Connaissez-vous le LAMBI ?
C'est un gros coquillage qui fait rêver tous les métropolitains n'ayant pas la joie d'habiter aux Antilles... La première fois que j'ai vu un lambi en Guadeloupe, il traînait sur le port tout enduit de saletés, poissant de carburant de bateaux et algues malodorantes.
Je me suis jetée sur lui. Je l'ai vénéré.
Bien sûr, je lui ai fait prendre son bain d'eau de javel, et je l'ai admiré qui progressivement recouvrait une belle teinte rosée.
A Saint-François... |
Et c'est mon mari qui est allé patauger dans cette eau sale et visqueuse pour ramasser ce qui allait devenir mes trésors !
Voilà pourquoi les lambis peuplent ici maison et jardin. Mais pour les protéger du froid hivernal, j'ai passé au vernis bateau ceux qui restent au jardin. Ils sont toujours aussi beaux. C'est ma conque à rêves, le lambi.
Très apprécié dans la cuisine caribéenne, le lambi se déguste en fricassée. La pêche en est très réglementée car ce mollusque a été menacé par la surpêche.
Appelé lambi aux Antilles françaises, ce coquillage est couramment dénommé strombe géant en français, caracol rosa au Mexique, Queen conch en anglais.
Cette année, le lambi semble à la mode :
- un beau coquillage y ressemblant fort figure en premier plan sur une affiche de pub pour des célèbres cours et stages de révisions scolaires,
- et au Palais de Tokyo à Paris, une drôle d'oeuvre d'art met en scène un gros lambi enfermé dans un casque d'escrimeur (composition de l'artiste roumain Victor Man). Je pense avoir beaucoup d'idées pour caser mes lambis dans mon décor quotidien, mais ... dans un casque d'escrime, c'est, disons, insolite.
Composition avec lambi de Victor Man au Palais de Tokyo |
Affiche (détail) sur quai du RER |
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