Paysage à Cranberry Lake (1944) Sous le palmier (cap d’Antibes, 1969) |
J'ai manqué trop d'expos au cours de cette précédente vie, qu'à présent je m'efforce et ME FORCE à trouver un peu de temps pour les coups de cœur...
J'étais à l'origine attirée par les tons lumineux, la gaieté et une certaine naïveté dont je pensais que toute l'œuvre de Chagall était empreinte... Que nenni, des tableaux sur la violence et la guerre émaillaient cette expo et m'ont fait découvrir un peintre que je ne connaissais essentiellement que par Les mariés de la Tour Eiffel...
Donc me voici devant les tableaux pétants de couleurs, romantiques (l'amour de Bella son épouse), torturés (les deux guerres) et apaisés (l'installation en Provence).
Donc me voici devant les tableaux pétants de couleurs, romantiques (l'amour de Bella son épouse), torturés (les deux guerres) et apaisés (l'installation en Provence).
Une expo haute en couleurs, en thèmes, en bestiaire, en religion, en violence et morts, puis en douceur, en beaucoup de choses. En faisant fi des thèmes et des époques, j'en ai fait trois "mosaïques" de tonalités : bleues, vertes, rouges...
Extraits du livret de visite de l'exposition :
"Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque."
"Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l’exil. Autant d’expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu’il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque."
"Le XXe siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des règles et des codes – voire des diktats – de la pensée moderniste tout en s’en nourrissant, qu’il a pu rester figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte aux mouvements d’avant-garde (cubisme, suprématisme, surréalisme) quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en rapprocher, mais demeure toujours indépendant.
Instantanés de l'expo dans les tons bleus...
Dans mon pays (1943) - ... - Autour d’elle (1945) - Le paysage bleu – Femme au bouquet ou Les Fleurs sur la table (1944) - A ma femme (1938/44) - L'appel à la lune (1953) |
(…) A Vitebsk, pendant la première guerre, Chagall rend compte d’une réalité brute, les mouvements de troupes, les soldats blessés, les populations juives chassées de leurs villages ; il s’attache aussi à représenter l’environnement de son enfance, dont il semble pressentir la disparition, et son bonheur conjugal."
Vers le rêve : "Chagall est un rêveur conscient. (...) Dans les rencontres d’apparence incongrue que l’artiste crée entre figures, animaux ou êtres hybrides, il crée une sensation d’apesanteur et joue sur les échelles entre personnages et arrière-plan. De la même façon que ses personnages peuvent revêtir de multiples significations, dans une sorte de polyphonie visuelle (une madone peut aussi être une mariée, un âne l’artiste lui-même), Chagall développe plusieurs registres symboliques."
"(…) L’installation de Chagall à Vence après la guerre entraîne une modification notable de sa façon de peindre, comme des thèmes abordés. Si certaines peintures restent empreintes d’une tonalité sombre, il s’efforce de sublimer le passé et parvient peu à peu à une plus grande liberté. Avec le temps qui passe, les couleurs des paysages méditerranéens envahissent progressivement ses œuvres. Cette sérénité est à son apogée dans La Danse, véritable hymne à la joie qui reprend une nouvelle fois les principales figures de l’univers chagallien.
L'expo dans les tons verts...
Libération (1952) - Vue de la fenêtre à Zaolchie près de Vitebsk (1915) - La nuit verte (1952) Les amoureux en vert (1916/17) – La danse (1950/52) - Songe d’une nuit d’été (1939) - La synagogue de Vilna (1935) |
La curiosité de Chagall pour l’art de son temps et la liberté qu’il s’est toujours donnée lui ont permis de construire un univers pictural profondément singulier - reflet autant du monde contemporain que de ses propres émotions."
L'expo dans des tons rouges...
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