mardi 6 octobre 2020

Jardin et canicule...

Magnolia Grandiflora
...grillé (08/2020)

Cet été, comme partout ailleurs, notre jardin a été grillé par la canicule ; ce fut au-delà de ce que nous avions connu ces dernières années.
Cela étant, il ne s'agit que d'un jardin, si peu de chose au regard des conséquences dramatiques des intempéries partout dans le monde.

Trois semaines de vacances, et quasi tout a grillé ou dépéri, à l'exception de quelques plantes que j'ai surnommées mes warriors et qui seront prioritaires à l'ordre de jour de mes futures nouvelles plantations : sauges arbustives, sauge de Jérusalem, valériane, gauras, eupatoires, lavande, géraniums vivaces, euphorbes, convolvulus, oeillets, coquelourdes, solidagos, achillée, lavatère, campanule grandiflora, plumbagos, phytolaque, agapanthe, chèvrefeuille, fenouil...
A l'avenir, la messe est dite, je privilégierai ces plantes "dures à cuire" ! Cet épisode m'aura vaccinée contre les achats de plantes et arbustes trop délicats.

Le magnolia en 2013...

Au rang des disparues (irrémédiablement ou en sursis je ne sais pas... dans l'attente du printemps prochain...) : plusieurs heuchères, toutes les anémones du japon, tous les hortensias, penstemons, phlox, marguerites, asters, chrysanthèmes, coréopsis, gaillardes, le petit pommier d'amour, des potées de houx, moult fleurs achats coup de coeur de jardinerie dont je n'ai même pas trop eu le temps de retenir le nom...

Voilà pour les plantes et fleurs.
Pour les arbres et arbustes : des feuillages certes desséchés, un aucuba totalement grillé, ainsi qu'un joli altéa (hibiscus) et un lilas d'Espagne en pot et ma dernière lubie d'anniversaire : un petit saule crevette... 
Mais, surtout, quel choc en découvrant notre splendide magnolia grandiflora à feuillage persistant, qui était une véritable œuvre d'art in progress plantée il y a dix ans voire plus (il faut que je recherche, ça me titille), toujours couvert de ses feuilles mais celles-ci absolument TOUTES entièrement grillées. Un choc, lui qui arborait toujours avec sa prétention naturelle de superbes feuilles brillantes lisses et vertes. La vision nous a semblé tellement incongrue, j'ai pensé qu'il avait subi l'attaque fulgurante d'un redoutable parasite. Je ne pensais pas pouvoir perdre un arbre "de soif" en 3 semaines d'absence estivale.

Sur ce sujet, j'ai lu un article inquiétant au sujet de la Forêt de Fontainebleau, ma terre natale : le risque d'embrasement de cette forêt de Seine-et-Marne rejoint presque de nos jours celui de la garrigue méditerranéenne...
A Fontainebleau, "les hêtres roussissent, les fougères se dessèchent", la foudre ou un mégot négligent font le reste. "
Pour 10 hectares brûlés, 100 HECTARES D'ARBRES ONT SÉCHÉ SUR PIED. Sans flammes ni ciel orange (comme en Californie...), la mort subite du pin sylvestre, déshydraté par la sécheresse, est terrifiante mais silencieuse." (Télérama, 23/09/2020)

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