pauvre petit mulot mort au pied du lierre, le coupable me semblant hélas être mon teckel adoré, grande chasseresse de mulots à mon plus grand regret, et qui passait son temps à fourrager à mes pieds en reniflant fort et frétillant comme une obsédée. Le lierre doit abriter des cachettes à mulots, c'est clair.
J'ai aussi mis à nu un nid (je pense de merle) au milieu des lianes de lierre, mais pas osé l'abîmer donc j'ai coupé tout autour.
Pendant ce labeur, une mésange charbonnière s'est perchée à proximité et m'a lancé quelques "vrilles", j'ai dû m'arrêter de travailler pour la regarder et essayer de deviner ce qu'elle attendait de moi. Pas compris donc me suis remis à la tâche, J'espère qu'elle ne m'enguirlandait pas pour détruire le mur de lierre qui lui fournit réserves de nourriture (y'en a des bêtes là-dessus : araignées, gendarmes...) et cachettes ?
Du reste, les avis sont partagés concernant le lierre : tolérable et hôte pour la faune locale ou totalement nuisible à éradiquer à l'huile de coude en terminant par des injections de roundup dans les troncs... Gros boulot tout de même.
Larve de cétoine dorée |
Qu'ai-je croisé d'autres en ces quelques heures au jardin ?
Une coccinelle prenant le soleil sur le mur de la maison...
Et aussi, ô combien hélas, une de ces bestioles dont j'avais si peur jadis, et qui est un ami du jardinier, habitant son compost... La cétoine dorée (Cetonia aurata).
La mienne était très grosse, le compost lui avait fort réussi, mais comme nous avions transféré une partie du compost dans un seau, la pluie avait inondé le seau et certainement noyé ma pauvre cétoine. Réduite à un gros ver blanc mort. Bon j'en ai profité pour la prendre en photo... et l'ai exposée à l'air libre pour que quelque oiseau profite au moins d'un bon festin.
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