Mettez dans un shaker du Jules Verne (beaucoup d’Île mystérieuse, mâtinée de Vingt mille lieues sous les mers, de Michel Strogoff, de Cinq semaines en ballon, etc.), un peu d’Agatha Christie (Le crime de l’Orient Express par exemple !), de Conan Doyle, de Maurice Leblanc, et même du Shakespeare, du Victor Hugo et une touche d’Herman Melville aussi…
Secouez intensément.
Lisez.
Vous aurez un sacré tournis. Comme moi qui ai lu ce livre beaucoup trop vite.
Jean-Marie Blas de Roblès a écrit un « roman fusée », bardé de personnages, d’aventures, d’anecdotes, de réflexions philosophiques. Un récit alambiqué et érudit, superbement écrit, qui nous fait courir sur toute la planète, et ce, sur terre, dans les cieux comme sous l’eau. On n’a jamais le temps de souffler, on doit lire aussi vite que courent les héros à la poursuite d’un diamant volé, jusqu’à l’ïle du Point Némo.
Lecture vertigineuse.
Grand roman… mais qu’il ne faut pas avaler d’une bouchée. J’ai eu ce tort et je suis sortie de ma lecture exsangue, essoufflée, submergée par tant d’actions, d’horizons et de personnages. C’était trop en si peu de temps, et j’ai le sentiment de ne pas pouvoir digérer le roman, et qu’il ne m’en restera plus tard que des miettes confuses, des flashes de certaines scènes (le musée cirque qui brûle, le voyage dans le Transsibérien, la croisière dans le zeppelin, les détritus de plastique dans l’océan…), qui s'estomperont et à la fin, il ne me restera pas grand souvenir de l'intrigue du Point Némo. Dommage.
Tiens, j'en verrais bien un film avec entre autres Catherine Frot et André Dussolier (à la Prudence Beresford, version Jules Verne).
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