Kéthévane DAVRICHEWY - Nom d'un chien ***** 2001
Type : Le chien est le meilleur ami de l'enfant solitaire
Petit livre racontant la solution que pense avoir trouvé la famille de Lou pour combattre sa solitude, son renfermement, sa timidité : lui offrir un bébé labrador. Mais Lou estime ne pas aimer les chiens et ne veut pas de cette Souna ! Une jolie petite histoire qui finit bien, c'est grâce à son bébé chien que Lou se fera des amis et elle réalisera combien elle est attachée à Souna.
Je me suis offert une petite partie de rigolade quand la gamine dresse la liste de ses malheurs depuis l'arrivée du chiot :
Je me suis offert une petite partie de rigolade quand la gamine dresse la liste de ses malheurs depuis l'arrivée du chiot :
"1. J'ai envie de vomir. Le chien fait pipi et caca dans toute la maison.
2. J'ai honte. Mes parents passent des heures accroupis pour nettoyer.
3. Je suis obsessionnelle. L'odeur des excréments est insupportable et persistante, elle me poursuit dans mon sommeil, dans la rue, à l'école.
4. J'ai l'air stupide parce que j'ai peur que l'odeur n'ait imprégné mes vêtements, je passe mon temps à renifler.
5. Je ne peux plus inviter personne. Le sol de l'appartement recouvert de moquette est maintenant constellé d'auréoles.
6. Je ne peux plus voir ma mère seule. Partout où elle va, elle tient une boule de poils dans ses bras. (...)
7. Je ne peux plus compter sur mes parents. Quand ils ne lisent pas des livres sur les labradors ou l'éducation des chiots, ils font des exercices et des jeux et passent leur temps à 4 pattes.
8. Je ne peux plus compter sur personne. Chaque fois que quelqu'un franchit le seuil de la maison, il est immédiatement transformé en admirateur et esclave de la boule de poils.
9. Je n'ai plus d'espace. Ma maison est devenue une aire de jeux pour chien, il y a un panier dans la cuisine, des croquettes pour chien là où je posais mes feutres, des os, des canards en plastique qui traînent partout. (...).
10. Je n'ai plus de solitude. La boule de poils me suit partout, remue la queue bêtement et me regarde avec la même attitude navrante que les chiens en photo sur le livre de Mae (...). Je la repousse mais la boule de poils n'a aucune dignité et revient toujours.
11. Je n'ai plus d'avenir. Papa et Maman m'ont prévenue: dès que le chien aura été vacciné, il faudra le sortir 3 fois par jour. Nous ferons partie de la horde de promeneurs de chiens qui guettent les crottes, nous serons du côté des pollueurs de rue, nous serons obligés d'avoir des conversations de chiens avec tous les propriétaires de chiens (...).
12. Je ne dors plus. Pour toutes ces raisons mais aussi parce que le chien pleure à 4 h du matin, à 5 h du matin, à 6 h du matin. A 7 h du matin, il faut se lever."
Voilà, un petit livre pour enfants, court, amusant, sur le réconfort que peut apporter un animal pour vaincre son isolement, avec des réflexions réalistes sur la phase "chiots" ! Mais que les images sont affreuses : de quoi faire peur aux petits lecteurs ! (Ed. L'Ecole des Loisirs, 61 p.)
François DAVID - L'été où j'ai perdu mon chien ***** 2004
Type : Le chien meilleur ami de l'ado dont les parents se séparent
"Les parents d'Aurélie se séparent. Heureusement, elle a une confidente, sa chienne Coquine. Mais pendant les vacances, Coquine s'enfuit, c'est le drame. Aurélie rend son père responsable. Pour renouer le dialogue avec sa fille, il n'a qu'une solution : retrouver la chienne. Pour aborder avec tendresse le thème délicat de la séparation." (Ed. Folio Junior, 96 p.)
Un bon roman jeunesse, qui ne cache pas les phrases assassines que peuvent se lancer des parents au bord de la séparation devant leur enfant de 12 ans.
Les parents se disputent au sujet de tout, y compris à propos du chien qu'Aurélie leur demande de lui acheter à la foire... La mère prend la décision finale de prendre le chien, le père ne fera que répéter à sa fille tout au long du récit que c'est sa mère qui a pris le chien, donc c'est son problème...
L'histoire est prenante, la "gamine" qui a 14 ans à présent et partage sa semaine et ses week-ends entre ses deux parents divorcés, se raccroche à l'amour de sa chienne Coquine. Quand Coquine est perdue, le père réagit froidement et rentre sur le champ pour honorer un RV de travail.
Aurélie décide alors de ne plus le voir ou lui parler. C'est radical. Le papa, dévasté, quitte alors son travail et part en quête 3 mois après de l'animal perdu. Il vacille, révèle sa fragilité, son amour pour son enfant, mais ne parvient pas à retrouver Coquine.
Pendant ce temps, la coquine de Coquine, comme dans les histoires incroyables de chiens qui parcourent des centaines de kms pour retrouver leur maître, finit par rentrer à la maison, un sac d'os en piteux état mais débordant d'amour infini pour sa petite maîtresse. Et ce retour scellera la réconciliation d'Aurélie et de son père qui, enfin, acceptera de prendre aussi Coquine le week-end et s'attachera aussi au toutou (un briard, c'est encombrant quand ça grandit, comme il le constate !).
J'ai trouvé ce petit livre très prenant, et très touchant. Bon, que Coquine ait pu rentrer de Marseille à son domicile relève un peu du conte, mais enfin, de tels récits de chiens existent, alors...
Consultez aussi la page LECTURES CANINES !
Pour adultes, ados et enfants, amis de la gente canine...
Et les articles DOGGIES pour tous les "doglovers" !
François DAVID - L'été où j'ai perdu mon chien ***** 2004
Type : Le chien meilleur ami de l'ado dont les parents se séparent
"Les parents d'Aurélie se séparent. Heureusement, elle a une confidente, sa chienne Coquine. Mais pendant les vacances, Coquine s'enfuit, c'est le drame. Aurélie rend son père responsable. Pour renouer le dialogue avec sa fille, il n'a qu'une solution : retrouver la chienne. Pour aborder avec tendresse le thème délicat de la séparation." (Ed. Folio Junior, 96 p.)
Un bon roman jeunesse, qui ne cache pas les phrases assassines que peuvent se lancer des parents au bord de la séparation devant leur enfant de 12 ans.
Les parents se disputent au sujet de tout, y compris à propos du chien qu'Aurélie leur demande de lui acheter à la foire... La mère prend la décision finale de prendre le chien, le père ne fera que répéter à sa fille tout au long du récit que c'est sa mère qui a pris le chien, donc c'est son problème...
L'histoire est prenante, la "gamine" qui a 14 ans à présent et partage sa semaine et ses week-ends entre ses deux parents divorcés, se raccroche à l'amour de sa chienne Coquine. Quand Coquine est perdue, le père réagit froidement et rentre sur le champ pour honorer un RV de travail.
Aurélie décide alors de ne plus le voir ou lui parler. C'est radical. Le papa, dévasté, quitte alors son travail et part en quête 3 mois après de l'animal perdu. Il vacille, révèle sa fragilité, son amour pour son enfant, mais ne parvient pas à retrouver Coquine.
Pendant ce temps, la coquine de Coquine, comme dans les histoires incroyables de chiens qui parcourent des centaines de kms pour retrouver leur maître, finit par rentrer à la maison, un sac d'os en piteux état mais débordant d'amour infini pour sa petite maîtresse. Et ce retour scellera la réconciliation d'Aurélie et de son père qui, enfin, acceptera de prendre aussi Coquine le week-end et s'attachera aussi au toutou (un briard, c'est encombrant quand ça grandit, comme il le constate !).
J'ai trouvé ce petit livre très prenant, et très touchant. Bon, que Coquine ait pu rentrer de Marseille à son domicile relève un peu du conte, mais enfin, de tels récits de chiens existent, alors...
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